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Re: Les films que vous venez de voir

Publié : dim. 20 févr. 2011, 12:07
par COCOTOUCH
k1Rua a écrit :Même pas honte... Ca fait 2 mois que je me bat avec moi-même pour ne pas regarder le film. Mais il y a Kristen Bell dedans, je pense que je vais finir par craquer. :sad:
(Sauf que j'essaie de me remettre de l'épisode Justin Bieber de Glee. Ca prend du temps ce genre de thérapie :sad:)
ça ne te tente pas d'aller voir Justin Bieber le film la semaine prochaine ? Faut proposer ça a tomtom :mrgreen:

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : dim. 20 févr. 2011, 14:24
par k1Rua
COCOTOUCH a écrit :
k1Rua a écrit :Même pas honte... Ca fait 2 mois que je me bat avec moi-même pour ne pas regarder le film. Mais il y a Kristen Bell dedans, je pense que je vais finir par craquer. :sad:
(Sauf que j'essaie de me remettre de l'épisode Justin Bieber de Glee. Ca prend du temps ce genre de thérapie :sad:)
ça ne te tente pas d'aller voir Justin Bieber le film la semaine prochaine ? Faut proposer ça a tomtom :mrgreen:
Tu vas rire mais j'envisage d'aller le voir juste pour le fun. Et voir Justin Bieber en 3D :lol2:

En tout cas vous avez raté un très bon film. True Grit dépote bien. ;-)

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : lun. 21 févr. 2011, 00:45
par nataku
J'hésitai entre Tron ou Black Swan, j'ai opté pour Black Swan.

Film que j'ai apprécié, je regrette pas mon choix, je vous le conseil. (j'ai la flemme de créer son topic pour en parler un peu plus)

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : lun. 21 févr. 2011, 01:49
par k1Rua
nataku a écrit :J'hésitai entre Tron ou Black Swan, j'ai opté pour Black Swan.

Film que j'ai apprécié, je regrette pas mon choix, je vous le conseil. (j'ai la flemme de créer son topic pour en parler un peu plus)
Je suis dessus. D'ici mercredi je devrais avoir fait le topic.

Je vous fait un copier/coller de ce que j'ai fait pour un autre forum concernant True Grit

Ca faisait une paie que je n'avais pas vu de film de far-west. Quand je dis une paie, c'est vraiment une paie. De mémoire ça devait être un des films de la trilogie du dollars il y a 10-12 ans. Pour dire.
Concernant le film des Coen, ce fut un véritable plaisir à découvrir. Jeff Bridge est très bon dans son rôle de Marshal, alcoolique un brin susceptible (assez proche de sa prestation dans Crazy Heart j'ai envie de dire -sauf que j'ai détesté le film là). Tout comme Matt Damon en Texas Ranger. Je vous raconte pas le choc de voir Matt Damon comme ça après avoir vu le dernier épisode de 30 Rock la vieille. :kamool:
Et bien sûr, Hailee Steinfield. Je ne dirai pas qu'elle porte le film à elle toute seule mais elle arrive à s'imposer face à ces grands noms du cinéma actuel.
L'histoire en soi est simple. Mais ça reste terriblement efficace. Et puis c'est surtout au final très drôle. La première partie du film où Hailee Steinfield prépare son départ et le recrutement de Jeff Bridge est super drôle. Surtout les scènes des négociations (Wait... Are we negociating again? :lol2:). Le film manie très bien scènes lentes et rythmées lors des combats sans pour autant tomber dans la surenchère.
Les relations entre les personnages se mettent en place très naturellement. C'est assez drôle de voir Jeff Bridge déballer sa vie à cette 'tyrante' de gamine.
C'est bien elle qui est l'héroïne du film. Pas l'US Marshal ni le Texas Ranger. Elle qui arrive à s'imposer du haut de ses 14 ans, à survivre dans ce milieu hostile. Sans pour autant par moment nous rappeler que ça reste qu'une gamine de 14 ans qui voit des gens se faire descendre à tour de bras devant elle. Mais elle fait preuve jusqu'au bout de True Grit.
Et la scène d'ouverture est extrêmement belle. En toute simplicité, on observe tomber la neige sur une maison dont de la lumière sort d'une de ses fenêtres.

Un très bon moment. Je me remet petit à petit de l'épisode de Glee avec Justin Bieber.

