Conversation sur la tête d'un serpent

[Love Kyubi]

kakashi-le-meilleur : Peut-être parce que ce chap est plus sérieux !
Jainas : Dans cette fix Oro est complètement toqué et sadique... en même temps c'est ce qui fais son charme...
Kabuto jongle mais ce n'est pas facile vu que son maître fait tout pour lui faire perdre pied
C'est ce qu'on appelle de la langue de bois !
Sakamoto Julietta : 17 ans mais elle était en avance.
C'est un best seller universelle (tous les médic nin en ont un exemplaire)
"Freud... pour les nuls" Vous voulez piégez un ennemi ? Régler un problème sentimentale ? Peut-être même devenir psychanalyste ? Mais ous êtes une grosse brêle ? Découvrez simplement les base de la psychanalyse et de l'esprit humain en vous amusant !
c'est la pub du SDZ mais je fais un clin d'oeil à la seconde

[lebibou]

Sympa comme chap.
Certes il est moins drôle que le premier, mais visiblement, la fic est sur un terrain 'hachement glissant.
Freud pour les nuls… Je pense qu'il trône à côté du paradis du batifolage dans le rayon bouquin. Je ne serai d'ailleurs pas surpris que Tsunade l'ait écrit, sinon comment expliquer qu'elle est suffisament d'argent pour jouer ?
Sympa comme tout la fic. Un bon moment de passer en compagnie du sannin et de sa commode.

[Sakamoto Julietta]

Ca se tient n'empeche...
Jiraya a ecrit "Icha icha tactics" qui lui a permi de mener une vie de debauche...
Tsunade "Freud pour les nuls" qui lui a permi de jouer sans compter...
Et Oro "Petit manuel du parfait traître sadique" qui a financer ses "recherches" et la main d'oeuvre pour concquérir le monde...

Les trois bouquins indispensable pour reussir socialement...

[Itachi-san]

Mais c'te fic elle est

Délicieusement débile

J'adore l'allusion à Fogiel avec le "avoue que t'as raté ta vie... hein... avoue, hein qu'il a raté sa vie !"

Le coup de la commode et du rire hypocrite, mythique

Non vraiment un bon moment à asser sans prise de tête

[Love Kyubi]

lebibou : Hé oui au début c'était humour bête mais maintenant je sens que ça va devenir une fic sadique (avec Oro comme perso principale il fallait si attendre !)
Pas bête ton idée, ça expliquerait pourquoi elle en a toujours un exemplaire dans son décolleté.
J'ai toujours trouvé hallucinant qu'elle trrouve des gens pour lui prêter du fric...
Sakamoto Julietta : Dans notre fic Jiraya n'a pas écrit qu'un seul livre...
Itachi-san : Tu as trouvé !
Je fais beaucoup de clins d'oeil dans les chapitres, ça me fait plaisir quand un lecteur les trouve !
Hé oui c'est Marc-O dans les Guignols de l'info

[Itachi-san]

Eh oui ils l'ont pas épargné le Fogiel REGARDE IL A LES BOULES GYUA GYUA GUYYYYYYYY XD

[Akari]

c'est vraimeent débile, c'est une bonne fic pour décompréssé.
On ne peut pas écarté l'hypothése que Oro est bi dans cette fic, c'est vraiment bien fait.

[Love Kyubi]

3 : Boulevard of broken dreams

« Kabuto, comment as-tu pu croire une seule minute que tu pourrais me séduire ? »
Et cette phrase sonnait le glas des espoirs de Kabuto.
« Je n’aurais jamais du commencer ce journal. »
En bon traître, Kabuto savait qu’écrire un journal était un risque énorme. Mais comment se forcer à être un traître avec des sourires faux et des mensonges stupides, alors qu’à l’intérieur, il bouillonnait littéralement. Ce n’était pas facile de vivre Orochimaru-sama qui avait l’air de draguer tout le monde alors qu’on brûlait d’un désir ardent et secret pour lui.
« Je sais ce que tu te dis, Kabuto. Tu n’aurais pas du commencer ce journal…
C’est vrai que c’était stupide de ta part mais il n’a fait que confirmer mes soupçons. Je ne suis pas stupide Kabuto et pour moi, tu es un bien piètre acteur.
J’ai eu des doutes depuis le jour que tu décris si prolixement dans ton journal alors que je n’avais même pas encore retrouvé l’usage de mes bras. En fait c’est mon passage préféré…
Cher journal,

