Publié : sam. 29 oct. 2005, 15:25
Visiblement Jainas voulait un one shot sur Jiraya et Tsunade. Donc ça s'est fait. Je sais que je devrais bosser sur ma fic principale, mais l'image de Jiraya, seul dans le noir éclairé par un torche m'est apparu clairement.
Dans un dojo, loin de Konoha.
La nuit avait depuis longtemps assombri le peu d'humanité qu'il restait à la Terre des ninjas. Une minuscule torche tentait de remplacer le soleil, imitant pitoyablement son éclat. Jiraya était assis sur des coussins, posés à même le sol. Il avait pris sa position fétiche, la jambe droite tendu, l'autre pliée le genou vers le ciel, servant d'appui à son bras gauche. Il n'avait jamais compris d'où lui venait cette position, certes très esthétique, mais peu pratique. Sa jambe gauche s'engourdissait après un quart d'heure, l'affaiblissant en cas d'attaque surprise. Mais personne n'avais jamais réussi à profiter de cette faiblesse. La seule personne à qui cela pourrait profiter serait Orochimaru, mais il avait bizarrement toujours eu la "gentillesse" de ne pas l'attaquer alors qu'il était dans cette position. Aussi bizarre que pouvait être le Serpent, il répugnait à l'idée de l'affronter alors qu'il était affaibli, sauf si on excepte cette fois avec Tsunade, mais ils étaient tout deux dans un état pitoyable. Ils avaient toujours entretenu des relations étranges, que personnes n'arriveraient à considérer comme de l'amitié. Sauf eux deux. Ils avaient été amis et sans doute le resteraient ils jusqu'à ce que l'un des deux décèdent, peut être à cause de l'autre.
Orochimaru avait été son seul ami, le seul en qui il avait eu suffisamment confiance pour lui déposer sa vie sans reçu. Il serait allé jusqu'à mourir pour le protéger. Il entendit des pas dans le couloir. Naruto venait de rentrer de son entraînement solitaire. Il ouvrit la porte de la chambre de Jiraya, ayant compris qu'il ne dormait pas.
" Vous ne dormez pas ? "
" Non... " Sa voix avait quelque chose de profondément triste. Elle était rauque et grave. Naruto comprit qu'il était de trop et sortit.
Jiraya retourna à ses pensées. Ils avaient été la deuxième équipe 7, la deuxième équipe qui devait former des ninjas de classe international. La première était celle de leur maître, le Sandaime, et des deux premiers chef du conseil : Homura et Kohal. La deuxième équipe, les Sannins. La troisième équipe avait donné le Yondaime, l'actuelle chef des services torture et interrogatoire, ainsi que la chef des abus. La quatrième génération avait été plus étrange. On pourrait dire que à travers Kakashi vivent toujours Obito et Rin, ne dénaturant pas la lignée. Kakashi existait plus qu'il ne vivait, errant au fil des ans et survivant. Il était connu dans le monde entier. Il avait largement l'étoffe d'un ninja de légende. La cinquième génération promettait de surpasser toutes les générations précédentes. Si il devait avoir un affrontement entre le Yondaime âgé de quatorze ans, et Naruto, Naruto en sortirait probablement vainqueur. Il suivait de loin l'évolution de Sakura. Elle était passé chuunin avec les félicitations du jury. Et Sasuke… Avec son sharingan, sa soif de vengeance et un maître comme Orochimaru, il promettait d'être intéressant.
Il laissa son esprit dérivé sur Tsunade, la seul femme dont il avait été amoureux. Il avait tout de suite été surpris par sa force de caractère et son niveau. Il tomba sur le charme immédiatement, mais elle n'avait jamais eu les mêmes sentiments à son égard. Il y'avait bien eu cette fois, lorsqu'ils étaient encore assez jeune, mais est ce que ça comptait ?
" Tsunade, voyons repose ce verre. Ce n'est pas raisonnable… " tenta pitoyablement Jiraya
" JJJJJ t'emmer... je t'emmerde le vieux.. Av... avoir des ch'veux blanc à l.... la nai....ssance... C'est.... pas nor...pas nor....mal "articula t'elle avec difficulté.
