Les films que vous venez de voir

Tu aimes les salles obscures, tu veux parler du dernier film qui t'a fait hurler, crier ou mourir de rire. Fais-nous partager ton plaisir.

Modérateur : Ero-modos

Heaven smile
Agent Crockett
Messages : 6005
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:03

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Heaven smile »

Pusher de Winding-Refn :

Image

Polar mafieux et habile qui dépeint le Copenhague 90's, ses bas-fonds, et ses caïds orgueilleux en chute libre. Si le schéma destructeur du personnage central de ce premier volet, Franck, est somme toute relativement classique, le travail de Refn est impressionnant sur le plan formel. Pensée, sa mise en scène - outre ses cadrages serrés cherchant à masquer les difficultés budgétaires - est en osmose avec les personnages mais demeure avant tout un un vecteur de violence primaire alternant habilement entre frontalité et hors champ. La séquence de passage à tabac du junkie dans l'arrière-cours par Franck et Rodovan ou encore celle entre Franck et Tommy en sont les exemples les plus évocateurs. Refn filme dans l'immédiat et donne de l'ampleur à l'ensemble du film à travers la fluidité de ses mouvements de caméra. J'ai beaucoup aimé la construction du film en elle-même et l'atmosphère moribonde qui s'en dégage; l'ouverture absolument monstrueuse et la solidité de l'interprétation de Bodnia et Mikkelsen.


Invictus de papy Clint :

Image

Peut-on lier politique et sport ? Au vu de l'aboutissement de cette World Cup 1995, il semblerait que oui. Clint, devenu un véritable Allen en puissance nous revient moins d'un an après l'excellent Gran Torino avec cette chronique profondément humaniste sur l'évolution de l'Afrique du Sud post-apartheid. Parfois trop facile, trop idéalisé mais jouant la carte de la sincérité, le dernier film d'Eastwood se trouve particulièrement d'actualité. Outre la mise en avant de l'Afrique du Sud, via la Coupe du Monde s'y tenant cette année, Invictus se fait l'écho de l'Amérique actuelle post-Bush. Il y a corrélation entre les attentes des deux nations, l'espoir de renouveau, la volonté d'aller de l'avant et de repartir sur de nouvelle base. Comme toujours avec Clint, la mise en scène est d'une sobriété assez irréprochable, même si justement elle manque de vivacité et d'ampleur dans les séquences de jeux - on est loin de la virtuosité de Stone sur Any given Sunday -, l'interprétation est solide - Freeman y trouve l'un de ses plus beaux rôles -. Je regrette simplement le fait que les autres personnages gravitant autour de Mandela et Pienaar n'existent pas plus.
Image
k1Rua
Jounin
Messages : 2249
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 13:32

Re: Les films que vous venez de voir

Message par k1Rua »

Image

J'ai beaucoup hésité entre faire un topic carrément ou alors juste faire un petit poste ici. Mais on va opter pour le petit poste sur un film que je viens de finir à l'instant et il faut le dire, j'ai tout simplement adoré.

Petit résumé :
allocine a écrit :Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi "d'aide aux départs", imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L'ancien violoncelliste s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l'emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.
Je ne vous fait pas le casting, parce que j'ai la flemme et puis honnêtement, je pense pas que les acteurs vous disent quelque chose. Juste l'actrice qui joue la femme de Daigo est en fait l'actrice qui joue dans Wasabi au côté de Jean Réno. Bref, on s'en fout au final.

C'est une belle histoire, une très belle histoire. Le genre de film qui vous fait ressortir avec un sentiment de bien-être, un sentiment qu'on a accompli quelque chose. Voir Daigo évoluer au côté des morts et pouvoir enfin s'épanouir dans sa vie de tous les jours est vraiment agréable. Si lui et l'entreprise pour laquelle il travail accompagne les morts dans leur dernier voyage, les morts les accompagnent dans leurs voyages de tous les jours en leur faisant réaliser l'importance de la vie.