Aujourd’hui, j’ai failli faire une grosse bêtise…
Orochimaru-sama n’est pas du tout sensible à ma médecine et malgré tous ce que je peux lui donnés comme calmants, anti-douleurs et somnifères, il ne s’endort jamais, et se plaint sans cesse de la douleur de ses bras, ce qui rend son humeur plus exécrable que jamais. Je crois qu’il a déjà tué la moitié d’Oto no Kuni.
Cette fois, j’avais eu la main lourde et il avait fini par s’endormir. Je l’ai regardé un moment dormir, si beau, et si calme pour une fois.
L’envie m’en démangeait vraiment. Les arguments pour me venait si facilement. Après tout, j’avais mis une telle dose de somnifères dans son remède cette fois qu’elle aurait pu endormir un cheval ; maintenant qu’il était endormi il le resterait sans doute longtemps. Ce n’est pas un tout petit baiser qui allait le réveiller…
Je me suis penché sur lui sans faire de bruit. J’ai humé l’odeur de sa peau et de ses cheveux. Ca a achevé de me convaincre.
Mais avant même que mes lèvres touchent les siennes, j’ai été trahi.
Dans mon excitation, du sang avait commencé à me couler du nez. Alors que j’étais penché sur lui, un goutte est tombé sur la joue de mon maître.
Je me suis reculé un peu attendant sa réaction.
D’abord rien. Puis il a sorti sa langue et a léché le sang sur sa joue.
Il ne dormait pas ! Il ne dormait pas !
J’ai vu qu’il m’observait entre ses cils. J’ai alors pris l’air du simple médic-nin qui s’assure de la santé d’un de ses patients. Mais il faudra que je trouves une excuse pour le sang. Je vais sans doute devoir me blesser moi-même.
Finalement, j’ai eu une sacrée chance de ne pas l’avoir embrasser alors qu’il était parfaitement conscient. J’aurais signé mon arrêt de mort. »
« Tu sais Kabuto ? »
« Quoi ? »
« Tu n’avais pas l’air d’un « simple médic-nin qui s’assure de la santé d’un de ses patients ». Tu avais l’air d’un affamé qui vient de trouver un gâteau particulièrement appétissant. En plus, je doute qu’un ninja médecin innocent hume comme ça l’odeur d’un de ses patients.
C’est drôle Kabuto, tu ne te rends pas compte quand du sang commencer à te couler du nez… »
Kabuto saisit vite l’allusion et porta la main à son nez. Il saignait vraiment un peu.
« Attends Kabuto, ne l’enlève pas. »
Et Orochimaru lécha le sang qui coulait sur la lèvre inférieur de son subordonné comme si c’était la chose la plus naturelle au monde.
Kabuto n’en menait pas large. Quand il faisait ça, c’était presque comme si il l’embrassait. Soudain, sa vue se brouilla…
« Tiens Kabuto tu as de la buée sur tes lunettes. », fit Orochimaru d’un air faussement innocent.
Orochimaru prit les lunettes sur le nez de Kabuto et les essuya doucement avant de les lui remettre.
Kabuto était bien dérouté par l’attitude de son maître. Il se demandait pourquoi il n’avait pas reçu un coup de kunai dans le cœur depuis longtemps.
« Pourquoi vous ne m’avez pas tué ? »
« Je suis plus magnanime que tu le crois Kabuto. Je vais te laisser une chance, comme j’en ai laissé une à Kimimaro. Franchement tu ne croyais que je n’étais pas au courant pour lui ? Il devrait d’ailleurs te remercier ; c’est sans doute les calmants pour chevaux que tu glissais dans sa perfusion qui lui ont permis de garder une attitude convenable en ma présence. Bien que ces pilules doivent avoir pour effet secondaire de donner un air totalement stupide aux gens. Ou alors Kimimaro a toujours l’air stupide ?
Dans tous les cas, Kabuto, je veux que ton visage soit vierge de toutes émotions quand nous rentrerons à Oto no Kuni et qu’il le reste. Autrement, seul la mort t’attend. »
« Autant me demander de me couper une jambe et de faire des sauts périlleux... »
Le sang qui avait commencé à couler du nez de Kabuto ne semblait pas vouloir s’arrêter. L’espion avait toujours fait du contrôle de son corps une priorité mais là il semblait que ses émotions ait décidé de reprendre le dessus.
Il faut dire que son maître, bien qu’il prétendait vouloir son impassibilité totale, était loin de l’aider.
Tout le monde a un pêché mignon. Pour certains, c’est le chocolat, pour d’autres, la cigarette. Hé bien, pour Orochimaru, c’était le sang. Particulièrement quand il n’avait pas tué depuis quelques jours, il ressentait le besoin de lécher du sang bien frais. Et comme il ne pouvait pas lécher des cobayes ou des bouseux, Kabuto était sa victime de prédilection. Ca se passait très simplement. A n’importe quelle heure du jour, en public comme en privé, Orochimaru se glissait derrière Kabuto et lui chuchotait :
« Kabuto, ton poignet. »
Alors il se mettait à genoux et mordait son subordonné sur la veine, avant de laper à petit coup de langue le sang qui coulait entre les doigts de Kabuto. Il avait une façon tellement sensuelle de faire ça que quand Kabuto savait que son Maître n’avait pas beaucoup massacré de gens dernièrement, il glissait de lui-même quelques uns des calmants de Kimimaro dans son petit déjeuner.
Parfois c’était pire encore ; Orochimaru lui mordait aux niveaux de la bouche et lui léchait soigneusement les lèvres avant de lécher les siennes. Dans cas là, peut-être un peu à cause du manque de sang ou alors à l’odeur capiteuse des cheveux d’Orochimaru, il s’arrangeait pour s’évanouir un peu _ toujours dans les bras de son maître _ qui comprenait alors qu’il fallait arrêter de pomper tout son sang à Kabuto.
