Alors, résultat de ce 3ème versus:
Sleepy Hollow remporte la bataille avec 13 voix, contre 7 pour le Dictateur.
Le Cavalier sans Tête a encore frappé
Passons maintenant au 4ème versus \o/ tiré par la main délicate de ma colocataire:
Jurassic Park vs Il était une fois dans l'Ouest
Ca va encore saigner, je sens
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Jurassic Park
Film américain de Steven Spielberg (1993)
Scénario: Michael Crichton, David Koepp, d'après l'oeuvre de Michael Crichton
Image: Dean Cundey
Musique: John Williams
Casting:
Sam Neil: Docteur Alan Grant
Jeff Goldblum: Docteur Iam Malcolm
Laura Dern: Docteur Ellie Sattler
Richard Attenborough: John Parker Hammond
Synopsis:
Ne pas réveiller le chat qui dort... C'est ce que le milliardaire John Hammond aurait dû se rappeler avant de se lancer dans le "clonage" de dinosaures. C'est à partir d'une goutte de sang absorbée par un moustique fossilisé que John Hammond et son équipe ont réussi à faire renaître une dizaine d'espèces de dinosaures. Il s'apprête maintenant, avec la complicité du docteur Alan Grant, paléontologue de renom, et de son amie Ellie, à ouvrir le plus grand parc à thême du monde. Mais c'était sans compter la cupidité et la malveillance de l'informaticien Dennis Nedry, et éventuellement des dinosaures, seuls maîtres sur l'île...
Naissance de Jurassic Park:
Après avoir terminé
Hook, Spielberg veut tourner
La Liste de Schindler. Sid Sheinberg, président de MCA, donne son feu vert à une condition : que Spielberg tourne
Jurassic Park d'abord. Début octobre 1991, Malia Scotch Marmo réécrit le script en entier pendant une période de cinq mois, fusionnant Ian Malcolm avec Alan Grant. Le département de Winston crée des modèles très détaillés des dinosaures, avant de recouvrir les mécanismes par des peaux en latex. Tippett crée des animatiques en stop-motion pour les scènes principales, mais, malgré les essais de go-motion, Spielberg trouve toujours les résultats finaux insatisfaisants pour les passages du film en action live. Les animateurs Mark Dippe et Steve Williams vont de l'avant en créant un cycle de marche pour le squelette du T-rex par ordinateur et on les encourage à en faire plus. Quand Spielberg et Tippett virent un animatique d'un T-rex chassant un troupeau de Gallimimus, Spielberg déclara « You're out of a job », ce à quoi Tipett répliqua « Don't you mean extinct? » Spielberg inclua plus tard l'animatique et son dialogue avec Tipett dans le script.
Le scénariste David Koepp rejoignit le projet ensuite, recommençant de nouveau la version de Marmo, et utilisant l'idée de Spielberg d'un dessin animé montré aux visiteurs du parc afin de remplacer la longue exposition du roman de Crichton. Spielberg supprima également l'intrigue parallèle d'un Procompsognathus qui s'échappe vers le continent et attaque des petits enfants, car il trouve cela trop effrayant. Ce passage fut finalement utilisé par Spielberg comme prologue pour la suite du film
The Lost World. En terme de caractérisation, Hammond est passé d'homme d'affaire impitoyable à gentil vieil homme ; Spielberg admit qu'il s'identifie à l'obsession d'Hammond pour le showmanship. Koepp changea les relations de Grant avec les enfants, le faisant plus hostile envers eux qu'initialement pour mieux développer le personnage. Koepp saisit également l'occasion pour supprimer une scène principale du livre, où le T. rex chasse Grant et les enfants dans une rivière avant qu'il ne soit calmé par Muldoon, pour des raisons de budget.
Après deux ans et un mois de préproduction, le tournage démarre le 24 août 1992 sur l'îles hawaïenne de Kauai. Les trois semaines de prises impliquèrent des extérieurs à diffèrents heures de la journée. Le 11 septembre, l'ouragan Iniki s'abatta directement sur Kauai, ce qui fit perdre à l'équipe une journée de tournage. La prise prévue de la poursuite des Galliminus fut déplacé à Oahu.
L'équipe retourna sur le continent américain pour tourner les scènes des raptors dans la cuisine au Stage 24 des studios d'Universal Pictures. Des prises furent également tournés au Stage 23 pour les scènes du bâtiment d'alimentation électrique avant de partir au Red Rock Canyon pour les scènes de fouilles archéologiques dans le Montana. L'équipe est ensuite retourné à Universal pour tourner le sauvetage de Tim par Grant, utilisant un support de cinquante pieds et des roues hydrauliques pour que la voiture tombe, et la rencontre avec le Brachiosaurus. Pour le tournage des laboratoires du parc et de la salle de contrôle, l'équipe a emprunté des animations pour les ordinateurs à Silicon Graphics et Apple, Inc. L'équipe se déplaça au Stage 16 des studios de Warner Bros. pour enregistrer l'attaque du T. rex sur les véhicules du tour. De retour à Universal, les scènes avec le Dilophosaurus ont été faites au Studio 27. Enfin, le tournage s'est terminé au Stage 12, avec la poursuite des raptors à travers la salle des ordinateurs et le centre des visiteurs. Spielberg repris le T. rex pour le clou du spectacle, avec cette fin originale où Grant utilise une plate-forme pour manœuvrer un raptor dans le fossile d'une mâchoire de Tyrannosaure.
