L'Aveuglement d'une vie...
Publié : ven. 21 juil. 2006, 01:35
1. Adieu, mon amour...
2. L'Aveuglement d'une vie...
Auteur : Flore Risa
Titre : Adieu, mon amour....
Genre : Drame/Romance
Note : Les perso m'appartiennent...
Commentaire : C'est un petit one-shot qui m'est venu comme ça, je ne sais pas ce que cela vaut, mais bon...envoyez moi vos commentaires....
Adieu, mon amour...
Je suis allongée près d'un immense arbre, je regarde le ciel gris et nuageux, menaçant mon village d'averse. Je m'appelle Uzumaki Narita, et je suis enceinte. Je vais bientôt accoucher, mon mari souhaite une fille et moi, je sais que c'est un garçon, et je le désir depuis tellement de temps, je l'aime déjà. Mon mari, Kisai, est un ninja respecté et puissant. Il protège son village contre tout, il l'aime, tout comme moi je l'aime.
Un rayon de soleil caresse ma main installée sur mon ventre rebondit, j'ouvre un oeil, puis deux. Mes yeux rencontre des yeux bleus rieurs, charmeur et amoureux. Mon Kisai....l'homme que j'aime. Il me sourit... un sourire immense faisant voir toutes ses dents, c'est comme ça que je suis tombée sous son charme, c'est ainsi que je suis tombée amoureuse de lui... grâce à ce sourire!
« Narita-channnn! » s'exclama l'amour de ma vie, je ris de bonheur. Il s'allonge à mes côtés, et colle une oreille sur mon ventre, son sourire s'élargit et cela me remplie encore plus de joie... j'aime quand il sourit, j'aime quand il est heureux.
Kisai et moi, nous nous sommes rencontrés en mission, nous avons 4 ans de différence. C'était une mission d'espionnage, assez dangereuse, le village du Sable était très protégé, et les informations à extirper était des plus importantes. Cette mission avait été la plus chaotique de toute ma vie, Kisai et moi avions été séparés du reste du groupe. Kisai avait été fait prisonnier puis torturé, je m'étais alors révoltée contre le chef de groupe qui refusait de l'aider.
« Idiot! On abandonne pas les nôtres! » avais-je criée en m'élançant vers Suna, suivit de ma meilleure amie et soeur jumelle: Uchiha Jiki (porcelaine). Seules,on avait ramenées se baka de Kisai, malheureusement, il était tellement mal en point, qu'il a fallut que je le porte jusqu'à Konoha, seule. Jiki était parti avant afin de s'assurer de la sûreté des lieux.
C'est en allant le voir à l'hôpital, que lui et moi avons réellement sympathisé. A l'époque, j'avais seize ans et lui vingt. Très vite le courant était passé, on a pas vraiment attendus de se connaître... une semaine plus tard, on sortait ensemble pour la première fois.
Depuis, beaucoup de chose ont changés, mais mon amour pour lui n'a pas bougé d'un pouce. Aujourd'hui j'ai vingt-quatre ans, je suis mariée et j'attends cet enfant de l'amour et du bonheur.
« Narita-chan! Tu pense à quoi? Au nom du bébé...? Tu sais, je pense qu'on pourrai l'appeler Ai (amour)? » dit l'homme à mes côtés en m'embrassant; ses lèvres avait le goût du miel, il me disait que c'était à force de m'embrasser et à chaque fois j'en riais tellement c'était naïf!
« Notre fils s'appellera Naruto! » lui fis-je la remarque, car je savais que c'était un garçon. Mon homme me regarde bizarrement, je sais ce qu'il pense: un ingrédient de ramen! Ce pauvre gosse...!
Je lui souris, je le vois tirer cette grimace qui le rend si idiot, mais j'aime sa bouille, elle est si craquante! Il réfléchit, ça se voit! Je lui dis d'abandonner et que de toutes manières, j'avais raison! Il se lève, puis m'annonce qu'il va manger des ramens pour y réfléchir tranquillement!
Des semaines passent ainsi dans la joie et la bonne humeur. Chaque jour avec lui est une fête qui ne se ressemble pas! Aujourd'hui, il est en mission avec son équipe, son petit protégé est devenu chuunin depuis peu, il en est fier, il m'en parle souvent. Cet enfant vit seul, de temps à autre, je vais le voir afin de lui concocter des petits plats comme une vraie mère le ferait. Il est adorable ce petit, un peu prétentieux, mais adorable tout de même...
Il me parle souvent de ses coéquipiers, il en a un qu'il trouve particulièrement faible, c'est le neveu de Jiki-chan, je ne me souviens plus de son prénom... Oba... Obe...Tob...Tibo...enfin!
