Harry Potter : Une destinée scellée avant la naissance.

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

lebibou
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Message par lebibou »

J'ai bien aimé ce chapitre.

Il est fort bien écrit et interessant. En plus il est long.

Y'aurait il une légère inspiration made in Star Wars pour l'histoire des particules dans le sang. Mon côté scientifique a apprécié cette explication mais ça fait bizarre, je trouve, de donner un semblant de rationnel à quelque d'aussi irraisonné. Mais bon, pourquoi pas.
J'aime bien les préfaces des différents livres que tu as cité.

Tu sembles vouloir boosté le potentiel d'Harry assez rapidement pour qu'il atteigne un niveau suffisament convenable pour pouvoir se mesurer à d'excellent sorcier assez rapidement. Peut-être faudra t'il faire gaffe à ce qu'il ne devienne pas trop puissant trop rapidement, mais je te fais confiance.

Une phrase que j'ai trouvé assez bateau :
-Merci… - Le visage de Big D oscillait entre l’amorphie et la joie. - Mais comment puis je te faire confiance, je veux dire, nos rapports n’ont jamais été amicaux, et encore moins fraternels. Se reprit-il sur un ton hésitant.
Je trouve que ça sonne assez faux dans la bouche de Dudley, mais ce n'est que mon point de vue. Je l'aurai plutôt vu saisir l'objet avec circonspection et fixer Harry sans dire un mot.
Par contre, la bourde d'Harry est très bien amené.

A propos, il risque de gueuler le Harry à son retour, parce que, visiblement, ses deux amis ne savent pas tenir leur langue.

Bref continue.
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Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

Très bon chapitre ;-) les passages avec les livres sont biens écrits, effectivement, ça ressemble à du Star Wars le coup des particules magiques

L'évolution se tient, bref, c'est cool. La fin m'a bcp plue. C un clin d'oeil à la Chambre des Secrets qd Fumseck vient aussi l'aider alors qu'il pense à Dumbledore ?
Tinton2
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Message par Tinton2 »

Ca fait super plaisir de te revoir sur un de mes topics mon cher pino, ca faisait longtps, tu m'as manqué... ;-) Ne te dévalorise pas, si tu as envie de formuler des critiques ne t'en prive pas par peur de paraître inintéressant.

C'est vrai que j'ai failli mentionner le terme "microphydien" à un moment en dédicace, mais en fait, ce n'est pas de la force que je me suis inspiré. La force est omniprésente, elle est dans toute vie, et les jedi peuvent influer dessus.

Tandis que le pouvoir magique n'est présent que dans les sorciers. En fait, je m'inspire plus du système de chakra sur ce point. A la différence que la magie n'est pas présente dans tout être là.

lebibou, là où j'ai voulu y mettre de la raison, c'est que la différence de niveau des sorciers, de leurs pouvoirs, de leur capacité à apprendre oblige à comparer leurs pouvoirs. Il faut bien un critère qui différencie un moldu d'un sorcier. Et ensuite, si la magie en eux est inépuisable, autant ne lancer que les sorts les plus puissants.

Pour la phrase assez bateau, c vrai que ton idée est meilleure que la mienne. En fait c'est un passage rajouté car je ne voulais pas laisser Harry abandonner les Dursley à leurs propres sorts avec les détraqueurs dans la nature, pareil pour le déménagement, voldemort voudrait peut etre les tuer juste pour avoir hébergé Harry. Je n'ai donc pas fait super attention à ce passage.

Pour les préfaces des livres, merci. En fait, dans ce chapitre, j'ai essayé de combler ce que je considère comme des lacunes de l'oeuvre de JK. Entre autres, la séparation magie blanche, magie noire, naissance du pouvoir magique, raison des différences de puissance entre les sorciers etc...

C'est pourquoi mon chapitre est si long, à la base, il ne devait traiter que de l'entraînement, le combat était prévu pour le deuxième chapitre. Mais je me suis dit que l'histoire n'avait pas assez avancé, fallait que je fasse plus que poser les bases. sinon le lecteur serait resté sur sa faim.

Ma chère Tayuya, pour fumseck, c'est plus qu'un clin d'oeil, mais je ne dirai rien de plus.

Le titre du prochain chapitre devrait être : Procès et emploi saisonnier. :grin:

Bises tous.
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pino1080
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Message par pino1080 »

:sad: :sad: :sad: T EST A LA BOURRE :sad: :sad: :sad:
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Hinaya
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Message par Hinaya »

je viens de voir que tu faisais une autre fic et chuis tous de suite venue ^^
alors que dire, le prologue était vachament rapide mais en même temps c'est un prologue et je trouve ça bizarre comment réagisse fred et georges en apprenant que harry et ginny sortent ensembles...
mais le premier chapitre est beaucoups mieux et j'ai adoré !!!
j'ai vraiment hâte de lire la suite ^o^
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aioros-sagitarius
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Message par aioros-sagitarius »

tres bon chapitre.
j'aime beaucoup tes fics.
par contre pour fumseck ;bien sur tu ne revelera rien mais j'ai surtoout l'impression que dans le cas present il est la representation physioque du pouvoir de harry
mais bon je peux tres bien me tromper ,meme c'est quasiment certain
Tinton2
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Message par Tinton2 »

Coucou, me revoilou après une longue absence, et non, je ne reviens pas les mains vides, j'arrive avec un nouveau chapitre juste avant de repartir en vacances (je pars vendredi à 22h00 en Espagne cool hein ?).

Je réponds aux derniers commentaires tout d'abord. aioros-sagitarius, sans vouloir me moquer, j'avous avoir grandement ri quand j'ai lu ton post. J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois avant d'en comprendre le sens.
Mais j'avoue que ça me fait plaisir de lire une extrapolation assez farfelue sur ma fic, ça prouve que tu t'es intéressé au moindre détail, et pour ça : merci.

Chère Hinaya (t'as vu mon avatar, cool hein ? c'est une jeune fille très talentueuse qui me l'a fait, mais je te dirai pas qui c'est.) merci de ton commentaire, mais en quoi leur réaction est bizarre ?

Enfin, désolé mon petit pino de cet horrible retard, je n'avais plus d'inspi jusqu'à il y a quelques jours, et quand j'ai voulu attaquer ce chapitre, je me suis rendu compte qu'il était à moitié fait donc c'est allé vite.

Dans un précédent post j'ai marqué que le chapitre 2 s'appellerait "Procès et emploi saisonnier", or je ne suis plus sûr de la pertinence du procès, donc je n'ai gardé que la deuxième partie.

J'espère que ce chapitre vous plaira et que vous inonderez ce topic de posts pendant mon absence.



Chapitre 2 : Des vacances écourtées.



Quatre mangemorts grossissent les rangs… d’Azkaban !