Personnellement j'adore le patron. Lorsqu'on le voit faire une mise en bière, c'est assez impressionnant. Comme le dit Daigo, on ressent toute la gentillesse et la précision avec laquelle il exerce son métier. Une dextérité digne d'un virtuose au piano, au violon ou à la violoncelle. Honnêtement c'est impressionnant à voir. Puis au fur et à mesure que Daigo découvre son nouveau métier il va se retrouver heurter à l'incompréhension de tous ceux qui n'ont jamais eût à affaire à ces gens là, dans un sens c'est mieux pour eux vu qu'ils n'ont pas eût à faire fasse à la mort. Mais on se rend compte avec Daigo à quel point ce qu'ils font, malgré que ça puisse paraître écœurant, est important : Ils confèrent une beauté éternelle aux défunts. Ils donnent l'occasion à leurs proches de leur dire Au revoir et pour certains, de se réconcilier avec eux et avec eux-même. Et je vous avoues que ces scènes là sont très très bien rendues et sont toutes très émouvantes - certaines, surtout celles de fins, encore plus que d'autres.
Le plus fort dans ce film c'est que sujet traité à beau être un des plus tristes que l'on puisse traiter (la mort), le film nous livre au final une vision assez légère avec certaines scènes assez marrantes, il faut avouer.

Il faut rajouter à ça, une musique incroyablement belle. Le genre de musique que j'adore, tout en douceur, peu d'instruments, juste ce qu'il faut pour nous faire ressentir ce qu'on veut nous faire ressentir : De la joie, de la tristesse, de la mélancolie. Je suis entrain de me récupérer l'OST là et je vous avoue que j'ai hâte de pouvoir l'écouter. Les morceaux de violoncelles sont vraiment beaux. La musique ressemble un peu à celle de A bittersweet Life pour ceux qui ont vu le film.

Franchement, “je culpabilise” à prendre autant de plaisir à voir ces cérémonies, qui montre une réelle affection pour les défunts.

Un film qui mérite amplement son oscar du meilleur film étranger. Et qui mérite encore plus à être connu ;-)
Man this is crazy... you're dancing with the entire McPoyle familly. These people are a freak show man! But you're keeping it cool. You're keeping it cool. You know why ? Because you are the Green-Man!“ (Charlie in It's Always Sunny In Philadelphia)
Kakashi_
M. Anara
Messages : 9294
Inscription : ven. 22 juil. 2005, 18:24
Localisation : Edimbourg

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Kakashi_ »

Je viens de voir Looking For Eric et j'ai franchement adoré. Flemme d'argumenter et de dire pourquoi, mais en tout cas un film vraiment top !
Image
Gr0d0d0
Jounin
Messages : 2304
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 11:27
Localisation : La Rochelle

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Gr0d0d0 »

Image
Bliss (Whip It) - Film très sympa sur l'univers du Derby Roller, je lui reprocherais juste un manque de punch lors des scènes de roller, mais ça se laisse regarder très facilement.

edit pour le Toruk Makto: aussi :mrgreen:
Dernière modification par Gr0d0d0 le lun. 01 févr. 2010, 22:08, modifié 1 fois.
Kakashi_
M. Anara
Messages : 9294
Inscription : ven. 22 juil. 2005, 18:24
Localisation : Edimbourg

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Kakashi_ »

Tu veux dire Ellen Page se laisse regarder très facilement ? :ange:
Image
Heaven smile
Agent Crockett
Messages : 6005
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:03

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Heaven smile »

Page, elle est grave tichoux ouais. On l'avait pas déjà dit pour Juno d'ailleurs ? :mrgreen:

Du sang sur les mains : Pusher II de Winding-Refn :

