Strangers on a tree
Publié : sam. 29 avr. 2006, 18:46
Ben voilà c'est notre nouvelle fic...
Autrices : Love Kyubi et Manda-sama
Titre : Strangers on a tree (référence au films "Strangers on a train", comprenez "L'inconnu du Nord Express")
Rating : le même que pour Conversation sur la tête d'un serpent. cette fic en est la suite
Couple : Naruto/Gaara Orochimaru/Kimimaro
Type : Fic assez courte 4 chapitres only, action/romance/humour (première fic de ce type avec des fights)
Résumé : Kimimaro et Gaara se rencontre une nouvelle fois alors que le premier raconte ses malheurs à un écureuil et que le second s'apprête à commettre un meurtre. Mais malgré cela ils ont bien plus de points commun que prévu. Ils vont alors conclure une étrange et dangereuse alliance, qui pourra les mener très loin.
Affiche de promo : http://i1.tinypic.com/sku6pz.jpg
Donc voilà j'adore cette fic, je toruve le premier chap très réussi :
1 : The Road less travelled
a) Le bon,…
Squicky l’écureuil d’Oto no Kuni n’attendait pas de visiteurs.
Pourtant, il en vint un. C’était un humain. Quand il vit Squicky, il se pencha à ses côtés. L’écureuil craint qu’on l’attaqua mais l’humain se contenta de l’aider à rassembler ses noisettes, la dure tâche qu’il avait entrepris. Tout en ramassant les « akènes dotées d’un péricarpe ligneux » (en matière de noisette, Squicky était un professionnel), l’humain ne cessait de déblatérer.
Qu’est-ce que l’humain pouvait bien lui raconter ? Squicky l’ignorait, d’ailleurs il ignorait même que l’humain l’eût un jour nommé Squicky (enfin lui et ses congénères, les écureuils se ressemble tous), mais l’humain quelle qu’il soit l’aidait à rassembler sa manne.
En fait, Squicky pensait avoir déjà vu cet humain. Car Squicky _ même si il n’était qu’un écureuil avec le QI d’un écureuil (c’est à dire qu’il surpassait tous juste Sasuke Uchiwa) _ était capable de reconnaître les deux humains qui passait près de SON noisetier. Celui-là il le connaissait ; il en était sûr ! Il était gentil avec le peuple des écureuils. L’autre, à la touffe blonde, (Squicky les reconnaissait ainsi) était un véritable danger !
Comme l’humain aidait Squicky à rassembler ses précieuses avelines, il lui semblait normales d’écouter ses malheurs, enfin de faire semblant. Même si il avait su parler le langage des humains, Squicky n’aurait pas compris.
Quelles pouvaient être les malheurs d’un écureuil ?
Peut-être une carence soudaine de ses chères noisettes ou la venue subite de l’homme blond…
Celui là était une vraie plaie ! Si Squicky pouvait détester quelqu’un dans son petit cœur d’écureuil, c’était cet homme !
Quand il pensait à son oncle Scratch, qui après sa venue, n’était jamais revenu !
Après ces légères digressions animalières, revenons à notre sujet…
Les malheurs de l’humain était sans doute bien loin d’une absence de fruits secs même Squicky et lui avait un grand point commun : un même ennemi qu’ils abhorraient au fond de leurs cœurs pures et naïfs, même si les raisons de ce ressentiment étaient très différentes.
« Et là, il m’a dit d’aller voir dans la forêt si il était ! J’ai bien regardé mais je n’ai pas trouvé… Tu as vu Orochimaru-sama, Squicky ? »
L’humain s’attendait-il à ce qu’il réponde ?
Squicky avait senti la question à l’intonation de sa voix mais il se sentait bien incapable d’y répondre…
Ca ne perturba pas l’humain qui continua à parler, ponctuant ses phrases de « Tu te rends compte Squicky ? »
Squicky ne pensait pas se rendre compte de quoi que ce soit mais il continua à écouter l’humain, tout en grignotant sa noisette d’un air dubitatif.
Si il avait été humain, cette « discussion » (ou plutôt ce monologue) se serait révélé une véritable mine d’informations pour un ninja étranger.
Mais de ninja étranger, il n’y avait trace. Enfin pour l’instant.
Car, bien que Squicky l’ignorait, il avait en face de lui (je parie que vous l’avez tous deviné…) Kimimaro Kaguya. Et les phrases sans sens (pour Squicky) qu’ils prononçaient depuis déjà trois quart d’heure étaient un scoop pour lequel les directeurs de Konoha Potin ou Pretty Ninja auraient sans doute vendus leurs âmes (si ce n’est pas déjà fait).
Les malheurs de Kimimaro avait commencé le jour où Kabuto-san avait mystérieusement avait mystérieusement disparu. Le cuisinier, qui avait peur de se faire tuer comme son prédécesseur qui, un jour, avait confondu curry et cardamome dans le plat d’Orochimaru-sama un jour de mauvaise humeur, l’avait supplié de porter le petit-déjeuner au Maître. Kimimaro était ravi. Orochimaru-sama était si cute à son réveil !
Il ne savait pas qu’il allait avoir le plus grand choc de sa vie.
Kabuto-san partageait le lit qu’Orochimaru-sama et faisait preuve envers lui d’une familiarité incroyable ! Et dans sa grande mansuétude, leur Maître ne semblait pas s’en formaliser ! Il réveilla même son subordonné en l’embrassant (sur la bouche !) et en lui disant quelque chose qui ressemblait à « Le petit-déjeuner est près, chaton. »
Je vous laisse imaginer la scène.
Depuis ce jour honni, Kimimaro sentait bouillir en lui une haine farouche envers Kabuto-san !
Il avait fini par se persuader que si il le détestait tant, c’était parce que Kabuto était un traître. Chaque jour, il supplia son Maître de bien vouloir l’entendre, et chaque jour, Orochimaru ne le prenait pas au sérieux. Non pas qu’il en veuille de quelque façon que ce soit à son Maître, c’était la faute de ce félon de Kabuto.
Pour couronner le tout enfin, Orochimaru lui avait interdit de faite du mal à Kabuto en ces termes exacts : « Si tu touches à un poil de mon chaton, je te tue. ».
La formulation était plaisante mais Kimimaro ne l’appréciait guère. Son ennemi était hors d’atteinte et Orochimaru-sama était en danger.
En plus, même si il s’en voulait des fois d’avoir de si égoïstes pensées alors que son Maître allait bientôt se faire poignarder dans le dos, son quotidien lui paraissait détestable.
Comme il le décrivait prolixement aux différents animaux de la forêt qu’il croisait (et ceux ci pour lui faire plaisir, faisait toujours semblant de lui prêter une oreille attentive), tout le temps où il voyait son Maître et Kabuto-san ensemble, sans pouvoir intervenir, rendu muet et paralysé par les ordres de son Maître, il sentait la colère brûler en lui à tel point qu’il avait l’impression qu’il aurait pu prendre feu.
C’était tellement injuste… Ce traître de Kabuto recevait de si grands honneurs ! Et de si grandes libertés ! Alors que lui, Kimimaro, si fidèle, si respectueux…
Ce n’était pas bien de penser qu’il était plus digne d’Orochimaru-sama que Kabuto. Personne ne méritait Orochimaru-sama.