" Princesse, tu ne sais pas ce que tu dis. " Il lui saisit la main, reprit le contrôle du saké.
" Tous des salauds les me....mecs. "
" Tu pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu. Avoir une relation avec un Uchiwa... Comme si ça pouvais durer. "
" Mais...Mais je suiis qu..and même le.. ptite fille du Shodaime.. "
" Tu n'es qu'une alcoolique totalement bourré pour le moment. Allez viens. Je te ramène. "
Il l'attrapa par les hanches et la posa comme un sac de patate. Il sortit son portefeuille et paya le barman.
" 500 ryos ! Elle a bu combien de verre? " Il préféra ne pas regarder le nombre de verres posait sur la table " Elle a intérêt de me rembourser. "
Il l'amena jusque chez elle, résistant à tous les coups de poings qu'il se prenait dans le dos. Il fit finalement face une coquette propriété qu'elle partageait avec son frère. Il récupéra les clefs de la maison dans les poches de Tsunade, malgré des protestations énergiques. Il l'amena jusqu'à sa chambre, puis la déposa dans son lit. Il s'apprêtait à partir quand il fut interpellé.
" Me laisse pas seule. "
" Mais tu n'es pas seul. Ton petit frère est dans la chambre d'à côté. "
" Nan ! Il est parti dormir chez un copain. "
Jaugeant du regard la future Hokage, il soupira.
" D'accord. Je vais prendre le canapé dans le salon. "
Tsunade supplia du regard le cheval fou.
" D'accord, je vais dormir sur ce fauteuil. "
Il désigna du pouce un fauteuil totalement rapiécé, mangé par les mites et autre insecte amateur de tissus. Il se jeta de tout son poids dessus.
" Et hop. "
" Rapproche le fauteuil. Je me sens trop seule sinon. "
N'ayant pas le courage de contredire sa Princesse, il consentit à rapprocher le fauteuil à côté du lit de Tsunade. Elle lui saisit la main quand il se posa dans le fauteuil.
" Je pense que nous ne devrions pas. " dit il en détachant la main
" Et voilà que je viens de dire non à la femme que je désire réelement. Toues les autres filles ne sont que de maigres compensations comparées à elle. Combien en ai je réellement aimé ? Aucune. "
Tsunade n'abandonna pas et attrapa de nouveau la main de Jiraya. Celui ci se laissa faire.
" Jiraya... "
" Hum ? "
" Pourquoi ne sommes nous pas sortis ensemble ? "
" Je crois me souvenir que lorsque je te l'ai proposé, j'ai clairement entendu : " Il n'en est pas question, je refuse. " J'ai pris ça pour un non. "
" J'ai été idiote. Tu es un homme formidable. "
" Non, c'est moi qui est été idiot. Qui voudrait d'un pervers comme moi ? Je ne te mérite pas Princesse. "
" Pourquoi tu m'appelles Princesse ? "
" Parce que tu en es une. "
Tsunade sourit faiblement. Ils se regardèrent en silence pendant un longue minute.
" Merci. "
" Merci pour quoi ? "
" Pour tout ce que tu fais. Me protéger, m'aimer sans rien attendre en retour. "
" Je serai toujours là pour toi. "
Il lui fit une bise sur le front.
" Jiraya... Tu penses que rien qu'une fois on pourrait… Sans lendemain, sans rien espérer après. "
Jiraya réfléchit une dizaine de seconde, puis sourit.
" Oui, je pense que c'est possible. "
Il l'embrassa profondément, partagé entre la joie que son rêve se réalise et par la tristesse que ce ne soit éphémère. Il la voulait pour lui toute sa vie, mais il savait qu'il ne pourrait pas. Elle méritait beaucoup mieux qu'un gros pervers. Alors il se dit qu'il n'en parlerait pas le lendemain, ni plus tard. Ca ne serait qu'une façon de ressérer leur lien, ou bien une simple erreur voulue, provoquait par l'alcool. Il décida finalement de mettre de côté ses doutes et de se laisser guider.
Jiraya quitta sa position fétiche et décida de s'allonger.