Image

Encore meilleur que le premier opus, Pusher II renoue avec l'univers dépeint il y a neuf ans à savoir Copenhague, la came, les trafiques en tous genres et les petites frappes en perdition. La mise en scène de Refn se densifie, s'affermit et gagne en complexité, offrant nombre de fulgurances visuelles. Le cadrage est toujours serré, étouffant, affrontant de front la déchéance de ces êtres ignorés de tous et évoluant dans un microcosme les poussant à l'asphyxie. Pusher II nous porte cette fois sur les traces de Tonny, impérialement interprété par Mads Mikkelsen, chien fou incontrôlable, électron libre dont le seul échappatoire va être l'exil. On le sait, Refn à connu les pires galères après Fear X qui l'ont plongé au fonds du gouffre. Acculés par les emmerdes en tous genres dont un endettement colossal, il a pourtant réussit avec Pusher II - film mis en chantier pour de faire de la thune - un véritable tour de force. Proche de l'autobiographie - avec ce qu'il faut de contextualisation - Pusher II s'éloigne de l'univers mafieux proprement dit pour se focaliser sur l'aspect social, bouleversant, déjà esquissé dans le le premier opus (voir la séquence où Tonny apprend le décès de sa mère, ou la fin même du film pour s'en convaincre). Enfanté dans l'urgence, film de la survie, Pusher II marque une étape dans la filmographie de Refn, tant esthétiquement parlant que scénaristiquement. L'objectif est le même pour Tonny et Nicolas : l'échappatoire. Ce n'est qu'après avoir touché le fond et puiser dans ce qu'il lui restait de courage que Tonny/Nicolas - car le parallèle est d'une évidence absolue - pourra entrevoir une lueur d'espoir.

Gambler de Phie Ambo :

Aspirine et déprime. Gambler ne cherche pas à travestir la réalité. Documentaire sur la situation critique du réalisateur évoqué ci-dessus, Gambler dépeint un aspect de l'univers cinématographique trop souvent omis. Le cinéaste se trouve la corde au cou, endetté, au bord de la dépression. L'argent lui est réclamé de toute part et c'est précisément sur ce point-ci et la gestation des projets Pusher II et Pusher II que Gambler cherche à se concentrer. Alors oui, c'est déprimant, oui, il y a dans ce documentaire de quoi nous dégouter d'entamer une quelconque carrière cinématographique, mais l'issue finale, à savoir, la réalisation et le succès de ces deux séquelles, vient radoucir un tableau dont les couleurs dominantes ne sont désormais plus le gris et le noir.

Mr Nobody de Jaco Van Dormael :

Image

L'histoire d'un enfant confronté à un choix cornélien, où l'absence de décision conduit à l'éveil de Mr Nobody, ou l'idée même d'hypothèse personnifiée. Un homme qui n'est encore rien et potentiellement tout. Soyons clair : le film, lui ne l'est pas. S'il est en effet un reproche que l'on peut faire au cinéaste, c'est bien d'avoir trop déstructuré un récit initialement fragmentaire, car Nemo est à même de vivre l'ensemble des parcours dépeints.
Malgré tout, on ne peut qu'être emporter dans ce maelström émotionnel, conjuguant différentes vies potentielles, joyeuses ou tragiques. (Trop ?) idéaliste, le film se veut porteur de l'idée selon laquelle chaque vie vaut la peine d'être vécue. Mais au delà même de se message, Mr Nobody éblouit de la même manière que le faisait il y a treize ans, Le Huitième Jour. On est saisit par l'humanisme qui se dégage de l'ensemble, l'émotion, à l'image du segment le plus magistral, entre Nemo et Anna.
Imparfait, excessif (?), Mr Nobody condense neuf vies en 2h30. Film palimpseste, il exige une certaine confiance de la part du spectateur, afin de le transporter dans le véritable tourbillon qu'est la vie.