Aux alentours de minuit, le « survivant » voulut se recueillir à l’endroit où ses parents nous avaient tragiquement quitté. Il ne s’était pas douté un instant que le seigneur des ténèbres y avait posté ses sbires, sachant pertinemment qu’à un moment où un autre, Harry Potter se montrerait. Selon nos sources au ministère, un ami de ses parents lui porta assistance et, l’effet de surprise aidant, ils ont réussi, suite à une âpre bataille, à neutraliser les quatre adeptes des forces du mal. Et pas des moindres, notamment le chef auto proclamé des loups garous, Fenrir Greyback… (Identités, liens et histoires de ces mangemorts page 4)

Voici un nouvel exploit auquel ce jeune homme risque de nous habituer. Il fallait bien une telle nouvelle afin de redonner espoir à notre communauté magique tétanisée depuis la terrible disparition d’Albus Dumbledore « celui qu’il avait jamais craint »… (Biographie du plus grand mage du XXe siècle page 9)

Notre ministre, Rufus Scrimgeour, nous a confié, par le biais de son assistant, Percival Weasley, qu’un tel revers devrait refroidir les ardeurs de vous-savez-qui, qu’il comptait poursuivre la lutte, et que, pour se faire, il a décidé de soumettre au Magenmagot une loi augmentant les fonds alloués au bureau des Aurors... (Budget du ministère en temps de crise page 17)

Rita Skeeter



Quelques heures plus tôt :

Fumseck, après avoir rasséréné Harry par son contact, disparut comme il était arrivé, en un éclair, laissant une plume dorée derrière lui. Les deux sorciers se ressaisirent et soumirent leur quatre ennemis au sortilège du saucisson avant de prévenir les autorités. Il fallut attendre seulement deux minutes pour que cinq aurors apparaissent. Le chef d’unité questionna Remus sur le déroulement de l’attaque pour faire son rapport. Harry ne comprit pas pourquoi celui-ci omit d’informer l’auror de l’apparition de Fumseck, mais avant d’avoir pu balbutier le moindre mot, son ancien professeur de défense contre les forces du mal lui jeta un regard lui indiquant savoir ce qu’il faisait. Après avoir accompli ces formalités, Remus se tourna vers lui.

-Qu’est ce qui t’a pris de sortir seul comme ça ? Tu sais pourtant bien que Tu-sais-qui met tout en œuvre pour t’attraper ! Fit il d’une voix douce mais d’où pointait une once de réprobation.

-Pardon… - Harry se rendait maintenant compte à quel point son attitude téméraire aurait pu le tuer. Mais pas seulement lui, Lupin aussi. – Mais je voulais juste être seul, ici. Je ne voulais partager cet endroit avec personne…

-Je comprends. – Remus lui sourit. – Tu dois te sentir aussi étouffé que seul. L’accumulation des deux doit être atroce, surtout à ton âge. Allez, rentrons, Molly doit être morte d’inquiétude.

-Mon balai est à la sortie du village, au fait, comment as-tu su que j’étais là ?

-Je devais venir vous annoncer quelque chose, à Ginny, Ron et toi. Il m’ont juré que tu étais endormi, cependant, la teinte pourpre de leurs visages les a trahis. Et après avoir vérifié qu’il n’y avait personne dans la chambre, ils m’ont finalement tout avoué.

Comme à l’accoutumée, Arthur et Molly ne lui tinrent nullement rigueur de son escapade. A les entendre, c’était les mangemorts qui avaient attiré Harry hors du Terrier. Ron avait parié avec Ginny que Harry ferait une nouvelle fois la une de la Gazette. Après avoir offert l’hospitalité à Remus, Mme Weasley décida qu’il était grand temps pour tout le monde de se lover dans les bras de Morphée.

Le lendemain, lorsque tout le monde fut descendu, Remus informa enfin les trois adolescents des raisons de sa venue.

-Comme vous le savez, Poudlard ne pourra rouvrir ses portes. Cependant, avec le professeur McGonagall et le ministre, nous avons pensé que laisser de potentiels alliés de l’ordre et du ministère à la merci des troupes de Tu-sais-qui reviendrait à se tirer une balle dans le pied. C’est pourquoi la décision d’accueillir, à partir de la cinquième année, des élèves insoupçonnables de basculer du côté de la magie noire, ni de révéler nos plans a été prise. Et pour se faire, nous avons besoin de vous. Ce sont vos camarades, vous êtes donc les plus à même de juger de leur loyauté. Evidemment, peu importe qu’un Serpentard soit de notre côté, il faudra le laisser de côté. Nous comptons rouvrir les portes de l’école à tous en janvier, et la probabilité qu’il révèle nos plans par inadvertance ou sous pression de ses compagnons de chambrée serait trop grande. Par contre, nous avons déjà mis une croix devant les noms d’enfants de familles réputées hostiles à toute sorte de magie noire et concept de « sang-pur ».

-Au fait - voyant que Remus avait finit, Molly se permit d’intervenir – Hermione viendra vous aider dans votre tâche à partir de demain.

-Donc aujourd’hui, c’est repos. Ce serait assez impoli de commencer cette tâche ardue sans Hermione… N’est-ce pas Ron ? Ginny prit un malin plaisir à attirer l’attention sur son frère afin que tous puissent contempler son air béa.

Le reste de cette journée dominicale fut également répartie entre repos, repas, occlumancie et légilimancie, et appréhension de flux magique. Harry avait compris que ses progrès étaient entièrement dus à son périple interne. Ron et Ginny ne se le firent pas dire deux fois et s’y mirent aussitôt. Le soir, tandis que les trois, exténués, soufflaient un peu de leur entraînement, une mélodie envoûtante berça le Terrier. Ils étaient hypnotisés, la fatigue n’avait plus lieu d’être en ce moment, ils étaient calmes et euphoriques, apaisés et exaltés. Harry se rappelait avoir déjà entendu pareil chant mais ne parvenait pas à l’identifier, à quoi bon de toute façon. Pourquoi se torturer l’esprit à reconnaître un air qui a justement pour but d’en ôter les soucis…

-Ca me fait penser à la complainte que nous avions entendus à l’enterrement de Dumbledore. Remarqua une Ginny songeuse.

-FUMSECK ! S’exclama Harry. Il se leva, ouvrit les fenêtres et aperçut le phénix dans la faible lueur du crépuscule. Il tenait un épais livre entre les serres et se dirigeait vers l’arbre qui servait de maison aux Weasley. Il pénétra dans l’ancienne chambre des jumeaux, posa le grimoire sur le bureau puis atterrit sur l’épaule désormais habituée de Harry. Remus entra précipitamment. Mais son sourire nuança la surprise de sa brusquerie.

-Je le savais… Dit-il.

-Et que savais tu ? Demanda Harry, dubitatif.

-Je te présente Fumseck, ton phénix. Je m’en suis douté à l’instant où il est apparu pour te sauver des mangemorts, et moi par la même occasion.

-Mais que… qu’est-ce que… Bredouilla intelligemment Harry.

-Ne t’inquiète pas, demain j’irai sur le chemin de traverse et t’achèterai un livre sur le sujet. Comme ça, tu ne seras pas tenté par une telle escapade. Mais je doute qu’une telle idée ne t’ait jamais effleuré l’esprit. Peu de phrases pouvaient se vanter d’être si pétries de sous entendus.

-En aucune manière…

Le lendemain, Hermione arriva à midi comme prévu et tous s’attelèrent à la tâche qui leur était confiée. C’est ainsi qu’ils choisirent une cinquantaine de camarades en tout, parmi eux Neville et Luna figuraient en tête de leurs choix bien que le nom de Londubat était déjà coché ainsi que quelques membre de l’A.D. Hermione passa tout l’après-midi à dévisager Harry, au début, celui-ci faisait comme si de rien n’était, ensuite, il se contentait de ne plus croiser son regard, puis, il commença à s’agacer. Et, au moment d’exploser, il comprit ce qu’elle voulait savoir. Il attendit la fin du dîner pour parler aux trois en même temps.

-Oui je sais Hermione… Je ne suis pas censé retourner à Poudlard cette année… Mais… Je n’ai pas le niveau pour aller frapper à la porte de Voldemort et le humm… - Harry avait toujours du mal à se faire à l’idée – tuer... Je comptais m’isoler afin de m’entraîner seul, mais cette nouvelle alternative est alléchante. Ce n’est pas une septième année qu’ils nous proposent là, mais de former une véritable armée. Je progresserai bien plus vite si je suis entraîné par des gens d’expérience, Aurors entre autres, que si je potasse de vieux livres tout seul dans mon coin. Même s’ils me seront très utiles de toute façon.