Le travail sur les effets spéciaux se poursuivit sur le film, l'équipe de Tipett ajustant la nouvelle technologie avec le Dinosaur Input Devices : les modèles qui fournissent l'information aux ordinateurs pour leur permettre d'animer les personnages traditionnellement. En plus, ils ont extériorisé les scènes avec les raptors et les Galliminus. En plus des dinosaures en images de synthèse, ILM inclua aussi des éléments comme les éclaboussures d'eau et un visage digital pour remplacer celui de la doublure d'Ariana Richard. Spielberg surveilla la progression depuis la Pologne. Le compositeur John Williams commença à travailler la musique du film fin février, et elle fut enregistrée un mois plus tard par les chefs d'orchestre John Neufeld et Alexander Courage. L'équipe responsable des effets sonores, supervisé par George Lucas, terminèrent leur travail fin avril.
Jurassic Park fut totalement terminé le 28 mai 1993.
Bande Annonce
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Il était une fois dans l’Ouest
Once Upon a Time in the West
Film italien de Sergio Leone (1969)
Scénario: Sergio Leone et Sergio Donati
Image : Tonino Delli Colli
Musique : Ennio Morricone
Casting:
Charles Bronson: Harmonica
Henry Fonda: Frank
Claudia Cardinale: Jill McBain
Jason Robards: Cheyenne
Frank Wolff : Brett McBain
Synopsis :
Un quai de gare désert. Trois hommes envoyés par Frank, redoutable tueur à gages, attendent un type pour le liquider. Mais c’est leur cible –un homme sans nom que certains appellent Harmonica- qui les zigouille. Celui-ci, flanqué d’un détenu en cavale, part à la recherche de Frank…
Ouin, ouin, ouin, ouin… Si tout le monde n’a pas vu
Il était une fois dans l’Ouest, tout le monde connaît son air d’harmonica lancinant, composé par le champion toutes catégories des BO, Ennio Morricone. Quand Bronson souffle dans l’instrument pleureur, la tension monte. Cette tension, à dire vrai totalement artificielle, ne cesse jamais de monter, c’est même le moteur du film.
Dans cet opéra à la fois bouffe et décadent, Sergio Leone dégaine ses armes fétiches : les séquences dilatées jusqu’à plus soif, les gros plans pétrifiants, les visions crues. Il orchestre un ballet de morts en sursis en magnifiant la poussières, les costumes (ah ! ces longs manteaux de cuir !), le ciel et la terre. De gueules patibulaires en corps désirables (Claudia Cardinale, éclatante), de massacres en duels, le cinéaste italien se livre à une démythification de l’Ouest légendaire. Le monde qu’il décrit est sans pitié et âpre, dominé par le sadisme et la vengeance. Par moments, on peut trouver tout ça un poil surchargé, trop baroque, formaliste. Malgré tout, on reste scotché, fasciné par le vérisme des situations. Plus qu’un exercice de style, ce drame élégiaque, comme bon nombre d’autres westerns de Leone, a profondément renouvelé un genre moribond.
Petites anecdotes:
-Sergio Leone, qui avait déjà essayé d'engager — sans succès — Charles Bronson dans les films Pour une poignée de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, obtint enfin son accord pour interpréter Harmonica. Cet indien obnubilé par son désir de venger son frère assassiné par Frank, l'impitoyable tueur joué avec conviction par Henry Fonda. Leone tenait absolument à avoir Fonda pour le rôle de Frank, contre-emploi des rôles de braves types honnêtes qui firent sa renommée. Au tout début du tournage, à l'arrivée de Fonda, Leone, le voyant arriver avec des lentilles de couleur et une barbe, voulut immédiatement le remplacer. Mais après avoir été maquillé et habillé, celui-ci convainquit le réalisateur sans dire un seul mot.
-Pour la scène du début avec les trois tueurs, Leone désirait, en forme de clin d'œil, les faire jouer par les trois protagonistes du
Bon, la brute et le truand (Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood). Mais Eastwood, dont la notoriété commençait à grandir, refusa. L'un de ces gredins est joué par Jack Elam, second couteau dont le strabisme sert admirablement cette scène. L'acteur noir qui apparait dans cette scène est lui Woody Strode, devenu célèbre dans le monde du western pour avoir joué le
Sergent noir de John Ford. Le dernier larron, Al Mullock est également une tête connue puisqu'on le voit en tant que chasseur de primes manchot dans
Le Bon, la Brute et le Truand. Ce dernier se serait d'ailleurs suicidé lors du tournage.
-La musique du film a été composée et dirigée par Ennio Morricone, complice de tous les instants de Sergio Leone. Selon certaines interviews du compositeur, Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se déclarer satisfait. La musique était jouée sur le plateau durant le tournage afin de mieux imprégner les acteurs. La bande originale resta très longtemps en tête des hit-parades. Elle est conçue autour de quatre thèmes pour les quatre personnages principaux: Jill, Harmonica, Frank et Cheyenne.
-C'est le premier film d'une trilogie qui comprend ensuite
Il était une fois la révolution et
Il était une fois en Amérique. Le film fait suite au succès du
Bon, la Brute et le Truand, des producteurs américains commandent ce deuxième volet.
-Le premier jour du tournage, Henry Fonda arriva sur le plateau avec des lentilles de couleurs marrons, pensant devoir masquer ces yeux bleus, couleur peu habituelle pour les yeux d'un "méchant". Sergio Leone lui a fait retirer ses lentilles, cherchant justement le côté "belle gueule" du méchant, chose assez atypique dans le western.
L'Homme à l'Harmonica
Bande Annonce
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Voili, voilou...
Fin des votes le
Jeudi 20 décembre, 21 heures.
Et, euh, si vous pouviez éviter les votes moutons

ça serait pas mal, hein!
Non, parce que y en a plein qui votent pareils que le voisin d'à côté et ça, c'est pas bien
SPOIL
Oui, oui, c'était juste pour placer mon mouton, je sais 