A Serious Man des Frères Coen :

Image

Un conte yiddish. Tout part de là. Ouvrant le métrage, il est une ébauche de ce qui va nous être narré. L'illustration même de ce à quoi Gopnik va être confronté. Au sein de ce conte, la dualité intérieure du personnage de Larry se trouve matérialisée via la représentation de deux personnages - le couple - aux modes de raisonnements bien spécifiques, et les Coen nous confrontent, non sans une certaine brutalité, à l'idée qu'il faut parfois accepter les évènements les plus absurdes.
Plus je repense au film et plus je le trouve intéressant, - car il n'est nullement nécessaire de revenir ici sur la maitrise formelle des Coen et la photographie remarquable de Deakins -. A Serious Man est hermétique, mais c'est ce qui fait en partie son charme. C'est un objet obscur, presque absurde, que les Coen ont façonné avec soin; un récit pesant - qui n'est pas sans rappeler l'étouffant No Country For Old Men - aux relans autobiographiques, mêlant drame et humour.
L'idée ici étant, entre autres, qu'il faut accepter les évènements au demeurant, les plus absurdes; accepter le fait que la réalité qu'est la notre peut nous échapper et sembler irrationnelle, illogique, sans que l'on sache pourquoi. Ainsi est faite la vie et ça, Larry, personnage passif, va y être confronté de manière abrupte.

Clairement à revoir pour être cerné plus en détails, mais c'est l'un des Coen que j'ai le plus apprécié.

Mother de Bong Joon-Ho :

Image

La confirmation que Bong est l'un des cinéastes les plus intéressants de la décennies, au côté de Richard Kelly (AMHA).
Je ne développe pas plus ici étant donné que j'ai pour projet de faire un topic sur le film, mais Mother est tout simplement époustouflant.

Dire que l'on était seulement une dizaine dans la salle pour la première journée d'exploitation...

A côté de ça, une quinzaine de films vu cette semaine, uniquement d'origine japonaise. Entres autres, Sanjuro, Rashômon, L'Ange Ivre, Vivre dans la Peur, l'épée Bijomaru, Flamme de mon amour, Une Auberge à Tokyo, La Forteresse Cachée. Pour simplifier, Kurosawa est l'un des cinéastes les plus constant qu'il m'ait été donné de voir. On frôle clairement à chaque fois le chef d'œuvre absolu. Ce dernier l'avoue lui même, "en tant que réalisateur, on ne peut être totalement satisfait par aucun de ses films". Là encore, j'y reviendrais dans quelques semaines.
Image
k1Rua
Jounin
Messages : 2249
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 13:32

Re: Les films que vous venez de voir

Message par k1Rua »

Page, elle est grave tichoux ouais.
Elle s'est pas mal améliorer après ses premiers rôles comme la fille du génial David Sandström dans ReGenesis. A un point où je l'avais absolument pas reconnue, c'est en regardant les crédits que j'ai vu que c'était elle. :eek:
Mais c'est clair qu'en plus de déchirer dans Juno, elle est grave tichoux :grin:
Heaven smile a écrit :Mother de Bong Joon-Ho :

Image

La confirmation que Bong est l'un des cinéastes les plus intéressants de la décennies, au côté de Richard Kelly (AMHA).
Je ne développe pas plus ici étant donné que j'ai pour projet de faire un topic sur le film, mais Mother est tout simplement époustouflant.

Dire que l'on était seulement une dizaine dans la salle pour la première journée d'exploitation...
Ah ben si ça peut te rassurer, dimanche la salle était quasiment comble. Et le CNP c'est un cinéma très sympa car intimiste mais le fait qu'il n'y ait pas de différence d'inclinaison entre les spectateurs et l'écran est très chiant. Surtout quand tu as en face de toi un Monsieur avec une sacré grosse tête! (Bon pas vraiment mais il était grand donc ça revenait au même) :redface:
Bref, j'attendrais que tu fasses ton topic pour en parler moi aussi.
A côté de ça, une quinzaine de films vu cette semaine, uniquement d'origine japonaise. Entres autres, Sanjuro, Rashômon, L'Ange Ivre, Vivre dans la Peur, l'épée Bijomaru, Flamme de mon amour, Une Auberge à Tokyo, La Forteresse Cachée. Pour simplifier, Kurosawa est l'un des cinéastes les plus constant qu'il m'ait été donné de voir. On frôle clairement à chaque fois le chef d'œuvre absolu. Ce dernier l'avoue lui même, "en tant que réalisateur, on ne peut être totalement satisfait par aucun de ses films". Là encore, j'y reviendrais dans quelques semaines.
J'ai vu pas mal de films de Kurosawa moi aussi et il faut avouer que ce mec est vraiment génial. J'adore aussi sa collaboration avec Toshiro Mifune, ils ont fait du sacré bon boulot ensemble. Le dernier en date que j'ai vu - L'ange Ivre - est vraiment génial. C'est un des talents de Kurosawa : Savoir jouer sur tous les tableaux. Que ce soit dans un Japon Médieval ou Moderne, il maîtrise vraiment tout.
Petite anecdote : Un des films de la trilogie de L'homme sans nom de Sergio Leone a était tout simplement pompé sur Yojimbo (Le garde du corps) de Kurosawa. Comme quoi un des cinéastes les plus connus au monde a chopé ses idées (et même carrément certains scènes seulement transposées du Japon à l'Amérique) à un des meilleurs réalisateurs du XXè siècle mais qui est trop mal connu en occident.