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : jeu. 24 févr. 2011, 19:07
par nataku
je suis dessus. D'ici mercredi je devrais avoir fait le topic.
C'était bien le mercredi de cette semaine ou pas? :mrgreen:

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : jeu. 24 févr. 2011, 19:17
par k1Rua
nataku a écrit :
je suis dessus. D'ici mercredi je devrais avoir fait le topic.
C'était bien le mercredi de cette semaine ou pas? :mrgreen:
Ouais. :mrgreen:

Mais j'ai un autre topic en cours pour la section musique, que je dois impérativement avoir fini pour samedi (vous verrez pourquoi). Donc je bosse dessus plutôt que celui de Black Swan. MAIS je l'ai quand même commencé ^^

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : jeu. 24 févr. 2011, 19:43
par nataku
Ok. ;-)
Mais j'ai un autre topic en cours pour la section musique, que je dois impérativement avoir fini pour samedi (vous verrez pourquoi)
On t'as déjà dis que tu étais le seul fan de Justin Bieber ici, pas la peine d'en faire un topic. :redface:

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : jeu. 24 févr. 2011, 20:08
par k1Rua
nataku a écrit :
Mais j'ai un autre topic en cours pour la section musique, que je dois impérativement avoir fini pour samedi (vous verrez pourquoi)
On t'as déjà dis que tu étais le seul fan de Justin Bieber ici, pas la peine d'en faire un topic. :redface:
Petit con. :redface:

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : sam. 26 févr. 2011, 11:33
par Kakashi_
Eh oh le gosse, on se calme :redface:

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : sam. 26 févr. 2011, 16:00
par R'iryh
:redface:

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : dim. 27 févr. 2011, 21:20
par Aizen
guiguizmo a écrit :
Gr0d0d0 a écrit :L'Agence Tout Risque
J'attendais beaucoup du réalisateur de Mise à Prix, et bien je n'ai pas été déçu. De l'humour, pas mal en fait, des scènes d'actions testostéronées bien comme il faut, une petite dose de nawak, ça donne deux très bonnes heures de divertissement. Les personnages et les situations sont bien revisités et adaptés à notre actualité. Seul Bémol le twist de fin sur le personnage mystère dont j'avais deviné l'identité à sa première apparition, mais vous direz il y a pire
le général déguisé en saoudien

Completement d accord avec toi.

Sinon, je suis allé Summer Wars, le dernier film d animation du studio Madhouse, c etait enorme.

Et eyes of war, où là, j avais pas vu la bande annonce et que j aurais surement du, car c etait pas du tout le genre de film que je pensais aller voir.
Je viens de le voir, ainsi que la Traversée du temps et c'est un très très bon film, je le confirme. On est porté par l'enthousiasme général du film, il s'y dégage une saine jubilation ^^.

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : lun. 28 févr. 2011, 21:08
par Radaj
Critique expresse super décousue

The Sky Crawlers
C'était sacrément naze !
Techniquement, c'est pas folichon:
Le chara design est d'une banalité effrayante (ça me rappelle vaguement le design des perso des HS de Naruto, en moins excentrique mais tout aussi mauvais)
La mise en couleur des personnages est juste plate au possible (c'est un film bordel)
Les décors sont moyens, rien qui ne décroche la machoire
Les scènes de combats aériens tirent leur épingle entre tous ces ratés... 5 minutes en tout et pour tout ?

J'ai rarement vu un anime utilisant si mal les plans statiques. Normalement c'est l'occasion de voir des petits détails plein de vie, là c'est juste matière à poser une image pendent 1 minute et à balancer un monologue, voir un grand silence, par dessus.

Sinon c'est mou.

L'histoire (le point fort) une fois le film finie propose quelque chose de terriblement complexe et qui entraine un vrai regard sur la guerre et la conditions des sacrifiés. Certes c'est sympa dit sur papier, ça donne envie. CMais c'est pas comme si le film était dérivé d'un roman... Oh wait !



Clairement un film qui n'aurait jamais du voir le jour, je ne peux que deviner la véritable richesse du récit initial à travers cette grosse perte de temps.

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : mar. 01 mars 2011, 16:26
par Heaven smile
C'est l'occasion d'embrayer, vu que personnellement, j'ai kiffé Sky Crawlers.

