Strangers on a tree

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

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Love Kyubi
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Strangers on a tree

Message par Love Kyubi »

Ben voilà c'est notre nouvelle fic...

Autrices : Love Kyubi et Manda-sama
Titre : Strangers on a tree (référence au films "Strangers on a train", comprenez "L'inconnu du Nord Express")
Rating : le même que pour Conversation sur la tête d'un serpent. cette fic en est la suite
Couple : Naruto/Gaara Orochimaru/Kimimaro
Type : Fic assez courte 4 chapitres only, action/romance/humour (première fic de ce type avec des fights)
Résumé : Kimimaro et Gaara se rencontre une nouvelle fois alors que le premier raconte ses malheurs à un écureuil et que le second s'apprête à commettre un meurtre. Mais malgré cela ils ont bien plus de points commun que prévu. Ils vont alors conclure une étrange et dangereuse alliance, qui pourra les mener très loin.
Affiche de promo : http://i1.tinypic.com/sku6pz.jpg

Donc voilà j'adore cette fic, je toruve le premier chap très réussi :

1 : The Road less travelled

a) Le bon,…

Squicky l’écureuil d’Oto no Kuni n’attendait pas de visiteurs.
Pourtant, il en vint un. C’était un humain. Quand il vit Squicky, il se pencha à ses côtés. L’écureuil craint qu’on l’attaqua mais l’humain se contenta de l’aider à rassembler ses noisettes, la dure tâche qu’il avait entrepris. Tout en ramassant les « akènes dotées d’un péricarpe ligneux » (en matière de noisette, Squicky était un professionnel), l’humain ne cessait de déblatérer.
Qu’est-ce que l’humain pouvait bien lui raconter ? Squicky l’ignorait, d’ailleurs il ignorait même que l’humain l’eût un jour nommé Squicky (enfin lui et ses congénères, les écureuils se ressemble tous), mais l’humain quelle qu’il soit l’aidait à rassembler sa manne.
En fait, Squicky pensait avoir déjà vu cet humain. Car Squicky _ même si il n’était qu’un écureuil avec le QI d’un écureuil (c’est à dire qu’il surpassait tous juste Sasuke Uchiwa) _ était capable de reconnaître les deux humains qui passait près de SON noisetier. Celui-là il le connaissait ; il en était sûr ! Il était gentil avec le peuple des écureuils. L’autre, à la touffe blonde, (Squicky les reconnaissait ainsi) était un véritable danger !
Comme l’humain aidait Squicky à rassembler ses précieuses avelines, il lui semblait normales d’écouter ses malheurs, enfin de faire semblant. Même si il avait su parler le langage des humains, Squicky n’aurait pas compris.
Quelles pouvaient être les malheurs d’un écureuil ?
Peut-être une carence soudaine de ses chères noisettes ou la venue subite de l’homme blond…
Celui là était une vraie plaie ! Si Squicky pouvait détester quelqu’un dans son petit cœur d’écureuil, c’était cet homme !
Quand il pensait à son oncle Scratch, qui après sa venue, n’était jamais revenu !
Après ces légères digressions animalières, revenons à notre sujet…
Les malheurs de l’humain était sans doute bien loin d’une absence de fruits secs même Squicky et lui avait un grand point commun : un même ennemi qu’ils abhorraient au fond de leurs cœurs pures et naïfs, même si les raisons de ce ressentiment étaient très différentes.
« Et là, il m’a dit d’aller voir dans la forêt si il était ! J’ai bien regardé mais je n’ai pas trouvé… Tu as vu Orochimaru-sama, Squicky ? »
L’humain s’attendait-il à ce qu’il réponde ?
Squicky avait senti la question à l’intonation de sa voix mais il se sentait bien incapable d’y répondre…
Ca ne perturba pas l’humain qui continua à parler, ponctuant ses phrases de « Tu te rends compte Squicky ? »
Squicky ne pensait pas se rendre compte de quoi que ce soit mais il continua à écouter l’humain, tout en grignotant sa noisette d’un air dubitatif.
Si il avait été humain, cette « discussion » (ou plutôt ce monologue) se serait révélé une véritable mine d’informations pour un ninja étranger.
Mais de ninja étranger, il n’y avait trace. Enfin pour l’instant.
Car, bien que Squicky l’ignorait, il avait en face de lui (je parie que vous l’avez tous deviné…) Kimimaro Kaguya. Et les phrases sans sens (pour Squicky) qu’ils prononçaient depuis déjà trois quart d’heure étaient un scoop pour lequel les directeurs de Konoha Potin ou Pretty Ninja auraient sans doute vendus leurs âmes (si ce n’est pas déjà fait).
Les malheurs de Kimimaro avait commencé le jour où Kabuto-san avait mystérieusement avait mystérieusement disparu. Le cuisinier, qui avait peur de se faire tuer comme son prédécesseur qui, un jour, avait confondu curry et cardamome dans le plat d’Orochimaru-sama un jour de mauvaise humeur, l’avait supplié de porter le petit-déjeuner au Maître. Kimimaro était ravi. Orochimaru-sama était si cute à son réveil !
Il ne savait pas qu’il allait avoir le plus grand choc de sa vie.
Kabuto-san partageait le lit qu’Orochimaru-sama et faisait preuve envers lui d’une familiarité incroyable ! Et dans sa grande mansuétude, leur Maître ne semblait pas s’en formaliser ! Il réveilla même son subordonné en l’embrassant (sur la bouche !) et en lui disant quelque chose qui ressemblait à « Le petit-déjeuner est près, chaton. »
Je vous laisse imaginer la scène.
Depuis ce jour honni, Kimimaro sentait bouillir en lui une haine farouche envers Kabuto-san !
Il avait fini par se persuader que si il le détestait tant, c’était parce que Kabuto était un traître. Chaque jour, il supplia son Maître de bien vouloir l’entendre, et chaque jour, Orochimaru ne le prenait pas au sérieux. Non pas qu’il en veuille de quelque façon que ce soit à son Maître, c’était la faute de ce félon de Kabuto.
Pour couronner le tout enfin, Orochimaru lui avait interdit de faite du mal à Kabuto en ces termes exacts : « Si tu touches à un poil de mon chaton, je te tue. ».
La formulation était plaisante mais Kimimaro ne l’appréciait guère. Son ennemi était hors d’atteinte et Orochimaru-sama était en danger.
En plus, même si il s’en voulait des fois d’avoir de si égoïstes pensées alors que son Maître allait bientôt se faire poignarder dans le dos, son quotidien lui paraissait détestable.
Comme il le décrivait prolixement aux différents animaux de la forêt qu’il croisait (et ceux ci pour lui faire plaisir, faisait toujours semblant de lui prêter une oreille attentive), tout le temps où il voyait son Maître et Kabuto-san ensemble, sans pouvoir intervenir, rendu muet et paralysé par les ordres de son Maître, il sentait la colère brûler en lui à tel point qu’il avait l’impression qu’il aurait pu prendre feu.
C’était tellement injuste… Ce traître de Kabuto recevait de si grands honneurs ! Et de si grandes libertés ! Alors que lui, Kimimaro, si fidèle, si respectueux…
Ce n’était pas bien de penser qu’il était plus digne d’Orochimaru-sama que Kabuto. Personne ne méritait Orochimaru-sama.
Kimimaro essayait de penser à un plan pour faire comprendre à son maître la félonie de Kabuto-san. Mais son cerveau était envahi par des pensées parasites ; les images de son Maître et Kabuto enlacés, se chuchotant à l’oreille des choses qu’il ne pouvait pas saisir, qu’il n’aurait de doute façon jamais compris et qu’ils ne sauraient sans doute jamais.
Ce que Kimimaro ignorait, alors que ses pensées étaient tournés vers des images néfastes, s’était que la vengeance tant espérée, arrivait et par la route la moins fréquenté

