Publié : dim. 15 janv. 2006, 13:54
Saï est réapparu au cours de la nuit et s'en est prit à de nombreuses personnes pour les avertir d'un danger iminent.
Toutefois, Shinobu et Eiji ont été fait prisonnier.
Pendant ce temps, Gaï et Lee ayant trouvé la solution à l'égnime grace à la visite de Saï ont quittés Ode pour retrouver le fruit de leur recherche.
Kakashi et Hinata ont enlevés par des paysans avant. au moment ou leur hote allait leur expliqué ses intentions, des ninja de kumo font irruption.
Chapitre 8 : « Vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir !» [partie A]
Le maire d’Ode, un homme petit et trapu, avait les mains jointes dans le dos pour regarder ce qui se tramait dans sa ville. Comment avaient ils pu en arriver à cette situation ?
Ce n’était pas sa faute, il ne faisait que suivre les ordres, dirigeant les garnisons en accord avec le plan du commissaire des finances.
L’un des plus vieux dictons de kumo disait « La force d’un seul ne vaut rien face à mille. »
Kumo n’était pas craint pour sa puissance militaire mais pour sa stratégie, réputée dans le monde ninja comme la meilleure. En tant que représentants de l’ordre public, les ninja de kumo chargés de ce type de mission n’avaient aucun égal sur terre comme au ciel.
Vrai ou pas, ils n’attaquaient jamais seuls mais en grand nombre et sur le champ de bataille, beaucoup les avaient surnommés avec crainte « les invincibles ». Ils avaient pris l’habitude d’attaquer en très grand nombre une cible lorsqu’il s’agissait simplement de la neutraliser.
Toutefois, le spectacle à sa fenêtre n’avait rien de réjouissant : dire que tous ces gens allaient être envoyés en exil après un pseudo procès. Cela lui faisait drôle… comme si sa ville était devenu un véritable camp de concentration. Mais les ordres étaient clair : il n’avait pas le choix.
Shinobu et Eiji étaient restés dans les premiers rangs des prisonniers. Ils regardaient le maire à la fenêtre. La situation était vraiment désespérée.
Ils leurs avaient confisquaient leur équipement. Hinata et Kakashi étaient cette fois ci réellement prisonniers des ninja de kumo mais ils avaient choisis d’eux même cette condition.
Lorsque les ninja firent irruption au village, ils s’étaient déjà échappés mais à la vue du désastre, Hinata et Kakashi changèrent leur attitude et préférèrent rester pour aider de l’intérieur leurs « protecteurs ». Ou tout du moins en découvrir plus à leur sujet : la situation était vraiment étrange. Ils avaient eut l’impression d’être de nouveau en guerre. Les ninja avaient mit le feu aux maisons pour faire sortir leurs résidents et faciliter leur arrestation.
Basara s’était rendu sans opposer la moindre résistance pour éviter plus de dégâts. Il avait échoué dans sa mission de protection. Tous ses espoirs résidaient maintenant en un seul homme.
En voyant son geste, Kakashi se rendit le premier. Il avait assisté à la scène et admiré le courage de cet homme pour sauver son village. De toute façon il fallait bien retourner en ville et retrouver l’ambassadrice et le gamin.
Sur le chemin la colonne de prisonnier en rencontra une autre, qui provenait cette fois ci d’un village voisin. Après avoir formé une jointure, ils se rendirent à Ode puis, sur la place publique ou les prisonniers seraient jugés.
Lorsqu’ils arrivèrent enfin en ville, Kakashi se maudit d’avoir fait ce choix : toute tentative d’évasion était vaine.
Yoshitaro émergea d’un sommeil sans rêve. Il était ligoté sur le toit d’un édifice gigantesque. Assit en tailleur, il observa son environnement et examina sa situation.
Elle aurait pu être pire.
Le soleil commençait à poindre à l’horizon ce qui mettait en relief, le triste spectacle visible dans toute la ville. Dans les grandes voies de la rue, des colonnes entières de prisonniers défilaient dans la rue, se dirigeant vers le centre ville. En tournant la tête, il assista à une scène qui avait du se répéter plusieurs fois au cours de la nuit : des ninja de kumo qui employaient des méthodes plutôt peu réglementaires pour déloger ou faire taire tout témoignage des entourages.
Les ninja de kumo, devenus pour l’occasion simples policiers s’étaient prémunis de tout un arsenal assez impressionnant : matraques, long bâtons de lancés quand il ne s’agissait pas de fouets à embouts de cordes en forme de crochet. Ce genre d’équipement n’avait laissé aucune chance face à la plupart des personnes arrêtées.
Quelques feuilles s’envolèrent du toit avec le vent. Après être passées devant le chuunin, Saï fit son apparition.
« Alors enfin réveillé, « Yoshitaro sama » ?
- Mais tu es quoi toi à la fin ?
- Qui sait, répondit Saï, Juste un ninja travaillant à son compte.
- Un ninja errant donc… Ton nom ?
- Appelle moi Saï-o- dono, ça me suffira.
- Tu peux rêver. Que me veux tu ?
- Ca serait plutôt à moi de te demander ce que Tu prépares, « Yoshitaro sama ».
- Je n’ai pas à te répondre.
- C’est moi ici ton geôlier. Tu n’as pas bientôt fini de poser des questions que tu sais d’avance que je ne te répondrai pas non plus… Soupira Saï. Au fait, inutile de crier. Nous sommes dans une autre dimension, plus précisément dans un dessin que j’ai réalisé qui nous permet d’apprécier pleinement le spectacle de dehors. D’ici personne ne peut t’entendre crier, « Yoshitaro sama »
- Je ne vois pas ce que tu veux dire. Et arrête de m’appeler « Yoshit… »
- Arrête de jouer les crétins, « Yoshitaro sama ». T’es mauvais dans ce rôle. Tes pitoyables tours sont en tout cas inutiles devant un Anbu. Je sais qui tu es en réalité.
- … Tu te décides à m’en dévoiler un peu plus sur toi.
- Ma patience a des limites. Souffla Saï d’un ton froid et détaché. J’ai les moyens pour te faire parler… alors si j'étais toi, je passerai à table assez vite. Je ne suis pas aussi sympa que j’en ai l’air…
- Je ne te dirai rien puisque je ne sais rien. On finira bien par me retrouver. Ne sous estime jamais un ninja de kumo…
- Même si je te disais que Tu as déjà perdu d’avance ? Je l’ai mis au courant. Votre plan a échoué.»
Une lueur passa furtivement dans les yeux du ninja de kumo qui les baissa de suite instinctivement... Cela n’échappa pas à Saï. Il ne faisait donc pas fausse route. Ce type ne paraissait pas ce qu’il était à première vue.