Ah oui! En faite, Jiki est enceinte à nouveau, elle a déjà son petit Itachi, un garçon étrange et renfermé, mais bon... elle attend un fils également, elle en est certaine! Elle compte l'appeler Sasuke, je trouve que ça ressemble à rien, mais je ne préfère pas la vexer, elle est si susceptible!
Quand Kisai rentre de sa mission, il est démolit, l'un de ses disciples est mort, c'est l'Uchiha, l'un des miens! Je le console au mieux, mais il ne peut s'empêcher de pleurer, je pleure avec lui. Nos coeurs saignent à l'unisson, mes larmes redoublent d'intensité lorsqu'il m'annonce que Konoha est entré officiellement en guerre contre Suna no kuni. Kisai va partir à la guerre!
Je pleure tout les jours, chaque jours est un calvaires pour moi à présent! Kisai essaye de me consoler, il me murmure des mots remplis de réconfort et d'amour. Je me blottis contre lui, je m'accroche à lui de toutes mes forces, comme si ma vie en dépendait! J'ai un mauvais pressentiment, j'ai peur du lendemain, j'ai peur qu'on vienne m'annoncer la mort de mon mari, de l'homme que j'aime! C'est pour cela que je profite de chaque jours à ses côtés.
Les jours passent, les mois aussi. Jiki a accouchée de son petit Sasuke, un beau garçon qui ressemble à sa mère. Moi, je dépéris. Tout les jours mon état se dégrade, Kisai ne sait plus quoi faire, mais il est toujours à mes côtés. Il peine à me laisser seule, mais la guerre fait de plus en plus rage, les villages s'entre-tue, Konoha est au bord du siège.
Mon mauvais pressentiment grandit... bien au fond de mon coeur, le doute s'installe, le désespoir, la mort....
Septembre donne raison aux nuages et aux bourrasques de vent. Moi je suis à la maison, je n'en sors plus depuis des mois, je tousse, mon état se dégrade vraiment depuis deux semaines. Je détourne mon regard de l'arbre dansant avec le vent, afin de regarder mon reflet. Mon teint habituellement basané est devenue fade, un voile c'est installé dans mes yeux d'ordinaire d'un noir profond, ils sont devenus gris. Mes cheveux, d'un noir lumineux et soyeux sont devenue terne et sec. Aujourd'hui, je suis le reflet de mon passé, le fantôme errant sans but précis.
Je suis fatiguée, ma grossesse est dur. Mon enfant est agité, peut-être ressent-il ma détresse? Sait-il se que je refuse de savoir? Comprend-t-il se qui se passe dans le vaste monde?
Kisai entre en criant sont habituel « Je suis entré! », je vais l'accueillir, avec cette grimace crispée qui me sert de sourire depuis quelque temps. Il me sourit en retour, malgré tout... il est toujours aussi beau se sourire d'ange. Son visage est toujours illuminé de joie, mais je sais que ce n'est qu'une apparence...
Je suis allongée dans le lit conjugale, il est à mes côtés, il me parle de sa journée, des problèmes du village, de son protégé qui s'était blessé en mission d'espionnage. Il me confit que je manque au jeune garçon et qu'il viendra sûrement me rendre visite.
J'écoute avec la plus grande attention mon homme, je vois les différentes émotions passer sur son visage. Je le vois fatigué, plus qu'il ne veut l'admettre, je sais que la situation dans laquelle nous sommes le rend triste, je sais qu'il sait... mais il ne me le dira jamais, il a trop peur de la réalité... comme moi.
Les jours heureux me manque, je sais qu'il ne tient qu'à moi de les rendre rayonnant, mais à chaque fois que j'essaye de sourire, de rire franchement, les larmes coulent... mon malheur reste intacte.
Les jours qui suivent sont terne, je me sens affaiblis, je reste alitée. Le protégé de mon mari est venu me rendre visite, pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas eus la force de lui faire un plat comme il les aiment. Il est tout simplement rester allongé à mes côtés, une oreille sur mon ventre et moi, comme un automate, je lui caresse les cheveux. Il me confit ses peines en tout genre. En le voyant ainsi, qui aurait pu croire que c'est un chuunin redouté sur le terrain!
Aujourd'hui, on est le 11 Octobre, je me sens mal. Je suis pratiquement au terme de ma grossesse, mais Kisai n'est pas là! Il est sur le terrain, une menace est en approche: un yuma furieux.
La bataille fait rage, c'est une guerre sanglante, sans pitié. Les medic-nin sont en alerte constante, des centaines de morts et de blesser accoste l'hôpital, ninja comme civil.
