C'est emplit d'un profond désarroi que j'annonce la misérable victoire de ce groupe irlandais sur l'immense, le géniallissime, le maestro, John Coltrane... mais bon... personne n'est parfait

.
Bref

, belle victoire d'
U2 qui remporte ce versus sans coup férir, avec un total de
18 voix et l'honorable score de
11 voix pour
Coltrane (vous croyez qu'il va sortir de sa réserve pour nous donner une consigne de vote au prochain tour ?

La question mérite d'être posée non

?).
Allez passons au prochain versus, un versus 100% Black Music (oui oui parce que j'ai bien vu pourquoi vous votiez U2 et pas Coltrane

... bon ok j'arrête

).
Barry White VS Louis Armstrong.
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Présentation de Barry White :
Barry White (né le 12 septembre 1944 à Galveston au Texas, mort le 4 juillet 2003 à Los Angeles), chanteur noir américain de rhythm and blues, de soul et de disco.
Biographie
Bien qu'il soit né , à Galveston, au Texas d'une mère célibataire, Barry White grandit dans les banlieues de Los Angeles et est membre d'un gang dès l'âge de dix ans. À dix-sept ans, il est condamné pour vol de pneus de voiture à quatre mois de prison.
C'est dans les années 1960 qu'il débute dans la profession, produisant le trio féminin emmené par celle qui allait devenir sa future femme, Glodean James, trio qu'on allait découvrir sous le nom de Love Unlimited.
Il est notamment l'interprète de I'm Gonna Love You Just a Little More Baby (1973), Never, Never Gonna Give You Up (1973), Can't Get Enough of Your Love, Babe (1974), You're the First, the Last, My Everything (1974), What Am I Gonna Do With You (1975), Let the Music Play (1976), Your Sweetness is My Weakness, Just the way you are (1978), Change (1982), Sho' You Right (1987), et Practice What You Preach (1994). Boulimique de travail, Barry White que l'on surnomme "le morse", pour sa taille imposante (1,93 m pour un poids avoisinant les 160 kg), mais également "le maestro de l'amour", connaît son âge d'or au milieu des années 1970. Entre 1973 et 1976, il a produit la bagatelle de 11 albums, du jamais vu dans l'industrie du disque.
À la fin des années 1990, Barry White était devenu un personnage quasi récurrent de la série télévisée Ally McBeal.
Victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en mai 2003, il doit se retirer de la vie publique. Il meurt deux mois plus tard au Cedars Sinai Hospital à Hollywood, Los Angeles.
Barry White est sûrement un des plus célèbres chanteurs des années disco. Il était le père de neuf enfants, de quatre femmes différentes, dont deux hors mariage.
Les liens à écouter avant de voter 
:
You're the Firts, the Last, my Everything
Don't Make me wait too long
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Présentation de Louis Armstrong :
Louis Daniel Armstrong (4 août 1901 – 6 juillet, 1971) (prononcer « Louis » à la française), aussi connu sous les surnoms de Satchmo (pour satchel-mouth, littéralement bouche-sacoche) ou Pops, était un musicien américain de jazz. Réputé charismatique, innovant et possédant un talent musical exceptionnel, il transforma le jazz du statut d’une musique régionale peu connue en un courant culturel populaire. Étant probablement le musicien de jazz le plus célèbre du XXe siècle, il fut tout d’abord reconnu pour ses qualités de trompettiste avant de développer au fil de sa carrière des aptitudes au chant et ainsi devenir l’un des chanteurs de jazz les plus influents de son époque.
Personnalité
Les surnoms Satchmo ou Satch proviennent de Satchelmouth (bouche en forme de sacoche, qui décrivait son embouchure). En 1932, Percy Brooks, qui était alors rédacteur au magazine Melody Maker, accueillit Louis Armstrong à Londres par un "Bonjour Satchmo", raccourcissant Satchelmouth (certains disent que c'était involontaire), et ce surnom est resté. Plus tôt, il a aussi été connu sous le surnom de Dippermouth (Bouche plongeante). Ces termes font référence à la manière dont il tenait sa trompette lorsqu'il jouait. Elle était placée sur ses lèvres de telle façon que lorsqu'il jouait de longues heures, la trompette laissait une marque dans sa lèvre supérieure, d'où le terme "Dippermouth". Cette marque est effectivement visible sur de nombreuses photographies de Louis Armstrong de cette période, et l'amena à développer sa carrière de chanteur étant donné qu'à partir d'un certain point, il n'était plus capable de jouer. Cependant, cela ne l'arrêta pas, et après avoir mis sa trompette de côté pendant un temps, il modifia son style de jeu et continua sa carrière de trompettiste. Ses amis et les musiciens qui le cotoyaient l'appelaient habituellement Pops, terme qu'Armstrong utilisait aussi en général pour s'adresser à ses amis et aux musiciens qu'il cotoyait (à l'exception de Pop Foster, qu'Armstrong appelait toujours "George").