Yoshitaro baissa la tête. C’était la première fois que quelqu’un arrivait à lire aussi bien dans son jeu. Ce « Saï » semblait avoir de la ressource. Il était bien plus fort que lui, pourtant un chuunin de première classe.
Es ce qu’il bluffait avec son histoire comme quoi il aurait tout découvert ?
Si il disait vrai, cela pourrait poser quelques soucis. Quelque chose attira son attention à ce moment là.
« Il est trop tard pour sauver ces paysans, Saï. Et encore moins l’Imposteur. »
En regardant vers la direction, Saï se pinça les lèvres. Il était déjà à l’entrée d’Ode. Quel imbécile ! En espérant qu’il ait un plan pour une fois.
« Alors, comment disais tu « Saï »… a oui, « le plan a échoué » ou un truc dans le genre.
- Hum… nous verrons bien. Ne crois pas que tes soucis sont déjà finis pour autant.
- Soit, mais tu devrais peut être l’aider.
- Je ne pense pas. Tu n’apprécies pas ma compagnie « Yoshitaro sama » ?
- Qui sais ? Je pourrai m’en accommoder si tu me relâchais.
- Tu va rester avec moi pour le moment.» répondit il après un court silence.
Saï regarda de nouveau en direction de l’entrée de la ville. Il s’extirpa du dessin et le referma. Des dizaines de ninja commençaient à encercler l’ex genin. Ca commençait très mal.
Le ninja de Konoha sauta de toits en toits pour se diriger vers le centre ville afin d’assister pleinement au spectacle. là bas en attendant sa venue, il pourrait reprendre tranquillement son petit interrogatoire, mais cette fois ci plus sérieusement.
Naruto s’était présenté devant les portes d’Ode finalement avant le levé jour. Après avoir mûrement réfléchi à ce que Saï lui avait dit, il comprit que l’équipe de Kakashi avait été faite prisonnière.
Quel crétin ! Il venait sans un réel plan d’action et juste après une conversation avec Saï qui, comme à son habitude avait laissé beaucoup plus de mystères en suspens que de véritables réponses.
Mais bon, il n’était pas trop tard. Il espérait trouver un moyen au plus vite pour les sauver sans qu’il y ait trop de bagarre.
En fait il n’avait aucun plan d’action, tout simplement. Si ça avait été le cas, il se serait senti comme un ninja en mission.
« Jetez vos armes, on vous arrête pour avoir aider le gardien de la montagne à s’enfuir !
- … mais je suis peut être innocent ? Mouais… pas très convaincant tout ça pour le coup.
- Vous ! Un ninja errant sans maître n’est qu’un chemineau sans logis…
- Heu…, dit le « ninja », je ne suis pas un …
- Soit ! Nous t’arrêtons pour vagabondage.
- Et ben, au moins, ces gens savent ce qu’ils veulent. » Se dit Naruto. Mais il eut à ce moment là une idée de génie. Puisque ces gens veulent absolument le traiter en tant que ninja, ils allaient être servis…
Prenant son visage le plus ferme et le plus sérieux, Naruto laissa les deux hommes s’approcher pour le saisir. Naruto retourna leur prise contre eux même avant de les saisir au collet. Il commença à les étrangler doucement dans l’arrondi de ses bras.
« Arrêtes ! Tu es en état d’arrestation !
- Silence !
- Misérable ! Tu défies la police ?!
- Ah ! la ferme, imbéciles ! vous ne pouvez traiter pas des ninja comme de simples paysans ou des villageois. Capturer un ninja dans le cadre d’une rafle ? c’est absurde ! Vous n’avez pas le droit !
- Même si tu fus ninja autrefois, tu n’es aujourd'hui rien de plus qu’un vagabond sans logis puisque tu te refuses de porter ton bandeau. Arrêtez le ! »
L’exilé sourit intérieurement de la remarque : ces mecs allaient vraiment finir par l’énerver. Toutefois, cela faisait longtemps que personne n’avait cherché à le défier.
Naruto relâcha ses deux otages à bout de souffle sur les cotés pour stopper ses premiers opposants. Leurs mouvements étaient mal coordonnés par rapport à ceux qu’il avait combattu pendant la guerre. Ce n’était que pour la plupart que des bleus. Naruto se contenta juste de les repousser ou d’en assommer les plus hargneux le reste du temps.
Les ninja dans son dos choisirent ce moment pour le charger. Ils furent stoppés pareillement.
Arriva enfin le moment qu’il attendait depuis le début : les policiers lancèrent leurs crochets. Il les esquiva tous sauf un en particulier pour le laisser lui saisir l’avant bras. Naruto l’arracha des mains de son propriétaire puis retourna l’arme contre celui qui lui avait ordonné le silence tout à l’heure, peut être bien l’orfficier chargé de son arrestation. Le fouet s'enroula autours de son cou. Naruto n'eut plus qu'à le traîner jusqu’à lui.
Ses hommes stoppèrent l’attaque devant la prise d’otage avant même que leur chef ne leur en intime l’ordre. Naruto avait bien vu l’astuce.
« Bien… conduit moi au maire. Normalement si je me souviens bien, c’est lui qui ici est chargé du maintien de l’ordre public si je ne me trompe.
- hurn… pourquoi devrais… pourquoi devrais je faire ça !?
- je n’ai opposé aucune résistance. En tant que ninja traité comme un vulgaire chien, j’ai été contraint de me défendre.
Conduis moi à lui. Et vite !» grogna Naruto avec l’accent suffisamment menaçant pour le convaincre.
Devant la mine déconfis de ses propres troupes, hésitant entre attaquer et ne rien faire, il leur intima par un signe de la main de baisser leurs armes pour laisser rentrer Naruto dans la ville.
Un peu en retrait du pont, Gaï et Lee observaient la scène. Devant l'hésitation de Gaï pour intervenir, Lee parla.
« Naruto s’acharne on dirait…
- Mais combien de temps pourra t’il tenir ?
- Le commissaire des finances a mis en alerte de nombreuses garnisons. Il a même fait pression pour appeler des ninja de Konoha. Il est prêt à tout.
- Ce pauvre fou d’Uzumaki ne sait pas dans quoi il s’embarque…
- nous devons y aller senseï, notre défi attend.»
Gaï soupira. De toute façon il ne pourrait rien faire. Il n'avait pas le temps à se consacrer pour un condamné à mort.
Akamaru observa la scène attentivement dans les hautes herbes. Mais que faisait cet imbécile ?
De toute façon ils ne pourraient rien contre lui. Là-bas, il serait complètement encerclé, et il lui serait impossible de fuir.
Il se rendait à sa propre exécution.
C’est ainsi que Naruto réussit à se rendre à la mairie d’Ode, avec la meilleure garde du pays pour un seul homme.
Etait il suicidaire ?
