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District 9 - Ca se suit et ça se ressemble.

Je l'attendais beaucoup, depuis longtemps même, j'ai beaucoup aimé. La fin permet de réfléchir sur la conséquence de nos actes. Le style documentaire renforce la brutalité des images, un film à voir. Je ne m'étend pas plus, l'essentiel est dit plus haut .

SPOIL

Et oui l'interrogatoire ne figure pas dans le film, coupé ou juste pour la bande annonce ? attendons le BluRay

Raah merci de me rassurer je croyais que je devenais fou XD

Pareil j'ai attendu la fin du générique pour voir ça lol mais rien.

Démineurs - Intense, réaliste et honnête. Courez-y, attention aux mines, je suis déjà parti, loin, loin.

DISTRICT 9:

Juste excellent, musique superbe, scénario sympa le message passe bien, et c'est émouvant en même temps.

Dorm Daze : un grand merci a mon frere pour m avoir fait decouvrir ce teenmovie, ou pas.

Au cinéma hier :

Per un pugno di dollari de Sergio Leone :



Bah c'était tout simplement génial. D'une part parce que le film a été intégralement restauré offrant un rendu d'image optimal; d'autre part parce que c'est la première fois que je vois le film dans sa version originale italienne. A cela s'ajoute également tout les souvenirs que j'avais du film lorsque je l'ai découvert vers l'âge de 7/8 ans et que j'ai pu redécouvrir dans une salle de cinéma.
1h40 d'excitation, de plaisir cinématographique pur, avec toute une mise en place des codes propre au genre. J'étais comme un gosse dans la salle (et la grand-mère à côté de moi à perdu 30 ans le temps de la projection). La présentation du film par Marjane Satrapi était fort sympathique bien que trop succincte.

Baby Face Nelson de Don Siegel :



Découverte totale mais là encore, grand moment de cinéma. La présentation du film par Luc Dardenne était passionnante et la discussion ayant suivi la projection également. Concernant le film s'articule comme une bio de Gillis, magnifiquement interprété par Mickey Rooney. C'est un film sur "l'enfance" - scène du bain en est un parfait exemple - que l'on découvre au travers de ce portrait de gangster instable, incontrôlable et tantôt attachant tantôt diabolique. La mise en scène de Siegel est impressionnante de rigueur et de dynamisme, permettant de retranscrire la figure imposante de Nelson et ce, malgré sa petite taille.

Ce matin :

Giù la Testa de Sergio Leone :



Là encore, c'est une découverte. Je n'avais jamais vu le film. Globalement c'était très bon. La vision du film, une fois sorti de la salle, m'a immédiatement fait penser à Pat Garrett et Billy The Kid de Peckinpah, puisque les deux cinéastes présentent cette même vision amère d'un Ouest finissant où seul le plus crapuleux peut s'en tirer. Toute l'étude de Leone sur la Révolution est passionnante; les personnages, hauts en couleur; et l'humour plus prononcé. C'est assez conséquent comme morceau de ciné, donc difficile d'en parler. James Coburn est impeccable : "Duck, you sucker !".

Je vois que tu te fais plaisir Heaven avec le festival Lumière, je vais voir si j'ai le temps pour aller voir deux-trois films quand même (les films coréens qui passent ont l'air très sympa).

Tu étais à l'ouverture avec Clint Eastwood ou c'était déjà complet ? (De ce que j'ai entendu, pour la remise du prix il reste encore des places)

J'étais pas tenté plus que ça par la cérémonie d'ouverture donc je n'y suis pas allé (en plus Clint n'y était pas). En revanche, je suis en pleins pourparlers avec un de mes contact qui bosse à l'institut Lumière pour qu'il puisse m'obtenir une place pour la cérémonie de clôture avec projection restaurée de The Good, The Bad and The Ugly - et accessoirement présenté par Clint -. Sinon, Clint on peut le voir -mais à l'heure actuelle je pense que c'est largement complet - samedi soir, soirée durant laquelle lui sera remis le prix Lumière et projeté The Bridges to Madison Country. N'étant pas sur Lyon, c'est même pas la peine que j'essaye.

Sinon, à l'heure actuelle, y a quand même bien la moitié des séances (voir 70/80 % dans Lyon même) qui sont complètes. Je me suis fait avoir pour la projection de Il Était une Fois dans L'Ouest présenté par Claudia Cardinale, idem pour Il était une Fois en Amérique et Pierrot le Fou ( qui par ailleurs était présenté entre autres, par Serge Toubiana...). A noté aussi que le CNP Terreaux est en grève depuis hier, 14h. Donc je me suis fait avoir pour la projection de Invasion Of The Body Snatchers présenté par Gaspard Noé (obligation de changer le billet pour une autre séance). Évites absolument de réserver une séance dans ce ciné, personne ne sait quand ils vont reprendre le taff.
Sinon, j'ai fais un tour au Village du Festival cette aprem. Très sympa (quoique ils douillent un peu sur les prix), entre les intervenants, la superbe expo photos de Schatzberg etc.