b) …la brute…

Un excellent poète a jadis écrit un poème « The Road Less Travelled », inspiré d’une balade solitaire le long d’un sentier de sous-bois où ne passait pas un chat.
Ce chemin-là, aux dires du poète, était remarquablement tranquille, quoique un peu désert aussi. Rien de très rassurant, au fond. Là où pas un chat ne passe (ne parlons pas des écureuils), si vous avez des ennuis, qui donc entendra vos cris ? Et le fait est qu’aujourd’hui notre homme n’est plus de ce monde.
Pour l’instant, la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni ne portait pas bien son nom. Elle connaissait même une étrange influence. Et tout ceux qui l’arpentait, humain ou écureuil, était bien de ce monde et pensait même à en éjecter quelques personnes inopportunes.
Gaara du Désert était d’humeur massacrante. Il avait passé deux heures à chercher la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni et il tombait sur un sentier terreux et recouvert de noisette sur lequel on pouvait trébuché à tous moments. Il ne serait même pas surpris si il trouvait un illuminé en train de danser au milieu d’écureuils.
Vous vous demandez sans doute (sûrement) ce que faisait le Kazekage sur le route la moins fréquentée et la moins déblayée en plein milieu de la forêt d’Oto.
En fait, en ce moment, Gaara n’était pas là en tant que Kazekage mais pour « affaire personnelle » (comprenez « histoire de cul »).
Si vous le connaissez personnellement ou si vous êtes juste un peu cultivés, vous connaissez « la tristement célèbre histoire de Gaara le Démon que personne ne raconte jamais » qui a pris un grand tournant après la mort du Quatrième Kazekage et a été ré intitulé « L’histoire de Gaara, notre Charismatique Kazekage que nous aimons tous » (même si le titre « L’histoire révisée de Gaara par les gâteux du Conseil qui veulent passer sous silence son passé sanglant » aurait plus convenu ou mieux encore « Une histoire partielle et incomplète de Gaara qui laisse dans l’ombre les aspects les moins reluisants de son histoire comme les exactions qu’il a subi et fait subir »)
Ca aurait pu être un conte de fée moderne (avec tous les trucs gores passés sous silence), ça en était même un, même si il manquait une chose essentielle pour cela.
La belle histoire d’amour avec la belle princesse qui vit un éternité de bonheur avec son prince charmant ! « Il se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » !
Gaara n’était pas une princesse mais il se saurait volontiers cosplayé en Blanche Neige pour son prince charmant.
Car, même si dans l’histoire de notre vilain petit tanuki, aucune flèche tiré par un petit ange rococo ne semblait avoir transpercé son cœur, l’amour était là, enfoui au plus profond du petit cœur de psychopathe tout chaud de Gaara depuis le jour même où il avait décidé de l’éprouver, depuis le jour où il l’avait sauvé des ténèbres.
Et depuis ce jour, une seule question avait hanté son esprit, d’abord dans son subconscient puis plus ouvertement : Le beau, le grand, l’imprévisible Naruto-kun allait-il un jour l’aimer ?
Pendant des semaines, il avait été plongé dans le désespoir le plus total, se nourrissant à peine. Comment Naruto qui ne le considérait sans doute même pas comme un ami allait tomber amoureux de lui ? C’était impossible… D’ailleurs, un kitsune aussi mignon que son Na-kun devait déjà avoir une petite amie… Sans doute, cette horreur au front démesuré que Gaara avait failli broyer entre son sable. Comme il regrettait de ne pas avoir achevé son geste ! Comment cette grognasse pouvait mériter ne serait-ce qu’un dixième de son Na-kun ? (après l’amour la jalousie ; il n’aurait jamais envisagé éprouvé tant de sentiments un jour)
A cette époque, Gaara ignorait que la menace venait d’ailleurs…
Il avait pensé avoir une occasion de le revoir lors de la mission pour retrouver Sasuke mais le constat n’en avait été que plus amère qu’un sirop de citron vert de Temari. Naruto-kun avait essayé de ramener son coéquipier du bon côté et celui-ci l’avait presque tué, reniant son amitié. C’était ce qu’on lui avait raconté. Et surtout, Naruto-kun partait pour trois ans.
Gaara était déterminé à ne pas sombrer à nouveau dans la déprime et à devenir digne de son Na-kun, pour remplacer cet abruti de Sasuke dans son cœur. Oui, il serait LE meilleur ami de son chibi kitsune pendant que l’abruti qui avait renié son amitié resterait au pays des bouseux à baiser des serpents à moins que ce ne soit l’inverse (Gaara ignorait que Orochimaru préférait les chatons au p’tit con).
Gaara briguait rien de moins que le poste de Kazekage. Quand il l’obtint, il se prit même à rêver d’un jour proposer à son Na-kun le « grand rapprochement » entre Konoha et Suna.
Et puis après avec sa capture à l’Akatsuki, il avait connu les pires et les plus inoubliables moments de sa vie. Jusqu’à ce qui avait été le plus beau jour de sa vie…
§flash back§
J’étais en train de mourir. J’étais même déjà mort. Mais il m’a ramené à la vie.
J’étais important pour lui, j’étais même un ami ! Il comprenait mes souffrances et je comprenais les siennes.. C’était mon double, mon âme sœur, mon sauveur… Il n’y avait pas de place pour le désespoir et la mort… J’allais conquérir le cœur de Naruto !
Ce n’était pas un simple amour de gosse… Mais un amour pour lequel on est prêt à mourir… ou à tuer…
Il y a les ninjas de Suna derrière lui. Mon peuple… Celui que je dirige, que je protège et qui enfin m’accepte…
Je ne faillirais pas.
§§