Il sentit l’odeur de Saï qui à ce moment là lui fit signe de le suivre dans la ville. Après tout, ces humains étaient vraiment bizarres.
Toute la place publique s’écarta devant Naruto qui tenait encore sous son pouvoir le commissaire, précédé par ses ninjas.
Parmi les prisonniers, le groupe de Kakashi reconnurent sans trop de peine ce qui se passait. Il n’y avait qu’un seul imbécile au monde à pouvoir faire autant de bazar pour une arrestation. Tout le monde avait les yeux rivés sur lui, avec un profond ressentiment de colère et d’interrogations diverses.
Saï suspendit son interrogatoire devenu un peu plus musclé –histoire d’avoir de l’exercice- pour pouvoir observer la scène. Ce Yoshitaro avait vraiment une tête à claque. Il laissa son prisonnier observer la scène pour peut être lui donner des informations indirectement. Akamaru était resté en arrière et écoutait tout ce qui se passait dans le contre bas d’une ruelle.
Naruto ne se laissa pas déstabilisé pour si peu. Il avait été dans des situations bien plus désastreuses. Mais à partir de maintenant, tout se jouait et il faudrait jouer cartes sur table. Aux quatre coins de la place, Naruto ressentait quand même étonnement beaucoup d’ondes négatives à son encontre. -qui ne venaient pas seulement des gardes-. L’équipe de Kakashi devait être dans le coin.
Au moins il les avait presque retrouvés.
Le maire se tenait debout devant la porte d’entrée avec un air sombre et déterminé. En guise d’autorité, il avait un bâton qui l’aidait à rester debout à l’occasion.
« Comment oses défier la Loi ? Te rends tu compte de ce que tu fais ? Rend toi ou le châtiment sera la mort sans aucune autre forme de procès.
- Aucun ninja ne peut accepter l’exil !
- Tu revendiques les droits d’un ninja, repris le maire d’un air amusé. Un simple crève la fin comme toi ? Elle est bien bonne celle la. Mais puisque tu insistes, je vais t’expliquer pourquoi nous avons organisés cette rafle. »
Il marqua une pause puis reprit.
« Le commissaire des finances a lui-même ordonné l’application de cette rafle pour tous les bons a rien … y compris les ninja sans maître ou errants.
En des temps troublés, il est impératif que nous arrêtions toutes les personnes pouvant nuire à l’ordre public afin de préserver la paix. Akamaru n'y fait pas exception et il doit être puni.
Quelqu'un l'a aidé à s'échapper. Afin que ce cas de figure ne se reproduise à l'avenir, nous avons procédé à l'arrestation de toutes les personnes suspectes de l'aider par l'avenir.
Cela nous permet aussi de pallier le manque de main d’œuvre… d’une pierre deux coups. »
Naruto était intrigué et surpris par tant de dévouement à son travail : le maire avait réussi à remonter dans son estime. C’était donc juste qu’un pion dans cet immense échiquier, pas le véritable danger : il ne faisait que suivre les ordres. Il ne pouvait donc agir sur lui.
Le problème c’est que tout ce qu’il avait dit tenait debout.
Lors des rencontres inter villages cachés, il fut bien décidé d’une loi autorisant ce genre de chose afin de ramener l’ordre. Il ne pouvait argumenter contre le Ruban Rouge et dénoncer le complot dans ces conditions, puisque le maire était un homme intègre, appliquant à la lettre ce qu’on lui disait de faire. Juste un homme de paille en fait.
Naruto commença à se demander si il pourrait revoir tout au moins une fois Hinata ou si ils seraient ensemble dans les mines. Peut être qu’il arriverait à raisonner le maire pour laisser au moins les villageois et l’équipe de Kakashi…
Il ne fallait pas rêver non plus.
Le maire crut avoir gagné en voyant la détermination baisser dans les yeux de Naruto. Celui-ci n’écoutait déjà plus son argumentaire. Enorgueillit par sa quasi victoire, il commis une erreur ...
« Tu as beau avoir été un ninja inférieur assez connu, tu n’es plus qu’un Imposteur qui ne vaut pas mieux qu’un vagabond. »
Naruto fut de nouveau interpelé par cette phrase mais il réussit à le cacher. Cependant, il avait beaucoup de mal à contenir sa colère. Puis une idée germa… Naruto pouvait peut être gagner grâce à ça.
Oui. Finalement le « plan » allait peut être marcher, il ne suffisait plus qu’utiliser sa colère mais de manière intelligente pour une fois.
Saï sourit en voyant la petite étincelle dans l’œil de Naruto : le complot avait déjà échoué. Akamaru entendit les muscles des lèvres de l’ami de son maître se contracter l’espace d’un instant juste avant de reprendr :
« Je veux le nom du commissaire des finances et celui des responsable de garnisons appelés pour cette rafle.
- En quel honneur ?
- En tant que ninja en mission par le 7ème Hokage lui même, ce sont eux qui doivent en personne me congédier. Un magistrat ou representant du peuple ne peut agir à leur place. Sauf si vous me donniez leur nom. L’honneur et le protocole l'exigent.
- Très bien : Tajeshi Osenawa (NDLR : Flore Risa, si tu me vois pas, c’est que je suis déjà loin devant…), Iruka Nozumaru, Ryo Sentetsu et Pierrot le fou (NDLR : marre des noms japonais à la ***), tous les quatre capitaines des garnisons les plus proche de ma ville. Le commissaire des finances qui a ordonné l’arrestation est Kazuo Oirike.
- Bien, sourit Naruto, je ne vous connais pas et je n’ai jamais donné mon nom à personne ici…
Alors comment connaissez vous mon nom de code « Imposteur », connu uniquement au village caché de Konoha, lorsque j’étais encore en service ?»
Tout le monde fut surpris par cette révélation. Pourquoi un surnom aussi dégradant ?
Lorsqu’il prononça ces mot, Shinobu et Eiji furent surpris et ressentirent un sentiment de honte. Cet homme semblait avoir tellement souffert par le passé, et on continuait à le poursuivre comme si il n’était qu’un moins que rien. Ils se surprirent tous les deux à admirer son courage. Mais Shinobu ne s’y trompait pas : si il persistait dans la voie de la provocation, il mourrait.
Hinata pleurait à chaude larme, Kakashi était resté figé de colère. Ils avaient déglutit de travers lorsque il le dit, puis se sentirent très mal à l’aise. C’était vrai, tout ce qu’il avait dit était vrai : on l’avait surnommé « imposteur » à la suite d’une affaire ou l’on crut qu’il avait trahi le village.
Saï resta de marbre mais eu un léger sourire en voyant le visage sombre et fermé de son otage : Yoshitaro riait jaune. Si Naruto mourrait, il aurait de gros problèmes.
