Les chroniques de Iluka
Publié : ven. 12 mai 2006, 20:39
"Iluka est un homme d'une trentaines d'années, les cheveux noir et l'air un peu froid.
Chaque endroit est scruté avec attention.
Son visage semble toujours inquiet, comme si il sentait quelque chose de néfaste.
Sa posture est droite et sa démarche est noble.
Vous sentez en le voyant parler, qu'il est assez à l'aise dans son discours, mais remarquez cependant quelques instants de timidité.
Enfin, en regardant bien, vous pourrez apercevoir un bras hors norme, la trace d'un sceau maudit; mise a part cela il est doté d’un physique plutôt banal; Le plus frappant reste sans aucun doute le regard qu’il porte sur ceux qui l’entourent, un regard froid, presque absent, un regard où l’on peut entrevoir l’indicible.
Quelles que soient les choses qui sommeillent en lui, vous avez la nette impression
qu’il ne faut en aucun cas les réveillées. "
Depuis plusieurs jours déjà les deux armées se heurtaient sans relâche. Un fracas de chair et de fer. Sans nom; Sans but; Sans répit; Un seul leitmotiv : une haine farouche réciproque.
Un seul désir commun : en tuer le plus possible avant de succomber.
Pas de prisonniers. Pas de survivants.
Les blessés étaient écrasés par leurs propres frères d’armes.
Dans le chaos de la bataille, dans le sang et la fureur, on ne distinguait plus les amis des ennemis.
Les marées de l’alliance et celle des invocations des ninjas du pays du vent se fracassaient l’une contre l’autre comme des vagues en furie sur des falaises.
Iluka courait à travers ce charnier géant comme un dément.
En tant que Chunnin médical, il restait sur les lignes arrières pour soigner les blessés, assister les mourants.
Mais là, il n’était que l’inutile témoin d’un gâchis sans nom.
Toutes les guerres sont cruelles et vaines.
Celle-ci atteignait le summum en la matière.
Des centaines de milliers de morts.
Aucun pouce de terrain conquis. Aucun tournant décisif.
En dessous du ciel noir et lourd, une fourmilière de bipèdes s’entretuait pour des raisons que tous avaient oubliées.
Était-ce au nom de la liberté, d’un dieu ou juste pour le contrôle d’un territoire ?
Personne ne s’en souvenait, personne ne s’en souciait.
La haine. Rien d’autre...
Le sang, les cadavres déchiquetés, la puanteur d’un champ de bataille devenant à chaque instant la nécropole de la bêtise humaine.
La boue, le sifflement des kunais ou des Justsu aux oreilles.
Le choc sourd des corps qui tombent avec la régularité d’un métronome.
La grande faucheuse devait ricaner de toutes ces âmes qu’elle allait posséder pour rien.
Iluka, le ninja médical avait passé sa vie sur les champs de bataille. Assister, soigner, guerroyer.
Vaincre ou périr. Ninja d‘un pays rival, dictateur, tribus soit disant barbares.
Au bout d’un temps, l’ennemi n’a plus de nom.
Il avait vu tant de morts qu’il ne voulait plus s’attacher à personne.
Pas d’amis.
L’ami qu’il fallait des mois à connaître et apprécier, on pouvait le perdre en quelques minutes sur le champ de bataille.
Pas de femme donc pas de veuve. Surtout pas d’enfants. Les femmes faisaient des enfants pour que leur père les envoie comme chair à canon dès qu’ils atteignaient l’âge fatidique.
Si c’était une fille, tant pis, elle fabriquerait les armes et les rations. En temps de guerre, on réquisitionne toutes les mains disponibles.
Un Kunai transperce son armure. Un ennemi agonise a trois mètres de lui. Un coup sec.
Tuer sans haine mais sans pitié comme si on égorgeait un porc.
Tuer pour ne pas être tué.
Il trébuche sur les corps d’un allié et d’un autre combattant venu seulement pour le soutiens des forces armées, morts côte à côte, tell une allégeance prédéfini par le destin.
La mort efface toute considération raciale, tout antagonisme.
Ils se sont battus dans le même camp et l’espace d’un instant, alors qu’ils étaient encerclés par l’ennemi, malgré des siècles de culture à s’opposer, se méfier, se défier, ils se sont comportés comme des frères d’arme unis par le même destin, les mêmes désirs.
Si seulement les hommes peuplant ce pays pouvaient se considérer de la même façon en temps de paix. Las, il faut la guerre et la mort pour réaliser comme toutes nos cultures, nos différences, nos religions sont dérisoires….
Un grognement inhumain, le sifflement aigu d’un fléau.
Il se retourne juste à temps pour voir une masse énorme se découper devant lui, tell un coup de vent meurtrier; Le coup violent qui écrase son casque et l’assourdit.
La chaleur du sang épais sur son visage.
Lumière vive qui précède une obscurité une obscurité sans nom.
Iluka sait que sa vie vient de finir.