Puis Naruto et son équipe avait été les invités personnel du Kazekage. (nda : au lieu d’aller en mission avec Sai)… Ils avaient accompli des missions avec les ninjas de Suna… et Gaara avait profité de cet occasion pour mieux connaître Naruto.
Ils avaient beaucoup discuté ; Naruto commençant à voir à Gaara un confident potentiel, qui puisse le comprendre mieux que… Sakura (c’était pas très dur en fait).
Dès le début en leur proposant de rester, Gaara avait l’intention de sauter sur l’occasion pour charmer Naruto. Malheureusement, il était, il faut l’avouer, nul en drague. Personne ne lui avait jamais enseigné les « choses de la vie ». Il lui fallait des conseils.
Il avait commencé par demander à sa sœur :
§flash back§
« Temari, j’ai un copain qui a un copain qui a un problème… »
« Ah bon, tu as un problème ? »
« Comment tu as fait pour savoir que… »
« C’est simple tu n’as pas de copain qui a un copain qui a un problème. En plus, tout le monde sait ce que veut dire ce genre de formulation. Alors c’est quoi ton problème ? »
« Ben euh en fait, je… »
J’avais dû rougir un peu car Temari a dit :
« Une histoire de cœur ? »
Kankuro sortit aussitôt des chiottes en clamant :
« Une histoire de cul ? Ben t’as pas à t’inquiéter tu plais au fille ! »

C’était très étrange mais Gaara avait en effet remarqué qu’il plaisait aux filles.
Kankuro l’avait vu en premier et l’avait largement exploité en forçant son frère a tourné dans une pub pour Suna où Gaara devait être allonger sur son bureau (avec gros plans sur ses pectoraux en sueurs qu’ils caressaient d’un air subjectif ) tout en déclamant le nouveau slogan publicitaire qui est sur toutes les lèvres « Il fait chaud à Suna » d’un ton de play boy en chaleur, avec d’autres discours tous plus spirituelles du genre :
« Venez à Suna, les filles. En tant que Kazekage, je vous accueillerais… personnellement ! »
Ou même dans d’autres langues :
“I am… get-ting… so hot! I’m gonna take my clothes off !”
Au début, Gaara ne comprenait pas trop ses phrases : à quoi bon rappeler qu’il faisait chaud à Suna, il n’y avait même pas de plage ! Et il ne pourrait jamais accueillir personnellement tous les visiteurs ! Et puis ce ton éthéré ne lui donnait pas un air débile ?
Kankuro lui avait alors montrer que le nombre de kunoichi de Suna avait augmenté de 150% en deux semaines.
Temari lui fit alors que il devrait cesser de manipuler son petit frère pour pallier son absence de vie amoureuse et que si il voulait avoir des petites amies il ferait mieux d’enlever ses horribles tatouages.
Et Gaara comprit que si il ne mourrait pas chaque jour étouffé par une tonne de fan girl hystériques, c’est que Kankuro se hengeait souvent en lui pour profiter de l’occaz’.
Mais revenons à nos moutons :
« Gaara ne peut pas être amoureux ! La pauvre fille se ferait tuer au bout de deux jours… et en plus ma pub… »
« Je ne pense pas que ce soit une fille… »
Kankuro eut l’air très surpris :
« Gaara est gay ! »
« Ben ouais tu l’as dégoûté des filles en lui mettant une horde de femelles en chaleur au fesses ! »
« C’est super cool que tu sois gay, petit frère ! Je consolerais tes fan girls éplorées ! Comment s’appelle t-il ? »
« Je parierais que c’est Naruto… »
« Comment tu fais pour tout savoir Temari ? »
« Peut-être que j’ai récupérer tes neurones ? »
« DITES VOUS ME LAISSER EN PLACER UNE ? »
Kankuro et Temari arrêtèrent de se disputer une minute.
« Voilà, j’aimerais séduire Naruto-kun… »
Kankuro remonta sa braguette et dit :
« C’est pas possible ça, il est amoureux de Sasuke. »
§§

C’est ainsi que les soupçons de Gaara avait été confirmés. Car Naruto-kun parlait beaucoup de son coéquipier, et parfois Gaara avait pensé qu’il éprouvait plus que de l’amitié pour lui. Mais il s’était dit qu’il devait être paranoïaque.
Plus tard quand Kankuro le vit brûler des effigies de Sasuke, il dit naïvement :
« En même temps il faut mieux que tu passes ta colère sur ça plutôt que sur le vrai Sasuke ! »
Et là Gaara avait eu le déclic. Il avait cherché la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni, monté ses plans et armé son cœur d’une détermination sans faille…
Sasuke Uchiwa devait mourir !

c)… et le traître ! (et retour du bon vieux code : pensée de Gaara en gras/italique et celle de Kimimaro en italique)