Naruto cachait difficilement sa joie : le prochain coup serait décisif. Il devrait jouer le tout pour le tout maintenant.
Le maire déglutit de travers. Il tenta tout de même de sauver les apparences. Après tout, cet imbécile avait réussit lui-même à se piéger en rentrant de lui-même dans la ville. Rien était encore jouer : il pouvait encore étouffer l’affaire en le tuant tout de suite.
Le maire d’Ode était dévoué à sa tache depuis maintenant plus de 5 ans dans cette ville paumée. Tous ces hommes étaient qu’à lui, rien qu’à lui et ne pouvaient que suivre ses ordres. Il ne suffisait que d’un signe pour ordonner son exécution. Ce gamin ne savait vraiment pas à qui il s’adressait.
Cet « Imposteur » restait quand même un danger à ne surtout pas négliger…
« Assez tergiversé ! Lâche mon officier et rends toi ! Vite.
- Hé, hé… j’ai enfin compris tout le plan… » dit Naruto en relâchant sa prise. Il avait remarqué un nombre important de paysans dans les prisonniers. Tout s’expliquait enfin.
Son regard changea encore : il était temps de redevenir un peu sérieux.
L’officier heureux d’être enfin dégagé, recula par terre et demanda à ses hommes de faire de même. Cet homme allait mourir : c’était certain.
Ses amis virent le changement s’opérer dans ses yeux. Hinata ressentit la peur s’infiltrer dans son cœur. Son chakra commençait à augmenter et elle n’était pas la seule à le ressentir.
Etait ce vraiment Naruto ?
Et es ce que l’accident de la guerre allait de nouveau se produire ?
A Konoha, quelqu’un qui portait la même apparence que Naruto ouvrit les yeux. Il avait bien plutôt bien dormi. C’était le réveil qui était assez bizarre.
Yoko rentra précipitement dans la chambre : elle l’avait aussi ressenti. Sa sœur était trempée de sueur.
« Déjà ? Mais que se passe t’il au Pays du riz ?
- … Rien. Mon frère ne fait que s’amuser.
- Quoi, il « ne fait que de s’amuser »? Mais que fait cet idiot ? tu te rends compte de la gravité de la situation ?
- Il n’y a pas à s’inquiéter, grande soeur. Si tu veux être rassurée, prend contact avec l’un de nos agents pour connaître la situation actuelle d’Ode. Dit lui de s’occuper en même temps des traîtres.
- Je… je ne comprend rien. C’est comme si il attirait tout le …
- Yoko, je te l’ai dis. Répéta Kyo. Il n’y a pas à s’inquiéter. Ce n’est pas pour maintenant. Je vais y aller moi-même et je l’empêcherai de nuire au cas ou.
- Si tu le dis…
- Je ne mourrai pas aujourd’hui. Sourit il. Maintenant va te préparer et concentre toi sur ta mission d’aujourd’hui. »
Lorsque sa sœur ressorti, Kyo était resté assis sur son lit. Il se tordait le ventre : la douleur était insupportable. Ce n’était vraiment pas prévu au programme.
Après tout il n’avait pas grand-chose à faire pour ce matin, autant aller y voir soi même ce qui se passe. A vrai dire, le second du Ruban Rouge crevait d’envie d’y aller depuis sa conversation d’hier soir dans la forêt.
Il prit sur la table de nuit un gant rouge et en l’instant d’un battement de cil, disparut de la chambre pour laisser place à un lapin blanc.
Apparut en sommet d’une colline, Kyo se rendit compte qu’il était encore trop loin d’Ode. Comment aller se débrouiller son frère aujourd’hui ? Depuis le temps qu’il ne s’était pas battu. Avec un peu de chance et en courrant un peu, il se mit en route pour Ode… le sourire aux lèvres.
Naruto se mordit le doigt avant de former une petite série de signes à très grande vitesse. Il dessina dans l’espace avec l’emprunte de sang de son index le symbole du « wu » (néant). L’ex genin termina enfin sa technique en frappant de la paume de sa main gauche, le symbole resté en suspension dans l’air :
« Kyoshise No Jutsu !
…
A moi, Tsuetattoi Kawazu no jutsu ! (Technique du bâton sacré de la grenouille) »
Une explosion gigantesque résonna dans toute la ville. Akamaru ressentit la présence de la créature avant même que le nuage de fumé soit dispersé. Une grenouille en armure rouge de la taille d’un homme était apparue à coté de Naruto. La foule fut effrayée par ce spectacle.
Naruto tendit le bras en avant pour obtenir l’arme invoquée, présentée respectueusement dans la langue du batracien. Le bâton en bois avait une apparence de couleur rouge et ressemblait vraiment de loin à une arme ordinaire.
La grenouille ayant remplit son office disparut.
« Tu nous tiens tête jusqu’au bout ? Alors pas de quartier » Dit le maire en levant la main gauche. C’était le signal convenu : lorsqu’il l’abaisserait, la vie de Naruto prendrait fin. Il était temps de mettre un terme à ce cirque.
Des ninja sortirent de toute part, cette fois ci armés jusqu’aux dents. Tout le monde remarqua leur bandeau aux armes de Konoha. Certains portaient des arcs, d’autres des lances. Beaucoup étaient en train de formuler les techniques. Hinata et Shinobu se couvrirent les yeux : elles ne voulaient pas voir le massacre.
Saï fut surpris par un tel nombre de ninja en provenance du pays du feu. Il n’arriverait jamais à repousser un tel nombre d’assaillant. C’était impossible !
Le groupe de Kakashi déglutit mal : si Naruto n'arrêtait pas ses conneries, il mourrait.
Naruto rigola de bon cœur au nez et à la barbe du peloton d’exécution. Le maire fut intrigué par son attitude. Une sorte de démence ?
« Ha, ha ! Dans sa hâte de m’éliminer, le Ruban Rouge perd le sens de l’honneur on dirait !
Tel les pires des imbéciles, vous vous servez abusivement du pouvoir de l’OS 5 pour faire votre sale boulot ! Et les magistrats et commissaires qui vous suivent sont tout aussi stupides !
- Quoi ? comment oses tu ?>>
Naruto hurla toute sa colère :
«Silence ! vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir ! »
-------------
Bon voila, première partie aujourd'hui, la seconde peut être ce soir mais vraisemblablement ce demain.
Lebibou, poste moi tes corrections par mp (vu que tu ne lis jamais tes mp, autant faire comme ça ;) )
Edit : j'ai jamais aimé les vengeances donc sur ce point, j'en resterai là ;)
Edit 2 : corrections apporté par Lebibou
Edit 3 à 5: et un peu de ma part.^^ (les ninja de konoha n'arriveront plus comme un cheveu sur la soupe ainsi que mes brave petits paysans -c'est dur dur d'être chef de guerre ^o^)
edit 6 et 7 : modification du nom du pays
a+
Toutefois, Shinobu et Eiji ont été fait prisonnier.