Kimimaro essayait de penser à un plan pour faire comprendre à son maître la félonie de Kabuto-san. Mais son cerveau était envahi par des pensées parasites ; les images de son Maître et Kabuto enlacés, se chuchotant à l’oreille des choses qu’il ne pouvait pas saisir, qu’il n’aurait de doute façon jamais compris et qu’ils ne sauraient sans doute jamais.
Ce que Kimimaro ignorait, alors que ses pensées étaient tournés vers des images néfastes, s’était que la vengeance tant espérée, arrivait et par la route la moins fréquenté
b) …la brute…
Un excellent poète a jadis écrit un poème « The Road Less Travelled », inspiré d’une balade solitaire le long d’un sentier de sous-bois où ne passait pas un chat.
Ce chemin-là, aux dires du poète, était remarquablement tranquille, quoique un peu désert aussi. Rien de très rassurant, au fond. Là où pas un chat ne passe (ne parlons pas des écureuils), si vous avez des ennuis, qui donc entendra vos cris ? Et le fait est qu’aujourd’hui notre homme n’est plus de ce monde.
Pour l’instant, la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni ne portait pas bien son nom. Elle connaissait même une étrange influence. Et tout ceux qui l’arpentait, humain ou écureuil, était bien de ce monde et pensait même à en éjecter quelques personnes inopportunes.
Gaara du Désert était d’humeur massacrante. Il avait passé deux heures à chercher la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni et il tombait sur un sentier terreux et recouvert de noisette sur lequel on pouvait trébuché à tous moments. Il ne serait même pas surpris si il trouvait un illuminé en train de danser au milieu d’écureuils.
Vous vous demandez sans doute (sûrement) ce que faisait le Kazekage sur le route la moins fréquentée et la moins déblayée en plein milieu de la forêt d’Oto.
En fait, en ce moment, Gaara n’était pas là en tant que Kazekage mais pour « affaire personnelle » (comprenez « histoire de cul »).
Si vous le connaissez personnellement ou si vous êtes juste un peu cultivés, vous connaissez « la tristement célèbre histoire de Gaara le Démon que personne ne raconte jamais » qui a pris un grand tournant après la mort du Quatrième Kazekage et a été ré intitulé « L’histoire de Gaara, notre Charismatique Kazekage que nous aimons tous » (même si le titre « L’histoire révisée de Gaara par les gâteux du Conseil qui veulent passer sous silence son passé sanglant » aurait plus convenu ou mieux encore « Une histoire partielle et incomplète de Gaara qui laisse dans l’ombre les aspects les moins reluisants de son histoire comme les exactions qu’il a subi et fait subir »)
Ca aurait pu être un conte de fée moderne (avec tous les trucs gores passés sous silence), ça en était même un, même si il manquait une chose essentielle pour cela.
La belle histoire d’amour avec la belle princesse qui vit un éternité de bonheur avec son prince charmant ! « Il se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » !
Gaara n’était pas une princesse mais il se saurait volontiers cosplayé en Blanche Neige pour son prince charmant.
Car, même si dans l’histoire de notre vilain petit tanuki, aucune flèche tiré par un petit ange rococo ne semblait avoir transpercé son cœur, l’amour était là, enfoui au plus profond du petit cœur de psychopathe tout chaud de Gaara depuis le jour même où il avait décidé de l’éprouver, depuis le jour où il l’avait sauvé des ténèbres.
Et depuis ce jour, une seule question avait hanté son esprit, d’abord dans son subconscient puis plus ouvertement : Le beau, le grand, l’imprévisible Naruto-kun allait-il un jour l’aimer ?
Pendant des semaines, il avait été plongé dans le désespoir le plus total, se nourrissant à peine. Comment Naruto qui ne le considérait sans doute même pas comme un ami allait tomber amoureux de lui ? C’était impossible… D’ailleurs, un kitsune aussi mignon que son Na-kun devait déjà avoir une petite amie… Sans doute, cette horreur au front démesuré que Gaara avait failli broyer entre son sable. Comme il regrettait de ne pas avoir achevé son geste ! Comment cette grognasse pouvait mériter ne serait-ce qu’un dixième de son Na-kun ? (après l’amour la jalousie ; il n’aurait jamais envisagé éprouvé tant de sentiments un jour)
A cette époque, Gaara ignorait que la menace venait d’ailleurs…
Il avait pensé avoir une occasion de le revoir lors de la mission pour retrouver Sasuke mais le constat n’en avait été que plus amère qu’un sirop de citron vert de Temari. Naruto-kun avait essayé de ramener son coéquipier du bon côté et celui-ci l’avait presque tué, reniant son amitié. C’était ce qu’on lui avait raconté. Et surtout, Naruto-kun partait pour trois ans.
Gaara était déterminé à ne pas sombrer à nouveau dans la déprime et à devenir digne de son Na-kun, pour remplacer cet abruti de Sasuke dans son cœur. Oui, il serait LE meilleur ami de son chibi kitsune pendant que l’abruti qui avait renié son amitié resterait au pays des bouseux à baiser des serpents à moins que ce ne soit l’inverse (Gaara ignorait que Orochimaru préférait les chatons au p’tit con).
Gaara briguait rien de moins que le poste de Kazekage. Quand il l’obtint, il se prit même à rêver d’un jour proposer à son Na-kun le « grand rapprochement » entre Konoha et Suna.
Et puis après avec sa capture à l’Akatsuki, il avait connu les pires et les plus inoubliables moments de sa vie. Jusqu’à ce qui avait été le plus beau jour de sa vie…
§flash back§
J’étais en train de mourir. J’étais même déjà mort. Mais il m’a ramené à la vie.
J’étais important pour lui, j’étais même un ami ! Il comprenait mes souffrances et je comprenais les siennes.. C’était mon double, mon âme sœur, mon sauveur… Il n’y avait pas de place pour le désespoir et la mort… J’allais conquérir le cœur de Naruto !
Ce n’était pas un simple amour de gosse… Mais un amour pour lequel on est prêt à mourir… ou à tuer…
Il y a les ninjas de Suna derrière lui. Mon peuple… Celui que je dirige, que je protège et qui enfin m’accepte…
Je ne faillirais pas.
§§
Puis Naruto et son équipe avait été les invités personnel du Kazekage. (nda : au lieu d’aller en mission avec Sai)… Ils avaient accompli des missions avec les ninjas de Suna… et Gaara avait profité de cet occasion pour mieux connaître Naruto.
Ils avaient beaucoup discuté ; Naruto commençant à voir à Gaara un confident potentiel, qui puisse le comprendre mieux que… Sakura (c’était pas très dur en fait).
Dès le début en leur proposant de rester, Gaara avait l’intention de sauter sur l’occasion pour charmer Naruto. Malheureusement, il était, il faut l’avouer, nul en drague. Personne ne lui avait jamais enseigné les « choses de la vie ». Il lui fallait des conseils.