Le surnom "Satchmo" et la chaleureuse personnalité de Louis Armonstrong, combinés avec son amour naturel du spectacle et du dialogue avec le public en firent une personnalité publique — la grimace, la sueur et le mouchoir — qui finit par sembler feinte et même devint une sorte de caricature raciste tard dans sa carrière.
Il fut aussi critiqué pour avoir accepté le titre de "Roi des Zulus" pour le Mardi Gras en 1949. C'est un rôle honoré par la communauté Afro-américaine de la Nouvelle Orléans en tant que président du carnaval Krewe, mais ahurissant ou offensant pour les étrangers de par leur costume traditionnel constitué de jupes tressées avec de l'herbe et de maquillage noir sur le visage, satirisant les attitudes des sudistes blancs.
L'apparente insensibilité au problème racial constituée par l'apparition d'Armstrong en Roi des Zulus a parfois été vue comme un exemple d'un plus large échec de la part d'Armstrong. Là où certains virent en lui une personnalité chaleureuse et conviviale, d'autres lui reprochèrent de trop vouloir plaire au public blanc et d'être une caricature de troubadour. Certains musiciens critiquèrent Armstrong parce qu'il jouait face à des publics ségregés, et parce qu'il ne prenait pas assez parti pour le mouvement pour les droits civiques, ce qui suggérait qu'il était un Oncle Tom. Billie Holiday retorqua cependant "Bien sûr, Pops est un tom, mais c'est un tom qui a du cœur".
Armstrong était en fait un des principaux soutiens financiers de Martin Luther King Jr. et d'autres activistes pour les droits civiques, mais il préférait aider discrètement ce mouvement, et ne pas mélanger ses opinions politiques et son métier de musicien. Le peu d'exceptions qu'il fit furent d'autant plus efficaces lorsqu'il parlait; la critique qu'il fit de Eisenhower, Président des États-Unis d'Amérique en l'appelant "double face" et "mou" en raison de son inaction lors du conflit sur la discrimination au sein de l'école à Little Rock, Arkansas en 1957 fit la une nationale. En signe de protestation, Armstrong annula une tournée organisée en Union soviétique au nom du département d'état, en disant "Étant donné la façon dont ils traitent mon peuple dans le Sud, le gouvernement peut aller se faire voir" et qu'il ne pouvait pas représenter son gouvernement à l'étranger alors qu'il était en conflit avec son propre peuple.
C'était un homme extrêmement généreux dont on disait qu'il avait donné autant d'argent qu'il en avait gardé pour lui même. Armstrong eut aussi de sérieux problèmes avec sa santé et ses fonctions corporelles. Il fit un usage abondant de laxatifs afin de contrôler son poids, une pratique qu'il défendit à la fois pour ses connaissances personnelles et pour les régimes qu'il publia sous le titre Perdez du poids à la façon de Satchmo. Le laxatif préféré d'Armstrong dans sa jeunesse était Pluto Water, mais par la suite, il devint un converti enthousiaste lorsqu'il découvrit le remède à base de plantes Swiss Kriss; il en exaltait les vertus à quiconque voulait l'écouter.
Musique
À ses débuts, Louis Armstrong était surtout connu pour sa virtuosité au cornet à pistons et à la trompette. La meilleure interprétation de trompette de ses premières années peut être entendue sur ses disques Hot Five et Hot Seven. Les improvisations qu’il avait faites sur ces disques de jazz Nouvelle-Orléans et de chansons populaires de l’époque, surclassent celles des interprètes de jazz qui lui ont succédé. La précédente génération de musiciens de jazz Nouvelle-Orléans faisait souvent allusion à leurs improvisations comme étant « variant la mélodie » ; les improvisations de Louis Armstrong étaient audacieuses et complexes, avec des touches subtiles et mélodiques. Souvent, il réécrivait les fondements des airs pop qu’il jouait, les rendant ainsi plus intéressants. Sa technique d’interprétation est remplie de mélodies innovantes, joyeuses et inspirées, de bonds créatifs et de rythmes subtilement relâchés ou forts. Le génie de ces morceaux allait de pair avec sa technique musicale, affinée par une pratique continue. Ceci augmenta les tons, la tessiture et d’une manière générale les possibilités offertes par la trompette. Dans ces disques, Louis Armstrong créa quasiment à lui seul le rôle de soliste de jazz, transformant ce qui était à l’origine une musique folklorique collective et en une forme d’art avec des possibilités sensationnelles d’expression individuelle.
Les travaux de Louis Armstrong dans les années 1920 le poussèrent à jouer aux limites extrêmes de ses capacités. Particulièrement, les morceaux du disque Hot 5 comportent souvent des fautes mineures et des notes ratées, qui néanmoins diminuent peu le plaisir de l’écoute puisque l’énergie de la prestation spontanée est transmise. Dans la moitié des années 1930, il atteint une assurance calme, sachant exactement ce qu’il devait faire et exécutant ses idées à la perfection.