Pendant ce temps, Gaï et Lee ayant trouvé la solution à l'égnime grace à la visite de Saï ont quittés Ode pour retrouver le fruit de leur recherche.
Kakashi et Hinata ont enlevés par des paysans avant. au moment ou leur hote allait leur expliqué ses intentions, des ninja de kumo font irruption.
Chapitre 8 : « Vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir !» [partie A]
Le maire d’Ode, un homme petit et trapu, avait les mains jointes dans le dos pour regarder ce qui se tramait dans sa ville. Comment avaient ils pu en arriver à cette situation ?
Ce n’était pas sa faute, il ne faisait que suivre les ordres, dirigeant les garnisons en accord avec le plan du commissaire des finances.
L’un des plus vieux dictons de kumo disait « La force d’un seul ne vaut rien face à mille. »
Kumo n’était pas craint pour sa puissance militaire mais pour sa stratégie, réputée dans le monde ninja comme la meilleure. En tant que représentants de l’ordre public, les ninja de kumo chargés de ce type de mission n’avaient aucun égal sur terre comme au ciel.
Vrai ou pas, ils n’attaquaient jamais seuls mais en grand nombre et sur le champ de bataille, beaucoup les avaient surnommés avec crainte « les invincibles ». Ils avaient pris l’habitude d’attaquer en très grand nombre une cible lorsqu’il s’agissait simplement de la neutraliser.
Toutefois, le spectacle à sa fenêtre n’avait rien de réjouissant : dire que tous ces gens allaient être envoyés en exil après un pseudo procès. Cela lui faisait drôle… comme si sa ville était devenu un véritable camp de concentration. Mais les ordres étaient clair : il n’avait pas le choix.
Shinobu et Eiji étaient restés dans les premiers rangs des prisonniers. Ils regardaient le maire à la fenêtre. La situation était vraiment désespérée.
Ils leurs avaient confisquaient leur équipement. Hinata et Kakashi étaient cette fois ci réellement prisonniers des ninja de kumo mais ils avaient choisis d’eux même cette condition.
Lorsque les ninja firent irruption au village, ils s’étaient déjà échappés mais à la vue du désastre, Hinata et Kakashi changèrent leur attitude et préférèrent rester pour aider de l’intérieur leurs « protecteurs ». Ou tout du moins en découvrir plus à leur sujet : la situation était vraiment étrange. Ils avaient eut l’impression d’être de nouveau en guerre. Les ninja avaient mit le feu aux maisons pour faire sortir leurs résidents et faciliter leur arrestation.
Basara s’était rendu sans opposer la moindre résistance pour éviter plus de dégâts. Il avait échoué dans sa mission de protection. Tous ses espoirs résidaient maintenant en un seul homme.
En voyant son geste, Kakashi se rendit le premier. Il avait assisté à la scène et admiré le courage de cet homme pour sauver son village. De toute façon il fallait bien retourner en ville et retrouver l’ambassadrice et le gamin.
Sur le chemin la colonne de prisonnier en rencontra une autre, qui provenait cette fois ci d’un village voisin. Après avoir formé une jointure, ils se rendirent à Ode puis, sur la place publique ou les prisonniers seraient jugés.
Lorsqu’ils arrivèrent enfin en ville, Kakashi se maudit d’avoir fait ce choix : toute tentative d’évasion était vaine.
Yoshitaro émergea d’un sommeil sans rêve. Il était ligoté sur le toit d’un édifice gigantesque. Assit en tailleur, il observa son environnement et examina sa situation.
Elle aurait pu être pire.
Le soleil commençait à poindre à l’horizon ce qui mettait en relief, le triste spectacle visible dans toute la ville. Dans les grandes voies de la rue, des colonnes entières de prisonniers défilaient dans la rue, se dirigeant vers le centre ville. En tournant la tête, il assista à une scène qui avait du se répéter plusieurs fois au cours de la nuit : des ninja de kumo qui employaient des méthodes plutôt peu réglementaires pour déloger ou faire taire tout témoignage des entourages.
Les ninja de kumo, devenus pour l’occasion simples policiers s’étaient prémunis de tout un arsenal assez impressionnant : matraques, long bâtons de lancés quand il ne s’agissait pas de fouets à embouts de cordes en forme de crochet. Ce genre d’équipement n’avait laissé aucune chance face à la plupart des personnes arrêtées.
Quelques feuilles s’envolèrent du toit avec le vent. Après être passées devant le chuunin, Saï fit son apparition.
« Alors enfin réveillé, « Yoshitaro sama » ?
- Mais tu es quoi toi à la fin ?
- Qui sait, répondit Saï, Juste un ninja travaillant à son compte.
- Un ninja errant donc… Ton nom ?
- Appelle moi Saï-o- dono, ça me suffira.
- Tu peux rêver. Que me veux tu ?
- Ca serait plutôt à moi de te demander ce que Tu prépares, « Yoshitaro sama ».
- Je n’ai pas à te répondre.
- C’est moi ici ton geôlier. Tu n’as pas bientôt fini de poser des questions que tu sais d’avance que je ne te répondrai pas non plus… Soupira Saï. Au fait, inutile de crier. Nous sommes dans une autre dimension, plus précisément dans un dessin que j’ai réalisé qui nous permet d’apprécier pleinement le spectacle de dehors. D’ici personne ne peut t’entendre crier, « Yoshitaro sama »
- Je ne vois pas ce que tu veux dire. Et arrête de m’appeler « Yoshit… »
- Arrête de jouer les crétins, « Yoshitaro sama ». T’es mauvais dans ce rôle. Tes pitoyables tours sont en tout cas inutiles devant un Anbu. Je sais qui tu es en réalité.
- … Tu te décides à m’en dévoiler un peu plus sur toi.
- Ma patience a des limites. Souffla Saï d’un ton froid et détaché. J’ai les moyens pour te faire parler… alors si j'étais toi, je passerai à table assez vite. Je ne suis pas aussi sympa que j’en ai l’air…
- Je ne te dirai rien puisque je ne sais rien. On finira bien par me retrouver. Ne sous estime jamais un ninja de kumo…
- Même si je te disais que Tu as déjà perdu d’avance ? Je l’ai mis au courant. Votre plan a échoué.»
Une lueur passa furtivement dans les yeux du ninja de kumo qui les baissa de suite instinctivement... Cela n’échappa pas à Saï. Il ne faisait donc pas fausse route. Ce type ne paraissait pas ce qu’il était à première vue.
Yoshitaro baissa la tête. C’était la première fois que quelqu’un arrivait à lire aussi bien dans son jeu. Ce « Saï » semblait avoir de la ressource. Il était bien plus fort que lui, pourtant un chuunin de première classe.