Il avait commencé par demander à sa sœur :
§flash back§
« Temari, j’ai un copain qui a un copain qui a un problème… »
« Ah bon, tu as un problème ? »
« Comment tu as fait pour savoir que… »
« C’est simple tu n’as pas de copain qui a un copain qui a un problème. En plus, tout le monde sait ce que veut dire ce genre de formulation. Alors c’est quoi ton problème ? »
« Ben euh en fait, je… »
J’avais dû rougir un peu car Temari a dit :
« Une histoire de cœur ? »
Kankuro sortit aussitôt des chiottes en clamant :
« Une histoire de cul ? Ben t’as pas à t’inquiéter tu plais au fille ! »
C’était très étrange mais Gaara avait en effet remarqué qu’il plaisait aux filles.
Kankuro l’avait vu en premier et l’avait largement exploité en forçant son frère a tourné dans une pub pour Suna où Gaara devait être allonger sur son bureau (avec gros plans sur ses pectoraux en sueurs qu’ils caressaient d’un air subjectif ) tout en déclamant le nouveau slogan publicitaire qui est sur toutes les lèvres « Il fait chaud à Suna » d’un ton de play boy en chaleur, avec d’autres discours tous plus spirituelles du genre :
« Venez à Suna, les filles. En tant que Kazekage, je vous accueillerais… personnellement ! »
Ou même dans d’autres langues :
“I am… get-ting… so hot! I’m gonna take my clothes off !”
Au début, Gaara ne comprenait pas trop ses phrases : à quoi bon rappeler qu’il faisait chaud à Suna, il n’y avait même pas de plage ! Et il ne pourrait jamais accueillir personnellement tous les visiteurs ! Et puis ce ton éthéré ne lui donnait pas un air débile ?
Kankuro lui avait alors montrer que le nombre de kunoichi de Suna avait augmenté de 150% en deux semaines.
Temari lui fit alors que il devrait cesser de manipuler son petit frère pour pallier son absence de vie amoureuse et que si il voulait avoir des petites amies il ferait mieux d’enlever ses horribles tatouages.
Et Gaara comprit que si il ne mourrait pas chaque jour étouffé par une tonne de fan girl hystériques, c’est que Kankuro se hengeait souvent en lui pour profiter de l’occaz’.
Mais revenons à nos moutons :
« Gaara ne peut pas être amoureux ! La pauvre fille se ferait tuer au bout de deux jours… et en plus ma pub… »
« Je ne pense pas que ce soit une fille… »
Kankuro eut l’air très surpris :
« Gaara est gay ! »
« Ben ouais tu l’as dégoûté des filles en lui mettant une horde de femelles en chaleur au fesses ! »
« C’est super cool que tu sois gay, petit frère ! Je consolerais tes fan girls éplorées ! Comment s’appelle t-il ? »
« Je parierais que c’est Naruto… »
« Comment tu fais pour tout savoir Temari ? »
« Peut-être que j’ai récupérer tes neurones ? »
« DITES VOUS ME LAISSER EN PLACER UNE ? »
Kankuro et Temari arrêtèrent de se disputer une minute.
« Voilà, j’aimerais séduire Naruto-kun… »
Kankuro remonta sa braguette et dit :
« C’est pas possible ça, il est amoureux de Sasuke. »
§§
C’est ainsi que les soupçons de Gaara avait été confirmés. Car Naruto-kun parlait beaucoup de son coéquipier, et parfois Gaara avait pensé qu’il éprouvait plus que de l’amitié pour lui. Mais il s’était dit qu’il devait être paranoïaque.
Plus tard quand Kankuro le vit brûler des effigies de Sasuke, il dit naïvement :
« En même temps il faut mieux que tu passes ta colère sur ça plutôt que sur le vrai Sasuke ! »
Et là Gaara avait eu le déclic. Il avait cherché la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni, monté ses plans et armé son cœur d’une détermination sans faille…
Sasuke Uchiwa devait mourir !
c)… et le traître ! (et retour du bon vieux code : pensée de Gaara en gras/italique et celle de Kimimaro en italique)
Alors que Gaara poursuivait sa route, Kimimaro lui restait en stand by, plongé dans des noires pensées au milieu de Squicky et ses congénères, jusqu’à ce qu’une biche lui léchouille les doigts. Alors, résolument optimiste, il se releva et aller danser au milieu des animaux dans ce qui ressemblait à un adaptation à petit budget de Blanche Neige (la scène dans la forêt avec les animaux).
Alors qu’il s’apprêtait à chanter, son instinct de ninja l’avertit que quelqu’un était en approche. Quelqu’un qui prenait un (trop) grand soin à masquer ses traces… Ce n’était pas normale pour un simple promeneur innocent…
De son côté, Gaara en avait marre. Ca la faisait déjà qu’il aurait du arriver selon sa carte.
Ah voilà enfin la clairière, se dit-il avant de saisir la plus étrange vision qu’il ne lui avait jamais été donné de voir, surclassant coup sur coup Kankuro en caleçon et Temari un couteau de cuisine dans la main droite et un poulet à moitié plumé dans la gauche.
Cet fois, il s’agissait d’un jeune homme que Gaara ne reconnut pas immédiatement qui courait au milieu de la clairière suivit par une demi douzaine d’animaux.
Gaara fixa son visage et fit tant bien que mal le parallèle entre Kaguya Kimimaro, le redoutable ninja qu’il avait affronté précédemment et cet illuminé qui souriait comme un imbécile entouré de rongeurs diverses.
Le temps que son cerveau établisse les points commun comme les longs cheveux blancs, la raie en zig zag et les deux points vermeille sur le front, Kimimaro lui envoya un kunai qu’il évita de peu.
Comprenant qu’il avait été repairé, Gaara sortit de l’ombre. C’était fâcheux. Il connaissait la valeur de Kimimaro et n’avait pas envie de l’affronter et d’être affaibli avant son combat contre Sasuke.
« Sabaku no Gaara… J’avais tort de me moquer de ton sable. Mais tu ne m’as pas tué lors de notre dernier combat. (nda : la deuxième petite modification par rapport à la storyline) Je défends le domaine de mon Maître, et même si je ne te vainc pas, je te blesserai suffisamment pour que les Juunins de garde te récupère… »
« Kimimaro, je ne veux pas me battre avec toi. Je ne suis pas ici pour porter préjudice à ton Maître ou à ton village. »
Kimimaro fut surpris, mais il ne se relâcha pas. Gaara continua :
« Je suis ici pour tuer un certain homme. »
« Qui est-ce ? »
C’est inutile de mentir.
« Sasuke Uchiwa. »
Si seulement ça avait été Kabuto-san je l’aurais peut-être laissé passer ! Oh non, je ne dois pas avoir ce genre de pensées. Orochimaru-sama m’a interdit de faire du mal à Kabuto, pensa Kimimaro avec amertume.
« Je ne peux pas te laisser passer. Sasuke Uchiwa est le futur corps de mon maître. Et même si je ne l’apprécie pas particulièrement, je ne laisserais personne porter préjudice à mon Maître. »
Gaara essaya de se rappeler tous les détails que Kimimaro avait laissé échapper sur lui précédemment.
Sa loyauté envers Orochimaru est sans faille. Et il n’aime guère Sasuke. Je peux jouer sur ça.
