Les choix difficiles... edit du Chap10!!
Modérateur : Ero-modos
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- Gennin
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- Jounin
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PROPOSITIONS!!!
1. Soit je poste la première parie de mon chapitre dans deux ou trois jours, mais attention, il sera très court!?
2. Ou je poste tout le chapitre dans une semaine, et là, il sera normal!?
Alors à vous de voir, peut-être qu'avec un peu d'espoir, le chapitre entier sera écrit dans deux ou trois jours, mais j'en doute!
1. Soit je poste la première parie de mon chapitre dans deux ou trois jours, mais attention, il sera très court!?
2. Ou je poste tout le chapitre dans une semaine, et là, il sera normal!?
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- Gennin
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Dis voir, Flore Risa, c'est par masochisme que tu as posé tes fics sur fanfictions.fr ? Nan, mais juste pour dire, parce que je suis le seul reviewer de Naruto là bas^^.
Smog, vous inquiètez pas, je sais où est la sortie XD.
Smog, vous inquiètez pas, je sais où est la sortie XD.
L'Univers et la bêtise humaine sont infinis. Pour l'Univers, je ne suis pas sûr.
Albert Einstein
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- Jounin
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- Jounin
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Auteur : Flore Risa
Titre : Les choix difficiles...
Genre : Général
Note : Naruto ne m’appartiens pas, vous le savez, je pense, sauf certains, mais vous les reconnaissez ceux qui m’appartiennent...
Commentaire : Voilà une autre fic, qui vous plaira j’espère, faites le moi savoir ! J’y ai mis (comme pour mon autre fic) tout mon cœur, je vous préviens, cela se passe encore après Next Gen, et il contient beaucoup de spolier, bonne lecture...
PS : Alors !!! Cette histoire se passe après le sauvetage de Gaara et bien sûr il a été sauvé ! J’ai gardée tous les éléments de Next Gen, voilà encore bonne lecture...
Les choix difficiles...
Chapitre VI : Du mal naquit souvent le bien...
Le beau sourire avait disparut pour laisser place à des yeux en larmes. Elle trébucha, se souillant de sang, elle se releva avec précipitation, la petite Orange essuya ses larmes, le sang se répandit sur son beau visage. Une fois devant sa maison délabrée, elle les vit... des ninjas en face de sa mère qui tenait son petit frère Naku qui braillait encore plus fort que d’habitude. Une des ninjas s’avança vers la mère et la prit brutalement par les cheveux.
« Espèce de garce ! On a du tuer tout le village, mais on t’as trouvée. Tu étais une ninja et tu nous as trahie avec l’ennemi en t’unissant avec ! En plus tu as eue des bâtards, j’en ai achevée deux, laisse moi finir le travail ! » S’écriait elle en attrapant par les pieds le petit frère de Daidaiiro qui n’arrivait pas à bouger. Elle ne fit rien quand le cri de son frère cessa à jamais, ni quand la tête de sa mère fut coupée net par un Katana. Elle essaya de crier de douleur, mais aucun son ne filtra de sa bouche. Elle avait échoué ! Elle avait lamentablement échoué ! Elle n’avait plus rien...
Mais elle ne continua pas à se prélasser. Avec beaucoup de difficulté, elle bougea ses membres afin de ne pas finir comme sa famille. Daidaiiro alla se cacher derrière un immeuble, le seul encore debout ! Elle ne savait pas combien de temps avait passée accroupie, les larmes coulantes à flot ?! Elle ne réagit pas non plus quand il neigea ! Ses pleurs redoublèrent d’intensité quand elle réalisa que Noël venait frapper à la porte ! Sa vie s’était effondrée le jour qui aurait dut la rendre heureuse !
Elle s’évanouie d’épuisement mental, moral et physique !
Quand elle se réveilla enfin, la neige l’avait complètement entourée, le ciel était dégagé, le Soleil brillait comme si rien ne s’était passé la veille. D’ailleurs, il régnait un calme plat et reposant, si bien qu’elle crut avoir rêvée, NON ! Cauchemardée ! Elle ne voulait pas que cela soit réel, la douleur lui tordit les entrailles ! Une larme solitaire tomba négligemment sur la poudre blanche, ne laissant derrière elle aucune trace.
Daidaiiro se releva avec difficulté, tous ses membres étaient engourdis par le froid, sa chevelure, qui tombait par terre, était plus blanche qu’Orange à présent. Elle se dirigea tremblante vers « sa maison », malgré la grosse couche de neige, le sang était encore bien présente, les odeurs des cadavres laissé trop longtemps à la chaleur aussi !