Es ce qu’il bluffait avec son histoire comme quoi il aurait tout découvert ?
Si il disait vrai, cela pourrait poser quelques soucis. Quelque chose attira son attention à ce moment là.
« Il est trop tard pour sauver ces paysans, Saï. Et encore moins l’Imposteur. »
En regardant vers la direction, Saï se pinça les lèvres. Il était déjà à l’entrée d’Ode. Quel imbécile ! En espérant qu’il ait un plan pour une fois.
« Alors, comment disais tu « Saï »… a oui, « le plan a échoué » ou un truc dans le genre.
- Hum… nous verrons bien. Ne crois pas que tes soucis sont déjà finis pour autant.
- Soit, mais tu devrais peut être l’aider.
- Je ne pense pas. Tu n’apprécies pas ma compagnie « Yoshitaro sama » ?
- Qui sais ? Je pourrai m’en accommoder si tu me relâchais.
- Tu va rester avec moi pour le moment.» répondit il après un court silence.
Saï regarda de nouveau en direction de l’entrée de la ville. Il s’extirpa du dessin et le referma. Des dizaines de ninja commençaient à encercler l’ex genin. Ca commençait très mal.
Le ninja de Konoha sauta de toits en toits pour se diriger vers le centre ville afin d’assister pleinement au spectacle. là bas en attendant sa venue, il pourrait reprendre tranquillement son petit interrogatoire, mais cette fois ci plus sérieusement.
Naruto s’était présenté devant les portes d’Ode finalement avant le levé jour. Après avoir mûrement réfléchi à ce que Saï lui avait dit, il comprit que l’équipe de Kakashi avait été faite prisonnière.
Quel crétin ! Il venait sans un réel plan d’action et juste après une conversation avec Saï qui, comme à son habitude avait laissé beaucoup plus de mystères en suspens que de véritables réponses.
Mais bon, il n’était pas trop tard. Il espérait trouver un moyen au plus vite pour les sauver sans qu’il y ait trop de bagarre.
En fait il n’avait aucun plan d’action, tout simplement. Si ça avait été le cas, il se serait senti comme un ninja en mission.
« Jetez vos armes, on vous arrête pour avoir aider le gardien de la montagne à s’enfuir !
- … mais je suis peut être innocent ? Mouais… pas très convaincant tout ça pour le coup.
- Vous ! Un ninja errant sans maître n’est qu’un chemineau sans logis…
- Heu…, dit le « ninja », je ne suis pas un …
- Soit ! Nous t’arrêtons pour vagabondage.
- Et ben, au moins, ces gens savent ce qu’ils veulent. » Se dit Naruto. Mais il eut à ce moment là une idée de génie. Puisque ces gens veulent absolument le traiter en tant que ninja, ils allaient être servis…
Prenant son visage le plus ferme et le plus sérieux, Naruto laissa les deux hommes s’approcher pour le saisir. Naruto retourna leur prise contre eux même avant de les saisir au collet. Il commença à les étrangler doucement dans l’arrondi de ses bras.
« Arrêtes ! Tu es en état d’arrestation !
- Silence !
- Misérable ! Tu défies la police ?!
- Ah ! la ferme, imbéciles ! vous ne pouvez traiter pas des ninja comme de simples paysans ou des villageois. Capturer un ninja dans le cadre d’une rafle ? c’est absurde ! Vous n’avez pas le droit !
- Même si tu fus ninja autrefois, tu n’es aujourd'hui rien de plus qu’un vagabond sans logis puisque tu te refuses de porter ton bandeau. Arrêtez le ! »
L’exilé sourit intérieurement de la remarque : ces mecs allaient vraiment finir par l’énerver. Toutefois, cela faisait longtemps que personne n’avait cherché à le défier.
Naruto relâcha ses deux otages à bout de souffle sur les cotés pour stopper ses premiers opposants. Leurs mouvements étaient mal coordonnés par rapport à ceux qu’il avait combattu pendant la guerre. Ce n’était que pour la plupart que des bleus. Naruto se contenta juste de les repousser ou d’en assommer les plus hargneux le reste du temps.
Les ninja dans son dos choisirent ce moment pour le charger. Ils furent stoppés pareillement.
Arriva enfin le moment qu’il attendait depuis le début : les policiers lancèrent leurs crochets. Il les esquiva tous sauf un en particulier pour le laisser lui saisir l’avant bras. Naruto l’arracha des mains de son propriétaire puis retourna l’arme contre celui qui lui avait ordonné le silence tout à l’heure, peut être bien l’orfficier chargé de son arrestation. Le fouet s'enroula autours de son cou. Naruto n'eut plus qu'à le traîner jusqu’à lui.
Ses hommes stoppèrent l’attaque devant la prise d’otage avant même que leur chef ne leur en intime l’ordre. Naruto avait bien vu l’astuce.
« Bien… conduit moi au maire. Normalement si je me souviens bien, c’est lui qui ici est chargé du maintien de l’ordre public si je ne me trompe.
- hurn… pourquoi devrais… pourquoi devrais je faire ça !?
- je n’ai opposé aucune résistance. En tant que ninja traité comme un vulgaire chien, j’ai été contraint de me défendre.
Conduis moi à lui. Et vite !» grogna Naruto avec l’accent suffisamment menaçant pour le convaincre.
Devant la mine déconfis de ses propres troupes, hésitant entre attaquer et ne rien faire, il leur intima par un signe de la main de baisser leurs armes pour laisser rentrer Naruto dans la ville.
Un peu en retrait du pont, Gaï et Lee observaient la scène. Devant l'hésitation de Gaï pour intervenir, Lee parla.
« Naruto s’acharne on dirait…
- Mais combien de temps pourra t’il tenir ?
- Le commissaire des finances a mis en alerte de nombreuses garnisons. Il a même fait pression pour appeler des ninja de Konoha. Il est prêt à tout.
- Ce pauvre fou d’Uzumaki ne sait pas dans quoi il s’embarque…
- nous devons y aller senseï, notre défi attend.»
Gaï soupira. De toute façon il ne pourrait rien faire. Il n'avait pas le temps à se consacrer pour un condamné à mort.
Akamaru observa la scène attentivement dans les hautes herbes. Mais que faisait cet imbécile ?
De toute façon ils ne pourraient rien contre lui. Là-bas, il serait complètement encerclé, et il lui serait impossible de fuir.
Il se rendait à sa propre exécution.
C’est ainsi que Naruto réussit à se rendre à la mairie d’Ode, avec la meilleure garde du pays pour un seul homme.
Etait il suicidaire ?
Il sentit l’odeur de Saï qui à ce moment là lui fit signe de le suivre dans la ville. Après tout, ces humains étaient vraiment bizarres.