" Ma princesse. J'espère que tu es heureuse. "
Il ferma les yeux et se laissa plonger dans un sommeil sans rêve.
Dans un dojo, loin de Konoha.
La nuit avait depuis longtemps assombri le peu d'humanité qu'il restait à la Terre des ninjas. Une minuscule torche tentait de remplacer le soleil, imitant pitoyablement son éclat. Jiraya était assis sur des coussins, posés à même le sol. Il avait pris sa position fétiche, la jambe droite tendu, l'autre pliée le genou vers le ciel, servant d'appui à son bras gauche. Il n'avait jamais compris d'où lui venait cette position, certes très esthétique, mais peu pratique. Sa jambe gauche s'engourdissait après un quart d'heure, l'affaiblissant en cas d'attaque surprise. Mais personne n'avais jamais réussi à profiter de cette faiblesse. La seule personne à qui cela pourrait profiter serait Orochimaru, mais il avait bizarrement toujours eu la "gentillesse" de ne pas l'attaquer alors qu'il était dans cette position. Aussi bizarre que pouvait être le Serpent, il répugnait à l'idée de l'affronter alors qu'il était affaibli, sauf si on excepte cette fois avec Tsunade, mais ils étaient tout deux dans un état pitoyable. Ils avaient toujours entretenu des relations étranges, que personnes n'arriveraient à considérer comme de l'amitié. Sauf eux deux. Ils avaient été amis et sans doute le resteraient ils jusqu'à ce que l'un des deux décèdent, peut être à cause de l'autre.
Orochimaru avait été son seul ami, le seul en qui il avait eu suffisamment confiance pour lui déposer sa vie sans reçu. Il serait allé jusqu'à mourir pour le protéger. Il entendit des pas dans le couloir. Naruto venait de rentrer de son entraînement solitaire. Il ouvrit la porte de la chambre de Jiraya, ayant compris qu'il ne dormait pas.
" Vous ne dormez pas ? "
" Non... " Sa voix avait quelque chose de profondément triste. Elle était rauque et grave. Naruto comprit qu'il était de trop et sortit.
Jiraya retourna à ses pensées. Ils avaient été la deuxième équipe 7, la deuxième équipe qui devait former des ninjas de classe international. La première était celle de leur maître, le Sandaime, et des deux premiers chef du conseil : Homura et Kohal. La deuxième équipe, les Sannins. La troisième équipe avait donné le Yondaime, l'actuelle chef des services torture et interrogatoire, ainsi que la chef des abus. La quatrième génération avait été plus étrange. On pourrait dire que à travers Kakashi vivent toujours Obito et Rin, ne dénaturant pas la lignée. Kakashi existait plus qu'il ne vivait, errant au fil des ans et survivant. Il était connu dans le monde entier. Il avait largement l'étoffe d'un ninja de légende. La cinquième génération promettait de surpasser toutes les générations précédentes. Si il devait avoir un affrontement entre le Yondaime âgé de quatorze ans, et Naruto, Naruto en sortirait probablement vainqueur. Il suivait de loin l'évolution de Sakura. Elle était passé chuunin avec les félicitations du jury. Et Sasuke… Avec son sharingan, sa soif de vengeance et un maître comme Orochimaru, il promettait d'être intéressant.
Il laissa son esprit dérivé sur Tsunade, la seul femme dont il avait été amoureux. Il avait tout de suite été surpris par sa force de caractère et son niveau. Il tomba sur le charme immédiatement, mais elle n'avait jamais eu les mêmes sentiments à son égard. Il y'avait bien eu cette fois, lorsqu'ils étaient encore assez jeune, mais est ce que ça comptait ?
" Tsunade, voyons repose ce verre. Ce n'est pas raisonnable… " tenta pitoyablement Jiraya
" JJJJJ t'emmer... je t'emmerde le vieux.. Av... avoir des ch'veux blanc à l.... la nai....ssance... C'est.... pas nor...pas nor....mal "articula t'elle avec difficulté.
" Princesse, tu ne sais pas ce que tu dis. " Il lui saisit la main, reprit le contrôle du saké.