« Ce prétentieux de Sasuke mérite t-il cette place ? Ta Kekke Genkai est aussi puissante que la sienne. Tu devrais être son futur corps et c’est ce qui arriverait sans doute si l’Uchiwa mourrait. »
Kimimaro brûla de répondre que Sasuke n’était qu’un indigne qui outrepassait son rôle pour obtenir du pouvoir personnel mais il s’abstint.
Gaara essaie de me faire outrepasser mon rôle à moi.
« Là n’est pas la question. Mais si tu ne veux pas tuer Sasuke Uchiwa parce qu’il est le futur corps d’Orochimaru-sama, pourquoi le désires tu ? Ne fait-il pas partie de tes amis du village de la Feuille ? Ou aurais tu quelques griefs contre lui ? »
« Sasuke Uchiwa n’est plus un ninja de la Feuille. Il a trahi les siens. »
…trahi Naruto-kun…
« Hé oui, j’ai des griefs personnels contre lui ! »
Espérons que cela l’intrigue et l’apitoie.
« Lesquels ? »
« Tu ne comprendrais pas. »
Pourtant en ce moment, moi aussi je déteste quelqu'un pour raison personnel. Kabuto-san…
« Tu ne comprendrais pas… le fait d’aimer par dessus tout la personne qui vous a sauvé des ténèbres alors que celle-ci n’a d’amour que pour un traître, une personne indigne d’elle ! »
Mais c’est exactement ce que je ressens !
« Si, Gaara, je sais ce que c’est ! »
« C’est pour cela que tu aimes tant ton Maître ? »
« Oui. »
« Je regrette d’avoir dit que tu n’avais pas d’âme. Mais qui donc te spolie en ce moment ? »
Espérons que ça soit Sasuke…
« Hé bien… si on s’asseyait tranquillement sur une branche d’arbre pour discuter ? »
C’est ainsi que les autrices réussirent à justifier le titre.
Kimimaro raconta ses malheurs à Gaara qui se révéla un auditoire beaucoup plus compatissant que Squicky (qui pour sa part se demandait ce que ses deux humains faisaient percher dans son arbre).
« Kabuto n’est qu’un traître, tu te rends compte, Gaara ? Il me répugne à chaque fois que je le vois si près d’Orochimaru, à chaque fois que mon Maître l’appelle par un petit nom, à chaque fois que je dois leur apporter le petit-déjeuner au lit ! »
Et Gaara hochait la tête, imaginant à quelle point ça serait énervant de voir son Na-kun en train de promettre un amour éternel à Sasuke Uchiwa.
Puis Gaara conta ses mésaventures pour séduire Naruto à Kimimaro. Celui-ci rit même quand il évoqua la suggestion de Kankuro d’offrir à Naruto un message chanté du genre :
« Tes yeux sont bleus comme le ciel du matin
Tes cheveux sont blonds comme le blé, tu es divin
Tu es mon Hokage, tu es mon roi
Je voudrais tant que tu sois à moi
Celui qui a combattu et vaincu
L’Akatsuki à mains nues. »
Enfin, il lui fit part de sa tentative pour tuer Sasuke. Mais Kimimaro malgré son sort si semblables au sien, hésitait à le laisse passer.
« Ecoute, Kimimaro, si tu me laisses passer, pour le dérangement que je te causerais à toi et à ton village, je paierais un acompte. »
« Lequel ? »
« C’est facile, dit Gaara avec un large sourire (si c’est possible je vous jure ! Qui a dit la gamme d’expression d’une moule ?). Je tuerais Kabuto Yakushi. Ainsi je sauverais ton maître d’un grand péril. Il sera si content que la mort de Sasuke lui apparaîtra comme dérisoire. D’autant plus, que qui surgira parmi ses traîtres et ses faibles ? Kimimaro Kaguya, le fidèle serviteur, tout a fait disposé à prendre leur place. »
« Je… ne…dois… pas…. désobéir…. »
« Réfléchis Kimimaro. Si il comprend que tu as pris quelques libertés pour son propre bien, il te récompensera d’autant plus ! »
Peut-être que je devrais laisser Gaara tuer Sasuke et Kabuto.
Alors il ne restera plus que moi… et Maître Orochimaru.
Kimimaro vit mentalement l’image de Sasuke, qui avait toujours fait preuve d’irrespect envers Orochimaru et lui avait volé sa place de futur corps, et celle de Kabuto s’effacer, le laissant seul pour veiller sur Orochimaru-sama.
C’était plus que bien, c’était parfait.
Au moment où il s’apprêtait à répondre oui à Gaara, celui-ci réfléchissait :
Abattre le bras droit et le futur corps d’Orochimaru sera vraiment dur. Déjà que s’introduire à Oto no kuni pour tuer Sasuke.
« Attends Kimimaro, j’ai une meilleur idée.
Même si j’arrive à Oto indemne et que je tue Sasuke, je serais affaibli pour affronter un ninja de valeur comme Kabuto. Et même si j’y parviens encore une fois, on pourrait me reconnaître grâce à mes techniques et je n’aimerais pas que Naruto découvre que j’ai tué son meilleur ami, ni toi que l’on découvre que tu m’as aidé à tuer Kabuto.
Non, il faut que ce soit TOI qui provoque Sasuke en duel et le tue. Tu peux accéder à presque toutes les parties d’Oto sans être inquiéter (sauf le lit de ton maître, pensa Gaara) contrairement à moi. Tout le monde pensera que c’était un duel pour comparer votre force et personne ne me soupçonnera.
Et moi en échange, je tuerais Kabuto dans les règles de l’art. Une mission d’assassinat, exécuté par le Kazekage lui-même. Ca ne devrait pas posé de problème vu que Kabuto est entré dans le bingo book. »
Contrairement à son premier plan, celui-ci est sans failles. Kabuto serait tué par un ninja de Suna, alors que Kimimaro Kaguya, son pire ennemi, aura un parfait alibi. Et Sasuke Uchiwa sera tué lors d’un duel à Oto, alors que Gaara, son rival en amour, sera à Suna, en train de vaquer à ses occupations aux yeux de tous.
Qui pourra soupçonner la rencontre de deux étrangers sur un arbre, en bordure de la route la moins fréquenté d’Oto ?
Il dit simplement :
« Quand ? »
« Pour moi, ce sera ce soir. Mais pour toi, Kimimaro, il est largement l’heure d’aller tuer Sasuke Uchiwa. Et si je ne tiens pas parole, il te suffira de tout révéler à Naruto.
Oui demain, alors que ceux que nous aimons se réveilleront, les personnes que nous détestons tant ne seront déjà plus de ce monde. »
Le côté psychopathe de Gaara sourit au fond de lui-même. La partie violente de Kimimaro fit de même.
Ils n’étaient plus des ennemis désormais. Ils étaient unis par la même pensée…
Sasuke Uchiwa et Kabuto Yakushi devait mourir !
Kimimaro arrivera t-il à battre Sasuke en duel ? Sasuke pourra t-il mettre à jour à temps les intentions de Kimimaro ?
La terrible machination ourdie par le Kazekage et le ninja du Son marchera t-elle ?