Toute la place publique s’écarta devant Naruto qui tenait encore sous son pouvoir le commissaire, précédé par ses ninjas.
Parmi les prisonniers, le groupe de Kakashi reconnurent sans trop de peine ce qui se passait. Il n’y avait qu’un seul imbécile au monde à pouvoir faire autant de bazar pour une arrestation. Tout le monde avait les yeux rivés sur lui, avec un profond ressentiment de colère et d’interrogations diverses.
Saï suspendit son interrogatoire devenu un peu plus musclé –histoire d’avoir de l’exercice- pour pouvoir observer la scène. Ce Yoshitaro avait vraiment une tête à claque. Il laissa son prisonnier observer la scène pour peut être lui donner des informations indirectement. Akamaru était resté en arrière et écoutait tout ce qui se passait dans le contre bas d’une ruelle.
Naruto ne se laissa pas déstabilisé pour si peu. Il avait été dans des situations bien plus désastreuses. Mais à partir de maintenant, tout se jouait et il faudrait jouer cartes sur table. Aux quatre coins de la place, Naruto ressentait quand même étonnement beaucoup d’ondes négatives à son encontre. -qui ne venaient pas seulement des gardes-. L’équipe de Kakashi devait être dans le coin.
Au moins il les avait presque retrouvés.
Le maire se tenait debout devant la porte d’entrée avec un air sombre et déterminé. En guise d’autorité, il avait un bâton qui l’aidait à rester debout à l’occasion.
« Comment oses défier la Loi ? Te rends tu compte de ce que tu fais ? Rend toi ou le châtiment sera la mort sans aucune autre forme de procès.
- Aucun ninja ne peut accepter l’exil !
- Tu revendiques les droits d’un ninja, repris le maire d’un air amusé. Un simple crève la fin comme toi ? Elle est bien bonne celle la. Mais puisque tu insistes, je vais t’expliquer pourquoi nous avons organisés cette rafle. »
Il marqua une pause puis reprit.
« Le commissaire des finances a lui-même ordonné l’application de cette rafle pour tous les bons a rien … y compris les ninja sans maître ou errants.
En des temps troublés, il est impératif que nous arrêtions toutes les personnes pouvant nuire à l’ordre public afin de préserver la paix. Akamaru n'y fait pas exception et il doit être puni.
Quelqu'un l'a aidé à s'échapper. Afin que ce cas de figure ne se reproduise à l'avenir, nous avons procédé à l'arrestation de toutes les personnes suspectes de l'aider par l'avenir.
Cela nous permet aussi de pallier le manque de main d’œuvre… d’une pierre deux coups. »
Naruto était intrigué et surpris par tant de dévouement à son travail : le maire avait réussi à remonter dans son estime. C’était donc juste qu’un pion dans cet immense échiquier, pas le véritable danger : il ne faisait que suivre les ordres. Il ne pouvait donc agir sur lui.
Le problème c’est que tout ce qu’il avait dit tenait debout.
Lors des rencontres inter villages cachés, il fut bien décidé d’une loi autorisant ce genre de chose afin de ramener l’ordre. Il ne pouvait argumenter contre le Ruban Rouge et dénoncer le complot dans ces conditions, puisque le maire était un homme intègre, appliquant à la lettre ce qu’on lui disait de faire. Juste un homme de paille en fait.
Naruto commença à se demander si il pourrait revoir tout au moins une fois Hinata ou si ils seraient ensemble dans les mines. Peut être qu’il arriverait à raisonner le maire pour laisser au moins les villageois et l’équipe de Kakashi…
Il ne fallait pas rêver non plus.
Le maire crut avoir gagné en voyant la détermination baisser dans les yeux de Naruto. Celui-ci n’écoutait déjà plus son argumentaire. Enorgueillit par sa quasi victoire, il commis une erreur ...
« Tu as beau avoir été un ninja inférieur assez connu, tu n’es plus qu’un Imposteur qui ne vaut pas mieux qu’un vagabond. »
Naruto fut de nouveau interpelé par cette phrase mais il réussit à le cacher. Cependant, il avait beaucoup de mal à contenir sa colère. Puis une idée germa… Naruto pouvait peut être gagner grâce à ça.
Oui. Finalement le « plan » allait peut être marcher, il ne suffisait plus qu’utiliser sa colère mais de manière intelligente pour une fois.
Saï sourit en voyant la petite étincelle dans l’œil de Naruto : le complot avait déjà échoué. Akamaru entendit les muscles des lèvres de l’ami de son maître se contracter l’espace d’un instant juste avant de reprendr :
« Je veux le nom du commissaire des finances et celui des responsable de garnisons appelés pour cette rafle.
- En quel honneur ?
- En tant que ninja en mission par le 7ème Hokage lui même, ce sont eux qui doivent en personne me congédier. Un magistrat ou representant du peuple ne peut agir à leur place. Sauf si vous me donniez leur nom. L’honneur et le protocole l'exigent.
- Très bien : Tajeshi Osenawa (NDLR : Flore Risa, si tu me vois pas, c’est que je suis déjà loin devant…), Iruka Nozumaru, Ryo Sentetsu et Pierrot le fou (NDLR : marre des noms japonais à la ***), tous les quatre capitaines des garnisons les plus proche de ma ville. Le commissaire des finances qui a ordonné l’arrestation est Kazuo Oirike.
- Bien, sourit Naruto, je ne vous connais pas et je n’ai jamais donné mon nom à personne ici…
Alors comment connaissez vous mon nom de code « Imposteur », connu uniquement au village caché de Konoha, lorsque j’étais encore en service ?»
Tout le monde fut surpris par cette révélation. Pourquoi un surnom aussi dégradant ?
Lorsqu’il prononça ces mot, Shinobu et Eiji furent surpris et ressentirent un sentiment de honte. Cet homme semblait avoir tellement souffert par le passé, et on continuait à le poursuivre comme si il n’était qu’un moins que rien. Ils se surprirent tous les deux à admirer son courage. Mais Shinobu ne s’y trompait pas : si il persistait dans la voie de la provocation, il mourrait.
Hinata pleurait à chaude larme, Kakashi était resté figé de colère. Ils avaient déglutit de travers lorsque il le dit, puis se sentirent très mal à l’aise. C’était vrai, tout ce qu’il avait dit était vrai : on l’avait surnommé « imposteur » à la suite d’une affaire ou l’on crut qu’il avait trahi le village.
Saï resta de marbre mais eu un léger sourire en voyant le visage sombre et fermé de son otage : Yoshitaro riait jaune. Si Naruto mourrait, il aurait de gros problèmes.
Naruto cachait difficilement sa joie : le prochain coup serait décisif. Il devrait jouer le tout pour le tout maintenant.