Je me sens fiévreuse, la tête me tourne, j'essaye de me lever, mais en vain. J'entends la porte de la maison s'ouvrir à la volé, quelqu'un court vers la chambre. Je vois la tête de Jiki apparaître, anxieuse, inquiète. Sasuke est dans ses bras, il est agité, il sent le danger, c'est un bébé intelligent. Itachi est rester au pas de la porte. Jiki-chan se précipite vers moi, elle s'accroupit à côté de moi, elle pose le bébé sur des couettes poser paresseusement sur le côté.
« Narita-chan! Kami-sama, tu es brûlante, je vais t'amener à l'hôpital! » me dit-elle en m'enlevant les draps me recouvrant. J'entends un râle s'échapper de ma bouche, j'ai l'impression que quelqu'un d'autre a prit ma place. Je ne suis plus moi-même, ma vue est brouillée, une douleur au ventre n'arrive pas à ma ramener à la réalité. Je sens des bras me soulever, je vois Jiki tourner la tête et s'adresser à son fils aîné, puis tout tourbillonne autour de moi.
Je ne sais pas se qui se passe à présent. Autour de moi, les murs sont blancs, des lamentations de douleur se font entendre, ma douleur augmente. Je faiblis de cris en cris. Les docteurs et infirmières m'encourage et me disent que mon Kisai allait venir dans un instant, il faut que j'attends. Quand il arrive, je soupire de soulagement, il est encore vivant... Son visage est sérieux, fermé, grave. Ses habits sont poussiéreux et par-ci par-là des traces de sang parsèment son accoutrement. Il s'assoit sur la chaise à côté puis me prends ma main chaude de fièvre. Il me donne un baise-main en me regardant dans les yeux, je murmure faiblement son nom...
« Narita-chan... mon amour...comment vas-tu? » me demande-t-il, je ne peux pas répondre, ma bouche est pâteuse. Les heures d'après, Kisai reste à mes côtés, mes contractions s'intensifient, les docteurs m'annoncent la venus de l'enfant dans quelques minutes.
Lorsque je sens mon fils sur mon sein, je pleure, je le contemple, il est si beau, il ressemble vraiment à son père. Sa blondeur m'éblouit, je plonge à corps perdu dans ses yeux magnifiquement bleus. Kisai est à mes côtés et me murmure des mots d'amour, il est heureux. Mais moi... moi je n'arrive pas à rire de ce bonheur, c'est trop dur, mes forces mes quittes, je ne peux que murmurer le nom de mon fils « Naruto... ».
« Mon amour... je ne peux plus vivre sans toi. Je vais te rejoindre... bientôt. Mais avant cela, je dois accomplir mon devoir, je dois tenir ma promesse... cette promesse que j'ai faite au village lors de la cérémonie des Hokages. Tu pourras être fière de moi et ton fils, il va devenir un héros...il sera aimer de tous, alors il ne remarquera pas notre absence, je le promets... A présent, moi et Naruto, nous avons du travail. Je t'aime pour l'éternité... » me murmure Kisai dans l'oreille, je sens les sanglots dans sa voix. Mes larmes coulent, tout devient lointain.
Je t'aime mon fils...
Aujourd'hui, je te laisse mon amour. Bientôt, très bientôt, je te rejoindrai. J'ai mon fils dans les bras, je lui parle de toi, de moi, de nous. Je lui dis que tu l'aimais et que tu as toujours su que qu'il était un garçon. Je lui affirme que même si nous ne seront pas, ils sentira notre présence, car l'amour que nous lui portons est plus fort que tout.
Je suis devant un Kyubi déchaîné, mon fils est dans mes bras, il pleure, je passe une main affectueuse dans ses cheveux de blé... les mêmes que les miens. Je lui dis une dernière fois que je l'aime et que je suis fière de lui, puis je le pose à mes pieds, il est agité. Gamabunta me presse, il faut que je le fasse maintenant!
Je compose les signes, Kyubi me guète, Gamabunta se défend contre lui, il saute, il brandit son katana et quand je cris mon incantation il s'arrête. Après tout se passe vite, vraiment très vite. Je saisis mon fils, puis je vois le Dieu de la Mort derrière moi. Il enfonce sont bras en moi puis en mon fils que j'entends hurler de douleur, c'est vrai que c'est douloureux. Kyubi rugit de colère, mais in n'arrive pas à ce libérer. La Mort élève sont couteau... la processus de la mort début.
Je t'aime mon fils...
Le ciel est gris, pluvieux, il pleure ceux qui l'ont rejoins... les âmes sont en peinent. Les shinobis vêtus de noir sont réunis en dessous du Mont Hokage. Ils rendent hommage aux morts. Sandaïme est devant tous, à ses côté, une nourrice tenant dans les bras le porteur de Kyubi. Le Hokage porte un regard triste et affectueux sur ses ninjas puis sur les deux photos misent en valeurs par des roses blanches. Deux photos parmi tant d'autres...