Alors que Gaara poursuivait sa route, Kimimaro lui restait en stand by, plongé dans des noires pensées au milieu de Squicky et ses congénères, jusqu’à ce qu’une biche lui léchouille les doigts. Alors, résolument optimiste, il se releva et aller danser au milieu des animaux dans ce qui ressemblait à un adaptation à petit budget de Blanche Neige (la scène dans la forêt avec les animaux).
Alors qu’il s’apprêtait à chanter, son instinct de ninja l’avertit que quelqu’un était en approche. Quelqu’un qui prenait un (trop) grand soin à masquer ses traces… Ce n’était pas normale pour un simple promeneur innocent…
De son côté, Gaara en avait marre. Ca la faisait déjà qu’il aurait du arriver selon sa carte.
Ah voilà enfin la clairière, se dit-il avant de saisir la plus étrange vision qu’il ne lui avait jamais été donné de voir, surclassant coup sur coup Kankuro en caleçon et Temari un couteau de cuisine dans la main droite et un poulet à moitié plumé dans la gauche.
Cet fois, il s’agissait d’un jeune homme que Gaara ne reconnut pas immédiatement qui courait au milieu de la clairière suivit par une demi douzaine d’animaux.
Gaara fixa son visage et fit tant bien que mal le parallèle entre Kaguya Kimimaro, le redoutable ninja qu’il avait affronté précédemment et cet illuminé qui souriait comme un imbécile entouré de rongeurs diverses.
Le temps que son cerveau établisse les points commun comme les longs cheveux blancs, la raie en zig zag et les deux points vermeille sur le front, Kimimaro lui envoya un kunai qu’il évita de peu.
Comprenant qu’il avait été repairé, Gaara sortit de l’ombre. C’était fâcheux. Il connaissait la valeur de Kimimaro et n’avait pas envie de l’affronter et d’être affaibli avant son combat contre Sasuke.
« Sabaku no Gaara… J’avais tort de me moquer de ton sable. Mais tu ne m’as pas tué lors de notre dernier combat. (nda : la deuxième petite modification par rapport à la storyline) Je défends le domaine de mon Maître, et même si je ne te vainc pas, je te blesserai suffisamment pour que les Juunins de garde te récupère… »
« Kimimaro, je ne veux pas me battre avec toi. Je ne suis pas ici pour porter préjudice à ton Maître ou à ton village. »
Kimimaro fut surpris, mais il ne se relâcha pas. Gaara continua :
« Je suis ici pour tuer un certain homme. »
« Qui est-ce ? »
C’est inutile de mentir.
« Sasuke Uchiwa. »
Si seulement ça avait été Kabuto-san je l’aurais peut-être laissé passer ! Oh non, je ne dois pas avoir ce genre de pensées. Orochimaru-sama m’a interdit de faire du mal à Kabuto, pensa Kimimaro avec amertume.
« Je ne peux pas te laisser passer. Sasuke Uchiwa est le futur corps de mon maître. Et même si je ne l’apprécie pas particulièrement, je ne laisserais personne porter préjudice à mon Maître. »
Gaara essaya de se rappeler tous les détails que Kimimaro avait laissé échapper sur lui précédemment.
Sa loyauté envers Orochimaru est sans faille. Et il n’aime guère Sasuke. Je peux jouer sur ça.
« Ce prétentieux de Sasuke mérite t-il cette place ? Ta Kekke Genkai est aussi puissante que la sienne. Tu devrais être son futur corps et c’est ce qui arriverait sans doute si l’Uchiwa mourrait. »
Kimimaro brûla de répondre que Sasuke n’était qu’un indigne qui outrepassait son rôle pour obtenir du pouvoir personnel mais il s’abstint.
Gaara essaie de me faire outrepasser mon rôle à moi.
« Là n’est pas la question. Mais si tu ne veux pas tuer Sasuke Uchiwa parce qu’il est le futur corps d’Orochimaru-sama, pourquoi le désires tu ? Ne fait-il pas partie de tes amis du village de la Feuille ? Ou aurais tu quelques griefs contre lui ? »
« Sasuke Uchiwa n’est plus un ninja de la Feuille. Il a trahi les siens. »
…trahi Naruto-kun…
« Hé oui, j’ai des griefs personnels contre lui ! »
Espérons que cela l’intrigue et l’apitoie.
« Lesquels ? »
« Tu ne comprendrais pas. »
Pourtant en ce moment, moi aussi je déteste quelqu'un pour raison personnel. Kabuto-san…
« Tu ne comprendrais pas… le fait d’aimer par dessus tout la personne qui vous a sauvé des ténèbres alors que celle-ci n’a d’amour que pour un traître, une personne indigne d’elle ! »
Mais c’est exactement ce que je ressens !
« Si, Gaara, je sais ce que c’est ! »
« C’est pour cela que tu aimes tant ton Maître ? »
« Oui. »
« Je regrette d’avoir dit que tu n’avais pas d’âme. Mais qui donc te spolie en ce moment ? »
Espérons que ça soit Sasuke…
« Hé bien… si on s’asseyait tranquillement sur une branche d’arbre pour discuter ? »
C’est ainsi que les autrices réussirent à justifier le titre.
Kimimaro raconta ses malheurs à Gaara qui se révéla un auditoire beaucoup plus compatissant que Squicky (qui pour sa part se demandait ce que ses deux humains faisaient percher dans son arbre).
« Kabuto n’est qu’un traître, tu te rends compte, Gaara ? Il me répugne à chaque fois que je le vois si près d’Orochimaru, à chaque fois que mon Maître l’appelle par un petit nom, à chaque fois que je dois leur apporter le petit-déjeuner au lit ! »
Et Gaara hochait la tête, imaginant à quelle point ça serait énervant de voir son Na-kun en train de promettre un amour éternel à Sasuke Uchiwa.
Puis Gaara conta ses mésaventures pour séduire Naruto à Kimimaro. Celui-ci rit même quand il évoqua la suggestion de Kankuro d’offrir à Naruto un message chanté du genre :
« Tes yeux sont bleus comme le ciel du matin
Tes cheveux sont blonds comme le blé, tu es divin
Tu es mon Hokage, tu es mon roi
Je voudrais tant que tu sois à moi
Celui qui a combattu et vaincu
L’Akatsuki à mains nues. »

Enfin, il lui fit part de sa tentative pour tuer Sasuke. Mais Kimimaro malgré son sort si semblables au sien, hésitait à le laisse passer.
« Ecoute, Kimimaro, si tu me laisses passer, pour le dérangement que je te causerais à toi et à ton village, je paierais un acompte. »
« Lequel ? »
« C’est facile, dit Gaara avec un large sourire (si c’est possible je vous jure ! Qui a dit la gamme d’expression d’une moule ?). Je tuerais Kabuto Yakushi. Ainsi je sauverais ton maître d’un grand péril. Il sera si content que la mort de Sasuke lui apparaîtra comme dérisoire. D’autant plus, que qui surgira parmi ses traîtres et ses faibles ? Kimimaro Kaguya, le fidèle serviteur, tout a fait disposé à prendre leur place. »
« Je… ne…dois… pas…. désobéir…. »
« Réfléchis Kimimaro. Si il comprend que tu as pris quelques libertés pour son propre bien, il te récompensera d’autant plus ! »
Peut-être que je devrais laisser Gaara tuer Sasuke et Kabuto.
Alors il ne restera plus que moi… et Maître Orochimaru.

Kimimaro vit mentalement l’image de Sasuke, qui avait toujours fait preuve d’irrespect envers Orochimaru et lui avait volé sa place de futur corps, et celle de Kabuto s’effacer, le laissant seul pour veiller sur Orochimaru-sama.
C’était plus que bien, c’était parfait.
Au moment où il s’apprêtait à répondre oui à Gaara, celui-ci réfléchissait :
Abattre le bras droit et le futur corps d’Orochimaru sera vraiment dur. Déjà que s’introduire à Oto no kuni pour tuer Sasuke.
« Attends Kimimaro, j’ai une meilleur idée.
Même si j’arrive à Oto indemne et que je tue Sasuke, je serais affaibli pour affronter un ninja de valeur comme Kabuto. Et même si j’y parviens encore une fois, on pourrait me reconnaître grâce à mes techniques et je n’aimerais pas que Naruto découvre que j’ai tué son meilleur ami, ni toi que l’on découvre que tu m’as aidé à tuer Kabuto.
Non, il faut que ce soit TOI qui provoque Sasuke en duel et le tue. Tu peux accéder à presque toutes les parties d’Oto sans être inquiéter (sauf le lit de ton maître, pensa Gaara) contrairement à moi. Tout le monde pensera que c’était un duel pour comparer votre force et personne ne me soupçonnera.
Et moi en échange, je tuerais Kabuto dans les règles de l’art. Une mission d’assassinat, exécuté par le Kazekage lui-même. Ca ne devrait pas posé de problème vu que Kabuto est entré dans le bingo book. »
Contrairement à son premier plan, celui-ci est sans failles. Kabuto serait tué par un ninja de Suna, alors que Kimimaro Kaguya, son pire ennemi, aura un parfait alibi. Et Sasuke Uchiwa sera tué lors d’un duel à Oto, alors que Gaara, son rival en amour, sera à Suna, en train de vaquer à ses occupations aux yeux de tous.
Qui pourra soupçonner la rencontre de deux étrangers sur un arbre, en bordure de la route la moins fréquenté d’Oto ?