Vous le surez au prochain chapitre : Kimimaro vs Sasuke : Le choc des Titans
Autrices : Love Kyubi et Manda-sama
Titre : Strangers on a tree (référence au films "Strangers on a train", comprenez "L'inconnu du Nord Express")
Rating : le même que pour Conversation sur la tête d'un serpent. cette fic en est la suite
Couple : Naruto/Gaara Orochimaru/Kimimaro
Type : Fic assez courte 4 chapitres only, action/romance/humour (première fic de ce type avec des fights)
Résumé : Kimimaro et Gaara se rencontre une nouvelle fois alors que le premier raconte ses malheurs à un écureuil et que le second s'apprête à commettre un meurtre. Mais malgré cela ils ont bien plus de points commun que prévu. Ils vont alors conclure une étrange et dangereuse alliance, qui pourra les mener très loin.
Affiche de promo : http://i1.tinypic.com/sku6pz.jpg
Donc voilà j'adore cette fic, je toruve le premier chap très réussi :
1 : The Road less travelled
a) Le bon,…
Squicky l’écureuil d’Oto no Kuni n’attendait pas de visiteurs.
Pourtant, il en vint un. C’était un humain. Quand il vit Squicky, il se pencha à ses côtés. L’écureuil craint qu’on l’attaqua mais l’humain se contenta de l’aider à rassembler ses noisettes, la dure tâche qu’il avait entrepris. Tout en ramassant les « akènes dotées d’un péricarpe ligneux » (en matière de noisette, Squicky était un professionnel), l’humain ne cessait de déblatérer.
Qu’est-ce que l’humain pouvait bien lui raconter ? Squicky l’ignorait, d’ailleurs il ignorait même que l’humain l’eût un jour nommé Squicky (enfin lui et ses congénères, les écureuils se ressemble tous), mais l’humain quelle qu’il soit l’aidait à rassembler sa manne.
En fait, Squicky pensait avoir déjà vu cet humain. Car Squicky _ même si il n’était qu’un écureuil avec le QI d’un écureuil (c’est à dire qu’il surpassait tous juste Sasuke Uchiwa) _ était capable de reconnaître les deux humains qui passait près de SON noisetier. Celui-là il le connaissait ; il en était sûr ! Il était gentil avec le peuple des écureuils. L’autre, à la touffe blonde, (Squicky les reconnaissait ainsi) était un véritable danger !
Comme l’humain aidait Squicky à rassembler ses précieuses avelines, il lui semblait normales d’écouter ses malheurs, enfin de faire semblant. Même si il avait su parler le langage des humains, Squicky n’aurait pas compris.
Quelles pouvaient être les malheurs d’un écureuil ?
Peut-être une carence soudaine de ses chères noisettes ou la venue subite de l’homme blond…
Celui là était une vraie plaie ! Si Squicky pouvait détester quelqu’un dans son petit cœur d’écureuil, c’était cet homme !
Quand il pensait à son oncle Scratch, qui après sa venue, n’était jamais revenu !
Après ces légères digressions animalières, revenons à notre sujet…
Les malheurs de l’humain était sans doute bien loin d’une absence de fruits secs même Squicky et lui avait un grand point commun : un même ennemi qu’ils abhorraient au fond de leurs cœurs pures et naïfs, même si les raisons de ce ressentiment étaient très différentes.
« Et là, il m’a dit d’aller voir dans la forêt si il était ! J’ai bien regardé mais je n’ai pas trouvé… Tu as vu Orochimaru-sama, Squicky ? »
L’humain s’attendait-il à ce qu’il réponde ?
Squicky avait senti la question à l’intonation de sa voix mais il se sentait bien incapable d’y répondre…
Ca ne perturba pas l’humain qui continua à parler, ponctuant ses phrases de « Tu te rends compte Squicky ? »
Squicky ne pensait pas se rendre compte de quoi que ce soit mais il continua à écouter l’humain, tout en grignotant sa noisette d’un air dubitatif.
Si il avait été humain, cette « discussion » (ou plutôt ce monologue) se serait révélé une véritable mine d’informations pour un ninja étranger.
Mais de ninja étranger, il n’y avait trace. Enfin pour l’instant.
Car, bien que Squicky l’ignorait, il avait en face de lui (je parie que vous l’avez tous deviné…) Kimimaro Kaguya. Et les phrases sans sens (pour Squicky) qu’ils prononçaient depuis déjà trois quart d’heure étaient un scoop pour lequel les directeurs de Konoha Potin ou Pretty Ninja auraient sans doute vendus leurs âmes (si ce n’est pas déjà fait).
Les malheurs de Kimimaro avait commencé le jour où Kabuto-san avait mystérieusement avait mystérieusement disparu. Le cuisinier, qui avait peur de se faire tuer comme son prédécesseur qui, un jour, avait confondu curry et cardamome dans le plat d’Orochimaru-sama un jour de mauvaise humeur, l’avait supplié de porter le petit-déjeuner au Maître. Kimimaro était ravi. Orochimaru-sama était si cute à son réveil !
Il ne savait pas qu’il allait avoir le plus grand choc de sa vie.
Kabuto-san partageait le lit qu’Orochimaru-sama et faisait preuve envers lui d’une familiarité incroyable ! Et dans sa grande mansuétude, leur Maître ne semblait pas s’en formaliser ! Il réveilla même son subordonné en l’embrassant (sur la bouche !) et en lui disant quelque chose qui ressemblait à « Le petit-déjeuner est près, chaton. »
Je vous laisse imaginer la scène.
Depuis ce jour honni, Kimimaro sentait bouillir en lui une haine farouche envers Kabuto-san !
Il avait fini par se persuader que si il le détestait tant, c’était parce que Kabuto était un traître. Chaque jour, il supplia son Maître de bien vouloir l’entendre, et chaque jour, Orochimaru ne le prenait pas au sérieux. Non pas qu’il en veuille de quelque façon que ce soit à son Maître, c’était la faute de ce félon de Kabuto.
Pour couronner le tout enfin, Orochimaru lui avait interdit de faite du mal à Kabuto en ces termes exacts : « Si tu touches à un poil de mon chaton, je te tue. ».
La formulation était plaisante mais Kimimaro ne l’appréciait guère. Son ennemi était hors d’atteinte et Orochimaru-sama était en danger.
En plus, même si il s’en voulait des fois d’avoir de si égoïstes pensées alors que son Maître allait bientôt se faire poignarder dans le dos, son quotidien lui paraissait détestable.
Comme il le décrivait prolixement aux différents animaux de la forêt qu’il croisait (et ceux ci pour lui faire plaisir, faisait toujours semblant de lui prêter une oreille attentive), tout le temps où il voyait son Maître et Kabuto-san ensemble, sans pouvoir intervenir, rendu muet et paralysé par les ordres de son Maître, il sentait la colère brûler en lui à tel point qu’il avait l’impression qu’il aurait pu prendre feu.
C’était tellement injuste… Ce traître de Kabuto recevait de si grands honneurs ! Et de si grandes libertés ! Alors que lui, Kimimaro, si fidèle, si respectueux…
Ce n’était pas bien de penser qu’il était plus digne d’Orochimaru-sama que Kabuto. Personne ne méritait Orochimaru-sama.