Une fois à la hauteur de chez elle, elle ne voyait rien à première vue, mais quand elle vit un bras en sang dépasser de la couche de neige qui était tombée pendant la nuit, elle sut immédiatement qu’elle n’avait pas rêvé ! Les larmes coulaient sans retenue à présent, elle courut vers ce bras, tomba à genoux et essaya de l’extraire comme elle le pu. Après quelques minutes d’effort elle réussi à voir l’épaule de sa mère, mais elle vit également son petit frère, elle le prit dans les bras. Il avait l’air si paisible, malgré sa couleur bleuté par le froid. Elle le serra de toutes ses forces, en pleurant, pleurant tout les larmes de son corps, elle était secouée de spasmes. Après quelques minutes elle sentit le froid devenir de plus en plus mordant, avec beaucoup de difficultés elle se sépara du petit garçon inerte, puis se releva. Elle n’avait pas la force de sortir sa mère de cette étendue de poudre blanche, c’est pour cela qu’elle se releva faiblement, essuya ses larmes, puis se dirigea avec courage vers sa maison, seul édifice encore debout.
Elle courut lentement vers l’entrée, elle voulait partir d’ici, ne plus jamais y penser, oublier tout : son père, sa mère, ses frères, sa sœur, sa grand-mère, son village....TOUT !
Mais avant tout, elle devait enterrer honorablement ses proches et tout le village. Oui, ça allait être long et douloureux, mais elle devait le faire pour tout oublier. Cela allait prendre du temps mais c’était en quelque sorte, une question de vie ou de mort !
C’est avec de telles pensées déprimantes, que Daidaiiro entra dans la maison, salie par le sang, l’odeur sentait encore plus le moisie qu’à l’ordinaire. Il faisait aussi plus sombre. Est-ce à cause de l’absence de cette chaleur familiale, ce cocon qui donnait à ce tas de pierres et de bois un air de palais ?
De toute manière, la petite fille n’avait jamais connue plus luxueux ! Même les mercenaires qu’elle avait servit vivaient misérablement. Mais jamais plus misérablement qu’elle !
Après quelques minutes, qui lui parurent une éternité, elle arriva dans l’endroit le mieux conservé, l’endroit ou Daidaiiro et sa famille vivaient. Le feu ne crépitait plus comme à son habitude, tout étaient dévasté, elle traversa cette salle creusée à moitié dans le sol. Derrière des pierres, qu’elle dégagea avec beaucoup de difficulté, il y a avait une petite porte composée de bouts de bois clouées en vrac. Elle tira un coup sec dessus. Une fois la petite porte ouverte, elle s’y engouffra avec justesse. Qui aurait put imaginer, que derrière une si petite porte se trouvait une aussi grande salle !
Elle ressemblait à la salle de ‘vie’ de sa famille, sauf qu’elle était plus grande ! Le plus impressionnant, se disait-elle était sûrement la statue qui prenait pratiquement toute la place, et qui malgré les années tenait encore debout, pas parfaitement, mais elle tenait ! Elle représentait un ange, d’après son père, qui lui avait expliqué, qu’à l’époque les ninjas n’existaient pas, et que les humains avaient pris les anges pour protecteurs du village...
Et cet ange de pierre devait être l’ange protecteur de ce village, de cet ancien village. Mais un ange est-ce de la pierre ? Pour protéger un village, il faut avoir des pouvoirs ! Une pierre en avait ? Bizarre...
Pourtant, la petite Orange ne se posa pas plus de question, jugeant qu’elle n’avait pas le temps. Que réfléchir aux paroles de son père, l’amènerait à penser à sa famille décimée. Alors elle prit les outils pour creuser, posés négligemment sur le côté de la statue, puis elle sortit. En rebroussant chemin, elle remarqua quelque chose de suspect. Daidaiiro posa tout l’attirail qu’elle portait, en suant par terre. Puis, avec beaucoup de méfiance, elle s’avança vers ce coffre, au bois brute et à moitié usé. Il n’était pas fermé, permettant à Daidaiiro de l’ouvrir facilement malgré la lourdeur du couvercle. Elle fut étonnée de voir tout ce qui y avait, mais ce qui l’intrigua le plus était deux plaques de fers avec des symboles étranges.