Deux semaines plus tard, cinquante élèves intégrèrent, dans la plus grande discrétion, l’école de Poudlard. Certains ont transplané, d’autres ont volé, quelques élèves au cœur bien accroché ont emprunté le magicobus, enfin, une poignée a acheté le ticket du Poudlard express. A leur arrivée dans le réfectoire, nul grand festin, plafond illuminé ou toute autre décoration tape à l’œil. Il fallait persuader l’ennemi que seuls aurors et professeurs peuplaient les lieux afin de sécuriser l’école. Seule originalité, il n’y avait qu’une seule table pouvant accueillir facilement l’ensemble du personnel, une vingtaine d’aurors et quatre professeurs, plus la cinquantaine d’étudiants.

-Ca me fiche la chair de poule. La grande salle est si morbide quand elle est sombre et vide…

-Tu as raison Ron, on aurait dit un château sans âme…

-Son âme s’en est allé fin juin avec…

-Harry, s’il te plaît… - Hermione ne voulait pas laisser son ami sombrer une nouvelle fois dans la mélancolie. – Changeons de sujet… Le livre de Dumbledore est il intéressant ?

-Quoi, Dumbledore t’a légué un livre ?

-Ron, c’est le grimoire que Fumseck a apporté avec lui.

-En fait, ce sont toutes des techniques créées ou inventées qu’il a consignées dans ce bouquin. Et il me serait d’une incroyable utilité, si seulement j’arrivais à n’en faire qu’une seule… C’est peine perdue. Seul le bouclier n’est pas un échec total, il n’est que quasi-total… Au lieu d’être protégé des sorts les plus puissants, seul un épais cône pointu et doré englobe de ma baguette jusqu’à mon poignet… C’est pas brillant… En plus, je pense que ce n’est même pas grâce à mes talents que j’arrive à tirer quelque chose.

-Comment ça ?

Harry extirpa le livre de son sac, l’ouvrit puis le tendit à Hermione.

Le 10 novembre 1981,

Comment le petit Harry a-t-il pu survivre au sortilège de mort ? C’est censé être impossible. L’amour y est pour quelque chose, d’anciennes et très puissantes magies y trouvent leur source mais tout de même... Elles ne sont plus enseignées, la moitié tient plus de la légende que de la magie et aucune n’est réputée surpasser l’Avada Kedavra… L’évènement est trop important pour n’être considéré que comme une anomalie ou un coup du sort. Rendre accessible une parade à ce sortilège serait la trouvaille du siècle. Je dois m’y atteler…


S’en suivit une série inintelligible suite de sigles, langues anciennes, chiffres et formules. Hermione tourna donc les pages jusqu’à ce qu’une nouvelle annotation lisible soit inscrite.

Le 31 octobre 1982,

La date anniversaire de ce drame marquera… mon échec le plus cuisant. Aucune avancée à l’horizon, mais je dois persévérer.


A nouveau, la jeune fille parcourut quelques pages avant de pouvoir déchiffrer de nouvelles inscriptions.

Le 31 octobre 1992,

Une décade aura été nécessaire pour comprendre le mécanisme de la protection du petit Harry. Ou tout du moins en partie, mon sort repousse efficacement l’imperium et le doloris. Le sortilège de mort quant à lui passe au travers, il est amoindri, mais cela s’avère inutile car la partie touchée se nécrose et se propage rapidement sur tout le corps. Au lieu de préserver de la mort, le bouclier la rend douloureuse et non plus instantanée… Peut être que la compassion, l’amour de son prochain ou tout autre sentiment général ne suffit pas, seul un amour démesuré, inconditionné envers une personne peut la protéger. Comme l’a fait Lily pour Harry. La haine ou la vengeance contre celui qui lance le sort impardonnable pourraient aussi entrer en ligne de compte. Or, la mise en pratique de ce genre de cas de figure est impossible. Ma recherche s’arrête donc inachevée mais les fruits tirés sont tout de même d’une richesse et d’un enseignement sans précédent.

Note : Le bouclier que j’ai mis au point est incurvé et absorbe les sortilèges. Cependant, quelque chose me dit que cette forme est changeante selon l’utilisateur. Pour vérifier cette théorie, il me faudrait trouver une personne capable d’assimiler cette technique, or, je n’en ai pas sous la main…

Nom du sortilège : « Blocus »


-Harry, ce n’est pas parce que l’idée de ce sort est venue à Dumbledore à cause de ton histoire que ça t’enlève une once de mérite pour tes progrès.

Harry aurait bien écouté cette esquisse de sermon s’il n’était pas en train de faire un concours de vitesse d’ingurgitation de tous les aliments à portée de main avec Ron.

-Mange Hermione, cha va bientôt être froid. Lui intima gentiment Ron, entre deux énormes bouchées de poulet et de pommes de terre.

A la fin du repas, le professeur McGonagall prit la parole.

-Votre attention s’il vous plaît ! Comme vous le savez tous, ceci n’est pas une rentrée habituelle. Vous n’êtes pas ici pour étudier, mais pour vous entraîner. Nous n’allons pas nous mettre en quatre pour que vous réussissiez votre vie, juste vous apprendre le maximum pour que vous puissiez assurer votre survie. En cette période trouble, chaque vie est menacée, peu importe le sang, les pouvoirs, la vision des choses ou le camp. Chacun ici a un ennemi qui ne souhaite qu’une chose, voir le sien six pieds sous terre… - Le professeur de métamorphoses marqua un temps d’arrêt pour laisser ses jeunes élèves s’imprégner de la gravité de ses paroles. – Contrairement à ce que certains pourraient penser, aucun d’entre vous n’est ici pour ses capacités ou talents. Le seul critère liant chacun d’entre nous est l’appartenance indéfectible au même camp. Vous rendre plus fort n’est pas notre unique but, ce n’est pas un concours. Notre volonté première est de vous lier les uns aux autres pour rendre vos actions cohérentes, pour que vous restiez unis dans l’adversité et qu’enfin, nous formions tous un bloc contre vous-savez-qui et ses sbires… - Nouveau silence – Un miracle s’est produit mettant fin à son précédent règne. Il est inutile d’espérer que l’histoire se répète. C’est l’ensemble de la communauté magique qui doit défaire son ennemi – La voix était pétrie d’éraillements et de trémolos tellement il était dur de formuler un discours si dur à de jeunes oreilles, mineures pour la plupart. La fin était là pour que les élèves ne se reposent pas sur le jeune Potter, le poids serait trop lourd. –

L’assemblée resta silencieuse tout au long du discours buvant littéralement les paroles du professeur. Elles avaient fait mouche, d’un sentiment de « Qu’est ce que je fais là avec eux, et si on nous attaque ? J’ai peur maman ! », les élèves se sont regardé le sourire aux lèvres et se sont senti tous embarqués dans le même bateau. La survie de chacun dépendait de la bonne entente et de la bonne cohésion de tous. Désormais, ils formaient une équipe.

-Maintenant, passons au programme qui nous attend. Les cours seront divisés en deux comme vous y êtes habitués, la première, la théorie, et en second, la pratique. Une heure pour chaque partie. Cela vaut pour la métamorphose que je dirigerai, les sortilèges que le professeur Flitwick aura en charge, et les défenses contre les forces du mal dont le professeur Lupin aura la responsabilité. Le cours de potions se déroulera quant à lui de manière habituelle, et toujours sous la férule du professeur Slughorn.