Kimimaro essayait de penser à un plan pour faire comprendre à son maître la félonie de Kabuto-san. Mais son cerveau était envahi par des pensées parasites ; les images de son Maître et Kabuto enlacés, se chuchotant à l’oreille des choses qu’il ne pouvait pas saisir, qu’il n’aurait de doute façon jamais compris et qu’ils ne sauraient sans doute jamais.
Ce que Kimimaro ignorait, alors que ses pensées étaient tournés vers des images néfastes, s’était que la vengeance tant espérée, arrivait et par la route la moins fréquenté
b) …la brute…
Un excellent poète a jadis écrit un poème « The Road Less Travelled », inspiré d’une balade solitaire le long d’un sentier de sous-bois où ne passait pas un chat.
Ce chemin-là, aux dires du poète, était remarquablement tranquille, quoique un peu désert aussi. Rien de très rassurant, au fond. Là où pas un chat ne passe (ne parlons pas des écureuils), si vous avez des ennuis, qui donc entendra vos cris ? Et le fait est qu’aujourd’hui notre homme n’est plus de ce monde.
Pour l’instant, la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni ne portait pas bien son nom. Elle connaissait même une étrange influence. Et tout ceux qui l’arpentait, humain ou écureuil, était bien de ce monde et pensait même à en éjecter quelques personnes inopportunes.
Gaara du Désert était d’humeur massacrante. Il avait passé deux heures à chercher la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni et il tombait sur un sentier terreux et recouvert de noisette sur lequel on pouvait trébuché à tous moments. Il ne serait même pas surpris si il trouvait un illuminé en train de danser au milieu d’écureuils.
Vous vous demandez sans doute (sûrement) ce que faisait le Kazekage sur le route la moins fréquentée et la moins déblayée en plein milieu de la forêt d’Oto.
En fait, en ce moment, Gaara n’était pas là en tant que Kazekage mais pour « affaire personnelle » (comprenez « histoire de cul »).
Si vous le connaissez personnellement ou si vous êtes juste un peu cultivés, vous connaissez « la tristement célèbre histoire de Gaara le Démon que personne ne raconte jamais » qui a pris un grand tournant après la mort du Quatrième Kazekage et a été ré intitulé « L’histoire de Gaara, notre Charismatique Kazekage que nous aimons tous » (même si le titre « L’histoire révisée de Gaara par les gâteux du Conseil qui veulent passer sous silence son passé sanglant » aurait plus convenu ou mieux encore « Une histoire partielle et incomplète de Gaara qui laisse dans l’ombre les aspects les moins reluisants de son histoire comme les exactions qu’il a subi et fait subir »)
Ca aurait pu être un conte de fée moderne (avec tous les trucs gores passés sous silence), ça en était même un, même si il manquait une chose essentielle pour cela.
La belle histoire d’amour avec la belle princesse qui vit un éternité de bonheur avec son prince charmant ! « Il se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » !
Gaara n’était pas une princesse mais il se saurait volontiers cosplayé en Blanche Neige pour son prince charmant.
Car, même si dans l’histoire de notre vilain petit tanuki, aucune flèche tiré par un petit ange rococo ne semblait avoir transpercé son cœur, l’amour était là, enfoui au plus profond du petit cœur de psychopathe tout chaud de Gaara depuis le jour même où il avait décidé de l’éprouver, depuis le jour où il l’avait sauvé des ténèbres.
Et depuis ce jour, une seule question avait hanté son esprit, d’abord dans son subconscient puis plus ouvertement : Le beau, le grand, l’imprévisible Naruto-kun allait-il un jour l’aimer ?
Pendant des semaines, il avait été plongé dans le désespoir le plus total, se nourrissant à peine. Comment Naruto qui ne le considérait sans doute même pas comme un ami allait tomber amoureux de lui ? C’était impossible… D’ailleurs, un kitsune aussi mignon que son Na-kun devait déjà avoir une petite amie… Sans doute, cette horreur au front démesuré que Gaara avait failli broyer entre son sable. Comme il regrettait de ne pas avoir achevé son geste ! Comment cette grognasse pouvait mériter ne serait-ce qu’un dixième de son Na-kun ? (après l’amour la jalousie ; il n’aurait jamais envisagé éprouvé tant de sentiments un jour)
A cette époque, Gaara ignorait que la menace venait d’ailleurs…
Il avait pensé avoir une occasion de le revoir lors de la mission pour retrouver Sasuke mais le constat n’en avait été que plus amère qu’un sirop de citron vert de Temari. Naruto-kun avait essayé de ramener son coéquipier du bon côté et celui-ci l’avait presque tué, reniant son amitié. C’était ce qu’on lui avait raconté. Et surtout, Naruto-kun partait pour trois ans.
Gaara était déterminé à ne pas sombrer à nouveau dans la déprime et à devenir digne de son Na-kun, pour remplacer cet abruti de Sasuke dans son cœur. Oui, il serait LE meilleur ami de son chibi kitsune pendant que l’abruti qui avait renié son amitié resterait au pays des bouseux à baiser des serpents à moins que ce ne soit l’inverse (Gaara ignorait que Orochimaru préférait les chatons au p’tit con).
Gaara briguait rien de moins que le poste de Kazekage. Quand il l’obtint, il se prit même à rêver d’un jour proposer à son Na-kun le « grand rapprochement » entre Konoha et Suna.
Et puis après avec sa capture à l’Akatsuki, il avait connu les pires et les plus inoubliables moments de sa vie. Jusqu’à ce qui avait été le plus beau jour de sa vie…
§flash back§
J’étais en train de mourir. J’étais même déjà mort. Mais il m’a ramené à la vie.
J’étais important pour lui, j’étais même un ami ! Il comprenait mes souffrances et je comprenais les siennes.. C’était mon double, mon âme sœur, mon sauveur… Il n’y avait pas de place pour le désespoir et la mort… J’allais conquérir le cœur de Naruto !
Ce n’était pas un simple amour de gosse… Mais un amour pour lequel on est prêt à mourir… ou à tuer…
Il y a les ninjas de Suna derrière lui. Mon peuple… Celui que je dirige, que je protège et qui enfin m’accepte…
Je ne faillirais pas.
§§
Puis Naruto et son équipe avait été les invités personnel du Kazekage. (nda : au lieu d’aller en mission avec Sai)… Ils avaient accompli des missions avec les ninjas de Suna… et Gaara avait profité de cet occasion pour mieux connaître Naruto.
Ils avaient beaucoup discuté ; Naruto commençant à voir à Gaara un confident potentiel, qui puisse le comprendre mieux que… Sakura (c’était pas très dur en fait).
Dès le début en leur proposant de rester, Gaara avait l’intention de sauter sur l’occasion pour charmer Naruto. Malheureusement, il était, il faut l’avouer, nul en drague. Personne ne lui avait jamais enseigné les « choses de la vie ». Il lui fallait des conseils.