Il dit simplement :
« Quand ? »
« Pour moi, ce sera ce soir. Mais pour toi, Kimimaro, il est largement l’heure d’aller tuer Sasuke Uchiwa. Et si je ne tiens pas parole, il te suffira de tout révéler à Naruto.
Oui demain, alors que ceux que nous aimons se réveilleront, les personnes que nous détestons tant ne seront déjà plus de ce monde. »
Le côté psychopathe de Gaara sourit au fond de lui-même. La partie violente de Kimimaro fit de même.
Ils n’étaient plus des ennemis désormais. Ils étaient unis par la même pensée…
Sasuke Uchiwa et Kabuto Yakushi devait mourir !


Kimimaro arrivera t-il à battre Sasuke en duel ? Sasuke pourra t-il mettre à jour à temps les intentions de Kimimaro ?
La terrible machination ourdie par le Kazekage et le ninja du Son marchera t-elle ?
Vous le surez au prochain chapitre : Kimimaro vs Sasuke : Le choc des Titans
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Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

On voit vraiment que tu le hais, Sasuke... Le pauvre.

Sinon, j'ai adoré Squicky. Comme d'habitude j'ai apprecié ton style métaphorique très original ( Cette horreur au front démesuré aka Sakura).

Bref c'est comme toujours, du tout bon de chez tout bon...
I Think I'm Dumb...(repeat)
Arakasi
Gennin
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Message par Arakasi »

Que dire...?
...
...
...
Vive Squicky! :lol:

Toujours aussi amusant, tu as un style d'écriture léger et décalé, trés agréable à lire. J'aime beaucoup.
Avec toujours un énorme faible pour Orochimaru:
« Si tu touches à un poil de mon chaton, je te tue. ».
:kamool:

Et qu'est-ce qu'il t'a fait ce malheureux Sasuke? ^ ^
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Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

il est marrant ton style, j'aime bien :lol: les couples me font grincer des dents mais vu que c'est du second degré voire plus, on va dire que ça passe ;-)
trop fort le passage sur l'écureuil ! au QI supérieur à Sasuke Uchiwa, j'ai éclaté de rire. Moi non plus j'aime pas Sasuke. Il fait pitié :lol:
yukiyoruno
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Message par yukiyoruno »

Tiens,tiens, Gaara et Kimmaro complotent ensemble contre Sasuke et Kabuto. :lol:
Comme c'est original!
En plus, c'est drôle aussi.
J'ai l'hâte de lire les prochains chapitres.
Et je suis contente aussi pour l'apparition de Kimmaro, un perso rarement exploité dans le monde de fanfics.
Comme tout le monde, j'ai un petit faible pour ce charmant écureuil, Squickly qui, par ailleurs, me fait penser à Scrat dans l'âge de Glace.
Jainas
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Message par Jainas »

Pauvre Kimimaro et pauvre Gaara...
Ils ne sont pas sortit de l'auberge n'est ce pas ?

...
Qui veut parier que le "plan parfait" de Gaara ne se réroulera pas comme prévu ?:roll:

Avec également une mention spéciale pour l'affiche. :lol:
Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Sakamoto Julietta : Sasuke n'est absolument pas à plaindre ! Il s'en crée ! Itachi a peut-être dit qu'il devait le tuer mais il a pas dit une limite d'âge, alors il faut que ce *** aille chez Orochimaru au lieu de devenir puissant autrement.
Et près ça se prend pour le meilleur ninjas du monde !
Apparemment, la majorité des lecteurs ont adoré Squicky... Une surdose de l'Âge de Glace II peut être ?
Arakasi : Vous apprécierez la finesse de la formule. *regarde sa fiche "piques d'orochimaru" à écrire quelques part*
Be sasuke. Be alive.
Tayuya : Les couples ne sont pas impossible... Kimimaro est vraiment un hystérique d'Orochimaru ("Je resterais dans le coeur d'Orochimaru-sama pour toujours") et Gaara dit qu'il ressent la même chose envers Uzumaki Naruto, que c'est SA personne importante.
Mais bon, je te pardonne car tu dis que sasuke fait pitié ! :twisted:
yukiyoruno : Vive Kimimaro ! Pourquoi Kishimoto l'a killé aussi vite ?
Ressemblance non fortuite vu que j'ai vu le film deux fois et que j'ai adoré
Jainas : Ben non autrement il y aurait pas de fic...
C'est vrai ? C'est sympa de l'avoir regardé alors... Je pensais que personne prenait la peine de voir mes affiches
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Jainas
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Message par Jainas »

Y'en avait pour les autres fics aussi ? Je ne m'en souveins pas...

Et Sasuke... Je m'inscris en faux ! Ce pauvre Uchiha n'a pas mérité tout ce qui peu bien lui arriver (bon, ok, il a éventuellement bien cherché toutes les crasses qui pourraient lui arriver chez Oro, mais c'est pas une raison pour le hair inconditionellement. :evil:
AU fait, lol son nom barré sur l'affiche... ^^
Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

Sasuke n'est absolument pas à plaindre ! Il s'en crée ! Itachi a peut-être dit qu'il devait le tuer mais il a pas dit une limite d'âge, alors il faut que ce *** aille chez Orochimaru au lieu de devenir puissant autrement.
Et près ça se prend pour le meilleur ninjas du monde !
Mais enfin, moi je l'aime bien ce perso, meme si dans le manga je le trouve un peu carré...Pourquoi tant de haiiiine?? :???:

PS: moi j'avais remarqué que tu avais barré le nom de sasuke! Sache que c'est très mal! Je n'approuve pas du tout :lol:
I Think I'm Dumb...(repeat)
Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Je mourrais incomprise...
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Love Kyubi
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Message par Love Kyubi »

Petite image pour vous donnez envie

Voilà (avec un peu de retard) le nouveau chapitre, avec cette fois de la baston ! Les noms des techniques en japonais sont en gras. Leur traduction françaises sont en italiques. Certaines de ces techniques sont pure invention de ma part.
Fan de Sasuke prenez garde !


Pensées de Kimimaro en italique
Pensées de Sasuke en italique/souligné (oui il pense !)