Orochimaru-sama ne se gênait pas pour faire se genre de petits trucs en public alors la rumeur qu’Orochimaru couchait avec son subordonné se répandit comme une traînée de poudre. Comme le maître était intouchable, c’était Kabuto qui se faisait railler par les plus hardis des habitants d’Oto :
« Alors Kabuto-san, vous allez voir Orochimaru-sama ? »
« Kabuto-san, Orochimaru-sama a demandé à vous voir d’urgence… »
A chaque fois qu’il entendait ce genre de réflexion, Kabuto bouillait de rage. Il aurait tellement voulu que ces rumeurs soient vrais.
C’était comme si son maître faisait tout pour user ses défenses.
Et apparemment, il continuait…
« Il m’a demandé d’être impassible mais il est collé contre moi à m’envoyer ses cheveux en pleine figure… Je dois être impassible… Je dois être impassible… »
« Tu n’y parviens pas, Kabuto… Le sang coule encore de ton nez, je le sens. Je sens l’odeur du sang. Et il y a toujours un peu de buée sur tes lunettes. »
« Vous me demandez l’impossible. »
Orochimaru avait cette fichue manie de parler aux gens en leur soufflant dans le cou…
« Fais l’impossible pour moi, Kabuto. »
« Laissez moi un peu d’air au moins… »
« Non, Kabuto. Car nous serons peut-être amenés à nous rapprocher et je veux être sur de toi en toute circonstance… Tu sais que je ne m’encombrerais pas d’un faible. »
« Je ne suis pas faible ! »
« Alors montre le !
Tu est bien trop orgueilleux, Kabuto. »
« Et c’est lui qui dit ça ? »
« Attention à ton sourcil, Kabuto…
Tu ne te rends pas compte…
Tu n’es rien. Tu n’es pas un Sannin, tu n’es pas un génie comme Itachi, tu n’es même pas un Kage, dans le monde des ninjas, tu ne vaux rien.
Pour moi tu n’es qu’un pion, certes pratique mais un pion. Un pion c’est toujours sacrifiable. Et je vais sans doute te sacrifier si tu continues à filer un aussi mauvais coton.
Je peux toujours épargner ta vie. Mais tes désirs, tes souhaits, tes ambitions de me séduire (car on ne me séduit pas Kabuto, je suis d’accord ou je ne le suis pas), tu peux leur dire… adieu ! »
Kabuto se sentit envahi par un sentiment plus fort encore que le désir qui l’avait depuis longtemps submergé. La colère…
Ainsi il n’était rien ? Il allait vendre Orochimaru à Itachi-sama ! Il allait révéler au pire ennemi de son maître tous les secrets de celui-ci ; il allait mettre le kunai pour tuer Orochimaru dans la main d’Itachi… Et son maître se mordrait les doigts de l’avoir traité ainsi !
« Peut-être même qu’Itachi m’autorisera à finir le travail. J’embrasserais votre cadavre, maître... avant de vous achever. »
Kabuto était sûr qu’Itachi pourrait battre son maître.
« Orochimaru-sama… Vous êtes tellement couard. Je ne suis peut-être pas un sannin comme vous vous plaisez tant à me le rappeler mais je ne pleure pas dès que je me suis cassé un ongle !
Vous m’avez sous-estimé ! Je serais celui qui vous briserais. »
« Kabuto, tu complotes tellement et tu penses tellement de mal de moi qu’on dirait que tu tricotes des sourcils. Je sais ce que tu penses. Tu crois pouvoir me vendre à Itachi le tueur mutique ?
Je connais Itachi beaucoup mieux que toi… Il pourrait trouver la possibilité de me tuer mais ça ne fait partie de ces objectifs. Tu crois pouvoir le convaincre ? Qu’est-ce tu vas faire pour ? Vendre ton corps ? Je ne crois pas que ça l’intéresse.
C’est sur l’Akatsuki t’acceptera… mais tu n’auras pas ce que tu veux. Bonne chance pour brosser les dents de Zetsu !
Ah oui, sors toi aussi de la tête que je te sous-estime. C’est toi qui me sous-estimes. Je t’ai montré toutes mes faiblesse, tous mes défauts. J’ai gardé secrète toutes mes ruses, mes qualités. Tu me prends pour un couard, un faible ; tu ignores totalement ma véritable force. Alors que moi, je connais tout de toi : n’est-ce pas moi qui t’aies mis le Petit manuel du parfait traître sadique entre les mains ? Je peux deviner ce que tu penses vraiment rien qu’au mouvement de tes sourcils… »
Orochimaru avait l’air terriblement convaincant et Kabuto se débattait désespérément avec son esprit embrouillé par les vapeurs de karité.
« Le chemin du paradis doit être enduit de karité. C’est peut-être pour ça qu’il est si glissant…
Mais qu’est-ce que je raconte ? Je veux le tuer !
Tu ne penses plutôt que tu le veux tout court ?
Merde, je vais pas commencer à me parler à moi-même... »
« On approche d’Oto no Kuni et tu es toujours aussi médiocre à te contrôler. Il suffit que je m’approche près de toi pour que tu te remettes à saigner. N’essaie pas de le cacher. Je le sens. »
Orochimaru joignit le geste à la parole en se rapprochant de Kabuto, qui n’en menait déjà pas large.
« Allez calme toi, Kabuto… Exercice de respiration ninja à utiliser pendant les tortures pour atténuer la douleur et toutes les autres choses désagréables qu’on pourrait ressentir… »
« Exercice de respiration ninja à utiliser pendant les tortures pour atténuer la douleur et toutes les autres choses désagréables qu’on pourrait ressentir… », chuchota malicieusement Orochimaru à l’oreille de son subordonné.
« Il veut vraiment me rendre dingue ! Quand je pense qu’il se plaignait de vague à l’âme ! Je ne l’ai jamais vu aussi content de tourmenter quelqu’un.
Pourquoi prend il la peine de jouer avec moi ? Est-ce que ça veut dire qu’il a quand même un certain intérêt pour moi ? »
« Pourquoi faire ça ? »
« Kabuto, tu es largement inférieur à moi mais tu es un chaton avec lequel il est amusant de jouer.
C’est tellement plaisant de te faire pressentir à quel point c’est délicieux… Ce que tu désires tant… et ce que tu n’auras jamais. »