-Mais…

-Mlle Granger, le professeur Slughorn a beau venir de Serpentar, il a de bien meilleures raisons que la plupart d’entre nous de se ranger de notre côté. Donc tout contestation, ou simple mise en doute de son intégrité est proscrite… - Le ton était sec et sans réponse possible. –

-Oui mais…

-Vous avez quelque chose à ajouter ? – L’agacement se faisait nettement sentir. –

-Oui, je ne voulais pas parler du professeur Slughorn, juste noter qu’il n’y avait pas beaucoup de matières.

-Ah… - La tension tomba d’un cran – J’allais y venir. Aucun travail écrit ne sera exigé de vous. S’il vous plaît, calmez vous… En contrepartie, une totale abnégation dans la pratique des sortilèges enseignés est exigée. Ensuite, monsieur Everton, adjoint au responsable du recrutement et de la formation des aurors vous aguerrira aux techniques, stratégies, sorts et enseignements propres à cette profession. A partir du mois de novembre, ce cours sera remplacé par plusieurs matières spécialisées. Nous vous dispatcherons selon vos capacités. Une autre spécificité tiendra dans le fait qu’il n’y aura pas de cours à proprement parler l’après midi. Après le déjeuner, vous aurez soit duel soit entraînement physique. – Un brouhaha se fit entendre – Non, taisez vous. La dextérité, l’agilité, l’endurance et la force physique ne s’acquièrent pas avec la magie et sont aussi essentiels qu’elle. La plupart d’entre vous étant issu du monde magique vous n’avez jamais fait d’exercice, jamais porté quelque chose de lourd, jamais couru. Tout ceci vous rend faible, vous vous essoufflez au moindre étage monté. Or sauter et bouger sont nécessaires pour esquiver des sortilèges et à vous voir, vous ne pourrez pas éviter grand-chose…
Pour revenir à un plan plus général, vous n’aurez pas de note, même si ça ne doit pas vous empêcher de donner votre maximum. Et enfin, comme je l’ai déjà dit, vous formez une équipe, alors pas de dispute ou de bagarre, faire la discipline m’importunerait fortement. Et il est inutile de préciser ce qui arrive lorsque je suis énervée… Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit.

Tout le monde s’en alla dans sa chambrée après quelques minutes dans la salle commune.

-Ouah, à qui appartient ce phénix ??? S’exclama Neville.

-A moi.

-Et il s’appelle ?

-Fumseck, c’est l’ancien phénix de Dumbledore.

-Mais comment ça se fait que… ?

Harry lui coupa la parole – Qu’il m’appartienne dorénavant ? D’après la légende il devait soit accompagner son maître dans sa funeste destinée, soit lui survivre pour que sa volonté se réalise même par delà la mort, soit trouver un nouveau maître dans la lignée de l’ancien.

-Ah, tu as l’air de bien connaître le sujet, mais donc, il n’est peut-être pas ton phénix, il se peut qu’il ne fasse que respecter la volonté de Dumbledore.

-C’est possible en effet, nous ne le saurons peut être jamais. Mais d’après le livre qu’on m’a acheté sur les phénix, le comportement du Fumseck est un peu trop docile et affectueux pour que je ne sois pas son maître.

-Mais ta chouette, Hedwige, l’a accepté sans rien dire ?

-Elle est très possessive mais n’est pas suicidaire, c’est à un phénix, pas à un hibou à qui elle a affaire. De plus, il semblerait que par un chant apaisant, il lui ait demandé la « permission ».

C’est ainsi que les quelques lumières s’éteignirent sur Poudlard plongeant les locaux dans l’obscurité et ses habitants dans les bras de Morphée.


A suivre...
Dernière modification par Tinton2 le jeu. 17 mai 2007, 00:15, modifié 1 fois.
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Thanks Hinaya. Fournisseuse officielle de bannières et avatars de champions.
aioros-sagitarius
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Message par aioros-sagitarius »

bon j'attendais ce chapitre avec impatience , et je ne suis pas decu.

C'est clair que je me suis carrement planter avec ma theorie sortie de l'univers des hallucinations, mais bon je ne sais pas pourquoi la partie sur la consistance des pouvoir magique et leur forme m'a marqué.

Quant à ce chapitre il est clair que ton idée de remettre certain eleves dans poudlard est bonne car bon sans un entrainement intensif le rapport de force n'aurait pas ete en leur faveur.

PS:prepare toi a attaquer JK rowling en justice car a mon avis ce n'est pas impossible que ton idee d'cole reouverte specialement pour certain eleve ne soit pas reprise par elle :lol:
Hinaya
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Message par Hinaya »

pourquoi j etrouve la réaction de fred et george bizarre ? chais pas trop moi je l'aurais pas fais comme ça mais chacuns a ses opinions ^^
et l'avatar il est vieux ! (jme suis améliorée depuis ^^) mais ça me fait plaisir que tu le mettes ^^
et pour la suite... bah j'adore ^^ c'est bien trouvé l'école qui réouvre juste pour certains élèves et j'ai hâte de lire la suite ^o^
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lebibou
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Message par lebibou »

Je suis assez partagé quant à ce chapitre.
Il y'a du bon, indéniablement, et du moins bon, aussi.
A vrai dire, ce n'est pas tant du bon ou du moins bon au niveau du style, des descriptions, et tout le tralala.
Il s'agit plutôt de divergence d'opinion. Pour ce qui est de faire de Poudlard, une école orienté purement et simplement vers les défences contre les forces du mal, je trouve ça moyen.
Le monde des sorciers anglais est content, la prochaine génération ne sera que peuplé d'Auror surpuissant. Vaut mieux ne pas tomber malade dans ses conditions, ou rechercher des jeunes cadres dynamiques.
Certes, si Voldemort survit, la question d'un “après” ne se pose même pas, mais quand même. Je trouve ça assez excessif de faire de Poudlard un centre militaire.
Par contre, pour ce qui est des entraînements physique, je ne peux que plussoyer. Par ailleurs, je ne serai pas surpris qu'un militaire rudement bien entraîné puisse envoyer un sorcier au tapis, simplement parce qu'il esquive les sorts de son adversaires et parvient à arriver au corps à corps, là où la magie n'a que peu d'utilité d'un point de vue offensif.
Donc pour ce qui est du point de vue physique, je ne peux qu'être d'accord.
En opposition, le fait d'exclure purement et simplement les serpentards est à l'opposé de ce qu'à toujours voulu Dumbledore. (Par ailleurs, j'ai toujours trouvé déguellasse qu'une espèce de vieux chapeau rapiécé soit quelque part porteur du destin de celui qui le chausse. Génial la notion de libre-arbitre.)
A la base, on devient Serpentard parce qu'on a de l'ambition. Doit on conclure que Fudge était un serpentard parce qu'il voulait devenir Ministre de la Magie. Percy, Gryffondor, alors que Serpentard lui aurait nettement mieux convenu. (Là, c'est plutôt une critique du livre que je fais) Bref, tout ça pour dire qu'exclure obligatoirement les serpentards est une mauvaise idée. Certes, il est vrai que la majorité des Serpentards sont des mangemort, mais si je ne m'abuse, Queuedver est un Gryffondor.
Cette sécurité n'a aucun sens. Seul le véritaserum et un le serment inviolable peuvent assurer la sécurité de l'ordre. Et non une préselection plus qu'hasardeuse.

Bref. A quand la suite ?
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Tinton2
Gennin
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Message par Tinton2 »

De retour de vacances, je me lance pour répondre à mes (trop peu nombreux…snif) commentaires.

