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Cet après-midi je suis allé voir Alice au Pays des Merveilles... le meilleur moment du film c'était quand je dégustais ma glace à la mangue...

J'y suis allé aussi (pour faire plaisir à ma copine), et qu'est-ce que je me suis fait chier... enfin, heureusement que la fin rattrape un petit peu, elle était un peu plus agréable à regarder.
Le soir je lui ai montré un truc un peu mieux, Nausicaä.

Chuis déçu, je croyais que tu parlais de ton slip

Dragons:

Heaven smile a tout dit!

Remarquable, la fin, sévère et mature nous laisse entre deux eaux. À la fois subjugué par ce que l'on vient de voir et troublé par une réalité de synthèse.

Carrément c'est le premier truc que j'ai dit en sortant de la salle.

En tout cas j'ai passé un très bon moment, très bonne 3d, l'histoire passe très bien, à noter la musique que j'ai trouvé au-dessus de ce qui ce fait pour les films d'animation 3d.

Rhaa et puis Toothless! c'est ce qui m'a le plus surpris parce qu'honnêtement quand j'avais vu la bande annonce et les affiches j'aimais pas trop son design, mais dans le film avec "ses jeux de regard" je me suis vraiment attaché à lui.

En voilà un post qui fait plaisir

Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki :



J'ai profité de sa diffusion sur Arte pour le revoir. Je gardais une impression très mitigé sur le film, particulièrement du fait de la profusion de protagonistes et espèces en tous genres. C'est désormais rectifié.
J'ai passé un excellent moment, à la fois poétique et onirique. L'animation est toujours aussi époustouflante et le personnage de Chihiro vraiment attachant. Le film demeure en revanche loin de l'émotion qu'avait suscité en moi Mon Voisin Totoro (mon préféré du cinéaste).

Le Choc des Titans - Je pourrais commencer en disant que cela a été une purge, et que j'avais hâte de sortir de la salle vers la fin du film, ce qui est vrai, mais lié à un état de fatigue prononcé. Globalement moyen, les éléments narratifs s'enchainent rapidement, et certaines séquence d'actions s'étirent, les scorpions, où m'ont fait somnolé, celle de la méduse, et une autre beaucoup trop courte, pour ne pas dire inexistante, la dernière. Donc nous avons un film d'action mythologique oubliable, et l'acteur principal est très bon dans ses scènes de dramaturgie intense où il est colère, mais qu'on dirait que ça bouche à la sortie du tube digestif Tout va trop vite dans ce film pour crée une quelconque empathie avec les personnages. Io est inutile au possible, mais comme c'est pas Andromède qui va rattraper le coup il fallait bien augmenter la présence féminine

Je pourrais être bon public en disant que c'est correct, mais non, j'ai passé un mauvais moment, je l'ai vu en 3D, échaudé par l'inutilité du procédé sur Alice aux Pays des Merveilles, j'avais une certaine apréhension et je n'ai pas été déçu, c'est toujours ça de gagner vous me direz. Le titre en début de film ressort bien, il est très joli, mais sorti de ça c'est le néant tout le reste. Aucun sentiment de profondeur, on ressent bien l'appât du gain à appliquer le filtre 3D sur un film qui n'a pas été pensé et mis en scène pour en tirer profit. Là ou j'aurais mis deux étoiles (notation allociné) pour la version classique, je n'en met qu'une seule pour la version 3D, comptez sur moi pour ne pas renouveller l'expérience sur des films qui n'ont pas été pensé pour ça.

Suite aux bandes annonces en 3D de Schrek 4 et Toy Story 3 et à vos critiques positives sur Dragons je veux peut être me laisser tenter par ce dernier.

Le problème d'une 3D prétexte pour des films qui n'étaient initialement pas prévu pour.
La 3D de Dragons est différente et le film est beau. Il va te remonter le moral

Ca c'est nettement vu avec les bandes annonces en 3D qui étaient, deux films d'animations numérique, et le film de danse, filmé avec une caméra 3D, donc oui là ça ressemble à quelque chose et la 3D apporte une sensation supplémentaire.