QUESTION : Pourquoi la balise italique ne marche pas ? :eek:

*** edit de Kakashi_
Euh ben...elle marche très bien non ?
***
Man this is crazy... you're dancing with the entire McPoyle familly. These people are a freak show man! But you're keeping it cool. You're keeping it cool. You know why ? Because you are the Green-Man!“ (Charlie in It's Always Sunny In Philadelphia)
Heaven smile
Agent Crockett
Messages : 6005
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:03

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Heaven smile »

Le point noir du CNP Terreaux c'est surtout son mur blanc granuleux et irrégulier compensant l'absence d'écran et le son mono.

Vu à l'instant, Skins 4x01
Reprise violente, avec un épisode centré sur Thomas et ses embrouilles. On peut supposer que l'introduction de l'épisode va ajuster la trame scénaristique de la saison. Épisode sympathique dans l'ensemble, avec un Thomas en déroute. Bonne idée de débuter la saison avec l'un des personnages les plus charismatiques de la saison précédente.
Image
guiguizmo
Ninja de Légende
Messages : 6968
Inscription : ven. 02 déc. 2005, 17:00
Localisation : "Les vraies brutasses mangent des cookies aux pépites de chocolat." Tiny Tina

Re: Les films que vous venez de voir

Message par guiguizmo »

Programme de la journée cinoche de demain
Sherlock Holmes
Ninja assassin
Proteger et servir
Wolfman
Lovely bones
In the air ou I love you Philip Morris ou La Horde (un des trois)

Et dimanche en debut de journée : In the air ou I love you Philip Morris ou La Horde (les 2 restants)

Parce que, c est en allant aussi peu souvent au cinoche qu au mois de Janvier que je vais reussir a depasser les 100 seances dans l année.

5 Done, 96 to go...
Image
Gr0d0d0
Jounin
Messages : 2304
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 11:27
Localisation : La Rochelle

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Gr0d0d0 »

Image
Wolfman - J'ai passé un bon moment, l'histoire est classique, beaucoup de sursaut et de la tripaille. Le maquillage de Loup-Garou se rapproche un peu du "loup-garou du campus" pour ceux qui se souviennent, mais cela reste correcte. Se laisse regarder mais sans plus.

Prochaine séance, demain soir La horde :trans:
nataku
Ninja de Légende
Messages : 6024
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 03:15
Localisation : Silent Hill

Re: Les films que vous venez de voir

Message par nataku »

Wolfman:

Comme Gr0d0d0, j'ai passé un bon moment, j'ai bien aimé la photographie du film, la belle atmosphère de nuit, les costumes et les décors de Londres à l'époque "Victorienne" je crois.(je suis pas très bon pour dater une époque)

J'étais mitigé de voir Benicio Del Toro dans un tel rôle, mais en fait je l'ai trouvé plus que bon.Il y certaine scène assez sympa, plutôt sobre comme film, mélange entre le cinéma d'aujourd'hui et le classique des vieux film de Loup-Garou que j'ai trouvé plutôt cool.
Anthony Hopkins toujours aussi...Hannibalesque. :langue:
Mon âme se compose et décompose
comme un puzzle mélancolique...
dont chaque pièce a sa propre tristesse.
Image
Gr0d0d0
Jounin
Messages : 2304
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 11:27
Localisation : La Rochelle