[lebibou]

Confirmation de ce qui a été fait dans le précédent chapitre. L'histoire perd beaucoup de son comique pour devenir, non pas plus sombre, mais un brin plus romantique (si tant est que ce soit possible avec Orochimaru.)
L'histoire semble s'orientait vers les déboires d'un Kabuto sur terrain glissant. On en viendrait presqu'à le plaindre.
C'est toujours bien écrit mais ça n'a plus ce côté comique, ce qui est peut-être un peu triste.

[Love Kyubi]

L'humour et l'ambiance joyeuse reviennent ! (je les vois arriver lol)

Hé oui, c'est plutôt centré sur le côté déboire de Kabuto... histoire de me prouver que je peux faire différent registre.

[Sakamoto Julietta]

Moi je l'ai trouvé marrant ce chapitre... Franchement je l'ai préféré aux autres (c'est dire...)

[Love Kyubi]

Voilà la suite et fin (comme d'hab le spensées de Kabuto sont en italiques) :

4 : My happy ending

"Kabuto, tu es largement inférieur à moi mais tu es un chaton avec lequel il est amusant de jouer.
C’est tellement plaisant de te faire pressentir à quel point c’est délicieux… Ce que tu désires tant… et ce que tu n’auras jamais."
"Tu pensais peut-être que tu arriverais à me séduire... Oui, je vois que tu y pensais.Tu as sans doute fait des tas de plans en te croyant très intelligent.
Pauvre petit chat... Depuis combien de temps tu le veux ? Peut-être depuis l'âge de huit ans quand tu m'observais m'entraîner au taijutsu, caché dans un buisson, en me fixant avec des yeux de carpes, ou de Kimimaro.
Finalement, vous avez plus de points communs qu'on pourrait le soupçonner... Vous devriez fonder un club ! On pourrait appeler ça le Club des Ratés. Ca ne serait pas loin de la vérité..."
J'espère que tu n'as pas l'intention de continuer à entretenir tes faux espoirs. Autrement, je me verrais dans l'obligation de te tuer. Il n'y a qu'une seul voie à suivre : celle du ninja, quitte à oublier celle des sentiments.
Je ne veux pas que l'on me veuille. Mais j'ai besoin d'un bras droit.Alors tu as intérêt à te tenir à carreau, mon petit chat, et à rentrer tes griffes car je doute qu'elles soient aussi longues que mes crochets."
Kabuto se sentait étrangement vide. C'était comme si ses sentiments, toute la haine et le désir qui l'habitait avait d'hors et déjà atteints leur apogée quand Orochimaru lui avait glissé qu'il n'aurait jamais ce qu'il voulait.
D'une certaine façon, il était déjà à terre depuis longtemps...ce que faisait Orochimaru c'était appuyer sur la tête du vaincu, par pur sadisme.
Une fois qu'il tient le point faible, il ne peut s'empêcher d'en rajouter.
Vous m'avez brisé le coeur ce n'est pas la peine de rajouter des coups de poignards dedans Orochimaru-sama.
Kabuto semblait avoir repris son calme.
Je suis comme un océan déchaîné. Mes vagues qu'elles soient faîtes de haine ou de désir roule inlassablement vers Orochimaru-sama et il semble se rapprocher mais en fait, elles ne l'atteignent jamais. On a l'impression que les vagues avancent mais ce n'est qu'un leurre. Elle finisse par mourir sur le rivage.
Kabuto n'en pouvait plus. Il ne savait plus du tout où il en était. Il n'avait même plus l'air hypocrite (c'est vous dire !).
A ce moment, une seul certitude naquit dans son esprit embrumé :
Je ne peux peut-être pas le séduire, je ne peux peut-être pas le tuer mais je vais lui donner tort...Ce que je désire tant… et ce que je n’aurais jamais, hein ?
Vous allez voir Orochimaru-sama... comme je suis docile pour un raté.
Orochimaru était surpris. Il pensait que Kabuto allait complètement exploser et celui-ci semblait étrangement calme.
En fait, la décision de Kabuto était prise.
Il sourit à son maître et dit :
"Vous vous trompez sur moi, maître. Je m'en fiche pas mal de la voie du shinobi et d'être un bon bras droit pour vous.