2 : Kimimaro vs Sasuke : le choc des Titans

S’il existait une médaille d’or réservée à la personne la plus insupportable de la planète, elle serait détenue _ et pour longtemps _ par un certain Sasuke Uchiwa. De toute façon, l’intéressé n’aurait certainement pas compris quelle prix vous voudriez lui donner, ayant des difficultés à envisager des situations où des personnes autres que lui ont des sentiment ou accomplissent des actions complexes.
Sasuke Uchiwa était un p’tit con insupportable, arrogant, avide de pouvoir, faible de surcroît et il me coûte de parler de lui. Cette histoire contient bien assez de choses pénibles sans être obligé, en plus, de décrire un jeune homme déjà boursouflé d’orgueil.
Le vrai héros de ce chapitre est Kimimaro Kaguya, par bonheur, et non Sasuke Uchiwa. Et si Kimimaro devait détenir une médaille serait celle de la capacité à relativiser. Capacité à relativiser est une expression un peu huppée qui signifie ici « un talent particulier pour affronter les ennuis, calamités et autres coups du sorts en voyant tout du bon côté et en chantant un tas de chansons niaises type Disney ».
Quoi qu’il en soit, le fait est là : vous allez bientôt rencontrer l’odieux Sasuke Uchiwa et, si l’idée ne vous enchante pas, il est encore temps de faire « Précédente » et de relire le chapitre un où l’on parle de gentils petits écureuils, d’amour, et de plans maléfiques pour tuer des gens. Attention ! Plus que trois lignes et à partir de là, un terrible combat entre les protagonistes va s’engager et les choses vont aller de mal en pis pour Kimimaro, à tel point qu’en comparaison, l’air arrogant et mutique de Sasuke Uchiwa semblera aussi agréable à ses yeux qu’une odeur de karité.
« Qu’est-ce que tu veux, Kaguya ? », dit une voix froide et désagréable.
Kimimaro scruta les yeux noirs et vides du garçon devant lui en se demandant si sa vie allait enfin prendre un tour meilleur.
Même pour un optimiste forcené comme Kimimaro, Sasuke Uchiwa était une vision désespérante. Tout simplement parce que Sasuke était exactement le contraire de Kimimaro et que, contredisant le proverbe « Les contraires s’attirent », les deux garçons ne s’appréciait guère.
Sasuke était d’un naturel peu enclin à aimer quelqu’un d’autre que lui : concentré sur sa quête de vengeance, il ne se souciait pas le moins du monde des autres habitants d’Oto, et se montrait irrespectueux envers Orochimaru, qu’il ne considérait que comme un moyen d’obtenir du pouvoir. Il méprisait cordialement quelqu’un comme Kimimaro, qui vouait sa vie à quelqu’un d’autre, et utilisait sa puissance avec loyauté et désintérêt.
Kimimaro, quant à lui, en bon ninja, se montrait sans pitié envers ses ennemis par loyauté envers le village, mais en dehors des combats, il était d’une gentillesse naturelle et d’une grande naïveté. Il était fort mais voyait sa force comme un outil au service d’Orochimaru, et tout gain de puissance, comme un moyen d’être encore plus utile. De ce fait, et contrairement à Sasuke, il n’avait pas d’orgueil de ses pouvoirs personnels. Et il n’aimait guère celui-ci, car Sasuke, en plus de lui avoir volé sa place de futur corps sans aucun mérite, ne ratait pas une occasion de se montrer impoli envers Orochimaru et puis… Sasuke Uchiwa avait toujours été quelqu’un d’antipathique.
« Ce que je veux… Hé bien c’est simple ! Je veux me battre avec toi ! »
« Hummmm… »
Je suppose qu’il faut le temps que l’info remonte au cerveau…
« Et pourquoi tu veux te battre avec moi Kaguya ? »
Kimimaro réfléchit. C’était une question sensée. C’était normal que Sasuke la pose. Mais que répondre ?
Il pouvait bien mentir… mais il ne voyait pas quelles mensonges seraient assez crédibles pour justifier sa demande. Sasuke était insupportable mais ça faisait déjà quelques mois que Kimimaro le supportait, et il n’y avait pas raison naturel pour qu’il décide aussi subitement de le provoquer en duel (raison naturel ne comprend pas un pacte avec le Kazekage sur la route la moins fréquenté d’Oto no Kuni). Le plus crédible était de prétendre qu’il voulait un combat pour comparer leur valeur mais cette pensée ne s’accordait pas avec le caractère de Kimimaro, qui n’avait pas d’esprit de compétition.
Et de toute façon, l’idée de mentir répugnait Kimimaro. Il avait toujours été franc, et, si il devait tuer Sasuke pour remplir sa part du marché, il le ferait à la loyale.
« Hé bien, j’ai conclu un marché avec le Kazekage. Il a dit qu’il nous débarrasserait de ce traître de Yakushi Kabuto, si je te tuais toi. Et c’est ce que je vais faire… dans l’intérêt du village. »
Sasuke jeta à Kimimaro un regard torve :
« Et pourquoi veux tu tuer la tique blonde ? »
Kimimaro explosa. Non pas parce que Sasuke s’était montré irrespectueux envers ses supérieurs une fois de plus (après tout, lui non plus n’aimait guère Kabuto) mais parce qu’encore une fois, personne ne semblait remarquer l’infamie de Kabuto-san. Etaient-ils tous aveugles ?
Bien sûr, c’était Kimimaro qui était aveuglé par la jalousie mais il se croyait dans le vrai (la fameuse naïveté dont je vous avais parlé) et il ne manqua pas de le faire remarquer à Sasuke.
« Comment peux tu me demander ça ? Ne vois tu pas le comportement de Kabuto ? Tout en lui est exécrable : la façon dont il passe le thé à Orochimaru en lui effleurant la main, la façon dont ils se chuchotent des trucs à l’oreille, la façon dont ils marchent l’un à côté de l’autre, si près que les pans du kimono d’Orochimaru-sama effleure les mollets de Kabuto, la manie détestable qu’il a de dormir avec Orochimaru-sama et d’accaparer son attention, et surtout ce culot de s’afficher sans honte avec notre maître, de profiter de ses indulgences à son égard… »
Sasuke regardait Kimimaro, qui lui décrivait le caractère ignoble de Kabuto à travers la façon dont il beurrait les tartines d’Orochimaru, comme une poule regarde un couteau, encore plus dubitatif que Squicky devant un tel déballage de sentiments. Cependant, il n’interrompit pas la diatribe de son futur adversaire, cherchant à en comprendre le sens.
Puis quand Kimimaro reprenait son souffle, il dit enfin :
« Tu es jaloux de Kabuto, c’est ça ? »
Comme vous pouvez vous en apercevoir, Sasuke était singulièrement lent.
« Ce n’est pas parce que tu as la capacité sentimentale d’une cuillère à café qu’il en va de même pour tout le monde. », dit Kimimaro avec colère.
Je crois que Sasuke est comme les chiens, il n’a que trois humeurs : orgueilleux quand Itachi n’est pas là, haineux quand celui-ci se pointe, et humilié quand Itachi repart après lui avoir cassé la tronche.
Kimimaro commençait à s’énerver devant l’attitude de Sasuke à son égard. Il ne réfréna pas ce sentiment, sachant qu’ils allaient bientôt s’affronter.
« Tu ne peux pas me comprendre. Moi une lumière m’habite alors que dans ton cœur, il n’y que ténèbres…
Mais de toute façon, ça n’a pas d’importance car je vais te vaincre ici et maintenant. »
Ca au moins, c’était clair pour Sasuke :
« Très bien. Je vais t’affronter. (Comme si il me faisait une faveur...) Tu es plus faible qu’Itachi, et si je ne peux survivre ici, comment pourrais-je un jour espérer le tu… »
« Oui c’est bon, on sait que tu as une vengeance à accomplir ! », interrompit Kimimaro, agacé.
Sasuke n’était pas content, on venait de lui couper SA réplique impressionnante, mais les lecteurs poussèrent un soupir soulagé (sauf les fans de Sasuke qui avait depuis longtemps déguerpi en lançant sur l’auteur diverses objets contondants).
« Sharingan »
Les yeux du brun virèrent aux rouges, ornés des trois virgules de son dojutsu.
Je pourrais utiliser la danse des camélias mais il possède une épée de Kusanagui, et le sabre est son arme de prédilection. En plus à l’aide du Sharingan, il est capable de lire mes mouvements. Essayons…
« Shikotsumyaku : Teshi Sendan** »
Les projectiles en os s’abattent sur Sasuke, qui heureusement pour lui, encore amélioré le taijutsu copié chez Lee, et arrive à les éviter. Grâce à sa rapidité nouvellement acquises, il effectua des signes très rapidement.
« Chidori : Les milles oiseaux »
Mais Kimimaro s’attendait à cette technique. C’était celle que Sasuke sortait, limite à tous les combats, et il avait déjà réfléchi à un moyen de la contrer, si un jour il devait l’affronter.
« Nai no Te : La main du mort »