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Gr0d0d0 »

Image

Percy Jackson et le Voleur de Foudre - Film sympathique, une histoire qui revisite la mythologie grecque, le film est bourré de détails et de clin d'oeil en arrière plan, c'est assez amusant, d'autant que le jeux d'acteurs ne vol pas très haut, est-ce un euphémisme quand on parle d'ado de 15 ans ?! Gros point fort, les effets numériques très réussis, ça fait plaisir de voir des créatures mythologiques aussi réussies à l'écran.

Le film est drôle, ça se laisse regarder sans prise de tête, le but étant de le prendre pour ce qu'il est, un clone d'Harry Potter, mais en plus digeste dans la narration et ceux malgré quelques incohérences. Au final on s'est rendu compte qu'on riait plus au dépend du film, mais bon, le principal c'est de s'amuser hein :mrgreen:
k1Rua
Jounin
Messages : 2249
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 13:32

Re: Les films que vous venez de voir

Message par k1Rua »

Image

J'avais prévu d'écrire ce poste demain mais pour faire plaisir à Rilla je vais le faire ce soir (oui je sais, je suis trop gentil).

Je vais déjà annoncer quelque chose de grandiose pour notre cher Trigun qui ne lira jamais ce poste je paris mais on s'en fiche : A toi, Ô grand mamitou de nos cher Ero-Modos, tu trouveras enfin la réponse à une des questions qui te tracassent : Comment ils font pour rentrer les bateaux dans les bouteilles!!

Alors, ça fait parti des films que je voulais assez voir et qui avaient attisés ma curiosité. Surtout que c'est toujours une idée de scénario que je trouve intéressant : Les vivants vu par un mort. Bref, je vais commencer par quelques petits coups de gueules qui n'ont rien à voir avec le film.
Mais qu'est-ce que c'est vraiment insupportable les gens qui passent 3 heures à faire leur putain de commandes pour savoir s'ils prennent un Ice Tea ou un Coca, ou alors un petit un grand paquet de Pop Corn. Le genre de personnes dont on a envie de foutre des claques. C'est pourtant pas compliqué de prévoir ce qu'on va prendre en faisant la queue (hors contexte, ça marche aussi ->). Et paye tes deux connasses à côté de moi entrain de faire des commentaires à la con sur le film. Elles en ont pas fait beaucoup mais ça reste vraiment chiant.

Pour le film en lui même, j'ai passé un bon moment. J'ai bien plus préféré Lovely Bones à King Kong. Faut dire que c'est pas compliqué, tellement ce dernier était long. On retrouve quelques longueurs dans Lovely Bones aussi mais pas énormément.

D'abord je salue encore le travail graphique fait par Peter Jackson. Il ni y a pas à dire, il maîtrise le bonhomme. J'ai tout particulièrement aimé les scènes dans 'L'entre-deux' (entre la terre et le paradis, pas le rugby). Ca ma fait pas mal penser aux scènes derrière le miroir dans L'imaginarium du Docteur Parnassus. C'est coloré, relativement enfantin dans les objets qui apparaissent. Le genre de scène qu'on regarde et qu'on se dit "Ouah, c'est beau". Après il faut relativiser, certains passages étaient pas mal en décalage avec le reste du film qui se veut assez sombre. Genre on voit Susie jouer dans son monde merveilleux pendant que sa famille vie très mal sa mort, pour au final voir sur la fin que Susie est remplie de haine envers son meurtrier. Ben franchement on le voyait pas trop pendant tout le film.