Il avait commencé par demander à sa sœur :
§flash back§
« Temari, j’ai un copain qui a un copain qui a un problème… »
« Ah bon, tu as un problème ? »
« Comment tu as fait pour savoir que… »
« C’est simple tu n’as pas de copain qui a un copain qui a un problème. En plus, tout le monde sait ce que veut dire ce genre de formulation. Alors c’est quoi ton problème ? »
« Ben euh en fait, je… »
J’avais dû rougir un peu car Temari a dit :
« Une histoire de cœur ? »
Kankuro sortit aussitôt des chiottes en clamant :
« Une histoire de cul ? Ben t’as pas à t’inquiéter tu plais au fille ! »
C’était très étrange mais Gaara avait en effet remarqué qu’il plaisait aux filles.
Kankuro l’avait vu en premier et l’avait largement exploité en forçant son frère a tourné dans une pub pour Suna où Gaara devait être allonger sur son bureau (avec gros plans sur ses pectoraux en sueurs qu’ils caressaient d’un air subjectif ) tout en déclamant le nouveau slogan publicitaire qui est sur toutes les lèvres « Il fait chaud à Suna » d’un ton de play boy en chaleur, avec d’autres discours tous plus spirituelles du genre :
« Venez à Suna, les filles. En tant que Kazekage, je vous accueillerais… personnellement ! »
Ou même dans d’autres langues :
“I am… get-ting… so hot! I’m gonna take my clothes off !”
Au début, Gaara ne comprenait pas trop ses phrases : à quoi bon rappeler qu’il faisait chaud à Suna, il n’y avait même pas de plage ! Et il ne pourrait jamais accueillir personnellement tous les visiteurs ! Et puis ce ton éthéré ne lui donnait pas un air débile ?
Kankuro lui avait alors montrer que le nombre de kunoichi de Suna avait augmenté de 150% en deux semaines.
Temari lui fit alors que il devrait cesser de manipuler son petit frère pour pallier son absence de vie amoureuse et que si il voulait avoir des petites amies il ferait mieux d’enlever ses horribles tatouages.
Et Gaara comprit que si il ne mourrait pas chaque jour étouffé par une tonne de fan girl hystériques, c’est que Kankuro se hengeait souvent en lui pour profiter de l’occaz’.
Mais revenons à nos moutons :
« Gaara ne peut pas être amoureux ! La pauvre fille se ferait tuer au bout de deux jours… et en plus ma pub… »
« Je ne pense pas que ce soit une fille… »
Kankuro eut l’air très surpris :
« Gaara est gay ! »
« Ben ouais tu l’as dégoûté des filles en lui mettant une horde de femelles en chaleur au fesses ! »
« C’est super cool que tu sois gay, petit frère ! Je consolerais tes fan girls éplorées ! Comment s’appelle t-il ? »
« Je parierais que c’est Naruto… »
« Comment tu fais pour tout savoir Temari ? »
« Peut-être que j’ai récupérer tes neurones ? »
« DITES VOUS ME LAISSER EN PLACER UNE ? »
Kankuro et Temari arrêtèrent de se disputer une minute.
« Voilà, j’aimerais séduire Naruto-kun… »
Kankuro remonta sa braguette et dit :
« C’est pas possible ça, il est amoureux de Sasuke. »
§§
C’est ainsi que les soupçons de Gaara avait été confirmés. Car Naruto-kun parlait beaucoup de son coéquipier, et parfois Gaara avait pensé qu’il éprouvait plus que de l’amitié pour lui. Mais il s’était dit qu’il devait être paranoïaque.
Plus tard quand Kankuro le vit brûler des effigies de Sasuke, il dit naïvement :
« En même temps il faut mieux que tu passes ta colère sur ça plutôt que sur le vrai Sasuke ! »
Et là Gaara avait eu le déclic. Il avait cherché la route la moins fréquentée d’Oto no Kuni, monté ses plans et armé son cœur d’une détermination sans faille…
Sasuke Uchiwa devait mourir !
c)… et le traître ! (et retour du bon vieux code : pensée de Gaara en gras/italique et celle de Kimimaro en italique)
Alors que Gaara poursuivait sa route, Kimimaro lui restait en stand by, plongé dans des noires pensées au milieu de Squicky et ses congénères, jusqu’à ce qu’une biche lui léchouille les doigts. Alors, résolument optimiste, il se releva et aller danser au milieu des animaux dans ce qui ressemblait à un adaptation à petit budget de Blanche Neige (la scène dans la forêt avec les animaux).
Alors qu’il s’apprêtait à chanter, son instinct de ninja l’avertit que quelqu’un était en approche. Quelqu’un qui prenait un (trop) grand soin à masquer ses traces… Ce n’était pas normale pour un simple promeneur innocent…
De son côté, Gaara en avait marre. Ca la faisait déjà qu’il aurait du arriver selon sa carte.
Ah voilà enfin la clairière, se dit-il avant de saisir la plus étrange vision qu’il ne lui avait jamais été donné de voir, surclassant coup sur coup Kankuro en caleçon et Temari un couteau de cuisine dans la main droite et un poulet à moitié plumé dans la gauche.
Cet fois, il s’agissait d’un jeune homme que Gaara ne reconnut pas immédiatement qui courait au milieu de la clairière suivit par une demi douzaine d’animaux.
Gaara fixa son visage et fit tant bien que mal le parallèle entre Kaguya Kimimaro, le redoutable ninja qu’il avait affronté précédemment et cet illuminé qui souriait comme un imbécile entouré de rongeurs diverses.
Le temps que son cerveau établisse les points commun comme les longs cheveux blancs, la raie en zig zag et les deux points vermeille sur le front, Kimimaro lui envoya un kunai qu’il évita de peu.
Comprenant qu’il avait été repairé, Gaara sortit de l’ombre. C’était fâcheux. Il connaissait la valeur de Kimimaro et n’avait pas envie de l’affronter et d’être affaibli avant son combat contre Sasuke.
« Sabaku no Gaara… J’avais tort de me moquer de ton sable. Mais tu ne m’as pas tué lors de notre dernier combat. (nda : la deuxième petite modification par rapport à la storyline) Je défends le domaine de mon Maître, et même si je ne te vainc pas, je te blesserai suffisamment pour que les Juunins de garde te récupère… »
« Kimimaro, je ne veux pas me battre avec toi. Je ne suis pas ici pour porter préjudice à ton Maître ou à ton village. »
Kimimaro fut surpris, mais il ne se relâcha pas. Gaara continua :
« Je suis ici pour tuer un certain homme. »
« Qui est-ce ? »
C’est inutile de mentir.
« Sasuke Uchiwa. »
Si seulement ça avait été Kabuto-san je l’aurais peut-être laissé passer ! Oh non, je ne dois pas avoir ce genre de pensées. Orochimaru-sama m’a interdit de faire du mal à Kabuto, pensa Kimimaro avec amertume.
« Je ne peux pas te laisser passer. Sasuke Uchiwa est le futur corps de mon maître. Et même si je ne l’apprécie pas particulièrement, je ne laisserais personne porter préjudice à mon Maître. »
Gaara essaya de se rappeler tous les détails que Kimimaro avait laissé échapper sur lui précédemment.
Sa loyauté envers Orochimaru est sans faille. Et il n’aime guère Sasuke. Je peux jouer sur ça.