S’il avait le temps, il l’accueillerait à bras ouvert avec un grand sourire…
Une vie consacrée à Konoha. Une mort pour trouver enfin la paix et l’oubli...
Chaque endroit est scruté avec attention.
Son visage semble toujours inquiet, comme si il sentait quelque chose de néfaste.
Sa posture est droite et sa démarche est noble.
Vous sentez en le voyant parler, qu'il est assez à l'aise dans son discours, mais remarquez cependant quelques instants de timidité.
Enfin, en regardant bien, vous pourrez apercevoir un bras hors norme, la trace d'un sceau maudit; mise a part cela il est doté d’un physique plutôt banal; Le plus frappant reste sans aucun doute le regard qu’il porte sur ceux qui l’entourent, un regard froid, presque absent, un regard où l’on peut entrevoir l’indicible.
Quelles que soient les choses qui sommeillent en lui, vous avez la nette impression
qu’il ne faut en aucun cas les réveillées. "
Depuis plusieurs jours déjà les deux armées se heurtaient sans relâche. Un fracas de chair et de fer. Sans nom; Sans but; Sans répit; Un seul leitmotiv : une haine farouche réciproque.
Un seul désir commun : en tuer le plus possible avant de succomber.
Pas de prisonniers. Pas de survivants.
Les blessés étaient écrasés par leurs propres frères d’armes.
Dans le chaos de la bataille, dans le sang et la fureur, on ne distinguait plus les amis des ennemis.
Les marées de l’alliance et celle des invocations des ninjas du pays du vent se fracassaient l’une contre l’autre comme des vagues en furie sur des falaises.
Iluka courait à travers ce charnier géant comme un dément.
En tant que Chunnin médical, il restait sur les lignes arrières pour soigner les blessés, assister les mourants.
Mais là, il n’était que l’inutile témoin d’un gâchis sans nom.
Toutes les guerres sont cruelles et vaines.
Celle-ci atteignait le summum en la matière.
Des centaines de milliers de morts.
Aucun pouce de terrain conquis. Aucun tournant décisif.
En dessous du ciel noir et lourd, une fourmilière de bipèdes s’entretuait pour des raisons que tous avaient oubliées.
Était-ce au nom de la liberté, d’un dieu ou juste pour le contrôle d’un territoire ?
Personne ne s’en souvenait, personne ne s’en souciait.
La haine. Rien d’autre...
Le sang, les cadavres déchiquetés, la puanteur d’un champ de bataille devenant à chaque instant la nécropole de la bêtise humaine.
La boue, le sifflement des kunais ou des Justsu aux oreilles.
Le choc sourd des corps qui tombent avec la régularité d’un métronome.
La grande faucheuse devait ricaner de toutes ces âmes qu’elle allait posséder pour rien.
Iluka, le ninja médical avait passé sa vie sur les champs de bataille. Assister, soigner, guerroyer.
Vaincre ou périr. Ninja d‘un pays rival, dictateur, tribus soit disant barbares.
Au bout d’un temps, l’ennemi n’a plus de nom.
Il avait vu tant de morts qu’il ne voulait plus s’attacher à personne.
Pas d’amis.
L’ami qu’il fallait des mois à connaître et apprécier, on pouvait le perdre en quelques minutes sur le champ de bataille.
Pas de femme donc pas de veuve. Surtout pas d’enfants. Les femmes faisaient des enfants pour que leur père les envoie comme chair à canon dès qu’ils atteignaient l’âge fatidique.
Si c’était une fille, tant pis, elle fabriquerait les armes et les rations. En temps de guerre, on réquisitionne toutes les mains disponibles.
Un Kunai transperce son armure. Un ennemi agonise a trois mètres de lui. Un coup sec.
Tuer sans haine mais sans pitié comme si on égorgeait un porc.
Tuer pour ne pas être tué.
Il trébuche sur les corps d’un allié et d’un autre combattant venu seulement pour le soutiens des forces armées, morts côte à côte, tell une allégeance prédéfini par le destin.
La mort efface toute considération raciale, tout antagonisme.
Ils se sont battus dans le même camp et l’espace d’un instant, alors qu’ils étaient encerclés par l’ennemi, malgré des siècles de culture à s’opposer, se méfier, se défier, ils se sont comportés comme des frères d’arme unis par le même destin, les mêmes désirs.
Si seulement les hommes peuplant ce pays pouvaient se considérer de la même façon en temps de paix. Las, il faut la guerre et la mort pour réaliser comme toutes nos cultures, nos différences, nos religions sont dérisoires….
Un grognement inhumain, le sifflement aigu d’un fléau.
Il se retourne juste à temps pour voir une masse énorme se découper devant lui, tell un coup de vent meurtrier; Le coup violent qui écrase son casque et l’assourdit.
La chaleur du sang épais sur son visage.
Lumière vive qui précède une obscurité une obscurité sans nom.
Iluka sait que sa vie vient de finir.
S’il avait le temps, il l’accueillerait à bras ouvert avec un grand sourire…
Une vie consacrée à Konoha. Une mort pour trouver enfin la paix et l’oubli...