Cher aioros-sagitarius, je ne pense vraiment pas que JK opterait pour une réouverture de l’école ou en faire un camp d’entraînement. Ou en tout cas, ça me décevrait, elle doit conclure avec ce dernier tome. Tandis que moi, et tu le découvriras à un moment donné, tout ceci n’est que prétexte à toute autre chose (c’est d’ailleurs pour ça que les parutions sont « espacées » (Lebibou, c’est toi qui as dit « euphémisme » ???). En fait, je rame un peu pour amener les héros où je veux, mais, ça se démêle progressivement, ne vous inquiétez pas).

Chère Hinaya, j’attends de voir tes progrès en avatar ou signature avec impatience ! (Et si par hasard, l’idée te venait de m’en faire, sois assurée que je ne t’en voudrais pas !)

Cher Lebibou, je n’ai pas l’intention de créer une génération d’Aurors, tu as mal compris. Déjà, c’est une minorité d’élèves, et ensuite, ils sont juste préparés à combattre un danger imminent. Tout comme en tant de guerre en réalité, on entraîne un minimum les conscrits avant de les envoyer au casse pipe. Donc tous ces élèves ne deviendront pas Aurors.
Ensuite, pour la sectorisation des serpentards, j’ai repris le fil du livre. Il est indéniable que les serpentards sont un réservoir de mangemorts, alors un jeune de 16 ans aura peut être du mal à tenir sa langue ou tout simplement à vivre au milieu de possibles futurs mangemorts.
Par contre, je n’ai nullement assimilé cet entraînement à l’ordre vu qu’il est organisé par le ministère. Je ne pense pas trop traiter de l’ordre d’ailleurs car même avec Dumbledore, j’ai trouvé leurs actions assez futiles. A mon avis, JK ne l’a inventé que pour discréditer Fudge et montrer à quel point Dumbledore est intelligent et fait tout pour sauver le monde magique avec ses sous-fi… amis.

Voili voilou.
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Tinton2
Gennin
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Message par Tinton2 »

Désolé pour le double post, mais c'est pour la bonne cause ! :razz:

Me revoilou avec un nouveau chapitre qui j’espère vous plaira. Honnêtement, c’est de loin mon préféré jusqu’à présent, je le trouve un ton au-dessus des précédents. J’y ai instillé quelques touches d’humour, dîtes moi si elles ne nuisent pas à la crédibilité et si elles vous ont fait rire, ou tout du moins sourire. Voilà, bonne lecture.


Chapitre 3 : Professeur Everton.


Le soleil se leva de bonne heure sur cette province d’Angleterre inondant de lumière chaque recoin du château de Poudlard. L’excitation, la peur et le fait de reprendre un rythme scolaire furent dévastateurs. L’ensemble des élèves eurent une nuit agitée et c’est les yeux cernés, l’air avachi et avec l’irrépressible envie de bailler que tous descendirent dans la grande salle pour le petit déjeuner. Enfin, tous non, trois élèves se démarquèrent. Ils avaient une forme resplendissante, leurs sommeils devaient être plus que réparateurs.

-Bonjour, z’allez bien ? Fit Ron en engouffrant joyeusement un croissant.

-Parle pas si fort ! Mal à la tête… Hermione appuyait sa tête sur son coude gauche qui était quant à lui, juste à côté de son assiette. De la sorte, elle n’avait donc qu’à bouger le poignet droit pour planter la fourchette dans les œufs brouillés puis les amener à sa bouche.

-La pêche… Ginny répondit avec autant de conviction qu’un agent SNCF assurant que ses trains arrivent toujours à l’heure tandis qu’elle contemplait avec admiration son thé depuis cinq minutes.

-C’est bizarre, tout le monde a l’air fatigué. Remarqua Neville. Peut-être parce qu’hier on nous a mis une énorme charge sur les épaules, le stress, la peur et l’appréhension ont dû les empêcher de dormir… Ce qui est bizarre, c’est qu’avec tout ça j’ai très bien dormi…

-Tiens moi aussi… Firent en chœur Harry et Ron.

-Je me demande pourquoi, ajouta Ron.

-Mais c’est évident ! Hermione sortit de sa léthargie. Fumseck, sa présence apaise et rassérène. Avec, vous êtes sûrs de dormir paisiblement.

Une fois réveillée, Hermione se plongea dans le journal.

-Tu as vu Harry, ils ont découvert une table très mystérieuse dissimulée par de nombreux sortilèges dans la cave de Gryffondor. A ce qu’ils disent, il va falloir des années pour déchiffrer toutes les inscriptions.

Le problème pour Hermione, c’est qu’Harry ne fit même pas semblant de l’écouter, il était bien trop occupé à manger.

-On commence avec quoi ?

Hermione distribua les emplois du temps et tous s’aperçurent que les séparations entre années subsistaient le matin. Pour les duels ou le sport, tout le monde débutait de zéro, les élèves pratiqueraient donc ces matières en commun.

-Initiation aux arts auror… Un peu pompeux comme titre, fit Ron, arborant une moue dubitative.

Cinq minutes plus tard, l’ensemble des septième années, soit une dizaine d’élèves, se tenait devant une salle de classe au rez de chaussée. Monsieur Everton ne se distinguait pas par une haute taille ou par des muscles taillés à la serpe. Il était anodin, un mètre soixante quinze au garrot, un tantinet enrobé sans être grassouillet, la raie doublement au milieu, les yeux marrons clairs et le teint hâlé. Sa présence se faisait sentir par son manque total de charisme et il est de vérité générale que le vide est un aimant pour l’œil comme l’a démontré Loana la philosophe. Son sourire dénotait de son attitude gênée à devoir se frayer un chemin entre ses élèves afin d’ouvrir la porte.

Hermione doutait de la capacité de ce bonhomme à se faire respecter mais fut néanmoins rassurée de constater qu’aucun de ses camarades n’était pas d’humeur à rire, bavarder ou défier l’autorité en cette première matinée de « formation ». Le professeur prit la parole une fois tout le monde installé.

-Bien, je vois que vous êtes prêt à apprendre. Alors je me présente, Il prit sa baguette et ses nom et prénom s’inscrivirent au tableau. Je m’appelle Douglas Everton mais appelez moi professeur.

La surprise régnait dans l’assemblée, la voix grave et assurée ne collait pas au reste du personnage.

-Tout d’abord, laissez moi vous faire un topo sur les thèmes que nous allons étudier. Aujourd’hui, je vais évaluer votre niveau pour permettre à chacun de progresser à son rythme. Car, comme le professeur McGonagall vous l’a dit, il n’y a ni programme ni sélection durant ces quelques mois, notre leitmotiv est de vous rendre plus forts. Nous nous attaquerons ensuite aux techniques d’infiltration, de guet-apens, de filature, de détection et de création de sorts affairant. Je vous accompagnerai aussi pendant les duels pour développer vos talents au combat. Des questions ?

Une main se leva instantanément.

-Mademoiselle Granger ?

-Vous… Vous connaissez mon nom ?

-Oui, j’ai étudié vos fiches. Et comme moyen pour vous reconnaître, mes collègues m’ont appris que vous aviez toujours la main levée pour participer en cours.

Hermione rougit…

-Il t’a parfaitement cerné, chuchota Ron.

-Et c’est aussi grâce à ça que je sais que le garçon roux ayant toujours le nez dans vos notes se nomme Ron Weasley.

Ce fut au tour du teint de Ron de s’empourprer. Il arrêta toute activité et tenta vainement de se faire tout petit.

