Narutotrad.com

Tu nous avais fait un coup similaire l'an dernier avec Dragon Ball : Evolution et d'un coup, tu m'avais fait douter. Je me demandais si j'étais pas passé à côté du film ou si je n'avais pas manqué un élément fondamental de l'histoire pour que tu réussisses à le trouver aussi bien. Presque j'en étais à le revoir

C'était fait avec une telle passion que j'ai franchement marché

Moi aussi

Heaven smile a écrit :

SPOIL

C'est encore une fois très juste d'avoir cité Gobber. [...] Dans le cas de Gobber, m'est d'avis que la perte de ces membres est survenu à un âge plus avancé que le jeune Hiccup (à confirmer néanmoins, car mes souvenirs sont flous sur cet élément). C'est précisément la brutalité de la chose qui m'a marqué.

Également, il me semble qu'il y a une mise sur le même pieds d'égalité des dragons et des hommes, ayant chacun à faire face à leur propre carcan. Pour les premiers, il est matériel, c'est le monumental maitre de la grotte. Pour les seconds, il est institutionnel. Être un viking, c'est combattre les dragons.

Pour Gobber,

SPOIL

le seul moment où il parle de la perte de ses membres, il en rigole en disant que le dragon qui lui a bouffé la main l'avait trouvé délicieux et avait dû passer le mot parce qu'il s'est fait bouffer la jambe à peine un mois plus tard Il doit avoir un sacré moral et une énorme capacité à relativiser ce forgeron, parce que ça veut dire qu'il s'est relancé dans la bataille contre les dragons même pas un mois après avoir perdu sa main De toute façon tout les adultes sont de vrais badass. Tout particulièrement Stoik. Le coup du pieu qui fait plus mal au Green Death qu'un tir de catapulte, c'est fort

D'ailleurs concernant la nouvelle société, je me demande s'ils vont vraiment abandonner la chasse au dragon... il doit rester quelques espèces vraiment sauvages qui pourraient se révéler dangereuses pour le village, et l'entraînement pourrait se poursuivre, dans un autre but. Je verrai bien aussi un nouveau rite de passage basé sur la capture, par les jeunes du village, de leur propre dragon.
Et aussi, j'espère qu'ils n'ont pas accueilli tout les dragons de l'île, parce qu'ils restent d'avoir des problèmes à tous les nourrir C'est fou ce que ces bestioles bouffent!

Je n'ai pas été déçu de le voir pour la première fois sur arte!


Princesse Mononoké (revu)

Adèle Blanc-Sec - Le film est sympathique dans l'ensemble, malgré un épilogue qui traine en longueur et larmoyant, en décalage avec le reste du film.

Kick-Ass de Matthew Vaughn :



Voir le topic du film.


Le Salaire de la Peur de Henri-Georges Clouzot :



Un monument de cinéma éprouvant et angoissant. S'il faut à Clouzot près d'une heure avant que ce convoi macabre ne se mette en place, c'est pour mieux renvoyer à dos l'image que le spectateur s'est faite de chacun. Il introduit ce voyage au bout de la peur par un bal des damnés oppressant de part son contexte. Dans un enfer d'Amérique centrale, à la chaleur accablante, aux émotions exacerbées, des individus tentent de survivre, prisonniers de ce cette terre aride dont seule la mort semble à même de les libérer. Arrive alors M. Jo, lequel prend sous son aile le jeune Mario. Figure du père au passé sombre, évoquant vaguement une carrière de malfrat, Jo découvre en même temps que nous ce lieu de mort inhospitalier.
La possibilité de s'en échapper via le salaire à la clé du transport ne peut se refuser. Pour vivre, il faut alors endurer la peur, la mort dans le dos. Sur des routes plus dangereuses les unes que les autres, en sursis, la nature humaine se révèle, les caractères s'affirme. Clouzot met à nu ses personnages, troquant le masque identitaire arboré fièrement en société pour une nudité émotionnelle terrible inversant la donne. Brillante étude des comportements, ce Salaire nous convie à un voyage au bout de nous même fait de mort et de désillusion.
Personne ne peut échapper à sa condition. Damnés il sont, damnés ils resteront. Et le message de Clouzot s'en trouve être des plus noir et pessimiste.

Un chef d'œuvre.

L'enfer d'Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea :



Il me semblait pourtant l'avoir déjà évoqué mais je n'ai rien retrouvé. Vu que j'ai revu le Salaire, autant poursuivre avec celui-ci. Il faut que je me le procure en dvd.
A l'image d'Icare, L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot narre l'échec d'un cinéaste dans son cheminement vers la compréhension de la nature humaine par la dissection d'une jalousie pathologique; un soleil ardent polychrome grisant, hypnotique, et pour finir, inaccessible. Tout comme le personnage mythologique, la fascination de Clouzot pour le sujet n'eut comme autre conséquence que de lui brûler les ailes.

Projet inabouti mais dont les rushes – fascinants au plus haut point - , témoignent de la volonté de révolutionner le cinéma dans sa forme, L'enfer d'H.G Clouzot est un documentaire passionnant sur un projet déroutant. Labyrinthe dédaléen dans lequel Clouzot lui même sembla se perdre.

J'ai vue Robins des bois jeudi soir puis Alice au pays des merveilles y'a 2-3 semaines.

Le second m'a bien plu dans les personnages, c'était une bonne histoire assez agréable à voir.