The Sky Crawlers de Mamoru Oshii :

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La construction même de Sky Crawlers est à double tranchant, à l'image du Shutter Island de Scorsese. Le film dans son ensemble met en exergue une réalité, un état d'esprit. Si Shutter Island fonctionnait tel un théâtre de marionnettes, Sky Crawlers, lui, prend la tangente qui l'oriente vers le travail de Mendes sur Jarhead, où l'inaction est le maitre mot. Les personnages sont enchâssés dans un smili purgatoire, en attente de jugement. Narration et mise en scène fonctionnent de concert, articulés par le score de Kawai dans le but unique de traduire la neurasthénie des personnages. Les kildrens, plus machines – d'où le chara-design ultra standardisé – qu'humains, errent tels des fantômes, dans l'attente d'un conflit-spectacle orchestré par la société.
Sky Crawlers est l'exemple même du film concept; film dans lequel je me suis perdu, tout comme les personnages semblent perdus dans les décors les environnants. L'expérience est vivante à travers l'effet de contre-coup. On évolue dans un univers mélancolique, une nébuleuse où artificialité, réalité et souvenirs se confondent.


127 Heures de Danny Boyle :

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127 heures ou le calvaire d'un homme plongé dans la tourmente. Après l'épouvantable et Mtvesque Slumdog Millionnaire, fable douce-amère proprement écœurante, Boyle revient – une nouvelle fois en compagnie de son scénariste Beaufoy – avec la chronique minimaliste d'un homme confronté à la nature. Le dynamisme inhérent à la mise en scène de Boyle enlève – souvent – le film et ce dès l'ouverture faisant office d'exposition énergique et idyllique. Franco est impérial. On rit avec lui, on souffre avec lui. Car l'argument de vente est là : la vision du sacrifice physique pour vivre, traduction du masochisme populaire, du plaisir du sang et de la complaisance pour la souffrance d'autrui. Illustration parfaite du talent de Boyle pour retranscrire par l'image et le son la douleur absolue de son personnage principal, cette scène n'en demeure pas moins étonnamment intimiste et finalement peu frontale. À la réussite notable de cette séquence s'oppose la lourdeur lacrymal du temps perdu. L'ombre du "slumdog" plane encore sur un cinéaste dont le show commence à tourner en rond.
Parfois hallucinant, souvent halluciné.


Les Beaux Gosses de Riad Sattouf :

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Pas revu depuis le ciné. C'est toujours aussi frais et agréable. Sattouf joue à merveille avec ses personnages et traduit avec justesses les maux de l'adolescence. Tour à tour, on s'esclaffe à la vue des situations auxquels sont confrontés Hervé et Camel, on a presque honte d'avoir été un tant soit peu comme eux. On contemple aujourd'hui d'en haut ce microcosme scolaire et les comédies et tragédies qui s'y déroulent. Les dialogues sont hyper savoureux, à l'image de Retour au Collège. C'est bien interprété et bien shooté.
Un premier film impressionnant de caractère et de lucidité.

W. d'Oliver Stone :

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Le seul Stone qui me manquait. Certes, ce n'est pas du niveau de J.K.F, Any Given Sunday ou Alexandre, mais ça n'en reste pas moins puissant. Troisième volet de sa trilogie présidentielle, W. est un film déroutant. La démarche du réalisateur pour étudier l'ex-président lorgne plus du côté de Nixon, tout en gardant la spécificité même de Bush Jr. Pathétique, tragique, comique. Stone présente l'homme à travers la saga familiale, adoptant une construction de récit éclatée alternant moments clés de la présidence et passé, pour se clôturer sur la pente descente résultant du bourbier irakien. W., l'homme bâti par son entourage, écrasé par le poids du père et constamment dans l'ombre du frère. La construction du récit est en phase avec le personnage lui même raconté; W. le film est un agglomérat de scènes, d'épisodes qui construisent W. l'homme. Lui qui n'était rien se construit à travers les autres, mais dans un cadre purement familial. C'est incisif, fascinant ( la scène validant l'attaque en Irak constitue le sommet du film) et diablement bien interprété.

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : mar. 08 mars 2011, 14:33
par VoDkaPommE
Heaven smile a écrit : 127 Heures de Danny Boyle :

