Merci à tous pour vos reviews. Voici d'ailleurs en bonus, le wallpaper de la fic :
http://img206.imageshack.us/img206/408/ ... pie7jf.jpg
Les codes sont les même que d'habitudes.
9 : Queer as folk
a) Once upon a time… in Konoha
Justement à Konoha, une certain personne de notre connaissance se cachait derrière la une d’une édition de Konoha Potin, qui proclamait en grosses lettres :
« Nannies, sex and Byakugan ! Les étranges révélations de la call girl d’Hitori Hyuuga ! »
« Je ne savais pas que tu lisais
Konoha Potin, Oro-chan… »
« Mais je ne lis pas
Konoha Potin ! Je l’ai… trouvé par terre ! »
« C’est vrai que ton genre c’est plutôt
Pretty Ninja et les cent-façons-d’avoir-les-ongles-les-plus-resplendissants… »
« Ce n’est pas vrai. », dit Orochimaru d’un ton boudeur.
Il n’aurait jamais avoué qu’il prenait plusieurs heures par semaines pour que ses ongles soit parfaitement polis et brillants.
Jiraya se pencha par dessus l’épaule de son coéquipier.
« Cet article est bourré de fautes d’orthographes… »
Il avait raison. Apparemment, les journalistes de la feuille de chou étaient aussi peu soigneux sur l’orthographe des mots que sur la provenance de leurs informations
Orochimaru tourna la page d’un petit coup de langue dédaigneux (c’est possible, mesdames et messieurs on ne rit pas).
Cette fois, l’article parlait d’une fête que donnait un riche ninja pour la naissance de sa fille.
« Hé Oro-chan, on est invité ! »
« Comment ça « nous » ? »
« Si, si, regarde…
« Tous les Genins de Konoha sont aimablement conviés… » »
Orochimaru eut un petit rire.
« Tu crois qu’ils vont laisser passer n’importe qui ? Tu voudrais d’une bande de mioches braillards criant des stupidités style Datebayo à tout bout de chant et se goinfrant comme des porcs à ta fête, toi ? »
« Mais je suis sûr qu’il te laisserait passer ! Tu es le préféré du Hokage ! »
Jiraya se lança alors dans une imitation cruelle mais fidèle de Sarutobi:
« Allez à une fête ? Mais oui mon petit Orochimaru ! Mais bien sûr ! Le seigneur ChoseTruc en sera si heureux ! Emmener ton ami Jiraya ? Quelle camaraderie, quelle honnêteté, quelle… »
Orochimaru sourit. Il n’avait même pas besoin de manipuler Jiraya, celui-ci se conduisait exactement comme il le voulait…
« Je pourrais entrer en effet… », dit-il en battant des cils.
« …mais je ne le ferais pas ! Je déteste ce genre de réception. », acheva t-il d’un air de ne pas y toucher.
« Tu plaisantes ? Tu y seras comme un poisson dans l’eau ! Tout le monde te prendra pour une geisha de passage ! »
Jiraya eut une vision d’Orochimaru en kimono en train de danser en balançant des éventails (ben oui, c’est plus facile pour lui, il peut les rattraper avec la langue aussi…)
« Tu n’as qu’à y aller tout seul ! »
« C’est à dire… Ils ne me laisseront jamais passer… »
« Et pourquoi ? »
« Ben… heu… l’aînée du Seigneur MachinBidule, elle me connaît… Et disons que je ne lui ai pas fait très bonnes impressions… »
« Tu n’avais qu’à pas
mater la fille d’un membre du Conseil ! »
Orochimaru se montra intraitable. S’en suivi cinq longues minutes où Jiraya surgit de derrière presque tous les meubles de la bibliothèque, demandant à Orochimaru :
« Emmènemoiàlafêteeeee ! »
Au bout de cinq fois, Orochimaru dit d’un ton faussement mélodramatique :
« Arrête ce harcèlement sexuel ! Tu n’as pas à me faire payer pour tes « tendances »… Déjà que tu m’as forcé à venir ici ! »
Jiraya fut surpris… Ca ne lui ressemblait pas.