Elle en prit une dans ses petites mains, et caressa le métal froid, les quatre petits traits ornant le métal rappelait quelque chose à la petite fille, mais elle ne savait pas quoi... Elle continua à les contempler, comme hypnotisée, elle avait l’intuition qu’elle devait s’en rappeler et que c’était particulièrement important pour elle...
Daidaiiro prit alors la seconde plaque de métal, tout aussi froid. Dessus étaient gravés trois zigzagues, un peu recourbés, comme caressés par le vent. Ce signe ne lui disait pas grand-chose non plus. Elle voulait pourtant, absolument savoir à quoi servaient ces plaques fixées à un bout de tissu bleu ?!
Elle regarda le reste des objets éparpillés dans le coffre. Elle sortit, ce qui lui semblait être un couteau, assez léger pour qu’elle le garde sur elle afin de se défendre si jamais une personne malsaine vienne l’agresser. Il y avait aussi une sorte d’étoile, en passant un doigt sur les contours, elle remarqua que ce petite objet, à l’apparence inoffensif, était aussi tranchant qu’un couteau ordinaire, en regardant dans le coffre, la fillette vit plusieurs de ces objets, elle vit aussi une dizaine de couteau, des parchemins et encore plus fascinant...deux fouets magnifiques. Elle ne saurait les décrire tellement elle était en admiration devant les objet, objet censé l’effrayer !
Tout d’un coup, elle sentit son sang bouillir de plaisir et de haine ! De plaisir, car elle avait ses fouets qui l’accompagnaient qui pour elle, avait une âme, Daidaiiro savait qu’elle allait, avec ces armes, venger sa famille, et de haine car c’était ce qu’elle éprouvait contre les meurtriers de ses proches.
Ces fouets lui redonnait l’énergie dont elle avait besoin pour accomplir son nouveau destin, pour accomplir ce qu’elle s’était fixée : enterrer tout le village puis, dans une nouvelle inspiration et une énergie renouvelée, elle se disait qu’elle pouvait venger !
Elle se leva avec cette nouvelle force, prit les fouets qu’elle enroula soigneusement et les deux plaques de fers. Puis, elle se dirigea vers les outils, qu’elle souleva en gémissant, c’était lourd ! Mais elle n’allait pas se laisser impressionner, après être sortit de la salle, elle remit l’entrée en place.
Daidaiiro n’écoutait plus son ventre gargouiller, elle mangeait de temps en temps la nourriture qu’elle trouvait dans les ‘magasins’. Tout son quotidien ne tournait plus qu’autour du creusement des tombes, de pleurer toutes les larmes de son corps, de contempler ses fouets et d’essayer de ce souvenir de l’endroit où elle avait vu les signes sur les plaques, et tout cela le soir venu. Et ce rythme continua pendant trois semaines, semaines où elle ne vivait plus qu’avec les morts, les cadavres puants se décomposant...
La neige avait déjà commencée à fondre, à la place de la boue de sang, la fillette avait le droit à la mer de sang. Elle avait décidée d’enterrer tous les morts à côté de la rivière, Daidaiiro ne savait pas pourquoi, mais c’était une décision qui était venue toute seule, avec tout le naturel dont la petite Orange était capable...
C’était le soir, et comme chaque soir, Daidaiiro s’assit à côté du feu qui après un moment la dégela. Elle prit le peu de riz qui lui restait et le mangea, les yeux dans les vagues. Après avoir fini, elle prit les deux bandeaux et se remit à les contempler, à les analyser...
Et ce fut en ce soir de Janvier qu’elle trouva enfin l’identité de sa nouvelle cible....
Endroit inconnu, au même moment...
Un homme masqué courut dans le couloir crasseux et mal éclairé. Arrivé devant une porte en métal, il l’ouvrit sans frapper. A l’intérieur, la seule source d’éclairement était une lampe suspendue au plafond, en regardant un peu plus en contre bas, on pouvait voir une table de torture, un homme y était attaché, un homme convulsant à cause des électrochocs que lui faisait subir son bourreau, et ce même bourreau qui y prenait plaisir. Le nouveau venu, s’inclina légèrement, puis prit la parole.
« Chieko-san, nous avons trouvé la dernière des bâtarde de la traîtresse. » informa-t-il. Le susnommé se retourna, un sourire carnassier aux lèvres, sur son front ornait un bandeau avec, gravée sur la plaque, quatre traits...
« Alors, allons lui rendre une petite visite, voyons Shimada... » Répondit Chieko férocement, secoué après d’un rire à glacer le sang....