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127 heures ou le calvaire d'un homme plongé dans la tourmente. Après l'épouvantable et Mtvesque Slumdog Millionnaire, fable douce-amère proprement écœurante, Boyle revient – une nouvelle fois en compagnie de son scénariste Beaufoy – avec la chronique minimaliste d'un homme confronté à la nature. Le dynamisme inhérent à la mise en scène de Boyle enlève – souvent – le film et ce dès l'ouverture faisant office d'exposition énergique et idyllique. Franco est impérial. On rit avec lui, on souffre avec lui. Car l'argument de vente est là : la vision du sacrifice physique pour vivre, traduction du masochisme populaire, du plaisir du sang et de la complaisance pour la souffrance d'autrui. Illustration parfaite du talent de Boyle pour retranscrire par l'image et le son la douleur absolue de son personnage principal, cette scène n'en demeure pas moins étonnamment intimiste et finalement peu frontale. À la réussite notable de cette séquence s'oppose la lourdeur lacrymal du temps perdu. L'ombre du "slumdog" plane encore sur un cinéaste dont le show commence à tourner en rond.
Parfois hallucinant, souvent halluciné..
Salut tout le monde,
Moi j'ai vu 127heures hier soir.
J'y suis allée un peu craintive de passer 2h autour d'un même rocher! Mais au final le film fonctionne plutot très bien! L'acteur est parfait dans son role!
Au final, allez-y, c'est un truc à voir!!
On rigole, on se cache dans son fauteuil en fonction des moments, mais au final on se fait prendre par le film sans effort.

Bonne surprise pour moi!!
Biz biz

Re: Les films que vous venez de voir

Publié : lun. 14 mars 2011, 15:54
par Heaven smile
Piranha 3D d'Alexandre Aja :

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Formulons un avis dans la lignée du film lui-même.

Hmm...
L'Alexandre Aja de Furia et Haute Tension était sympa, voir même relativement « cool ». Doué d'un sens artistique relativement remarquable pour être noté, il faisait preuve du plus grand respect pour un genre qu'il affectionnait. Ses longs métrages avaient une atmosphère qu'il leur était propre, tout en étant de beaux hommage au genre. Avec La Colline à des Yeux, il passait à la vitesse supérieure. À l'Europe succédait l'Amérique, à l'hommage succédait le remake. Revisitant le film de genre, il bousculait les standards établis et confrontait l'Amérique à sa propre histoire, à ses propres démons. Il en résultait un long poisseux, presque rebutant devant les horreurs qu'il affichait ou sous-entendait. Mirrors signait le passage de l'autre côté de la glace. Les fulgurances narratives et visuelles dont Aja avait précédemment fait preuve disparaissait devant un imbroglio de scènes succombant à la facilité et une narration dépourvu de tout semblant d'enjeux.

Piranha 3D ressemble étrangement aux bimbos érigées en déesses MTVesques – les boobs et les culs se trémoussant sous un soleil « hot » sur fond de Rap & R'n'B du plus mauvais goût – qu'il exhibe en long, en large mais surtout de travers pendant près d'une heure. Ne nous leurrons pas messieurs, ces demoiselles font partie intégrante du produit qui nous est vendu. Comment ne pas être tenté par un défilé de ladies made in Hooters, autrement dit, le genre de « poules » que l'on a simplement – et le plus naturellement du monde – envie de se poser sur la zouquette tant elles nous portent les yeux et package entre les jambes en ébullition. Là où le bât blesse, et en l'occurrence, où le mât baisse, c'est lorsque le domaine du fantasme érotico-gore où sexe et mort s'entrecroisent dans un cadre paradisiaque est balayé par une réalité sacrément terne. Faussement provoquant, Piranha 3D est aussi mensonger que nos chères bimbos qui, sous leur style décomplexé – booze, sex & sun – cachent un puritanisme nauséeux typiquement outre-Atlantique. Ce n'est pas fun. Ce n'est pas drôle. Ce n'est indéniablement pas jouissif. En fait, c'est simplement un film d'emmanché prenant pour personnage principal un golio puceau qui patauge à peu près autant que ses roupettes dans le misérabilisme le plus total.

Moralité ? Il y a des gravelures qui sont drôles à force de verve et d'imagination. Il y en a d'autres qui distillent l'ennui et la bêtise à haute dose. Piranha 3D est du nombre de ces dernières.
Je suis le dernier des couillons pour avoir essayer de matter ça.



Black Book de Paul Verhoeven :

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Le cinéma de Verhoeven est beau, fort, violent, sexuel et subversif. Zwartboek est passionnant de bout en bout et sans fausses notes. Le cinéaste brasse à la fois guerre, drame social, espionnage, chronique historique et emporte de sa caméra l'ensemble avec une maestria proprement époustouflante. Le script est fin, enragé et âpre. Carice Van Houten est magnifique en juive aux identités multiples. Elle synthétise parfaitement le film. Zwartboek est une étude sur l'espèce humaine en temps de guerre et les traumatismes qu'elle inflige ou subit. À travers les faux semblants, le travestissement de la réalité, etc, on retrouve des thèmes chers au cinéaste.
Verhoeven est aussi téméraire que son héroïne. Le résultat est bluffant.