J'attends un film d'horreur japonais filmé en 3D qui se déroule dans un parc d'attraction, tout un programme, mais ça peut être bien fun The Shock Labyrinth 3D

Heaven smile a écrit :En voilà un post qui fait plaisir

Le Voyage de Chihiro de Hayao Miyazaki :



J'ai profité de sa diffusion sur Arte pour le revoir. Je gardais une impression très mitigé sur le film, particulièrement du fait de la profusion de protagonistes et espèces en tous genres. C'est désormais rectifié.
J'ai passé un excellent moment, à la fois poétique et onirique. L'animation est toujours aussi époustouflante et le personnage de Chihiro vraiment attachant. Le film demeure en revanche loin de l'émotion qu'avait suscité en moi Mon Voisin Totoro (mon préféré du cinéaste).

j'en avais aussi profité pour le revoir et j'ai aussi passé un bon moment, d'ailleurs j'ai aussi revu mon voisin Totoro hier !

Loin de nous proposer un simple divertissement, Louis Leterrier a crée un film somme qui lance un regard empli de nostalgie à son passé, adresse un doigt d'honneur à l'establishment et provoque une véritable réflexion chez les joueurs de jeux vidéo.

Multi-référentiel, le cinéaste averti apercevra de nombreux clins d'oeil, les plus flagrant étant sans le moindre ceux à Star Wars, appuyé par un simili-sabre laser et un Djinn de deux mètres, monstres de compagnie qui rappellera Chewbacca dans sa grande époque.
On fait face à un Luke Skywalker qui refuse son passé, refuse les dons qui vont de paire avec son status tel ce magnifique sabre qu'il n'acceptera que lorsqu'il sera poussé au bord du gouffre.
Mais dans les clins d'oeil, nous pourrions également cité La Famille Adams avec la Chose, Citizen Kane avec les drapeaux ou encore Casablanca avec ce magnifique dernier plan dans un piano à queue.

Mais le choc des Titans, c'est bien plus que ça. C'est une histoire qui refuse la facilité, qui refuse les carcans scénaristes habituelles. Au lieu de nous proposer un Hadès qui pourrait faire peur et être un monstre de puissance, il préfère un Hadès plus humain, plus proche de nous. C'est un méchant qui a ses raisons, qui n'est pas seulement uni-dimensionnelle. Manquant d'une force de frappe, il préfère tout joué avec son esprit, manipulant à tour de bras.
Au lieu de nous faire un Persé qui irait affronté les dieux un par un dans des combats titanesque, alors véritable remake de God of War, Leterrier préfère créé une œuvre intimiste, où les adversaire ne sont des victimes des Dieux.

Mais les références aux jeux vidéo ne sont pas absentes pour autant et alors, on prend conscience que Leterrier connaît son publique. Cette citation de Zeus : L'épée puis le cheval, tu penses vraiment que tu aurais pu réussir tout seul, c'est à nous que Zeus s'adresse. Lorsque dans Zelda nous trouvons un grappin ou une nouvelle épée, lorsque dans inFamous nous découvrons un nouveau pouvoir, ce sont les Dieux, les créateurs du jeu, qui nous aide à accomplir la mission du personnage.
L'Homme seul n'est rien et c'est valable dans les jeux vidéo. Et comme dans Le choc des Titans Zeus est amour et à besoin d'amour, alors nous pouvons extrapoler cela avec les créateurs de jeux vidéo. Ils sont amour et ont besoin de notre amour.