« Ce n’est pas toi le gay de service, Oro-chan ? »
« La grandeur inspire l’envie, l’envie engendre le dépit, le dépit répand le mensonge. », dit Orochimaru avec un grand sérieux.
« Ah bon, Tsunade t’envie ? »
Orochimaru se prit la tête dans les mains :
« Cela fait longtemps que je t’aurais dénoncé à Sarutobi-sensei mais j’étais sûr que tu cesserais de toi-même…
Mais je ne peux plus le supporter… »
Il pleurait des larmes de crocodiles, Jiraya le savait, car il lui souriait.
Ses lèvres formèrent alors trois mots : « Je t’ai eu. »
b) Conversations
§flash-back§
« Je ne savais pas que vous alliez tous les jours à la bibliothèque, Sarutobi-sensei. »
Orochimaru et son professeur était en train de prendre le thé. Sarutobi jetait à son meilleur élève des regards admiratifs.
« En tant que Hokage, je vérifie souvent les rouleaux de jutsus… »
« A quelle heure y allez vous ? »
Sarutobi parut légèrement surpris que son élève s’intéresse à sa vie.
Celui-ci s’empressa de se mesurer :
« C’est juste que… je ne vous y ai jamais vu. »
« C’est vrai que tu es un vrai rat de bibliothèque, mon petit Orochimaru. C’est une très bonne chose car il n’y ne fait aucun doute que tu seras Hokage dans 20 ans. 15 si tu continues d’être aussi gentil envers ton vieux maître. »
Orochimaru se contenta de sourire.
« Hokage est une bien trop haute ambition pour moi. Je me contenterai de servir le village aussi modestement que je peux. »
Mais j’aimerais vraiment savoir quand vous passez à la bibliothèque. Histoire de pouvoir vous croisez et discutez avec vous de certains techniques ninjutsu des arcanes de Konoha. »
Sarutobi lui donna ses horaires avec gentillesse, ravi d’avoir un élève aussi sage et avide d’apprendre.
Il m’a dit exactement ce que je voulais savoir le vieux singe. Je n’ai pas gaspillé mon thé en sachet.
« Merci beaucoup, sensei. Et je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse mais il y a un certain rouleau que je ne trouve pas dans la bibliothèque. Si vous pouviez le chercher pour moi demain… »
Et le lendemain, Orochimaru s’était caché derrière le premier journal venu et sachant que Jiraya ne tarderait pas à le rejoindre. Puis, montre en main, il avait attendu la venue de Sarutobi dans le rayon d’à côté pour lancer son petit laïus.
§§
Un plan parfaitement orchestré… Et qui a parfaitement marché…
Comme prévu un Sarutobi en colère avait surgi de derrière un rayon et entraîné Jiraya en dehors de la bibliothèque.
Mais ce n’était pas le mieux du plan… Orochimaru ne voulait pas que Jiraya soit puni, il voulait qu’il subisse exactement la même chose que lui.
Le moment où Sarutobi hurlant toute sorte de choses à Jiraya comme « Tu n’as pas à profiter de la pureté de ton petit camarade. » ou « Ce n’est pas parce que tu hmmm que tu dois harceler ce pauvre Orochimaru. » était celui où la plupart des Gennins rentrés de mission passait dans la rue de la bibliothèque.
Orochimaru ne se faisait pas d’illusion. Il savait qu’on n’oublierait jamais vraiment les preuves de Tsunade. Mais un potin en chasserait un autre. Désormais le « gay de service » serait Jiraya.
Pendant ce temps…
Jiraya et Tsunade discutait activement dans le cagibi que Jiraya était censé reluire à coups de brosses à dent.
« Oro-chan m’a vraiment eu sur ce coup là… Il semblait parfaitement normal jusqu’à ce qu’il se mette à geindre. »
« Il avait sans doute prévu que Sarutobi-sensei serait là. Il l’a utilisé comme nous au moment où tu étais à l’hôpital. »
Jiraya donna un coup de brosse à dent pensif.