" Tous des salauds les me....mecs. "
" Tu pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu. Avoir une relation avec un Uchiwa... Comme si ça pouvais durer. "
" Mais...Mais je suiis qu..and même le.. ptite fille du Shodaime.. "
" Tu n'es qu'une alcoolique totalement bourré pour le moment. Allez viens. Je te ramène. "
Il l'attrapa par les hanches et la posa comme un sac de patate. Il sortit son portefeuille et paya le barman.
" 500 ryos ! Elle a bu combien de verre? " Il préféra ne pas regarder le nombre de verres posait sur la table " Elle a intérêt de me rembourser. "
Il l'amena jusque chez elle, résistant à tous les coups de poings qu'il se prenait dans le dos. Il fit finalement face une coquette propriété qu'elle partageait avec son frère. Il récupéra les clefs de la maison dans les poches de Tsunade, malgré des protestations énergiques. Il l'amena jusqu'à sa chambre, puis la déposa dans son lit. Il s'apprêtait à partir quand il fut interpellé.
" Me laisse pas seule. "
" Mais tu n'es pas seul. Ton petit frère est dans la chambre d'à côté. "
" Nan ! Il est parti dormir chez un copain. "
Jaugeant du regard la future Hokage, il soupira.
" D'accord. Je vais prendre le canapé dans le salon. "
Tsunade supplia du regard le cheval fou.
" D'accord, je vais dormir sur ce fauteuil. "
Il désigna du pouce un fauteuil totalement rapiécé, mangé par les mites et autre insecte amateur de tissus. Il se jeta de tout son poids dessus.
" Et hop. "
" Rapproche le fauteuil. Je me sens trop seule sinon. "
N'ayant pas le courage de contredire sa Princesse, il consentit à rapprocher le fauteuil à côté du lit de Tsunade. Elle lui saisit la main quand il se posa dans le fauteuil.
" Je pense que nous ne devrions pas. " dit il en détachant la main
" Et voilà que je viens de dire non à la femme que je désire réelement. Toues les autres filles ne sont que de maigres compensations comparées à elle. Combien en ai je réellement aimé ? Aucune. "
Tsunade n'abandonna pas et attrapa de nouveau la main de Jiraya. Celui ci se laissa faire.
" Jiraya... "
" Hum ? "
" Pourquoi ne sommes nous pas sortis ensemble ? "
" Je crois me souvenir que lorsque je te l'ai proposé, j'ai clairement entendu : " Il n'en est pas question, je refuse. " J'ai pris ça pour un non. "
" J'ai été idiote. Tu es un homme formidable. "
" Non, c'est moi qui est été idiot. Qui voudrait d'un pervers comme moi ? Je ne te mérite pas Princesse. "
" Pourquoi tu m'appelles Princesse ? "
" Parce que tu en es une. "
Tsunade sourit faiblement. Ils se regardèrent en silence pendant un longue minute.
" Merci. "
" Merci pour quoi ? "
" Pour tout ce que tu fais. Me protéger, m'aimer sans rien attendre en retour. "
" Je serai toujours là pour toi. "
Il lui fit une bise sur le front.
" Jiraya... Tu penses que rien qu'une fois on pourrait… Sans lendemain, sans rien espérer après. "
Jiraya réfléchit une dizaine de seconde, puis sourit.
" Oui, je pense que c'est possible. "
Il l'embrassa profondément, partagé entre la joie que son rêve se réalise et par la tristesse que ce ne soit éphémère. Il la voulait pour lui toute sa vie, mais il savait qu'il ne pourrait pas. Elle méritait beaucoup mieux qu'un gros pervers. Alors il se dit qu'il n'en parlerait pas le lendemain, ni plus tard. Ca ne serait qu'une façon de ressérer leur lien, ou bien une simple erreur voulue, provoquait par l'alcool. Il décida finalement de mettre de côté ses doutes et de se laisser guider.
Jiraya quitta sa position fétiche et décida de s'allonger.
" Ma princesse. J'espère que tu es heureuse. "
Il ferma les yeux et se laissa plonger dans un sommeil sans rêve.