Fin Du Chapitre
Voilà, encore un chapitre ! Je voulais remercier très chaleureusement Kydash pour m’avoir corrigé les fautes d’orthographes et de m’avoir conseillé aussi, alors Merci ! J’espère que ce chapitre va vous plaire, en tout cas, j’attends vos commentaires...
Flore Risa
Ciao
Titre : Les choix difficiles...
Genre : Général
Note : Naruto ne m’appartiens pas, vous le savez, je pense, sauf certains, mais vous les reconnaissez ceux qui m’appartiennent...
Commentaire : Voilà une autre fic, qui vous plaira j’espère, faites le moi savoir ! J’y ai mis (comme pour mon autre fic) tout mon cœur, je vous préviens, cela se passe encore après Next Gen, et il contient beaucoup de spolier, bonne lecture...
PS : Alors !!! Cette histoire se passe après le sauvetage de Gaara et bien sûr il a été sauvé ! J’ai gardée tous les éléments de Next Gen, voilà encore bonne lecture...
Les choix difficiles...
Chapitre VI : Du mal naquit souvent le bien...
Le beau sourire avait disparut pour laisser place à des yeux en larmes. Elle trébucha, se souillant de sang, elle se releva avec précipitation, la petite Orange essuya ses larmes, le sang se répandit sur son beau visage. Une fois devant sa maison délabrée, elle les vit... des ninjas en face de sa mère qui tenait son petit frère Naku qui braillait encore plus fort que d’habitude. Une des ninjas s’avança vers la mère et la prit brutalement par les cheveux.
« Espèce de garce ! On a du tuer tout le village, mais on t’as trouvée. Tu étais une ninja et tu nous as trahie avec l’ennemi en t’unissant avec ! En plus tu as eue des bâtards, j’en ai achevée deux, laisse moi finir le travail ! » S’écriait elle en attrapant par les pieds le petit frère de Daidaiiro qui n’arrivait pas à bouger. Elle ne fit rien quand le cri de son frère cessa à jamais, ni quand la tête de sa mère fut coupée net par un Katana. Elle essaya de crier de douleur, mais aucun son ne filtra de sa bouche. Elle avait échoué ! Elle avait lamentablement échoué ! Elle n’avait plus rien...
Mais elle ne continua pas à se prélasser. Avec beaucoup de difficulté, elle bougea ses membres afin de ne pas finir comme sa famille. Daidaiiro alla se cacher derrière un immeuble, le seul encore debout ! Elle ne savait pas combien de temps avait passée accroupie, les larmes coulantes à flot ?! Elle ne réagit pas non plus quand il neigea ! Ses pleurs redoublèrent d’intensité quand elle réalisa que Noël venait frapper à la porte ! Sa vie s’était effondrée le jour qui aurait dut la rendre heureuse !
Elle s’évanouie d’épuisement mental, moral et physique !
Quand elle se réveilla enfin, la neige l’avait complètement entourée, le ciel était dégagé, le Soleil brillait comme si rien ne s’était passé la veille. D’ailleurs, il régnait un calme plat et reposant, si bien qu’elle crut avoir rêvée, NON ! Cauchemardée ! Elle ne voulait pas que cela soit réel, la douleur lui tordit les entrailles ! Une larme solitaire tomba négligemment sur la poudre blanche, ne laissant derrière elle aucune trace.
Daidaiiro se releva avec difficulté, tous ses membres étaient engourdis par le froid, sa chevelure, qui tombait par terre, était plus blanche qu’Orange à présent. Elle se dirigea tremblante vers « sa maison », malgré la grosse couche de neige, le sang était encore bien présente, les odeurs des cadavres laissé trop longtemps à la chaleur aussi !
Une fois à la hauteur de chez elle, elle ne voyait rien à première vue, mais quand elle vit un bras en sang dépasser de la couche de neige qui était tombée pendant la nuit, elle sut immédiatement qu’elle n’avait pas rêvé ! Les larmes coulaient sans retenue à présent, elle courut vers ce bras, tomba à genoux et essaya de l’extraire comme elle le pu. Après quelques minutes d’effort elle réussi à voir l’épaule de sa mère, mais elle vit également son petit frère, elle le prit dans les bras. Il avait l’air si paisible, malgré sa couleur bleuté par le froid. Elle le serra de toutes ses forces, en pleurant, pleurant tout les larmes de son corps, elle était secouée de spasmes. Après quelques minutes elle sentit le froid devenir de plus en plus mordant, avec beaucoup de difficultés elle se sépara du petit garçon inerte, puis se releva. Elle n’avait pas la force de sortir sa mère de cette étendue de poudre blanche, c’est pour cela qu’elle se releva faiblement, essuya ses larmes, puis se dirigea avec courage vers sa maison, seul édifice encore debout.