Il voulait se venger de moi en me retournant le monnaie de mon ryo. Et ça a plutôt bien marché pour une fois. Mais…
« Qu’est-ce qu’on va faire ? », demanda Tsunade.
Elle était déçue qu’Orochimaru parut triomphé cette fois.
Jiraya eut un sourire resplendissant.
« Vous les culturés faîtes le même erreur. De ton point de vue, la vengeance d’Oro-chan est parfaite mais il oublie un truc capital… »
« Quoi ? »
« Je ne suis pas comme lui ! »
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
c) The gay guy
Cher journal,
Quelle semaine de folie ! Il faut absolument que je te la raconte !
Devenir gay était un don du ciel ! Merci à mon Oro-chan d’amour que j’aime que j’embrasse que je ****…
Pour tirer parti de la vengeance de mon serpent préféré, j’ai d’abord eu des idées de départ pas mal mais je ne pensais pas que ça tournerait aussi bien.
Tout d’abord montrez à tous le monde que je suis content d’être gay… Ca n’a pas été très difficile ! Il m’a suffi de…
- customiser un peu mon T-shirt (GAY ET FIER DE L’ÊTRE)
- d’en offrir un à Oro-chan avec marqué dessus « Je suis l’objet sexuel de Jiraya » devant tout le monde (mais pourquoi il a refusé ?)
- d’en parler gaiement avec tout le monde. Ce qui mine de rien a fait drôlement monté ma côte de popularité (déjà en hausse pour cause de rabattage de caquet d’Oro-chan). Maintenant, les mecs n’ont pas peur que je mate leur copines et ça n’a viendrait pas à l’idée des filles que je puisse les tripoter !
J’ai décidé de profiter de cette nouvelle confiance que me portent les autres pour m’adonner à l’une de mes passions : le matage.
En effet, pour ne pas entacher ma réputation de gay tout neuve, je ne peux plus acheter « Sexy Tabou ».
Ca m’a paru navrant jusqu’à que j’ai l’idée de demander aux filles de bien vouloir m’accueillir dans leur vestiaire, soi-disant car les garçons avait peur que je les mate.
En temps normal, elle n’auraient jamais acceptés, mais c’est étrange comme on vous perçoit différent en fonction de quel bord vous êtes.
En plus, je surfe sur la vague du « gay friend »…
Dans les séries télé à l’eau de rose qu’adore les filles, le(s) héroïne(s) subissent des déboires amoureux diverses, mais peuvent évidemment se confier à un pote homosexuel, qui, contrairement aux autres garçons briseurs de cœurs, est gentil, attentif si bien que parfois ces dames « regrette de ne pas pouvoir sortir avec ».
Moi je le trouve surtout patient de tenir la chandelle à ces demoiselles éplorées de leur dernier chagrin d’amour _ car c’est évidemment rempli de répliques dégoulinantes du genre « Miiiikke… machin truc m’a quitté ! » « Stella, tu es une fille formidable… Oublie le ! »...
Mais bon, je suis en train de faire une digression. Le fait est qu’à cause de ces séries à la noix toutes les filles veulent avoir un gay friend.
Or les filles se racontent souvent leur vie dans leurs vestiaires (je le sais, je les ai beaucoup entendu en essayant de les voir). Je suis donc devenu le « gay friend » de leur tribu.
Mais je crois que Tsunade se doute de quelque chose, sans doute à cause du fait que j’ai apporté des pop-corn pour profiter de la « vue » en me régalant.
Et puis elle a quand même hurlé « NOOOOOOOOOONNNNNNN !!! » quand j’ai été accepté dans le vestiaire des filles (nda : si vous voulez une image, imaginez la comme Aragorn après avoir cru que Merry et Pippin étaient mort dans le film 2).
Heureusement pour moi, c’est contre Oro-chan qu’elle a dirigé sa fureur. Elle l’a poursuivi en hurlant dans tout le couloir « TOUT CA C’EST DE TA FAUTE », le poing brandie.
Et elle n’est jamais retourné au vestiaire.