Et reste ce dernier plan, à pleurer, synthèse du théâtre greque et de la dramaturgie hollywoodienne, que Leterrier digère complètement pour nous en donner sa version, entièrement au premier degrés et absolument pas crédible, véritable doigt d'honneur à cette industrie qui ne comprend le rôle du Deus Ex Machina, sensé répondre à une histoire qui a atteint un cul de sac. Mais Leterrier sait ce qu'il doit faire pour les besoins de ces producteurs et cette version premier degré n'insulte pas les spectateurs, qui comprends étonnamment bien son message mais les producteurs qui voulait absolument une fin heureuse.

Donc le Choc des Titans est un excellent film, bourré de référence culte, de citation culte (RELEASE THE KRAKEN. Un excellent divertissement.

2/6

Remarquable, la fin, sévère et mature nous laisse entre deux eaux. À la fois subjugué par ce que l'on vient de voir et troublé par une réalité de synthèse.

La fin est sévère, mais je trouve qu'ils ont tout fait pour tenter de faire relativiser quand même :

SPOIL

--- Hiccup se retrouve avec un handicap similaire à celui de son dragon, et contrairement à ce dernier, cet handicap n'est pas "mortel". Et tout comme Hiccup a aidé Toothless à reprendre les airs, Toothless aide Hiccup à marcher.
--- à mon avis, ce n'est pas pour rien que Gobber n'a pas un mais deux membres manquants, et qu'il est le plus proche ami de Hiccup et Stoik au début de l'histoire, en plus d'être le maître de Hiccup. Ca devrait permettre à Hiccup de relativiser, vu comment Gobber prend bien ses multiples handicaps.

Je suis entièrement d'accord sur l'idée suivante,

SPOIL

la question d'une gradation de valeur du handicap. À terme mortel pour Toothless, non pour Hiccup. C'est indéniable.

Mais cette fin, bien qu'ouvertement optimiste, me parait réellement âpre.

SPOIL

C'est encore une fois très juste d'avoir cité Gobber. Néanmoins, la violence du handicap d'Hiccup interpèle par sa soudaineté. N'oublions pas que l'on se trouve face à un adolescent, une figure en éveil permanent durant l'ensemble du film. La brutalité d'une passage à l'âge adulte sur le plan psychologique s'accompagne de stigmates physiques. Dans le cas de Gobber, m'est d'avis que la perte de ces membres est survenu à un âge plus avancé que le jeune Hiccup (à confirmer néanmoins, car mes souvenirs sont flous sur cet élément). C'est précisément la brutalité de la chose qui m'a marqué.

Il en va de même pour la maturité de la réflexion vis à vis du discours sur l'acceptation du passé entre les deux peuples. Est acceptée l'idée de construire une nouvelle société ayant toujours à l'esprit les déchirements antérieurs.
Également, il me semble qu'il y a une mise sur le même pieds d'égalité des dragons et des hommes, ayant chacun à faire face à leur propre carcan. Pour les premiers, il est matériel, c'est le monumental maitre de la grotte. Pour les seconds, il est institutionnel. Être un viking, c'est combattre les dragons.

Pour Clash of The Titans, c'est un excellent film à 2/6 ?

Pour Clash of The Titans, c'est un excellent film à 2/6 ?

Ouai, enfin, faut bien lire le texte :

Mais dans les clins d'oeil, nous pourrions également cité La Famille Adams avec la Chose, Citizen Kane avec les drapeaux ou encore Casablanca avec ce magnifique dernier plan dans un piano à queue.

L'Homme seul n'est rien et c'est valable dans les jeux vidéo. Et comme dans Le choc des Titans Zeus est amour et à besoin d'amour, alors nous pouvons extrapoler cela avec les créateurs de jeux vidéo. Ils sont amour et ont besoin de notre amour.

Ce film est une vraie daube. Mais j'ai quand même passé un bon moment en sa compagnie. Et le Deus Ex Machina est à se pisser dessus de rire. Et puis je me suis qu'il méritait un peu plus qu'une critique pour dire que c'est une daube.

C'était fait avec une telle passion que j'ai franchement marché