A l'instant :

Per qualche dollaro in più de Leone :



Très certainement le Leone pour lequel j'ai le plus d'affection. C'est juste hallucinant de maîtrise, de direction - surtout lorsque l'on se dit que Leone ne comprenait encore qu'à peine l'anglais -. Personnages en béton, majesté des paysages et script propice à une belle étude de l'individualisme. J'adore. C'est beau, fluide, ultra rythmé et calibré...je ne me lasserais jamais de la chevauché suivant le braquage de la banque d'El Paso sublimé par la musique de Morricone.

"Where life had no value, death, sometimes, had its price. That is why the bounty killers appeared"

Bah tiens, je suis aussi allé voir District 9 comme ça, sur un coup de tête… déjà je suis rassuré de pas avoir rêvé qu'une scène de la bande-annonce n'était pas dans le film C'est quand même curieux, ce concept de bande-annonce mensongère…

Que ce soit pour le scénario ou pour la réalisation j'ai constaté qu'y avait deux parties : la première originale, prenante et intrigante, et surtout bluffante de réalisme, on a vraiment l'impression de regarder les infos. Bref on alterne entre mise en scène normale, documentaire et reportage journalistique, ça passe très bien. La seconde partie, à partir de l'attaque du MNU je dirais, ressemble plus à un film d'action désorganisé et bas-du-front, donc m'a un peu laissé sur ma faim.

Les personnages : alors déjà les Crevettes, ils sont assez "attachants" mais ils pensent et agissent un peu trop comme des humains je trouve, avec les mêmes notions d'amitié, de paternité, de politesse… on dirait juste des humains avec un physique différent quoi. On essaie de nous dire au début du film qu'ils ont une idée de ce qui est "bon" ou "distrayant" différente de nous mais ça ne va pas vraiment plus loin.
Wickus bah je l'aime bien moi, c'est un pauvre type en fait, et même pendant sa transformation il pense d'abord à sa gueule, sauf à la fin évidemment. C'est pas le héros beau et invincible des bessonneries basiques et ça fait quand même plaisir.
Et puis y a les autres quoi C'est sûr que c'est pas l'intelligence humaine qui est mise en avant dans ce film ^^" Tout les scientifiques et politiques sont corrompus jusqu'à l'os et tous les militaires ont tout juste deux neurones actifs (un pour dire "tuer" et l'autre pour les jurons), c'est tellement… subtil

Y a également quelques questions qui restent en suspens :

−D'accord ils se sont retrouvés coincés sur Terre mais… pourquoi ? On nous dit qu'il ont probablement perdu leurs chefs (ce qui explique qu'ils ne se rebellent pas) mais au final on n'apprend rien de plus. Peut-être parce que ce n'est pas vraiment l'objet du film vous me direz, c'est surtout sur la (non) gestion de leur présence par les humains qu'il se concentre.
−Comment se fait-il que les humains et les Crevettes se comprennent comme s'ils parlaient la même langue alors qu'ils n'ont pas du tout le même type de langage ? Deux formes de vie qui se sont développées à des années lumières l'une de l'autre se rencontrent pas hasard et se comprennent sans problème, tout va bien
−Si les Crevettes sont si encombrantes et problématiques que ça, en admettant qu'ils comprennent on ne sait comment notre langue, y a pas UNE personne en 20 ans qui leur a proposé de les aider à partir, puisqu'ils ne demandaient que ça et que personne n'en voulait ?

Bref l'idée de base a du potentiel mais il me paraît assez inabouti ce film. Trop de détails à la cohérence douteuse.

Cette similitude avec les humains n'est pas un hasard, c'est à mon avis voulu. J'ai beaucoup apprécié ce film, justement pour la métaphore que le réalisateur manie du début jusqu'à la fin, avec beaucoup d'humour noir. Nul besoin d'explications, elle seraient superflues. Par contre, s'il y a une suite, je .
Et vivement le nouveau Terry Gilliam qui sort bientôt, bientôt !

The Descent: Part 2 - Là ou le premier opus foutait une bonne trouille, cette suite, reposant sur la happy end de son aîné, se démarque en jouant sur le visuel plus que l'émotionnel, vous aurez des émotions mais pas les mêmes . Ce second volet est moins prenant mais j'ai quand même passé un bon moment, les amateurs y trouveront leur bonheur.

