Pour remplacer Ben arfa moi j'avais la solution : Giuly

Modérateur : Ero-modos
Domenech n'a aucune logique. Il ne connait pas le "donc".Flyers a écrit : donc ca suit sa logique de l'an dernier.
L'équipe.fr a écrit :Au surlendemain de la défaite blaugrana à Soria contre le promu Numancia (1-0, une défaite inédite en première journée depuis quatorze ans), les journaux espagnols établissaient chacun des listes d'erreurs impardonnables. L'une d'elles porte un nom propre selon eux : Thierry Henry. Encore montré du doigt par les analystes mardi matin, qualifié la veille de «boulet» (lastre en espagnol) et noté 2/10 par le quotidien barcelonais Sport (plus mauvaise note avec celle d'Eric Abidal, 2/10 aussi), Henry (photo L'Equipe) était invité à rejoindre au plus vite l'Angleterre par le journal concurrent El Mundo Deportivo: «Au moins, il sera plus près de sa fille». La pression sur les épaules du capitaine des Bleus est telle qu'un départ anticipé dès le mercato d'hiver n'est pas une idée si loufoque. «Le football d'Henry baisse avec autant de force que monte celui de Bojan Krkic, qui rassemble de plus en plus d'adeptes : Tous deux semblent assis deux sur une balancelle», écrivait mardi le quotidien madrilène AS, reprochant au Français d'avoir été «moitié moins efficace que son remplaçant Bojan, entré à la 63e». «En une heure, il n'a tiré qu'une fois au but contre quatre tentatives au jeune Catalan en une demi-heure», notait le quotidien madrilène, signalant au passage que le buteur de Numancia, Mario, recevait en un an l'équivalent d'une semaine de salaire d'Henry.
Une des plus grosses erreurs de Guardiola
«On dit que la forme physique d'un joueur décroît mais que le touché de balle ne se perd jamais. Il faudra voir si "Titi" va rompre cette règle...», balançait El Mundo Deportivo, qui publiait en première page la photo du Français, sous une liste des dix plus grosses erreurs du Barça de Guardiola, trop ressemblant à celui de Frank Rijkaard. Parmi celles-ci, une excessive Messi-dépendance ; de graves erreurs défensives ; des remplaçants peu décisifs et, en huitième position, Thierry Henry. «Cette année encore, il est l'ombre de lui-même et commence à fatiguer les Culés (nom des supporters du Barça). Ils en ont ras le bol de voir des vidéos de la Premier League où le Français marquait à qui mieux-mieux, dixit le journal. Après l'avoir testé dans l'axe, Guardiola l'a replacé sur le coté gauche, dans une position qu'il apprécie guère», analysait El Mundo Deportivo, qui ironisait lui-aussi : «Loin de son niveau de forme, il a des difficultés pour marquer, restant très loin de sa meilleure image, celle que l'on voit aux cotés de Roger Federer et Tiger Woods, dans une publicité pour des rasoirs».
Généralement modéré, La Vanguardia, quotidien national édité à Barcelone, résumait le mieux «cas Henry». «Son apathie est le cas le plus préoccupant du Barça. En apprenant que Guardiola comptait énormément sur lui dans l'axe, il était si content, qu'il a promis de marquer plus que ses 19 buts del'an passé. La présence d'Eto'o (annoncé partant mais qui est resté) l'a renvoyé sur le coté. Il n'aime pas, cela se voit». Rappelant la philosophie du Barça - passer par les ailes -, La Vanguardia signalait que l'an passé, «Henry a obtenu ses meilleurs résultats en remplaçant dans l'axe Eto'o, blessé ou parti à la CAN. Ce n'est que comme ça qu'il a pu marquer 19 buts». CQFD. -
Frédéric TRAINI, à Barcelone.
Ça devient vraiment n'importe quoi!Après avoir fait signer Robinho pour 42 millions d'euros, le Manchester City du milliardaire émirati Sulaiman Al-Fahim ne semble pas rassasié. Le nouveau propriétaire des Citizens se dit prêt à tout pour s'attacher les services du Portugais Cristiano Ronaldo. «Le Real Madrid (qui voulait l'engager cet été) a estimé sa valeur à 145 millions d'euros, mais pour avoir un joueur de sa qualité, je pencherai plutôt pour 165 millions, a affirmé Sulaiman Al-Fahim sur le site Internet du Guardian. Ronaldo a dit qu'il voulait jouer dans le plus grand club du monde. Alors on verra en janvier (lors du mercato d'hiver) s'il était sérieux».
Le milliardaire n'entend pas s'arrêter là. Il espère bien constituer «son équipe de rêve», en attirant le Français Thierry Henry (FC Barcelone) et David Villa, le champion d'Europe espagnol de Valence. «Nous voulons une équipe qui soit capable de remporter la Ligue des champions, la plus grande au monde, plus grande que le Real Madrid et Manchester United. Si nous voulons les meilleurs joueurs, et si bien sûr le manager le désire, alors nous les aurons».