Pour l'histoire, c'est assez banal au final mais j'ai trouvé ça vraiment agréable. Je pense que c'est un film/livre qui va plus toucher les parents que ceux qui ne le sont pas. Voir les conséquences (et s'imaginer) de la perte d'un enfant, ça fait toujours quelques choses à ceux qui ont des enfants. Là c'est pareil. On voit vraiment bien comment la famille disjoncte mais franchement P. Jackson aurait pu plus mettre l'accent sur ce côté là. N'ayant pas lu le livre je ne sais pas si c'est aussi le cas dans le livre. En tout cas, Susan Sarandon en grand-mère alcoolique totalement timbrée et assez drôle. Je m'y attendais pas d'ailleurs. Je pensais voir un film assez sombre tout le long puis au final on a quelques scènes assez amusantes. Surtout celle où il y a la grand-mère et qu'elle prend le pouvoir dans la maison. La façon dont elle le dit à son petit fils m'a bien fait rire :grin:
On retrouve après pas mal d'éléments qui font qu'on voit bien que c'est un film de P. Jackson. Mais il arrive assez bien à recréer une certaine tension, surtout avec les rituels du tueur. Qui est assez particulier d'ailleurs. On voit clairement qu'il a un problème avec les femmes mais on arrive pas à savoir s'il est pédophile ou pas. Bon ce n'est pas vraiment important non plus vous me direz.
J'ai aussi bien aimé la musique. Il sait bien choisir les personnes avec qui travailler pour faire ses musiques. Ca ressemble pas mal à ce que fait Enya. C'est principalement cette musique qui reste et j'aime beaucoup. Ca correspond très bien au film. :grin:

Pour ce qui est du jeu des acteurs il est bon. On a peu de dialogue dont tout se fait à travers le jeu des acteurs et ils assurent pas mal j'ai trouvé. Ce qui est pas mal intéressant c'est qu'au final on voit plus les sentiments des parents à travers les yeux de Susie que par leurs parents eux-mêmes. Ils s'expriment peu par ailleurs.
J'aime beaucoup celui de l'actrice principale et celui du tueur (flemme d'aller chercher leurs noms). Pour ceux qui ont bien aimé Arthur dans Dexter, le tueur lui ressemble pas mal. Après comme à chaque fois avec ce genre de film, certaine scènes me mettent mal à l'aise pour les acteurs, les jeunes acteurs. La scène dans la salle de bain (qui est vraiment très bien d'ailleurs) doit fait bizarre à jouer quand même. A la limite dans ce film ça va, mais dans un film comme Tideland où une gamine joue avec le cadavre de son père j'ai trouvé ça assez space et très gore.
Bref pour revenir au film, le côté un peu surnaturel va en saouler un certain nombre je pense. Pas le côté théologique pour savoir si oui ou non il y a un paradis mais le fait que les membres de la famille de Susie vont se diriger vers le tueur de façon franchement pas normal : Une intuition, un malaise, etc.

SPOIL

Et sa mort est assez ridicule même si elle lui convient bien. Mourir alors qu'il tentait de faire une nouvelle victime, bien fait pour lui. J'étais triste pour Susie que ses parents ne récupèrent pas son corps mais au moins elle a pu embrasser l'homme qu'elle aime (ça aussi c'est le genre de truc qui peut en saouler certains).

Tout ça pour dire que j'ai passé un bon moment. Certains aspects auraient pu être plus développés mais comme c'est le cas avec des bouquins, il faut faire des coupes. Ce fut sûrement le cas (ma mère a préféré le bouquin au film).
Rilla je te conseil pas d'aller le voir, surtout si tu n'as pas aimé le livre, je pense pas qu'un autre point de vue t'apportera quelque chose et ça t'ennuierais plus qu'autres choses. Donc si t'as d'autres choses à voir (comme I Love you Phillip Morris), je te conseil plus d'aller les voir. Pour les autres, si l'aventure vous tente je pense que vous passerez un assez bon moment. ;-)
Man this is crazy... you're dancing with the entire McPoyle familly. These people are a freak show man! But you're keeping it cool. You're keeping it cool. You know why ? Because you are the Green-Man!“ (Charlie in It's Always Sunny In Philadelphia)
Rilakkuma
La nièce de tonton
Messages : 859
Inscription : mar. 23 août 2005, 19:15