The Good The Bad and The Ugly de Sergio Leone :



Film projeté dimanche lors de la cérémonie de clôture du Festival Lumière. Présenté par Clint Eastwood - donc je vous laisse imaginer mon taux d'excitation -. troisième volet d'une trilogie du dollars absolument immense, maitrisée, riche en réflexion et visuellement époustouflante. Leone va crescendo dans l'univers au sein duquel évoluent ses personnages, passant du simple cadre du village, à celui de l'état pour se clôturé sur celui de la Nation impliquant de fait des "gueules" dans l'Histoire. Moins aride que son prédécesseur The Good... fourmille de répliques cultes, dont la récurrente, "In this world there's two kinds of people, my friend ...", d'un humour acide irrésistible qui tend sur ce plan là vers Giù la Testa. Casting quatre étoiles et bobine impeccable servent cette aventure épique de trois heures se clôturant sur ce moment absolu de cinéma : le duel, véritable ballet visuel et sonore.

Séance parfaite. Dommage seulement que le sous-titrage ait été aussi approximatif et foireux.

Heaven smile a écrit : Film projeté dimanche lors de la cérémonie de clôture du Festival Lumière. Présenté par Clint Eastwood - donc je vous laisse imaginer mon taux d'excitation

*Prend son shotgun* PAN ! *recharge et l'achève d'une balle en pleine tête* PAN ! PAN ! (ça méritait bien deux balles tiens)
Mis à part ça, il l'a présenté comme le film? C'était un truc long, bien fait et intéressant (une vraie leçon de ciné sur le film) ou au final on pouvait un peu s'en passer ?

Sinon, comme un connard je suis allé à UGC pour voir Thirst et moi et ma grande chance apprend au moment fatidique que le film est déprogrammé (programmé que pendant 2 semaines, si c'est pas une honte ça), il me reste plus que le Comoedia donc et c'est même pas sûr que je puisse aller le voir au final (n'était pas là ce week-end) (oui quand je dis que je porte la poisse je porte vraiment la poisse)
Donc au final je suis allé voir 500 jours ensembles (500 days of Summer en VO), j'avais beaucoup aimé la bande-annonce et bien il faut dire que j'ai vraiment adoré le film !



On se retrouve à suivre une comédie romantique mais qui ne s'articule pas comme les comédies romantiques des dernières années à l'instar des Jackpot, Sans Sarah, rien ne va (ah Kristen Bell...). Cette fois-ci on se trouve avec quelques chose de fin, de bien tournés plus ou moins poétique avec des répliques absolument géniales. C'est pour moi le Cashback des comédies romantiques (en même temps les deux ont fait un carton au Sundance).
Et surtout, ce qui est vraiment très bien dans le film c'est que pour une fois on y croit à cette histoire. On se dit que c'est vraiment quelques choses qui pourrait arriver à tout le monde, pas comme l'histoire d'un certain mec qui va à Vegas pour oublier sa copine, qui se bourre la gueule, qui se marie et qui touche le jackpot trente secondes après... Ici c'est vraiment une histoire d'amour comme on pourrait en voir tous les jours à travers le monde.
Les acteurs sont très bons avec mention spéciale à Zooey Deschannel qui a des yeux d'un bleu absolument magnifique, Mark Webb joue d'ailleurs beaucoup sur ça au niveau des couleurs du décors. Et puis son jeu donne vraiment vie au personnage de Summer. Et les passages de depression de Joseph Gordon-Lewitt sont aussi très drôles (je suis d'ailleurs fan de sa petite soeur : "Don't be a pussy" )
Au niveau du découpage, c'est n'est pas chronologique mais on comprend tout très facilement. Généralement on alterne entre une scène avec Summer et Tom ensemble puis quelques jours/semaines après où il vient de se faire larguer. D'ailleurs, l'histoire porte plus sur comment Tom va se remettre en question lui et ses croyances concernant l'amour plutôt que de leur histoire d'amour et si oui ou non ils vont finir ensemble à la fin du film. Comme le dit le réalisateur, ce n'est pas un film qui parle d'une histoire d'amour, c'est un film qui parle d'amour

Puis il faut avouer, que des les permiers mots du film, on sait que le film il va être très bien et qu'on va passer un super moment, jugez par vous-même :

Author's Note a écrit : The following is a work of fiction. Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental.
Especially you Jenny Beckman.
Bitch.

(Les retours à la ligne sont pour dire qu'à chaque fois la phrase est remplacée par une suivante jusqu'à arriver au génial "Bitch" )

Tout ça pour dire que c'est un film à voir absolument pour ceux qui en ont marre de toutes ces comédies romantiques, complétement nases dont le seul objectif est de mater l'actrice principale (oui Kakashi_ je sais "Et?" Mais parfois ça fait du bien un petit film drôle et intélligent)
Pour ceux qui ont aimé Cashback, ce film est vraiment pour vous ! (Par contre, attention le ton du film est très différent du film de Sean Ellis)