-Bien, quelle était votre question Mlle Granger ?

-J’aimerais savoir ce qui nous attend à partir du mois de novembre ?

-N’allez pas plus vite que la musique, concentrez vous déjà sur mon enseignement, vous saurez tout en temps voulu. Sortez vos baguettes sans plus tarder et montrez moi votre maîtrise des sorts que je vais vous citer.

Le cours passa à toute vitesse au gré de sorts parlés ou pensés tels que « Petrificus totalus », « Impedimenta », « Protego » et autres. Cinq minutes avant la sonnerie, Everton fit signe à ses élèves de s’asseoir et de l’écouter attentivement jusqu’à la fin de l’heure.

-Laissez moi mettre l’accent sur quelque chose que beaucoup oublient ; l’effet de surprise. Donnez le premier coup, dupez l’ennemi, étonnez le, faites tout pour gagner. Il n’y a rien de chevaleresque dans un combat à mort, ce qui importe c’est votre survie. Laissez le bouche bée et vous aurez gagné. Feignez d’être cul de jatte si cela vous permet de lui donner un coup de pied bien placé. Je vois dans vos regards une sorte de dégoût mais soyez assurés que nul ne vous tiendra rigueur sur la manière dont vous avez tué un mangemort. Ils retiendront juste que vous avez éloigné la menace de leur foyer, et vous en seront reconnaissants. Retenez bien cela, celui qui donne le premier coup est souvent celui qui donne le dernier. Sur ce, rangez vos affaires et allez rejoindre votre cours de métamorphose si je ne m’abuse, des capacités dans ce cours vous donneront l’effet de surprise, soyez-y donc studieux.

La sonnerie retentit, les élèves s’exécutèrent. Ils croisèrent les sixième années qui allaient rejoindre leurs précédents cours.

-Alors, il est comment l’auror ? Demanda Ginny.

-Bah hormis le fait qu’il veuille nous transformer en machine à tuer, il est sympa, Ironisa Ron.

-Non Ron, à mon avis il veut juste nous permettre de survivre. S’il venait à nous arriver quelque chose après, il se sentirait coupable, reprit Hermione.

-T’en penses quoi Harry ?

-Qu’il a des choses à nous apprendre… Harry semblait absent, pensif des paroles de son nouveau professeur.



-M. Londubat, distribuez ces photographies moldues à vos camarades.

Neville remplit cette mission avec brio, bien qu’anodine pour le commun des mortels, ne pas faire tomber des feuilles ou ne pas trébucher en traversant une classe avec ses innombrables et traîtres pieds de chaises et de bureaux relevait de l’exploit pour Neville.

-Maintenant, examinez l’image pendant une minute. Elle ne bouge pas c’est normal.

La minute s’égraina dans un silence seulement entrecoupé par des mises en perspective différentes afin de percer le mystère de l’exercice, des bruissements de feuilles, par des ongles venant se frotter sur les cuirs chevelus comme si un effort de réflexion pouvait provoquer des démangeaisons, et par quelques rares chuchotement.

-Qui veut me décrire l’image ? Le professeur soupira. Personne à part Miss Granger ? Quinze secondes s’écoulèrent durant lesquelles aucun élève ne sourcilla, aptitude sûrement acquise grâce au célèbre jeu « 1, 2, 3 soleil ! » dont les enfants plein de vie raffolent après une bonne tranche de pain recouverte par une non moins célèbre pâte à tartiner au chocolat. McGonagall abdiqua. Miss Granger ?

-Cette photographie nous montre un paysage à première vue banale, mais un regard plus approfondi nous permet de déceler plusieurs informations. Tout d’abord les feuilles fraîchement tombées nous indiquent que l’automne vient à peine de commencer ses méfaits sur la végétation, il est donc permis de penser que cette photo a été prise au cours d’un mois d’octobre. De plus, la cime des arbres est hors cadre et au sol, à part la mousse, il n’y a pas de végétation, c’est donc une forêt de type européen à laquelle nous avons affaire. Pour plus de précisions, intéressons nous aux caractéristiques des feuilles mortes, elles présentent des nervu…

-Parfait Miss Granger, très bel exposé… La coupa son professeur.

-Mais je n’ai pas fini… tenta timidement Hermione.

-Peut-être, mais ce n’est pas du tout ça que je vous demandais. Tenez l’image dans le bon sens et examinez en le centre, entre les deux arbres, remarquez vous quelque chose d’anormal ?

Au bout de quelques secondes, le bras de Neville eut comme un sursaut avant de repasser instantanément sous la table, ce qui n’échappa pas à McGonagall.

-M. Londubat ? Le voyant rougir, elle décida de l’encourager. Allons, lancez vous, ce n’est pas grave si vous vous trompez, fit-elle d’un ton complaisant.

-D’a… D’accord, au centre on dirait que les feuilles mortes sont fausses et il y a une bosse anormale, mais je ne sais pas ce que c’est, hésita-t-il.

-C’est exactement ce que je voulais vous montrer, maintenant quelqu’un saurait me dire ce que… Elle aperçut un éclair dans les yeux de Harry. Monsieur Potter ?

-Oui, je pense que c’est un membre d’une espèce de commando moldu. Ils doivent se camoufler et attaquer discrètement, les moldus aiment tout particulièrement les reportages les montrant.

-Mais, je ne comprends pas le rapport avec notre cours professeur, réagit Hermione, légèrement vexée de la situation.

-Il est pourtant évident. Cette photographie démontre que l’œil peut facilement être trompé. Il ne distingue clairement que ce sur quoi le cerveau porte son attention, c’est donc le cerveau qui commande l’œil, et non l’œil qui alerte le cerveau. En élargissant, nous pouvons toucher à la diversion aussi, éclairez un objet pour vous faufiler dans l’ombre de celui-ci. Enfin, trêve de discours, ce trimestre sera consacré au camouflage et j’aimerais que quelques uns d’entre vous soient capables d’exécuter cette technique d’ici à décembre.

Elle prit sa baguette dans sa main droite, tapota deux fois son bras gauche. Ce dernier disparut instantanément, ou plutôt, il était possible de voir à travers lui comme à travers un fond de bouteille en verre, c’était flou.

-C’est la luminosité qui vous permet de distinguer mon bras, pensez que dans l’obscurité aucun rayon de lumière ne traversera mon bras, il sera donc invisible.

-Mais, professeur, est-il possible de se rendre totalement invisible ?

-Non, sinon l’image que je vous ai montrée et mes explications auraient été superflues. Une parfaite maîtrise de ce sort vous donnera à peu près ce résultat. Sachez aussi que son maintien exige beaucoup d’énergie et de concentration. Il faut donc en user avec parcimonie. Après vous avoir expliqué les gestes et formules à accomplir, vous vous exercerez sur des animaux de plus en plus gros. Vous ne pourrez vous permettre quelconque approximation lorsque vous l’utiliserez sur vous. Je vous laisse découvrir pourquoi…



-Pommes de terre sautées et poulet rôti, parfait, à table !!! Ron, affamé, sauta joyeusement sur la nourriture.

Ses camarades le regardaient avec dégoût, comment pouvait-il s’empiffrer après le cours de métamorphose… Personne n’avait prévu de blouse protectrice. Cet ustensile s’avère toutefois d’une grande utilité lorsque l’animal que l’on essaie de rendre invisible explose et recouvre le corps d’hémoglobine. Au liquide écarlate vinrent s’ajouter des poils, morceaux d’intestins et autres garnitures atterrissant pour certaines dans les bouches bées des apprentis sorciers. Leurs esprits n’étaient donc pas disposés à ingurgiter quoi que ce soit avant que leurs estomac les ramène à la raison, ce souvenir était bien trop présent. Ce fut leur professeur de métamorphose qui les incita à se nourrir, ils avaient duel en début d’après midi et devaient être en pleine forme. C’est donc à contre cœur que les septièmes années ingurgitèrent quelques légumes, pas de viande, l’obéissance au professeur a des limites quand même.