Du quart de finale de la Coupe du monde 2006 (Italie-Ukraine) à un obscur match d'un championnat de jeunes en Ecosse, le journaliste canadien Declan Hill en est persuadé : le football est menacé par les mafias du jeu et la corruption. Pendant trois ans, il a enquêté dans les coulisses du sport le plus populaire du monde. Le résultat de son enquête est paru en France sous le titre Comment truquer un match de foot ? (éditions Florent Massot, 443 pages, 21,90 euros). Son message est pessimiste. "Le football court un danger très sérieux (...) car les hommes qui ont détruit certains championnats en Asie sont en train de débarquer en Europe", prévient l'universitaire. Selon lui, quatre matches de la Coupe du monde 2006 auraient été achetés : le match du premier tour Italie-Ghana du 12 juin (2-0) ; le huitième de finale Angleterre-Equateur du 25 juin (1-0) ; le huitième de finale Brésil-Ghana du 27 juin (3-0) ; le quart de finale Italie-Ukraine du 30 juin (3-0).
Le journaliste, docteur en sociologie de l'université d'Oxford, s'est spécialisé dans le crime organisé. Il assure avoir rencontré l'un des parrains de la mafia asiatique du jeu, un homme qu'il désigne sous un nom fictif, Lee Chin. Lors d'une de leurs rencontres à Bangkok en novembre 2005, Lee Chin répond à ses questions tout en menant ses affaires au téléphone. A l'issue d'un de ces coups de fil, il assure Hill que des intermédiaires sont en train d'approcher des joueurs du Ghana en vue de la Coupe du monde 2006. Deux jours avant le 8e de finale entre le Brésil et le Ghana, ils se parlent à nouveau : "Il m'a dit que le Ghana allait perdre avec au moins deux buts d'écart", rappelle-t-il. Après une belle résistance, le Ghana s'incline finalement 3 à 0 devant la Selecçao : "Je ne dis pas que tous les joueurs ghanéens ont été achetés, mais je dis qu'il y a eu, c'est certain, quelque chose autour de ce match", insiste Hill.
"LES INTERMÉDIAIRES SONT CONSTAMMENT LÀ"
Au cours de ses investigations, Hill a rencontré Stephen Appiah, un joueur ghanéen, qui reconnaît avoir été en contact avec des organisateurs de paris : "Les intermédiaires sont constamment là dans tous les tournois. Moi, j'ai reçu de l'argent deux fois lors du Mondial 1997 des moins de 20 ans et les JO 2004. Pas pour perdre mais pour gagner", explique-t-il à son interlocuteur. La Fédération ghanéenne de football (GFA) s'est indignée mardi des soupçons de manipulation sur le match Brésil-Ghana du Mondial 2006 et a clamé "l'innocence de ses joueurs". La Fédération équatorienne de football a annoncé qu'elle allait demander à la FIFA d'enquêter sur les possibles manipulations. En Allemagne, Der Spiegel a enquêté sur d'étranges mouvements autour de deux matches du championnat d'Allemagne 2004-2005. Ils ont mis au jour un réseau de paris organisé par William Bee Wah Lim, condamné en 2007 à deux ans et cinq mois de prison par le tribunal de Francfort pour tentative de manipulation, déjà dans le football, peine qu'il ne purge pourtant pas, puisqu'il a disparu dans la nature.
Le plus marrant c'est quand même la fédé du Ghana qui porte plainte contre l'auteur et à l'opposé, celle de l'Equateur qui porte plainte auprès de la FIFA se basant sur ce que raconte ce même auteur. La FIFA, reine l'opacité, devrait faire ainsi facilement sienne de l'adage :"diviser pour mieux régner".Rue89 a écrit :Declan Hill, journaliste d’investigation et présentateur télé, rêve de foot depuis son enfance en Angleterre. C’est après avoir remarqué, lors de la finale de la Coupe du monde 1994, la présence du très controversé mafieux russe Anzor Kikalishvili dans le carré VIP du Rose Bowl de Pasadena, qu’il a eu l’idée d’aller fouiller de plus près les relations entre mondes du crime organisé et du football.
Journaliste indépendant, Hill a préféré se faire épauler par une « institution » pour ses voyages et son étude. Il s’est donc inscrit comme « doctorant statutaire » à Oxford, et son enquête est -aussi- devenue un sujet de doctorat. So british.
Dans un premier temps, Hill détaille par le menu comment reconnaître un match truqué en direct : le gardien qui fait l’inverse de ce qu’il faut faire, le buteur absent, le but contre son camp, le carton rouge volontaire, etc.
Ensuite, le livre est fait de détours dans l’histoire et au cœur de l’Europe, quelques noms étant avancés (Moggi, bien sûr, le truqueur italien de la Juventus de Turin), des arbitres achetés.
Il y a surtout le manuel du truqueur : prostituées bien sûr (c’est connu), location d’une chambre au même étage que les joueurs-cibles pour établir l’échange, coursiers divers, pourboires à tous les échelons de l’affaire, et bien d’autres encore. Dans ces rouages, les Asiatiques sont les plus forts, et la fédération chinoise la plus corrompue.
Donc, le livre, qui avait débuté en Asie, y revient pour sa dernière partie : Kuala Lumpur, Singapour, Chine entière. C’est là qu’il découvre les réseaux. Rencontres. Liens. Jusqu’ici, tous les acteurs du milieu rencontrés avaient été nommés. A partir de ce moment du livre, les noms sont modifiés.
C’est alors qu’arrivent les scoops (lire ci-contre).
On notera une erreur, dans les sources de Hill. Un des « acteurs » cités est Ian Rush, grand joueur de Liverpool dans les années 80-90. Si Hill le décrit physiquement fort bien, il confond son poste : le gallois n’était pas gardien de but, comme l’écrit Hill, mais attaquant…