Alors que l’énergie affluait dans la paume de Sasuke, les os de la main droite de Kimimaro sortait tous en même temps, composant une sorte de main squelettique, reliés à sa véritable main par un fil de chakra. La main bloqua le chidori qui allait frapper Kimimaro, emprisonnant le poignet de Sasuke dans un bras de fer plus que dangereux.
Sasuke savait que la main n’était pas fait d’os ordinaires mais plus dur que le granit. Il savait aussi que si elle continuait à lui serrer le poignet aussi fort, il finirait sans doute par se casser, l’empêchant de faire des signes.
Il ne me reste plus qu’une seule solution. Puisque que cette main est indestructible, je dois m’attaquer au fil de chakra qui la relie à son possesseur.
Il remua donc péniblement les doigts détournant l’énergie du Chidori, qui mourrait dans sa main vers celle de Kimimaro, qui ne subit pas de dommage, mais cela détourna suffisamment l’attention de Kimimaro pour que Sasuke puisse saisir son sabre de la main gauche.
Il avait oublié que j’ai une autre main aussi.
L’épée de Sasuke était bien particulière. Enfoncé dans le corps d’un autre ninja, elle pouvait bloquer la circulation du chakra dans la zone touchée, l’empêchant ainsi de se soigner. Le fil de chakra n’était que relié au corps de Kimimaro, mais elle était capable de le briser.
0/0. On revient au début. Et cette fois, je vais lui faire des techniques beaucoup plus ardues…
« Kosshi Bunshin no jutsu : Le clone d’os »
Aussitôt, des clones composés de ses os sortirent du corps de Kimimaro…
§§§
Ici, je dois marquer une pose.
Tout auteur normalement constitué se doit de ménager ses lecteurs, par exemple en sautant les passages barbants, sans évidemment considérer toutes descriptions comme étant un passage barbant, autrement de grands écrivains comme Marcel Proust n’aurait jamais écrit la moindre ligne.
Dans ce cas, il ne s’agit pas d’ennui mais d’images proprement répugnantes. Il n’est jamais plaisant d’imaginer tous ses os sortir du corps d’une personne et je ne vais pas vous y aider par une description trop prolixe. Même étant d’un naturel sadique (vous avoir imposé la présence de Sasuke Uchiwa en est une preuve flagrante), je ne peux me résoudre à vous pondre un paragraphe sur de la chair sanguinolente. Dans le cas contraire, si cette fanfiction avait été un doujinshi, vous auriez refermer mon œuvre séance tenante, direction les toilettes pour soulager votre estomac (déjà mis à mal par l’air arrogant de Sasuke) en vous jurant de ne jamais plus toucher à un steak tartare de votre vie.
Pour épargner les âmes sensibles ou les amoureux de steak tartare, je dirais juste que Kimimaro fit apparaître plusieurs clones constitués d’os aussi solides que les siens, ce qui vous donnera l’information principale sans enrobage sanglant.
§§§
Sasuke se trouvait en très mauvaises posture. Les clones invoqués par Kimimaro avait une très grande puissance d’attaque et leur solidité était telle qu’il ne voyait pas comment les détruire.
Quelle puissance dois-je déchaîner pour détruire ces clones ?
Sasuke savait que si il ne donnait pas le coup décisif, il perdrait. Et l’immense orgueil de Sasuke Uchiwa et son tout aussi énorme désir de vengeance refusait la défaite, il refusait la mort, qu’il savait qu’elle le prendrait si il perdait.
Je n’ai qu’une seule alternative. Cette technique…
Elle était dangereuse, cette technique.
Sasuke le savait.
Mais c’était sa seule chance de remporter le combat.
Et il était prêt à tout.
Kimimaro ne sous-estimait pas ses ennemis et il sut repérer dans l’œil de Sasuke le regard de l’adversaire acculé qui s’apprête à lancer l’assaut décisif. Il connaissait aussi la force du ninja en face de lui et redoutait une technique qu’il ne puisse parer.
Mais Kimimaro, lui aussi, ne voulait pas perdre. Car même si Sasuke épargnerait peut-être sa vie, il répéterait tout du plan de Gaara à Orochimaru, et alors on croirait que lui, Kimimaro, était le félon, alors que Kabuto-san coulerait des jours heureux.
Alors au moment où Sasuke achevait sa technique…
« Karyû Endan : L’embrasement infernal du dragon »
Kimimaro en effectua une autre…
« Tessenka no mai : Danse des clématites »
§§§
Le lecteur est tout à fait libre de sauter le passage qui suit (le lecteur est libre de sauter tous les passages qu’il veut) qui peut être considéré comme barbant. Je ne vous le conseille néanmoins pas, autrement j’aurais du vous conseiller de sauter la partie avec Sasuke, puis de sauter le combat, bref de sauter tout le chapitre.
§§§
All is fair in love and war. Ce dicton anglais signifie à peu de choses près que qu’elles que soient les actions qu’on commet par amour ou lors d’une guerre, elles sont tout à fait excusables.
Dans le monde réel, commettre un crime passionnel n’est nullement excusable, pas plus que l’on considère la guerre comme naturelle.
Mais nous nous sommes pas dans le monde réel mais dans le monde des ninjas, où le combat est un quotidien et où chaque adversaire met sa vie en jeu dans un pari sanglant. Malgré sa gentillesse, Kimimaro était un ninja, et pour lui, tuer quelqu’un n’était pas quelque chose de moralement inacceptable. Certes, il n’était pas censé tuer à ses propres fins, mais son subconscient ne lui avait-il pas soufflé la très arrangeante explication que Kabuto était un traître ? N’était-ce pas son devoir de débarrasser le village d’un traître, quitte à devoir tuer en chemin le très désagréable Sasuke Uchiwa ?
Alors que le feu s’abattait sur lui, Kimimaro n’avait pas peur de la mort. Pas pour lui. Mais pour son maître, qui, il en était sûr, n’allait pas tarder à recevoir un coup de poignard dans le dos.
Mais je ne vais pas vous faire attendre plus sur l’issue de ce féroce combat.
§§§
La colonne vertébrale de Kimimaro sortit de son dos. Il n’eut que le temps de la jeter violemment sur Sasuke qui ne put l’éviter complètement, trop occupé qu’il était à cracher des flammes. Il la reçut sur la tempe et cela l’assomma proprement, à défaut de lui remettre le cerveau en place.
Mais il avait eu le temps de parachever sa technique et des déluges de feu s’abattirent sur Kimimaro, qui ne put que mettre ses os sous sa peau et jeter au sol, la première technique de défense que nous apprenons tous. Cela lui sauva sans doute la vie, mais la fine couche d’épiderme qui recouvrait ses os fut sérieusement brûlé. Il resta au sol, aussi inconscient que Sasuke.
Ce fut l’enjeu du combat (Orochimaru) qui les retrouva tous les deux. Il n’avait aucun moyen de savoir pour quelle raison ils s’étaient battus, mais il fit promettre à Kabuto de les soigner, puis il les réprimanderait sérieusement, la perspective de perdre deux de ses meilleurs ninjas ne l’emballant pas du tout.
Kabuto se dit :
« J’espère qu’ils auront quelque chose d’intéressant à dire quand ils se réveilleront, autrement Orochimaru-sama ne les épargnera pas. »
Et pendant ce temps là à Suna, le Kazekage se préparait à une mission d’assassinat, ne se doutant pas de l’issue du combat de son désormais associé. Et il dit au conseil :
« Il ne fait aucun doute que cette mission sera un succès. »
Savez-vous, d’aventure, ce qu’on nomme ironie dramatique ? En littérature, on parle d’ironie dramatique lorsque, par exemple, quelqu’un fait une remarque anodine, et que quelqu’un d’autre sait des chose qui donnent à cette remarque un tout autre sens, tragique celui là. Par exemple, quand un jeune ninja dit « Que j’ai hâte de partie en apprentissage avec ce type, je vais apprendre plein de nouveaux jutsus ! ». Si quelqu’un sait d’avance que l’homme en question est un dangereux criminel qui va mener son apprenti sur la mauvaise pente, vous vous trouvez dans une situation d’ironie dramatique.
L’ironie dramatique est quelque chose de cruelle, et je regrette fort de la voir intervenir dans ce récit. Mais Kimimaro, avec cet ex æquo hasardeux, allait tôt ou tard, voir dame Ironie Dramatique, pointer le nez dans son histoire.
Donc, en entendant Kabuto faire des conjectures sur le récit de ses blessés, et Gaara ne doutant pas de la réussite de son plan, nous devrions ressentir ce frisson né de l’ironie dramatique. Car Gaara avait beau être confiant, et Sasuke muet, je sais très bien que la machination des deux échouera et que de Sasuke Uchiwa, rien ne pourra jamais sortir de bon.