Tandis que le 1er est une merveille, il est comme Gladiateur je pense, c'est-à-dire que c'est un film à moitié historique (guerre Français-Anglais, et qu'est ce qu'on prend cher...), qui joue sur le début de l'histoire de Robin des Bois.
Les acteurs sont tous crédible, ça fait plaisir. L'image est très belle, de bon plans et décors, bref je me suis pas ennuyé, sauf parmi quelques petites longueurs mais bon, elles passent vite

Robin des Bois - Mené à bon rythme, le film n'est que le prélude à la légende, et je suis resté sur ma faim, au moment du générique final, espérant enfin voir le prince des voleurs. Le film respecte tous les standards d'un bon divertissement, et je crois avoir appris plein de choses sur le personnage que j'ignorais complètement. Donc bon divertissement et instructif.

Il était une fois en Chine de Tsui Hark :

Avec ce premier volet, Hark expose toute la beauté des arts martiaux, via le talent monumental de Jet Li. Dans la peau de Wong Fei-Hong, il lutte pour la sauvegarde d'une Chine en proie à l'arrivée massive des occidentaux, britanniques, français ou américains, tout en constant une inarrêtable mise en marche vers la modernité. Situé en 1875, le film de Tsui Hark insiste sur les dissonnances entre orientaux et occidentaux, traduisant avec vitalité le choc entre deux cultures ayant besoin d'apprendre l'une de l'autre.

On peut également voir dans la mutlitude de protagonistes interférant dans la mission initiale de Wong Feih-Hong les premices du déclin de la Chine, entrainée dans une spirale néfaste de divisions internes ayant pour effet de lui allouer le triste sort d'une sous-colonie. En dépit de ce cadre historique ci, Il était une fois en Chine est un grand film d'arts martiaux, formellement époustouflant. La mise en scène virtuose de Tsui Hark confère à l'ensemble une fluidité et un dynamisme absolument inégalé: en témoigne l'hallucinant duel entre Wong et Iron Yim. Un monument de cinéma.


Il était une fois en Chine II : La Secte du Lotus Blanc de Tsui Hark :

Deuxième volet, La Secte du Lotus Blanc se déroule cette fois-ci en 1895, année de tous les boulversement en Asie. Outre le fait que Taïwan devienne colonie japonaise, la Chine, elle aussi, souffre d'une guerre face au Japon initiée en 1894. Les mouvements nationalistes et autres sectes radicalistes profitent de ces temps troublés pour accentuer leur lutte contre les concessions occidentales sur le territoire. De passage avec 13e tante et son disciple, Wong va protéger la populace de cette terrible Secte du Lotus Blanc. Dans cette nouvelle aventure, il est amené à côtoyer les monuments de la Chine du début du XXe siècle, Sun Yat-Sen en tête. Wong le rencontre lors de cette excellente scène de conférence médicale où il témoigne des vertus de la médecine traditionnelles chinoise. C'est donc le jeune médecin, mais déjà la figure politique naissante que Wong découvre; Yat-Sen étant alors à l'origine de la Société pour la régénération de la Chine. Les personnages sont toujours aussi fascinants et les combats toujours aussi dantesques. Au casting de ce volet-ci s'ajoute l'awesome Donnie Yen en Préfet intraitable qui se dresse face à Wong dans un combat final dans une ruelle exigüe au baton de shaolin. L'hallu totale. Hark est toujours aussi démentiel.

Il me tarde de découvrir le troisième volet.

Sherlock Holmes:

Bon film de divertissement quoi, les mises en scènes sont sympa, l'intrigue plaisant à suivre et un bon jeu d'acteur, une belle recette pour divertir le spectateur.






Dark World:

Globalement j'ai bien aimé le film, j'ai changé d'avis pas mal de fois sur la première partie du film, tantôt je trouvé ça sympa tantôt un peu trop mou. (notement les passages avec Eva Green)

J'ai adoré le concept de Meanwhile City, vraiment belle idée, je regrette que se soit pas assez approfondi, mais vu la tournure que prend la fin du film il est assez logique que se monde reste superflu en fin de compte. (mais ce concept mérite un film à lui tout seul)

Une fois que les pièces du puzzle s'enbrique on ce dit "ha ouai ok! truc de fou en fait" et c'est là que tout le film prend son sens, faut juste tenir le coup. ^^

Prince of Persia

Alors t'en penses quoi ?

edit = je viens de voir Training day à la télé, violent le film !

La Horde:

Film de zombie français, j'ai pas aimé je vais pas m'étendre dessus, de toute façon depuis "28 semaines plus tard" je trouve le reste pas terrible en matière de zombie. (à part Zombieland of course )


"La Route"

Magnifique, enfin c'est pas vraiment le bon terme vu l'ambiance du film.
Le genre de film que tu matte qu'une fois tellement qu'il est triste. T-T

L'ambiance post'apo est une réussite, on ressent bien la misère de ce "nouveau monde" un Viggo Mortensen très touchant et au top de sa forme, belle performance de l'acteur, le gamin aussi d'ailleurs.
J'ai beaucoup aimé le travail de ce film, très dur et très doux par moment.

Il mérite d'être vu au moins une fois.

nataku a écrit :La Horde:

Film de zombie français, j'ai pas aimé je vais pas m'étendre dessus, de toute façon depuis "28 semaines plus tard" je trouve le reste pas terrible en matière de zombie. (à part Zombieland of course )

J'en conclus que tu as bien aimé 28 semaines plus tard ? J'avais trouvé ça très chiant pourtant, prévisible du début à la fin, et les gamins me tapaient incroyablement sur le système.

Chacun y trouve son compte dans les multiples film de zombie qui existe, moi j'ai trouvé le mien dans "28 weeks" avec ses qualités et ses défauts.