Le maire déglutit de travers. Il tenta tout de même de sauver les apparences. Après tout, cet imbécile avait réussit lui-même à se piéger en rentrant de lui-même dans la ville. Rien était encore jouer : il pouvait encore étouffer l’affaire en le tuant tout de suite.
Le maire d’Ode était dévoué à sa tache depuis maintenant plus de 5 ans dans cette ville paumée. Tous ces hommes étaient qu’à lui, rien qu’à lui et ne pouvaient que suivre ses ordres. Il ne suffisait que d’un signe pour ordonner son exécution. Ce gamin ne savait vraiment pas à qui il s’adressait.
Cet « Imposteur » restait quand même un danger à ne surtout pas négliger…
« Assez tergiversé ! Lâche mon officier et rends toi ! Vite.
- Hé, hé… j’ai enfin compris tout le plan… » dit Naruto en relâchant sa prise. Il avait remarqué un nombre important de paysans dans les prisonniers. Tout s’expliquait enfin.
Son regard changea encore : il était temps de redevenir un peu sérieux.
L’officier heureux d’être enfin dégagé, recula par terre et demanda à ses hommes de faire de même. Cet homme allait mourir : c’était certain.
Ses amis virent le changement s’opérer dans ses yeux. Hinata ressentit la peur s’infiltrer dans son cœur. Son chakra commençait à augmenter et elle n’était pas la seule à le ressentir.
Etait ce vraiment Naruto ?
Et es ce que l’accident de la guerre allait de nouveau se produire ?
A Konoha, quelqu’un qui portait la même apparence que Naruto ouvrit les yeux. Il avait bien plutôt bien dormi. C’était le réveil qui était assez bizarre.
Yoko rentra précipitement dans la chambre : elle l’avait aussi ressenti. Sa sœur était trempée de sueur.
« Déjà ? Mais que se passe t’il au Pays du riz ?
- … Rien. Mon frère ne fait que s’amuser.
- Quoi, il « ne fait que de s’amuser »? Mais que fait cet idiot ? tu te rends compte de la gravité de la situation ?
- Il n’y a pas à s’inquiéter, grande soeur. Si tu veux être rassurée, prend contact avec l’un de nos agents pour connaître la situation actuelle d’Ode. Dit lui de s’occuper en même temps des traîtres.
- Je… je ne comprend rien. C’est comme si il attirait tout le …
- Yoko, je te l’ai dis. Répéta Kyo. Il n’y a pas à s’inquiéter. Ce n’est pas pour maintenant. Je vais y aller moi-même et je l’empêcherai de nuire au cas ou.
- Si tu le dis…
- Je ne mourrai pas aujourd’hui. Sourit il. Maintenant va te préparer et concentre toi sur ta mission d’aujourd’hui. »
Lorsque sa sœur ressorti, Kyo était resté assis sur son lit. Il se tordait le ventre : la douleur était insupportable. Ce n’était vraiment pas prévu au programme.
Après tout il n’avait pas grand-chose à faire pour ce matin, autant aller y voir soi même ce qui se passe. A vrai dire, le second du Ruban Rouge crevait d’envie d’y aller depuis sa conversation d’hier soir dans la forêt.
Il prit sur la table de nuit un gant rouge et en l’instant d’un battement de cil, disparut de la chambre pour laisser place à un lapin blanc.
Apparut en sommet d’une colline, Kyo se rendit compte qu’il était encore trop loin d’Ode. Comment aller se débrouiller son frère aujourd’hui ? Depuis le temps qu’il ne s’était pas battu. Avec un peu de chance et en courrant un peu, il se mit en route pour Ode… le sourire aux lèvres.
Naruto se mordit le doigt avant de former une petite série de signes à très grande vitesse. Il dessina dans l’espace avec l’emprunte de sang de son index le symbole du « wu » (néant). L’ex genin termina enfin sa technique en frappant de la paume de sa main gauche, le symbole resté en suspension dans l’air :
« Kyoshise No Jutsu !
…
A moi, Tsuetattoi Kawazu no jutsu ! (Technique du bâton sacré de la grenouille) »
Une explosion gigantesque résonna dans toute la ville. Akamaru ressentit la présence de la créature avant même que le nuage de fumé soit dispersé. Une grenouille en armure rouge de la taille d’un homme était apparue à coté de Naruto. La foule fut effrayée par ce spectacle.
Naruto tendit le bras en avant pour obtenir l’arme invoquée, présentée respectueusement dans la langue du batracien. Le bâton en bois avait une apparence de couleur rouge et ressemblait vraiment de loin à une arme ordinaire.
La grenouille ayant remplit son office disparut.
« Tu nous tiens tête jusqu’au bout ? Alors pas de quartier » Dit le maire en levant la main gauche. C’était le signal convenu : lorsqu’il l’abaisserait, la vie de Naruto prendrait fin. Il était temps de mettre un terme à ce cirque.
Des ninja sortirent de toute part, cette fois ci armés jusqu’aux dents. Tout le monde remarqua leur bandeau aux armes de Konoha. Certains portaient des arcs, d’autres des lances. Beaucoup étaient en train de formuler les techniques. Hinata et Shinobu se couvrirent les yeux : elles ne voulaient pas voir le massacre.
Saï fut surpris par un tel nombre de ninja en provenance du pays du feu. Il n’arriverait jamais à repousser un tel nombre d’assaillant. C’était impossible !
Le groupe de Kakashi déglutit mal : si Naruto n'arrêtait pas ses conneries, il mourrait.
Naruto rigola de bon cœur au nez et à la barbe du peloton d’exécution. Le maire fut intrigué par son attitude. Une sorte de démence ?
« Ha, ha ! Dans sa hâte de m’éliminer, le Ruban Rouge perd le sens de l’honneur on dirait !
Tel les pires des imbéciles, vous vous servez abusivement du pouvoir de l’OS 5 pour faire votre sale boulot ! Et les magistrats et commissaires qui vous suivent sont tout aussi stupides !
- Quoi ? comment oses tu ?>>
Naruto hurla toute sa colère :
«Silence ! vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir ! »
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Bon voila, première partie aujourd'hui, la seconde peut être ce soir mais vraisemblablement ce demain.
Lebibou, poste moi tes corrections par mp (vu que tu ne lis jamais tes mp, autant faire comme ça ;) )
Edit : j'ai jamais aimé les vengeances donc sur ce point, j'en resterai là ;)
Edit 2 : corrections apporté par Lebibou
Edit 3 à 5: et un peu de ma part.^^ (les ninja de konoha n'arriveront plus comme un cheveu sur la soupe ainsi que mes brave petits paysans -c'est dur dur d'être chef de guerre ^o^)
edit 6 et 7 : modification du nom du pays
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