Je vais vous embrasser, même si c'est la dernière chose que je fais, je vais vous embrasser. "
"Si tu m'embrasses, je te tue."
C'était clair et net.
Vous êtes mon dernier baiser. Vous êtes mon ange... et mon bourreau.
Mais je suis prêt à prendre le risque...
A vous embrasser...
Et il le fit.
...................................................Mes cinq minutes de paradis, tout le monde devrait y avoir droit...........................................
Malheureusement, le paradis cessa brutalement d'exister quand Orochimaru mit un violent coup de poing à Kabuto, l'éjectant de la tête de Manda.
Kabuto atterit dans un buisson.
Un heureux hasard ? Je ne crois pas aux heureux hasard... Orochimaru-sama a dû viser...
"Pourquoi prendre la peine de viser ?"
"Pour mieux te torturer, mon chaton."
Orochimaru sauta de la tête de Manda et atterit en souplesse devant son subordonné.
"On dit que les chats retombent toujours sur leurs pattes. Mais ça n'a pas d'importance, puisque je vais te tuer ici et maintenant."
Kabuto se releva pour avoir un peu de dignité dans la mort.
C'est la fin, mon petit Kabuto. Ta vie a été courte, trop courte mais elle a été intéressante. Tu es devenu un médic-nin parce que tu savais que c'était une spécialité peu courante et méprisée. Tu as trahi beaucoup de monde dont ton village d'adoption. Et tu as connu ton apogée en étant le bras droit d'Orochimaru, le bloody sexy criminel de classe S.
Je ne regrette rien.
Enfin si une chose mais je peux faire une croix dessus.
J'aurais bien aimé vivre encore un peu...
"Alors tu as fait tes prières, Kabuto ?", dit Orochimaru en sortant un kunai.
En regardant son maître si content de se débarasser de lui, Kabuto sentit sa colère remonter un peu.
Puisque c'st mes derniers instants autant en profiter pour lui dire tout ce que j'ai sur le coeur...
"Vous pouvez dire que je suis orgueilleux mais en me tuant vous perdrez un excellent bras droit et vous n'en retrouverez pas un aussi bon de sitôt.
J'ai été votre bras droit depuis l'âge de 15 ans. Et puis que ça n'a pas d'importance maintenant, je peux vous dire que vous êtes lâche, paresseux, insupportable, orgueilleux, vaniteux, maniéré, petite nature et complètement ridicule avec vos trips "Predator" ! Tout le monde se fout de vous. Personne ne vous respecte ni à Oto, ni ailleurs. J'ai vraiment eu bien du courage pour vous supportez pendant 5 ans ! JE VOUS DETESTE !"
C'est comme si toute la rancoeur de Kabuto envers son maître était ressorti d'un coup.
Mais il est aussi beau à tomber, puissant, intelligent, séduisant, intéressant, sadique et ses cheveux damnerait un saint.... Bon ça, il faut mieux pas que je le dise.
"C'est bon tu as fini Kabuto ?"
Kabuto baissa les yeux. Il ne voyait pas ce qu'il pourrait dire d'autres. Il semblait qu'il avait épuisé son stock de truc méchants. Et ce qu'il restait été vraiment pas sortable... Oui il valait mieux qu'il garde ces "Je vous désire encore et toujours plus" au magasin ; Orochimaru l'avait déjà assez sadisé comme ça.
"It's time to die... for you, Kabuto."
Dire que la dernière chose que je vais entendre est la réplique débile d'Orochimaru.
Oubliant son courage, il ferma les yeux... Il ne voulait pas voir son maître le tuer. Il attendit le coup de kunai, qui ne vint pas. Il reçut bien quelque chose mais c'était son maître qu'il lui sauta dessus au sens propre comme au figuré.
La dernière pensée de Kabuto avant que son maître ne l'embrasse fut :
Bon sang mais qu'est-ce qui se passe ?
Après son bonheur fut tellement grand qu'il noya ses pensées dans un blanc bienheureux, qu'on peut représenter par ce message :
Error 404. Not found.
Les pensées que vous cherchez sont actuellement indisponibles après un coup d'état des hormones.
§§§

