San-Antonio
Publié : sam. 11 févr. 2006, 00:18
San Antonio est un polar à orientation très comique et avec de nombreux passage à déconseiller aux enfants (non, ce ne sont pas des scène d'horreurs). Mais derrière cette apparente décontraction, ces livres n'en restent pas moins des polars diaboliquement efficace, avec des scénario très bien ficelé. Allez, je vous présente deux personnages phares :
San Antonio est beau, intelligent, athlétique et dôté d'une chance inavouable. En un mot, c'est un héros. Il a été tour à tour commissaire, agent secret, detective à son compte et j'en passe et j'en oublie.
Beru : adjoint de San Antonio. L'homme avec le deuxième plus long chibre d'Europe (45 cm si ma mémoire est bonne). C'est un homme un vrai. Il pete, il rote, mange, bouffe, se baffre, avale, déguste, rote, pete, fait les trois en même temps. Sans oublier de niq*** la veuve et l'orpheline.
Je vous ai rapidement présenté le deux personnage phare de cette série mythique. Il y'en a beaucoup d'autre (Pinuche, policier d'un autre age, Blanc, sénégalais ancien balayeur devenu inspecteur…) Bien que les livres soient signé par San Antonio, le véritable auteur est Frédéric Dard. Il manie le français avec une aisance et une élégance rare, pour notre plus grand plaisir.
Habituellement, lorsqu'on lit un polar, on a un voire deux éclats de rire. Quid dans San-Antonio. Un éclat de rire toutes les dix pages est la moyenne, et il arrive que l'on fasse des pointes à plusieurs éclats de rire par page, voire par paragraphe.
Fréderic est vraiment un auteur d'exception. Je suis toujours surpris lorsque je le lis, parce que derrière toute la vulgarité et toutes les scènes assez olé olé, on voit une personne qui manie la langue avec plaisir. Les jeux de mots sont de légions et la plupart sont tellement évident qu'on y a jamais pensé.
Tous les livres sont écris à la première personne. San Antonio n'hésite pas à interpeller le lecteur pour lui rappeler quelques faits (rarement) ou pour se foutre de sa gueule (très souvent). Ca rend les textes très vivant et rien que les descriptions valent le détour.
Exemple : Le chauffeur est une espèce de mulâtre triste qui a les yeux d'un cheval qui viendrait de se faire opérer de la vésicule biliaire.
Autre exemple :
C'est un épouvantail de deux mètres de haut qui passe aussi inaperçu qu'une auto de pompiers dans la vitrine d'un marchand de couronnes mortuaires. Il a la physionomie d'un type qui a reçu le contenu d'une benne basculante sur la trompette. Sa tête énorme ressemble à une courge ; il a les yeux de goret lubrique et le sourire du bonhomme qui vient d'être guéri de la constipation par les petites pilules Toucan. Je sais son nom : Tacaba, s'il n'est pas issu d'un croisement d'un bull-dog et d'une horloge normande, il doit être mexicain.
J'étais mort de rire quand j'ai lu ça. C'est tellement parlant.
Allez hop, une petite dernière pour la route :
Le grand gaillard doit avoir eu King-Kong comme bisaïeul. On obtiendrait une douzaine de brosses en chiendent très convenables en utilisant les poils de ses sourcils. Ses joues sont bleues car il n'a pas dû se raser depuis la guerre des Boers. Par contre, il possède autant de cheveux qu'une borne lumineuse. Ses yeux évoquent une tête de veau prête à consommer. Il les pose sur ma gracieuse personne et ce spectacle ne l'émeut pas plus que la vue d'un fer à friser d'occasion.
Je signale au passage que le 200e tomes est sorti et qu'il a été écrit par Patrice Dard (le fils) comme la dizaine précédente (environs, je n'ai pas trop suivi cette partie). Fredéric nous a quitté, non sans nous laissé un dernier tome aussi hilarant que les autres : Céréale Killer.
Les Sana devraient être remboursé par la sécu tellement c'est drôle.
Mr Dard, merci.
San Antonio est beau, intelligent, athlétique et dôté d'une chance inavouable. En un mot, c'est un héros. Il a été tour à tour commissaire, agent secret, detective à son compte et j'en passe et j'en oublie.
Beru : adjoint de San Antonio. L'homme avec le deuxième plus long chibre d'Europe (45 cm si ma mémoire est bonne). C'est un homme un vrai. Il pete, il rote, mange, bouffe, se baffre, avale, déguste, rote, pete, fait les trois en même temps. Sans oublier de niq*** la veuve et l'orpheline.
Je vous ai rapidement présenté le deux personnage phare de cette série mythique. Il y'en a beaucoup d'autre (Pinuche, policier d'un autre age, Blanc, sénégalais ancien balayeur devenu inspecteur…) Bien que les livres soient signé par San Antonio, le véritable auteur est Frédéric Dard. Il manie le français avec une aisance et une élégance rare, pour notre plus grand plaisir.
Habituellement, lorsqu'on lit un polar, on a un voire deux éclats de rire. Quid dans San-Antonio. Un éclat de rire toutes les dix pages est la moyenne, et il arrive que l'on fasse des pointes à plusieurs éclats de rire par page, voire par paragraphe.
Fréderic est vraiment un auteur d'exception. Je suis toujours surpris lorsque je le lis, parce que derrière toute la vulgarité et toutes les scènes assez olé olé, on voit une personne qui manie la langue avec plaisir. Les jeux de mots sont de légions et la plupart sont tellement évident qu'on y a jamais pensé.
Tous les livres sont écris à la première personne. San Antonio n'hésite pas à interpeller le lecteur pour lui rappeler quelques faits (rarement) ou pour se foutre de sa gueule (très souvent). Ca rend les textes très vivant et rien que les descriptions valent le détour.
Exemple : Le chauffeur est une espèce de mulâtre triste qui a les yeux d'un cheval qui viendrait de se faire opérer de la vésicule biliaire.
Autre exemple :
C'est un épouvantail de deux mètres de haut qui passe aussi inaperçu qu'une auto de pompiers dans la vitrine d'un marchand de couronnes mortuaires. Il a la physionomie d'un type qui a reçu le contenu d'une benne basculante sur la trompette. Sa tête énorme ressemble à une courge ; il a les yeux de goret lubrique et le sourire du bonhomme qui vient d'être guéri de la constipation par les petites pilules Toucan. Je sais son nom : Tacaba, s'il n'est pas issu d'un croisement d'un bull-dog et d'une horloge normande, il doit être mexicain.
J'étais mort de rire quand j'ai lu ça. C'est tellement parlant.
Allez hop, une petite dernière pour la route :
Le grand gaillard doit avoir eu King-Kong comme bisaïeul. On obtiendrait une douzaine de brosses en chiendent très convenables en utilisant les poils de ses sourcils. Ses joues sont bleues car il n'a pas dû se raser depuis la guerre des Boers. Par contre, il possède autant de cheveux qu'une borne lumineuse. Ses yeux évoquent une tête de veau prête à consommer. Il les pose sur ma gracieuse personne et ce spectacle ne l'émeut pas plus que la vue d'un fer à friser d'occasion.
Je signale au passage que le 200e tomes est sorti et qu'il a été écrit par Patrice Dard (le fils) comme la dizaine précédente (environs, je n'ai pas trop suivi cette partie). Fredéric nous a quitté, non sans nous laissé un dernier tome aussi hilarant que les autres : Céréale Killer.
Les Sana devraient être remboursé par la sécu tellement c'est drôle.
Mr Dard, merci.