Une heure plus tard, l’ensemble des élèves et du corps professoral se retrouvèrent à l’extérieur. Le professeur Flitwick énonça les règles, tout d’abord il rappela que les blessures n’étaient pas nécessaires au cours de cet exercice. Ensuite que la victoire allait à celui qui parvenait à désarmer ou à immobiliser son adversaire. Et enfin, il demanda à chaque élève de se mettre avec une personne qu’il n’avait jamais côtoyé afin d’évaluer plus justement le niveau de chacun.

Les premiers combat furent instructifs diraient certains, mais les personnes honnêtes emploieraient plus volontiers le terme « risibles ». Apprendre un sort c’est bien, bien former les mouvements de baguette c’est très bien, prononcer la formule au moment opportun c’est excellent, la penser même serait génial, mais exécuter le tout en conditions réelles c’est… dur. Surtout quand l’opposant ne se laisse pas faire, là ça en devient presque de la triche. Pouce ! Allez, on dit qu’on n’a pas le droit de bouger, d’accord ? Non, bon…

Les seuls à s’en sortir correctement étaient ceux là même qui avaient déjà lutté pour leur vie. Cet exercice ne les décontenançait pas, ils s’amusaient même. Luna, Neville, Ginny, Ron, Hermione et Harry se débarrassèrent aisément de leurs adversaires, trop aisément même.

-Bien, ça sera Harry Potter contre Dav Heed. Une minute passa et Harry attendait patiemment son adversaire, le professeur Flitwick s’impatienta… Dav Heed et John Attane arrêtez de discuter !

-Désolé monsieur mais je lui demandais s’il voulait venir pour les vacances, car comme je n’ai pas changé d’adresse…

-Je m’en contrefiche ! Coupa le professeur. Votre adversaire est déjà en position, il vous attend !

Dav se mit en position et mit ses méninges en action, en ébullition même. Alors c’est Potter que je dois affronter, ça ne va pas être facile, il a survécu à je ne sais combien d’attaques de mangemorts et de ... Ah, je n’arrive même pas à penser son nom ! C’en est pitoyable ! Bon, arrête de t’éparpiller coco et mets au point une stratégie. D’entrée de jeu, j’attaque avec un expelliarmus légèrement sur sa droite pour qu’il esquive et se retrouve bloqué par le mur. Ensuite, il voudra certainement contre attaquer pour se sortir de ce guêpier, là j’use de mon bouclier et je l’achève par l’impedimenta. Voilà une tactique frôlant le génie !

-Un… Deux… Trois…

Dav leva sa baguette pour mettre son plan à exécution, mais le mouvement fut trop ample et lent…

-Accio baguette !

La baguette de Dav lui échappa des mains, il ne la tenait pas assez fermement. Cette dernière atterrit dans la main gauche d’Harry. Dav, l’air pantois, resta muet, il se contenta de se répéter mentalement « tiens, j’y avais pas pensé à ça… ».

Au bout d’une demie heure, des groupes de niveau furent formés, les six présents au ministère de la magie composèrent le plus élevé. C’est le professeur Everton qui les supervisa. Il décida d’opposer les deux Weasley. Ron s’en sortit difficilement, mais sa robustesse et sa maîtrise du sort « Protego » lui permirent de résister aux sorts que lui envoyait sa sœur tandis que celle-ci se prit de plein fouet la plupart des incantations de son aîné. Neville dut quand à lui affronter Hermione et, au grand désarroi de cette dernière, il emporta la victoire de fort belle manière. Le début fut nettement à l’avantage de Granger grâce à son agilité, sa rapidité et à sa précision, mais le duel finit par transcender le jeune Londubat. La situation lui rappela cette fameuse nuit au ministère, l’adrénaline du danger, la peur, l’ardeur qu’il avait mise au combat, tout était revenu d’un coup. Quoi de plus excitant qu’un combat en conditions réelles où l’instinct de survie prend le dessus sur toute autre chose. Quoi ? Aujourd’hui ce n’est qu’un ersatz de duel, face à une amie ? Quelle amie, il n’avait pas d’amie, Hermione ? Connaissait pas ! Il ne voyait qu’un ennemi essayant de le blesser, que dis-je ? De le tuer ! Neville trébuchait, sautait, courait, esquivait de manière peu orthodoxe mais visait de plus en plus juste et augmentait constamment la cadence des sorts. Hermione était débordée et, à bout de forces, elle se prit dans l’abdomen le sort « impedimenta », puis fit un vol plané de trois mètres avant de perdre légèrement connaissance. A l’instant où Hermione toucha le sol, le visage de Neville blêmit, il se rappela qu’elle était son amie, que ce n’était qu’une joute amicale. Il fut horrifié par la violence qui avait émané de lui et courut vers son adversaire en priant pour qu’elle n’ait aucune blessure.

-Pardon Hermione, implora-t-il en lui effleurant l’épaule, il n’osait pas la toucher, il venait de sacrément l’amocher sans raison. Excuse moi, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je…

-Laissez M. Londubat. L’auror examina rapidement Hermione puis la gifla sans ménagement, elle émergea de suite, pantoise. Vous avez fait ce que je vous demandais, et mlle Granger se porte à merveille. Vous avez mis vos tripes dans un combat contre un adversaire apparemment plus fort et vous vous en êtes parfaitement tiré. Je vais maintenant m’attacher à vous faire maîtriser cette fougue qui fait votre force. Miss Lovegood, M. Potter, à vous.

Luna, avec ses carreaux de soudeur et sa tenue extravagante, se mit nonchalamment en position, comme si rien n’avait d’importance. Harry, inquiet de l’état de son amie avait la tête ailleurs jusqu’à ce qu’elle lui sourit et l’encourage. La sachant en pleine forme, il se concentra et leva sa baguette.

-Un… Deux… Trois…

Les deux crièrent leurs sorts en même temps :

-Expelliarmus !Protego !

Luna avait prévu le coup, sachant qu’Harry attaquerait à l’instant où le duel commencerait, elle avait opté pour la défense. Sa stratégie fit mouche, Harry fut quelques instants décontenancé. Elle en profita pour contre attaquer avec un « impedimenta ». Harry ne put rien faire et se trouva propulsé dans les airs, il se ressaisit vite et se remémora les grimoires qu’il avait lus. A l’instar de certains sorts sans baguettes créés dans un état de panique, il est possible de créer des sorts simples à l’aide de baguette. Il pensa donc fortement à amortir sa chute puis brandit sa baguette vers le lieu supposé de son atterrissage. La terre et l’herbe poussèrent subitement créant une espèce de coussin permettant à Harry de déraper dessus sans heurt. Dans ses yeux, l’envie irrésistible de gagner avait pris le pas sur la sympathie qu’il vouait à Luna, il était en colère même, vexé de s’être fait spolier de cette manière. Comment cette ingénue avait elle osé le prendre à défaut, lui, le survivant ?!? Il enchaîna avec rage plusieurs sorts d’une rare force, ne laissant aucune échappatoire à Luna.

-EXPELLIARMUS, IMPEDIMENTA, PETRIFICUS TOTALUS !!!