Pendant ce temps où Orochimaru faisait quelque chose que nous ne décrirons pas dans les buissons de la forêt d'Oto no Kuni, Manda et Rere poirottaient :
"Franchement, Orochimaru, il ne peut jamais se contrôler ! Il n'aurait pas pu sauter son subordonnée ailleurs qu'en plein voyage.", dit Manda d'un ton revêche.
"Qu'est-ce qu'ils font les messieurs ?", fit Rere d'un ton naïf.
"Tu ne veux pas le savoir... Tu ne veux vraiment pas le savoir !"
Comme Orochimaru n'avait pas l'air très pressé, Manda sortit un sachet de tête de musaraigne(c'est une sorte de pop-corn pour serpent géant) et se mit à manger en matant son invocateur et Kabuto.
"Vu que la scène de sexe de la fic a enfin commencé autant en profiter pour se restaurer en observant la nature."
"Je peux regarder la nature moi aussi ?", demanda Rere.
"C'est pas de ton âge, mon petit.C'est une vision classée X. Hein, vieux serpent ?"
Pour toute réponse, Manda faillit de prendre un kunai dans l'oeil de la part d'Orochimaru qui n'aime pas être dérangé.
"Ecoutez si vous n'avez pas fini bientôt, je me tire et je vous laisse en plan."
§§§