Elle courut lentement vers l’entrée, elle voulait partir d’ici, ne plus jamais y penser, oublier tout : son père, sa mère, ses frères, sa sœur, sa grand-mère, son village....TOUT !
Mais avant tout, elle devait enterrer honorablement ses proches et tout le village. Oui, ça allait être long et douloureux, mais elle devait le faire pour tout oublier. Cela allait prendre du temps mais c’était en quelque sorte, une question de vie ou de mort !
C’est avec de telles pensées déprimantes, que Daidaiiro entra dans la maison, salie par le sang, l’odeur sentait encore plus le moisie qu’à l’ordinaire. Il faisait aussi plus sombre. Est-ce à cause de l’absence de cette chaleur familiale, ce cocon qui donnait à ce tas de pierres et de bois un air de palais ?
De toute manière, la petite fille n’avait jamais connue plus luxueux ! Même les mercenaires qu’elle avait servit vivaient misérablement. Mais jamais plus misérablement qu’elle !
Après quelques minutes, qui lui parurent une éternité, elle arriva dans l’endroit le mieux conservé, l’endroit ou Daidaiiro et sa famille vivaient. Le feu ne crépitait plus comme à son habitude, tout étaient dévasté, elle traversa cette salle creusée à moitié dans le sol. Derrière des pierres, qu’elle dégagea avec beaucoup de difficulté, il y a avait une petite porte composée de bouts de bois clouées en vrac. Elle tira un coup sec dessus. Une fois la petite porte ouverte, elle s’y engouffra avec justesse. Qui aurait put imaginer, que derrière une si petite porte se trouvait une aussi grande salle !
Elle ressemblait à la salle de ‘vie’ de sa famille, sauf qu’elle était plus grande ! Le plus impressionnant, se disait-elle était sûrement la statue qui prenait pratiquement toute la place, et qui malgré les années tenait encore debout, pas parfaitement, mais elle tenait ! Elle représentait un ange, d’après son père, qui lui avait expliqué, qu’à l’époque les ninjas n’existaient pas, et que les humains avaient pris les anges pour protecteurs du village...
Et cet ange de pierre devait être l’ange protecteur de ce village, de cet ancien village. Mais un ange est-ce de la pierre ? Pour protéger un village, il faut avoir des pouvoirs ! Une pierre en avait ? Bizarre...
Pourtant, la petite Orange ne se posa pas plus de question, jugeant qu’elle n’avait pas le temps. Que réfléchir aux paroles de son père, l’amènerait à penser à sa famille décimée. Alors elle prit les outils pour creuser, posés négligemment sur le côté de la statue, puis elle sortit. En rebroussant chemin, elle remarqua quelque chose de suspect. Daidaiiro posa tout l’attirail qu’elle portait, en suant par terre. Puis, avec beaucoup de méfiance, elle s’avança vers ce coffre, au bois brute et à moitié usé. Il n’était pas fermé, permettant à Daidaiiro de l’ouvrir facilement malgré la lourdeur du couvercle. Elle fut étonnée de voir tout ce qui y avait, mais ce qui l’intrigua le plus était deux plaques de fers avec des symboles étranges.
Elle en prit une dans ses petites mains, et caressa le métal froid, les quatre petits traits ornant le métal rappelait quelque chose à la petite fille, mais elle ne savait pas quoi... Elle continua à les contempler, comme hypnotisée, elle avait l’intuition qu’elle devait s’en rappeler et que c’était particulièrement important pour elle...
Daidaiiro prit alors la seconde plaque de métal, tout aussi froid. Dessus étaient gravés trois zigzagues, un peu recourbés, comme caressés par le vent. Ce signe ne lui disait pas grand-chose non plus. Elle voulait pourtant, absolument savoir à quoi servaient ces plaques fixées à un bout de tissu bleu ?!
Elle regarda le reste des objets éparpillés dans le coffre. Elle sortit, ce qui lui semblait être un couteau, assez léger pour qu’elle le garde sur elle afin de se défendre si jamais une personne malsaine vienne l’agresser. Il y avait aussi une sorte d’étoile, en passant un doigt sur les contours, elle remarqua que ce petite objet, à l’apparence inoffensif, était aussi tranchant qu’un couteau ordinaire, en regardant dans le coffre, la fillette vit plusieurs de ces objets, elle vit aussi une dizaine de couteau, des parchemins et encore plus fascinant...deux fouets magnifiques. Elle ne saurait les décrire tellement elle était en admiration devant les objet, objet censé l’effrayer !