Shikotsumyaku : Le nom, très barbare, de la Kekke Genkai de Kimimaro
Teshi Sendan : je n’ai pas trouvé de bonnes traductions française de cette techniques qui consistant à utiliser ses phalanges comme des balles de pistolet.

Et au prochain chapitre, nous retrouverons Kabuto dans Everybody wants to be a cat !
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Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

Je crois que Sasuke est comme les chiens, il n’a que trois humeurs : orgueilleux quand Itachi n’est pas là, haineux quand celui-ci se pointe, et humilié quand Itachi repart après lui avoir cassé la tronche.
:lol: C'est trop vrai ca... lol

Encore une fois j'ai bien ris...
I Think I'm Dumb...(repeat)
Jainas
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Message par Jainas »

pareil :lol:

Les intermèdes de théorie littéraire et le petits passages de démontage de Sasuke sont tout a fait excellents.

Tu as déjà lu Princess Bride de Goldman ? Je ne sais pas trop pourquoi, mais en lisant ce chapitre ça m'y faisait un peu penser...

Enfin bref, très bon.
Tayuya
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Message par Tayuya »

trop fort !! j'ai explosé de rire à certains passages, franchement ce ton mordant et décallé est une merveille.

J'aodre comment tu défonces Sasuke. Le coup des chiens là, très bien vu :lol:
Hitto-sama
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Message par Hitto-sama »

Bon, et bien, que dire ?
Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Sasuke. Mais de là à le massacrer, y'a un gouffre. Enfin, je n'aime pas le lynchage pur et simple. Même s'il s'agit de Gaara que je n'aime pas.
Donc nous sommes à peu près opposées en ce qui concerne nos préférences envers les personnages.
ça commence bien.

Ensuite, y'a des fautes. Beaucoup. Et des expressions douteuses ou des mots mal employés. Bref, c'est regrettable.

Je sais bien que cette fic est un délire total mais j'ai du mal à faire avec. Même en partant du principe qu'il ne faut pas la prendre au sérieux, je n'ai sourit qu'une fois en deux chapitres. Pour une fic comique, c'est quand même peu. Mais je ris rarement en lisant, c'est vrai. Mokoshna arrive à m'arracher quelques larmes et je dois avouer que je ne ris franchement qu'en relisant une fic. Je tairai le nom pour ne pas faire d'ombre au reste du monde XD

L'histoire de Squiky l'écureuil m'a laissé perplexe. Ma Colloc' a beaucoup aimé et à l'heure où je tape ces mots, elle essaye de me convaincre que c'était un bon passage et qu'il fallait s'imaginer être l'écureuil face à un type dont il se fout royalement mais pour qui il compatit. Je ne manque pas d'imagination, ceci dit, j'ai du mal à me mettre dans la peau d'un écureuil ...
Je ris plus de l'immitation de l'écureuil de ma Colloc' que de la fic ... Il faut avouer qu'elle est très douée pour faire la bête pas aidée.
Et là, véxée comme un poux, elle me pointe du doigt et me traite d'infâaaaaaaame avec le ton adéquat.

C'était le passage gratuit de la vie de H².

Je vais m'arrêter là parce que la discution très mouvementée d'avoir Colloc' part un peu trop en live pour que je puisse me concentrer sur ta fic. Navrée.
En même temps, c'est pas comme si j'avais beaucoup de choses à rajouter.
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A regarder le ciel sans connaissances, on prend de vulgaires cailloux pour des étoiles.
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