C'est ainsi que Orochimaru et Kabuto revinrent sur la tête de Manda après que celui-ci est menacé à 17 reprises de s'en aller.
Les facultés mentales de Kabuto lui revenait peu à peu mais il était toujours dans le flou en ce qui concernait les intentions d'Orochimaru.
Il me dit que je n'ai aucune chance avec lui, qu'il va me tuer et finalement il se jette sur moi.
"Pourquoi ? Je ne comprends pas."
Orochimaru sourit :
"Et bien c'est très simple, mon chaton. Tu étais beaucoup trop mignon pour ne pas obtenir ce que tu voulais et bien trop orgueilleux pour l'avoir trop facilement.
J'ai dit que tu faisais des plans mais j'en ai fait aussi. J'ai cherché le moyen de t'avouer tout ça en te faisant le plus souffrir possible. Finalement, j'ai choisi la méthode de cette petite conversation sur la tête d'un serpent. J'espère que tu as apprécié..."
Son plan a diablement bien marché... Il m'a fait atteindre un niveau incroyable de souffrance psychiques. J'ai vraiment perdu la tête. J'ai montré tous mes sentiments...
"C'était juste histoire de te montrer qui est le maître, ce que tu as un peu tendance à oublier parfois..."
"Vous êtes le plus malin Orochimaru-sama."
"Je ne vois pas de nuances de mensonges dans ton sourire. C'est bon."
"Vous avez dit que vous n'aimiez que l'on vous veuille."
"C'est vrai... et je t'aurais tué si je ne ressentais pas exatcement la même chose. Au mieux, tu aurais pu t'en tirer avec mon mépris éternel comme Kimimaro.
Dans ton journal, tu passais ton temps à te plaindre mais ça a été dur pour moi aussi. Quand je n'avait plus de bras et que tu me massais, seul la douleur m'empêchait de te demander de rester un peu. Et là encore, je serais bien resté un peu si Manda ne s'était pas mis à se plaindre."
Kabuto se sentait épuisé : ses muscles se souvenait encore de la guerre contre Kusa et il n'avait jamais ressenti d'émotion aussi forte et pensé tant de choses différentes en une seule journée.
"Je peux dormir un peu ?"
"Tu peux venir dans mes bras, mon chaton mais je te réveillerai avant Oto no Kuni sinon Kimimaro risquerait d'en mourir de jalousie."
Et Kabuto s'endormit sans savoir qu'il serait réveillé le lendemain par le cri perçant de Kimimaro venu apporter le petit-déjeuner en l'absence mystérieuse de Kabuto-san, et que ce même Kimimaro lui lancerait un regard meurtrier en voyant Orochimaru le réveiller en l'embrassant et lui disant "Le petit-déjeuner est prêt, chaton"...
Mais c'est bien sûr une autre histoire...

Qui sera raconté dans "Strangers on a tree" !
Résumé : ils se sont à peine croisé comme deux shinobis ennemis mais ce jour-là sur un arbre de la forêt de Konoha, deux anciens adversaires vont se trouver un point commun et conclure un marché.... inspiré de "Strangers on a train" (c'est le titre originale de "L'inconnu du Nord Express")

[Sakamoto Julietta]

"It's time to die... for you, Kabuto."
Dire que la dernière chose que je vais entendre est la réplique débile d'Orochimaru.

Tu t'es surpassée franchement, j'ai pas arrèté de me marrer encore plus que d'habitude...

[Love Kyubi]

Malheureusement cette super réplique n'est pas de moi.
Ca vient d'un sketch des potterpuppetpals c'est Voldemort qui le dit
Mais bon puisque tu dis que je me suis surpassée

[Jainas]

j'avais une question...
c'est possible d'être encore plus sadique qu'Orochimaru ?

Mention spéciale à l'erreur 404 et au sachets de têtes de musaraignes (mais vu la taille de manda ça devrait plutôt être des tête de veau... ce serait plus drôle lol^^ )