Tout d’un coup, elle sentit son sang bouillir de plaisir et de haine ! De plaisir, car elle avait ses fouets qui l’accompagnaient qui pour elle, avait une âme, Daidaiiro savait qu’elle allait, avec ces armes, venger sa famille, et de haine car c’était ce qu’elle éprouvait contre les meurtriers de ses proches.
Ces fouets lui redonnait l’énergie dont elle avait besoin pour accomplir son nouveau destin, pour accomplir ce qu’elle s’était fixée : enterrer tout le village puis, dans une nouvelle inspiration et une énergie renouvelée, elle se disait qu’elle pouvait venger !
Elle se leva avec cette nouvelle force, prit les fouets qu’elle enroula soigneusement et les deux plaques de fers. Puis, elle se dirigea vers les outils, qu’elle souleva en gémissant, c’était lourd ! Mais elle n’allait pas se laisser impressionner, après être sortit de la salle, elle remit l’entrée en place.
Daidaiiro n’écoutait plus son ventre gargouiller, elle mangeait de temps en temps la nourriture qu’elle trouvait dans les ‘magasins’. Tout son quotidien ne tournait plus qu’autour du creusement des tombes, de pleurer toutes les larmes de son corps, de contempler ses fouets et d’essayer de ce souvenir de l’endroit où elle avait vu les signes sur les plaques, et tout cela le soir venu. Et ce rythme continua pendant trois semaines, semaines où elle ne vivait plus qu’avec les morts, les cadavres puants se décomposant...
La neige avait déjà commencée à fondre, à la place de la boue de sang, la fillette avait le droit à la mer de sang. Elle avait décidée d’enterrer tous les morts à côté de la rivière, Daidaiiro ne savait pas pourquoi, mais c’était une décision qui était venue toute seule, avec tout le naturel dont la petite Orange était capable...
C’était le soir, et comme chaque soir, Daidaiiro s’assit à côté du feu qui après un moment la dégela. Elle prit le peu de riz qui lui restait et le mangea, les yeux dans les vagues. Après avoir fini, elle prit les deux bandeaux et se remit à les contempler, à les analyser...
Et ce fut en ce soir de Janvier qu’elle trouva enfin l’identité de sa nouvelle cible....
Endroit inconnu, au même moment...
Un homme masqué courut dans le couloir crasseux et mal éclairé. Arrivé devant une porte en métal, il l’ouvrit sans frapper. A l’intérieur, la seule source d’éclairement était une lampe suspendue au plafond, en regardant un peu plus en contre bas, on pouvait voir une table de torture, un homme y était attaché, un homme convulsant à cause des électrochocs que lui faisait subir son bourreau, et ce même bourreau qui y prenait plaisir. Le nouveau venu, s’inclina légèrement, puis prit la parole.
« Chieko-san, nous avons trouvé la dernière des bâtarde de la traîtresse. » informa-t-il. Le susnommé se retourna, un sourire carnassier aux lèvres, sur son front ornait un bandeau avec, gravée sur la plaque, quatre traits...
« Alors, allons lui rendre une petite visite, voyons Shimada... » Répondit Chieko férocement, secoué après d’un rire à glacer le sang....
Fin Du Chapitre
Voilà, encore un chapitre ! Je voulais remercier très chaleureusement Kydash pour m’avoir corrigé les fautes d’orthographes et de m’avoir conseillé aussi, alors Merci ! J’espère que ce chapitre va vous plaire, en tout cas, j’attends vos commentaires...
Flore Risa
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- Localisation : Konoha... autrefois
Mouais il en reste pas mal des fautes quand même
Sinon c'est de plus en plus orenant ce flash back, elle va pouvoir tester ses nouveaux jouets la tite
Je vois pas quel village c'est, çaDaidaiiro prit alors la seconde plaque de métal, tout aussi froid. Dessus étaient gravés trois zigzagues, un peu recourbés, comme caressés par le vent.
Sinon c'est de plus en plus orenant ce flash back, elle va pouvoir tester ses nouveaux jouets la tite
Nanarland, le monde des mauvais films sympathiques
Reflexions of fear make shadow of nothing...
Shadow of Nothing...
You're still blind if you see winding road
'cause ther's always a straight way to the point you see.
Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace
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- Jounin
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