Bon, je prends le temps de faire un petit debrief de la prog que j'ai pu voir au Paléo. Le bilan global est vraiment positif, et ce malgré un temps sacrément minable qui a pourri tout le site du Festival. Résultat, de la boue de partout et sachant que pour être tranquille, il fallait des bottes, je suis rentré avec des chaussures en terre crue. De la grosse balle quoi.
Passé ce léger traçât, on s'est éclaté, mais sévère. Ouverture du site à 16h30. Les affaires sont posées, les bières sont ouvertes et on assiste en backstage à la générale de
Bonobo, une heure avant le show. Ça s'annonce puissant. Le concert débute à 18h, on se faufile dans le public, plein centre et c'est parti. Une heure de plaisir intense.
Bonobo, c'est enivrant, aérien et surtout très varié. On retrouve toute la magie des morceaux, le tout amplifié par la puissance du live. Les chansons s'enchainent,
Ruby Wood irradie sur scène et sa voix nous transporte tandis que
Simon Green enchaine les mix. J'adore les albums studio de
Green. J'ai eu la confirmation qui me manquait.
Bonobo, en live, ça tue tout autant. Un pur moment de musique. Parmi les titres joués, on retrouve entre autres
Kiara, El Toro, Kong, Noctuary, Eyesdown, We could Forever, The Keeper, Stay The Same, Flutter, Change Down.
Retour en backstage. Une heure après, c'est au tour d'
Angus et Julia Stone de faire leur entrée sur scène. Le public est super impatient. On fait la moitié du concert en coulisse, l'autre dans le public. Le frère et la sœur sont vraiment agréables et communiquent beaucoup avec le public. Normal donc qu'il les acclame encore plus. C'est une découverte en ce qui me concerne. Deux très belles voix et un show très plaisant. Ils oscillent entre morceaux intimistes voix/guitare, voix/piano et morceaux plus rock, bien entrainants. Je suis très agréablement surpris. Un beau concert. Après ça, on traine un peu en coulisse avec Angus avant de se décider d'aller voir
Portishead sur la scène 1. Je ne suis pas un grand fan du groupe, mais j'étais malgré tout intrigué de les voir en live. Au final, j'ai trouvé ça très très moyen. Leur disco est rapide donc on a eu droit aux grands classiques genre
Wandering Star,
Over ou
Glory Box et pas mal de titres de
Third. Et là, à part
Machine Gun, c'est très posé et pour le coup, assez monotone en live. Grosso modo, comme DesLife, je me suis ennuyé. Vu de sa prestation,
Beth Gibbons doit être agoraphobe. Dès qu'elle ne chantait plus en fermant les yeux, elle tournait le dos au public pour observer le taff des autres membres. C'est à se demander si elle avait conscience d'être devant 10 000 personnes.
Les
Chemical Brothers, c'était autre chose.
Portishead terminé, le ravitaillement assuré, on retourne en scène 1 pour se placer. 00H50, début du show des
Brothers. Sur scène trône un matos ahurissant. Le public, lui, attend impatiemment l'entrée en scène du duo. C'est parti.
Les jeux de lumière entrent en action alors que le groupe se chauffe sur une petite intro sacrément bien rythmée. Puis les choses sérieuses commence avec
Do It Again, l''ambiance se faisant alors électrique. Avec
Hey Boy Hey Girl, c'est carrément le délire. Ça danse, jump, pogote dans tous les sens; le public est totalement en phase avec eux, captivé par leur perf' et les images stroboscopiques. Le spectacle est total. Au dessus du groupe se trouve un méchant équipement circulaire lumineux (juste démentiel); devant eux des lasers qui balayent la foule et derrière un écran king size projetant de purs délires visuels (clowns psychopathes, architectures labyrinthiques, sphères et danseurs tantôt en ombres chinoises, tantôt striés de néons). Les
Chemical Bros. alternent entre gros son et morceaux – un peu – plus softs, calmant ainsi l'ardeur de certains. Puis ça repart avec du très lourd.
De tête et dans le désordre, la setlist comportait entre autres :
Do It Again, Escape Velocity, Another World, Horse Power, Swoon, Believe, Hey Boy Hey Girl, Block Rockin' Beats, Leave Home, ou encore
Galvanize.
Perso, j'étais comme un dingue.
On a fini la soirée en assistant aux deux derniers morceaux de
Nasser puis à la fin du set de
Beataucue. Pour
Nasser, y a clairement un petit côté
Soul Wax pas franchement dégueu. Le peu que l'on a vu du concert était cool. De l'electro/rock qui fait le taff. C'est dynamique et accrocheur. Ils ont été bien sympa avec le public et on profité de l'engouement général pour lâcher un ultime titre lors du rappel.
Beataucue, c'est du Kistuné. C'est pas mal, mais avec la fatigue, j'étais pas franchement dedans.
Hier matin, avant de rentrer, on a fait la générale de
The Dø. Je suis pas trop fan, mais ce que l'on a entendu était sympa.
Retour sur les rotules. Normal quoi.