Au fur et à mesure que sa musique progressait et gagnait en popularité, ses chansons aussi devenaient importantes. Armstrong n’était pas le premier à enregistrer du chant scat, mais il était magistral en cela et aida à le populariser. Il eu du succès avec son interprétation et son chant scat sur « Heebie Jeebies », et criait « I done forgot the words » au milieu de son enregistrement « I'm A Ding Dong Daddy From Dumas ». De tels disques furent des succès et le chant scat devint une partie essentielle de ses représentations. Longtemps avant cela, néanmoins, Armstrong s’amusait avec ses chants, raccourcissant et rallongeant des phrases, plaçant des improvisations, utilisant sa voix d’une manière aussi créative que sa trompette.
Durant sa longue carrière, il joua et chanta avec les plus importants instrumentistes et chanteurs ; parmi lesquels, le singing brakeman Jimmie Rodgers, Bing Crosby, Duke Ellington, Fletcher Henderson, Bessie Smith, mais aussi Ella Fitzgerald. Son influence sur Bing Crosby est particulièrement importante étant donné le développement ultérieur de la musique populaire : Crosby admirait et copiait Armstrong, comme on peut le constater sur beaucoup de ses premiers enregistrements, notamment « Just One More Chance » (1931). Le « New Grove Dictionary Of Jazz » décrit la dette de Crosby à Armstrong en détail, bien qu’il ne désigne pas explicitement Armstrong par son nom : « Crosby (…) était important en introduisant, dans le courant du chant populaire, un concept afro-américain de chant comme une extension lyrique de la parole, de l’élocution (…) Ses techniques – relâchant le poids de son souffle sur les cordes vocales, passant d’un registre où la voix était principale à un registre où elle était faible, utilisant en avant la production pour aider la prononciation marquée, chantant sur les consonnes (une habitude chez les chanteurs noirs), et employant une discrète utilisation des appoggiatures, des mordants et des liaisons pour accentuer le texte – ont été imitées par presque tous les chanteurs populaires ultérieurs »[2]. Armstrong enregistra trois albums avec Ella Fitzgerald: « Ella and Louis », « Ella and Louis Again », et « Porgy and Bess » pour « Verve Records ». Ses enregistrements « Satch Plays Fats », toutes les mélodies de « Fats Waller », et « Louis Armstrong Plays W.C. Handy » dans les années 1950 étaient peut-être les dernières de ses grands enregistrements créatifs, mais même les étrangetés comme « Disney Songs the Satchmo Way » ont leurs moments musicaux. Sa production tardive a été fortement critiquée comme étant trop simpliste ou répétitive.
Armstrong eut beaucoup de morceaux à succès, notamment « Stardust », « What a Wonderful World » , « When The Saints Go Marching In » , « Dream a Little Dream of Me », « Ain't Misbehavin », et « Stompin' at the Savoy ». « We Have All the Time in the World » figurait sur la bande sonore du film James Bond « On Her Majesty's Secret Service », et bénéficia d'une popularité renouvelée au Royaume-Uni en 1994 quand il figura sur une pub pour Guinness. Celui-ci atteignit le nombre 3 dans les hit-parades des rééditions.
En 1964, Armstrong fit chuter les Beatles du top du hit-parade « Billboard Top 100 » avec « Hello, Dolly », qui donna à l’interprète âgé de 63 ans le record aux États-Unis d'Amérique du plus vieil artiste à avoir un titre au top du classement. En 1968, Armstrong marqua un dernier succès populaire au Royaume-Uni avec la chanson pop très sentimentale « What A Wonderful World », qui fut premier des hits-parades britanniques pendant un mois ; néanmoins, le single ne fut pas du tout un succès en Amérique. La chanson eut un grand succès dans la conscience populaire quand elle fut utilisée en 1987 dans le film « Good Morning, Vietnam », sa réédition s'élevant au sommet des hit-parades dans de nombreux pays.
Armstrong appréciait beaucoup de styles différents de musique, du Blues le plus direct aux doux arrangements sirupeux de Guy Lombardo, aux chansons folkloriques latino-américaines, aux symphonies classiques et l’opéra. Armstrong incorpora les influences de toutes ces sources dans ses représentations, rendant parfois perplexes ses fans qui auraient préféré qu’Armstrong reste dans un style plus conformiste. Armstrong fait partie du « Rock and Roll Hall of Fame » en tant que influence majeure.
Les liens à écouter avant de voter 
:
I Cover the Waterfront
Umbrella man avec Dizzy Gillespie
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Les votes seront clos
dimanche 29 avril à 18 heures.
Bons votes... et bonne écoute

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