« Ce prétentieux de Sasuke mérite t-il cette place ? Ta Kekke Genkai est aussi puissante que la sienne. Tu devrais être son futur corps et c’est ce qui arriverait sans doute si l’Uchiwa mourrait. »
Kimimaro brûla de répondre que Sasuke n’était qu’un indigne qui outrepassait son rôle pour obtenir du pouvoir personnel mais il s’abstint.
Gaara essaie de me faire outrepasser mon rôle à moi.
« Là n’est pas la question. Mais si tu ne veux pas tuer Sasuke Uchiwa parce qu’il est le futur corps d’Orochimaru-sama, pourquoi le désires tu ? Ne fait-il pas partie de tes amis du village de la Feuille ? Ou aurais tu quelques griefs contre lui ? »
« Sasuke Uchiwa n’est plus un ninja de la Feuille. Il a trahi les siens. »
…trahi Naruto-kun…
« Hé oui, j’ai des griefs personnels contre lui ! »
Espérons que cela l’intrigue et l’apitoie.
« Lesquels ? »
« Tu ne comprendrais pas. »
Pourtant en ce moment, moi aussi je déteste quelqu'un pour raison personnel. Kabuto-san…
« Tu ne comprendrais pas… le fait d’aimer par dessus tout la personne qui vous a sauvé des ténèbres alors que celle-ci n’a d’amour que pour un traître, une personne indigne d’elle ! »
Mais c’est exactement ce que je ressens !
« Si, Gaara, je sais ce que c’est ! »
« C’est pour cela que tu aimes tant ton Maître ? »
« Oui. »
« Je regrette d’avoir dit que tu n’avais pas d’âme. Mais qui donc te spolie en ce moment ? »
Espérons que ça soit Sasuke…
« Hé bien… si on s’asseyait tranquillement sur une branche d’arbre pour discuter ? »
C’est ainsi que les autrices réussirent à justifier le titre.
Kimimaro raconta ses malheurs à Gaara qui se révéla un auditoire beaucoup plus compatissant que Squicky (qui pour sa part se demandait ce que ses deux humains faisaient percher dans son arbre).
« Kabuto n’est qu’un traître, tu te rends compte, Gaara ? Il me répugne à chaque fois que je le vois si près d’Orochimaru, à chaque fois que mon Maître l’appelle par un petit nom, à chaque fois que je dois leur apporter le petit-déjeuner au lit ! »
Et Gaara hochait la tête, imaginant à quelle point ça serait énervant de voir son Na-kun en train de promettre un amour éternel à Sasuke Uchiwa.
Puis Gaara conta ses mésaventures pour séduire Naruto à Kimimaro. Celui-ci rit même quand il évoqua la suggestion de Kankuro d’offrir à Naruto un message chanté du genre :
« Tes yeux sont bleus comme le ciel du matin
Tes cheveux sont blonds comme le blé, tu es divin
Tu es mon Hokage, tu es mon roi
Je voudrais tant que tu sois à moi
Celui qui a combattu et vaincu
L’Akatsuki à mains nues. »
Enfin, il lui fit part de sa tentative pour tuer Sasuke. Mais Kimimaro malgré son sort si semblables au sien, hésitait à le laisse passer.
« Ecoute, Kimimaro, si tu me laisses passer, pour le dérangement que je te causerais à toi et à ton village, je paierais un acompte. »
« Lequel ? »
« C’est facile, dit Gaara avec un large sourire (si c’est possible je vous jure ! Qui a dit la gamme d’expression d’une moule ?). Je tuerais Kabuto Yakushi. Ainsi je sauverais ton maître d’un grand péril. Il sera si content que la mort de Sasuke lui apparaîtra comme dérisoire. D’autant plus, que qui surgira parmi ses traîtres et ses faibles ? Kimimaro Kaguya, le fidèle serviteur, tout a fait disposé à prendre leur place. »
« Je… ne…dois… pas…. désobéir…. »
« Réfléchis Kimimaro. Si il comprend que tu as pris quelques libertés pour son propre bien, il te récompensera d’autant plus ! »
Peut-être que je devrais laisser Gaara tuer Sasuke et Kabuto.
Alors il ne restera plus que moi… et Maître Orochimaru.
Kimimaro vit mentalement l’image de Sasuke, qui avait toujours fait preuve d’irrespect envers Orochimaru et lui avait volé sa place de futur corps, et celle de Kabuto s’effacer, le laissant seul pour veiller sur Orochimaru-sama.
C’était plus que bien, c’était parfait.
Au moment où il s’apprêtait à répondre oui à Gaara, celui-ci réfléchissait :
Abattre le bras droit et le futur corps d’Orochimaru sera vraiment dur. Déjà que s’introduire à Oto no kuni pour tuer Sasuke.
« Attends Kimimaro, j’ai une meilleur idée.
Même si j’arrive à Oto indemne et que je tue Sasuke, je serais affaibli pour affronter un ninja de valeur comme Kabuto. Et même si j’y parviens encore une fois, on pourrait me reconnaître grâce à mes techniques et je n’aimerais pas que Naruto découvre que j’ai tué son meilleur ami, ni toi que l’on découvre que tu m’as aidé à tuer Kabuto.
Non, il faut que ce soit TOI qui provoque Sasuke en duel et le tue. Tu peux accéder à presque toutes les parties d’Oto sans être inquiéter (sauf le lit de ton maître, pensa Gaara) contrairement à moi. Tout le monde pensera que c’était un duel pour comparer votre force et personne ne me soupçonnera.
Et moi en échange, je tuerais Kabuto dans les règles de l’art. Une mission d’assassinat, exécuté par le Kazekage lui-même. Ca ne devrait pas posé de problème vu que Kabuto est entré dans le bingo book. »
Contrairement à son premier plan, celui-ci est sans failles. Kabuto serait tué par un ninja de Suna, alors que Kimimaro Kaguya, son pire ennemi, aura un parfait alibi. Et Sasuke Uchiwa sera tué lors d’un duel à Oto, alors que Gaara, son rival en amour, sera à Suna, en train de vaquer à ses occupations aux yeux de tous.
Qui pourra soupçonner la rencontre de deux étrangers sur un arbre, en bordure de la route la moins fréquenté d’Oto ?
Il dit simplement :
« Quand ? »
« Pour moi, ce sera ce soir. Mais pour toi, Kimimaro, il est largement l’heure d’aller tuer Sasuke Uchiwa. Et si je ne tiens pas parole, il te suffira de tout révéler à Naruto.
Oui demain, alors que ceux que nous aimons se réveilleront, les personnes que nous détestons tant ne seront déjà plus de ce monde. »
Le côté psychopathe de Gaara sourit au fond de lui-même. La partie violente de Kimimaro fit de même.
Ils n’étaient plus des ennemis désormais. Ils étaient unis par la même pensée…
Sasuke Uchiwa et Kabuto Yakushi devait mourir !
Kimimaro arrivera t-il à battre Sasuke en duel ? Sasuke pourra t-il mettre à jour à temps les intentions de Kimimaro ?
La terrible machination ourdie par le Kazekage et le ninja du Son marchera t-elle ?
Vous le surez au prochain chapitre : Kimimaro vs Sasuke : Le choc des Titans