Luna paniqua en voyant ces énormes jets de lumière, elle n’avait jamais eu à se prémunir de tels sorts, elle tenta en toute hardiesse de créer un bouclier. Elle y parvint mais ce dernier ne put qu’amoindrir les effets des techniques. Le premier manqua de lui arracher le bras tenant la baguette, le deuxième fut tel un énorme direct dans l’estomac et enfin la troisième paracheva l’action et l’immobilisa. Les deux précédents coups l’avaient vidée de toute volonté. Elle vacilla puis tomba. Mais à cet instant, deux « finite incantatem » se firent entendre et Luna put se rattraper. Harry et le professeur Everton avaient réagi à temps.

-Parfait, parfait, mlle Lovegood, votre « attaque-défense » était fort bien pensée, je vous félicite, vous avez suivi mes conseils. Et sans le coup de génie d’Harry pour éviter de tomber lourdement, la victoire était votre. Harry, quant à vous, il va falloir améliorer votre tactique de combat. Vous tendez le bâton pour vous faire battre là et vous ne pourrez pas toujours vous appuyer sur vos talents supposés pour reprendre le dessus.

-Bien monsieur, tenta Harry, dubitatif.

-Accepteriez vous de m’affronter pour vous faire appréhender vos défauts ?

-Ou… Oui, bien sûr, hésita-t-il.

-Un… Deux… Trois…

Deux jets de lumière jaillirent successivement de la baguette d’Everton, mais Harry ne s’en formalisa pas. Il créa un bouclier tout en pliant son bras, puis le déplia instantanément pour contre attaquer. Les deux sorts ennemis furent totalement absorbés sans faire ne serait-ce que tressaillir le bouclier ou son auteur. -Impedimenta ! L’auror évita le sort par un simple pas de côté. Il s’élança sur Harry à toute vitesse en lançant à nouveau deux sorts, mais cette fois, il ne les dit pas à haute voix, il se contenta de les penser. Un deuxième bouclier fut créé mais lui aussi pensé, le premier sort fut absorbé, et le deuxième ricocha dessus pour s’écraser au sol devant Harry.

-Levicorpus, Finite incantatem ! Pensa-t-il.

Les jambes du professeur se soulevèrent rapidement sur la gauche suivant le mouvement de poignet de Harry jusqu’à ce que le charme soit brisé. Le corps retomba lourdement à terre. Harry en profita pour s’élancer à son tour sur son adversaire. Sans crier gare, le sol se déroba sous ses pieds, il n’eut pas le temps de se rattraper et chuta, laissant échapper sa baguette des mains. A peine fut-il au sol qu’il entendit « Accio Baguette ! », cette incantation sonnait le glas de ce duel, Harry avait perdu.

Quelques applaudissements se firent entendre, tous avaient stoppé leurs activités pour profiter de ce combat et visiblement, le spectacle les avait ravis. Everton aida Harry à se relever et lui rendit sa baguette en souriant. La foule se dispersa laissant les deux protagoniste en aparté.

-Bravo Harry, vous m’avez donné du fil à retordre. Mais ce qui vous a perdu, c’est votre trop grande prévisibilité. Mlle Lovegood invoquait ses sorts à haute voix, donc vous faisiez pareil, quand moi-même je le faisais à haute voix, vous me copiiez, quand je les taisais, vous les taisiez. Inconsciemment, vous vous adaptez à votre adversaire. Or ce n’est pas une danse, ce n’est pas votre partenaire, vous ne devez pas accorder votre rythme au sien, vous devez imposer le vôtre, celui dans lequel vous vous sentez le plus à l’aise. Si ce matin je vous ai fait un sermon sur la nécessité de surprendre l’adversaire, ce n’était pas pour occuper les cinq dernières minutes du cours, vous me comprenez ?

-Oui monsieur. Mais dîtes moi, qu’est ce qui m’a fait trébucher ? Je ne vous ai pas vu lancer de sort pourtant.

-Encore une fois, je me suis servi de votre prévisibilité. Vous maîtrisez à merveille le bouclier, mais ça vous fait oublier l’intérêt de l’esquive. Je savais qu’avec un sort normal je ne pourrais percer votre défense, j’ai donc fait ricocher sur votre bouclier un sort créant un trou invisible dans la terre. Si vous l’aviez esquivé, ou si vous l’aviez encaissé, cela aurait été pour moi en pure perte, mais je savais ce que vous alliez faire. Mais ne vous inquiétez pas, l’entraînement physique sera là pour rendre votre corps plus réactif et habile. Avec vos capacités, vous deviendrez bientôt aussi agile qu’un chat. Aucun sort ne pourra vous atteindre.

-Dîtes moi professeur, vous êtes vous donné à fond ?

-Bien sûr, affirma-t-il en rangeant sa baguette, qui n’était en fait qu’une misérable brindille sur laquelle était rattachée une plume de phénix ayant visiblement subi tous les effets du temps. Sa poche laissa découvrir sa vraie baguette, en parfait état.

Le reste de la journée se passa dans le calme, les élèves étaient exténués, et peu se risquèrent à rester éveillés jusqu’aux heures avancées de la nuit. C’est ainsi que Poudlard fut plongé dans l’obscurité la plus totale dès onze heures du soir.



A suivre…
Dernière modification par Tinton2 le jeu. 17 mai 2007, 00:43, modifié 1 fois.
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lebibou
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Message par lebibou »

Pour ma part, le chapitre que je trouve le mieux écrit reste le premier. Je trouve qu'il s'y dégage une atmosphère nettement plus palpable que dans les derniers chapitres, au final, très riche en dialogue et assez rapide dans ses actions.
Mais bon, ce n'est qu'un point de vue.

Pour en revenir au point qui te semblait primordiale dans ce chapitre, à savoir l'humour, je dirai qu'il y'a du bon et du moins bon.
Je pense (et ça n'engage que moi) que lorsque le narrateur se lance dans des petites piques humoristiques dans une fanfic, il y'a deux façon de le faire :
- Soit on fait des références propre à l'univers décrit. Un exemple qui me vient à l'esprit dans l'univers de Naruto :
« Il était aussi accueillant que Shukaku avec une rage de dents. »
Jainas excelle dans cette catégorie humoristique.
- L'autre cas de figure est de faire des allusions à l'inconscient populaire. Par exemple, ta phrase : «avec autant de conviction qu’un agent SNCF assurant que ses trains arrivent toujours à l’heure. »
Cette phrase était bien tourné et elle m'a fait sourire. Parce qu'elle fait parti de mon inconscient et je peux rester plonger dans le récit sans avoir à en sortir pour comprendre l'allusion.

Une autre, par contre, que j'ai trouvé mal amené : « il est de vérité générale que le vide est un aimant pour l’œil comme l’a démontré Loana la philosophe. »
On est obligé de sortir du récit pour comprendre l'allusion. De même que j'ai l'impression que le narrateur quitte son rôle pendant quelques instants pour sortir cette phrase.
Ça m'a déconnecté.

De même que, si le récit n'est pas à caractère comique, l'humour est à utiliser avec circonspection, sous peine que l'histoire tout son côté sérieux.

Un autre point sur lequel je souhaiterai attirer ton attention :
c’est qu’Harry ne fit même pas semblant de l’écouter
Je te conseillerai de plutot utiliser « C'était qu'Harry». Ce mélange de présent et de passé sonne bizarrement.

Tiens à ce propos (quoique, en fait, non), la table du Gryffondor, ça ne serait pas un Horcruxe ?

Sinon, l'histoire suit son cours. Combat, nourriture, découverte des arts militaires, etc… Pas grand chose à redire de ce côté. Ecrire sur Naruto t'a bien servi.

See ya.
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