Re: Les films que vous venez de voir

Message par Rilakkuma »

Un grand merci pour ta critique. :grin:
Ca confirme assez l'idée que j'avais du film dont j'étais curieuse à la base, le croyant être dans la veine de "Créatures célestes" jusqu'à ce que je lise le livre qui ne m'a pas beaucoup emballé. Pourtant le sujet m'intéresse. Et malgré la tristesse, je ne crois pas que l'histoire se voulait foncièrement sombre. Elle traite du temps qui passe et de la longue cicatrisation d'une famille déchirée, confrontée à la perte, à la douleur, à l'incompréhension, pour apprendre tout doucement à vivre avec. En un sens, c'est plutôt bien traité, mais je crois qu'elle manquait de force, et aussi le dernier point de ton SPOIL qui m'a surprise et franchement, c'est une scène que j'ai trouvée de "trop". :mrgreen:

SPOIL

Je ne sais pas dans le film, mais dans le livre ils couchent carrément ensemble !

"Alice" des Cocteau Twins est une de mes préférées de ce groupe. Merci encore de ce conseil, je vais peut-être le suivre et voir le film que tu me suggères, j'ai aussi "Fantastic Mr Fox" le petit dernier d' Anderson qui est prévu dans mon programme.
Image
k1Rua
Jounin
Messages : 2249
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 13:32

Re: Les films que vous venez de voir

Message par k1Rua »

Rilakkuma a écrit :Un grand merci pour ta critique. :grin:
Je t'en pris :-)
Et malgré la tristesse, je ne crois pas que l'histoire se voulait foncièrement sombre. Elle traite du temps qui passe et de la longue cicatrisation d'une famille déchirée, confrontée à la perte, à la douleur, à l'incompréhension, pour apprendre tout doucement à vivre avec. En un sens, c'est plutôt bien traité, mais je crois qu'elle manquait de force
J'ai trouvé que c'est pas tellement traité dans le film. Alors oui on voit les conséquences de sa mort, son père qui vit très mal sa mort, sa mère qui s'enfuit, son frère qui ne comprend pas tellement ce qui se passe et sa petite soeur qui va trouver au fil du temps le bonheur. Mais au final, ça fait plus thriller que drame j'ai envie de dire.
Après n'ayant pas lu le livre je peux pas vraiment faire une critique qui soit juste par rapport à l'oeuvre.

SPOIL

Je ne sais pas dans le film, mais dans le livre ils couchent carrément ensemble !

Si c'est pareil. Enfin tout du moins c'est sous-entendu. Mais tu peux être sûr que tu verras pas la scène quoi. C'est clair que c'est un peu le "too-much" qui fait que certains n'aimeront pas. Cela ne ma pas tellement dérangé. C'est histoire de donner en quelque sorte un happy end.
"Alice" des Cocteau Twins est une de mes préférées de ce groupe. Merci encore de ce conseil, je vais peut-être le suivre et voir le film que tu me suggères, j'ai aussi "Fantastic Mr Fox" le petit dernier d' Anderson qui est prévu dans mon programme.
Franchement je te conseil d'aller voir I love you Phillip Morris. C'est pas quelque chose qu'on voit souvent comme film. Je vais faire un mauvais jeu de mot mais c'est un film vraiment couillu. J'ai passé une 1h30 vraiment géniale. Le plus étant que ce soit tiré d'une histoire vraie et que Jim Carrey et Ewan McGregor sont géniaux dans ce film. Il est aussi bon que dans Eternal Sunshin on the spotless mind et The truman show. Après avoir visionné le film j'étais vraiment énervé de pas pouvoir trouver Man on the moon.
Après comme je l'ai dit dans le topic que j'ai crée pour le film, si on peut pas supporter voir deux mecs se bécoter, ça marche pas. :grin:
Man this is crazy... you're dancing with the entire McPoyle familly. These people are a freak show man! But you're keeping it cool. You're keeping it cool. You know why ? Because you are the Green-Man!“ (Charlie in It's Always Sunny In Philadelphia)
Répondre