Dommage.
Mais il y a encore mieux que de mater des filles…
Admiré des mecs, craint des filles, insoupçonnés de tous, je suis devenue le Belphégor du vestiaire !
d) La très étrange affaire du Belphégor du vestiaire
Dans les couloirs, on chuchotait beaucoup parmi les filles...
« Il paraît qu’Hokage-sama a posé de nouveaux verrous sur la porte du vestiaire des filles….’
Et les garçons de passage répondait en cœur :
« Ca c’est une affaire pour le Belphégor du vestiaire ! »
Ce super héros étrange et pervers était apparu il y a peu, suscitant l’admiration des garçons, qui étaient le plus souvent célibataires, et en qui se cache généralement des pervers.
Il était vêtu d’une combinaison violet moulante avec marqué en lettres jaunes bananes GPT « Grand Pervers Terrible ». Son arme étaient les mains baladeuses et le pinçage de fesses, une matière en laquelle il excellait.
Pour galvaniser ses admirateurs, il laissait derrière lui à ses plus grands fan un dessous féminin dédicacé à la personne en question, signé de son nouveau surnom « Le Belphégor du vestiaire ».
Le Hokage lui-même posait verrou sur verrou mais à chaque fois le Belphégor du vestiaire parvenait à entrer, prêt à s’abattre sur sa prochaine victime.
Tsunade rongeait son frein.
C’est Jiraya, ça ne peut être que Jiraya…
Elle l’avait crié mais personne ne la croyait :
« Jiraya est gay, ma chère. En plus, il est avec nous quand cet abominable pervers nous attaque. »
Idiotes ! Placer un Bunshin dans le vestiaire n’a rien de sorcier ! Je dois absolument trouver un moyen de le coincer… Mais pour ça, j’ai besoin de l’aide d’une certaine personne…
Tsunade avait fini par le trouver.
« OROCHIMARU ? »
Orochimaru, le courage personnifié, s’était recroquevillé sur lui-même en suppliant : « Silvousplaîtnemefaîtespasdemal…. ».
« Ca va, je ne vais pas te frapper… Je devrais car c’est toi qui a déclenché tout ce boxon, mais dans ma grande mansuétude, je te donne l’occasion de t’amender… »
Orochimaru avait tout intérêt à accepter.
Le plan était simple. Lors de la prochaine attaque du Belphégor du vestiaire, Orochimaru devait sceller la porte de l’extérieur avait un fuuinjutsu pour empêcher Jiraya de sortir et une fois piégé, Tsunade s’arrangerait pour dévoiler à tous (enfin plutôt à toutes) son identité.
C’est ainsi que le lendemain Orochimaru fit un sceau des trois éléments et que Tsunade s’élança en criant « Poing de vérité, frappe au nez. Que le pervers soit dévoilé et que la pudeur soit vainqueur ! ». Elle réussit même l’exploit de balancer sur le clone de Jiraya un kunai en simultané. Puis elle lui arracha sa cagoule.
Les réactions différèrent : Tsunade eut l’air triomphant, Jiraya eut l’air déçu, les filles eurent l’air furieuses, Orochimaru (on pouvait voir son œil serpentin qui observait par le trou de la serrure) avait l’air content de la déconfiture de son pseudo ennemi, Sarutobi (qu’on avait fait appeler) lui était confus.
Les filles se jetèrent sur Jiraya pour le frapper. Celui-ci cria :
« Oui, oui ! Jetez vous sur moi ! Arrachez moi mes vêtements ! »
Dommage qu’elles veulent que me frapper !
Sarutobi dit :
« Je crois que je me suis trompé sur Jiraya. »
Tsunade lui demanda :
« Connaissez vous le sens du mot « bisexualité », sensei ? »
Un peu plus tard…
« Pas trop déçu de ta vengeance, Oro-chan ? »
« Non car finalement, je me suis vengé non pas de toi mais de Tsunade. »
Et sans plus de commentaire, Jiraya changea de T-shit pour « BI ET FIER DE L’ÊTRE »