« Le ciel pleure avec nous, mes très chers shinobis. Il pleure nos morts, nos amis, notre famille... En ce jour de deuil, nous rendons hommage à ceux qui ont su donner leur vie pour leur village. N'oublions jamais ce sacrifice, que plus jamais une telle situation se produise, que la paix règne à Konoha, car tel était le voeux le plus cher de notre feu Uzumaki Kisai, celui à qui nous avons confiés nos vies, à qui nous avons sus donner notre affection et notre confiance. Pour cette journée, gardons en mémoire les exploits de l'éclaire jaune de Konoha... grâce à lui... et à toutes les victimes, la volonté du Feu est intacte! » annonça Sandaïme en regardant la foule, tous les shinobis clamèrent l'hymne de cette paix et force retrouvée...
Mon fils, nous t'aimons... que la vie de soit propice et que le ciel te sourisse. Je suis certaine, que tes rêves se réaliseront et que tu sauras puiser ta force dans ta volonté, comme ton père et moi... N'aie jamais honte de toi ni de se que tu as en toi, car c'est cela qui te vaudras le respect...
Je vivrai à travers ton regard, car la mère devient le fils et le fils devient la mère...
**************************
Fin
Voilà un petit one-shot que j'ai souhaitée partager avec vous! J'espère que cela vous a plus! Faites le moi savoir! J'attends vos commentaires?! ^^
Flore Risa
2. L'Aveuglement d'une vie...
Auteur : Flore Risa
Titre : Adieu, mon amour....
Genre : Drame/Romance
Note : Les perso m'appartiennent...
Commentaire : C'est un petit one-shot qui m'est venu comme ça, je ne sais pas ce que cela vaut, mais bon...envoyez moi vos commentaires....
Adieu, mon amour...
Je suis allongée près d'un immense arbre, je regarde le ciel gris et nuageux, menaçant mon village d'averse. Je m'appelle Uzumaki Narita, et je suis enceinte. Je vais bientôt accoucher, mon mari souhaite une fille et moi, je sais que c'est un garçon, et je le désir depuis tellement de temps, je l'aime déjà. Mon mari, Kisai, est un ninja respecté et puissant. Il protège son village contre tout, il l'aime, tout comme moi je l'aime.
Un rayon de soleil caresse ma main installée sur mon ventre rebondit, j'ouvre un oeil, puis deux. Mes yeux rencontre des yeux bleus rieurs, charmeur et amoureux. Mon Kisai....l'homme que j'aime. Il me sourit... un sourire immense faisant voir toutes ses dents, c'est comme ça que je suis tombée sous son charme, c'est ainsi que je suis tombée amoureuse de lui... grâce à ce sourire!
« Narita-channnn! » s'exclama l'amour de ma vie, je ris de bonheur. Il s'allonge à mes côtés, et colle une oreille sur mon ventre, son sourire s'élargit et cela me remplie encore plus de joie... j'aime quand il sourit, j'aime quand il est heureux.
Kisai et moi, nous nous sommes rencontrés en mission, nous avons 4 ans de différence. C'était une mission d'espionnage, assez dangereuse, le village du Sable était très protégé, et les informations à extirper était des plus importantes. Cette mission avait été la plus chaotique de toute ma vie, Kisai et moi avions été séparés du reste du groupe. Kisai avait été fait prisonnier puis torturé, je m'étais alors révoltée contre le chef de groupe qui refusait de l'aider.
« Idiot! On abandonne pas les nôtres! » avais-je criée en m'élançant vers Suna, suivit de ma meilleure amie et soeur jumelle: Uchiha Jiki (porcelaine). Seules,on avait ramenées se baka de Kisai, malheureusement, il était tellement mal en point, qu'il a fallut que je le porte jusqu'à Konoha, seule. Jiki était parti avant afin de s'assurer de la sûreté des lieux.
C'est en allant le voir à l'hôpital, que lui et moi avons réellement sympathisé. A l'époque, j'avais seize ans et lui vingt. Très vite le courant était passé, on a pas vraiment attendus de se connaître... une semaine plus tard, on sortait ensemble pour la première fois.
Depuis, beaucoup de chose ont changés, mais mon amour pour lui n'a pas bougé d'un pouce. Aujourd'hui j'ai vingt-quatre ans, je suis mariée et j'attends cet enfant de l'amour et du bonheur.
« Narita-chan! Tu pense à quoi? Au nom du bébé...? Tu sais, je pense qu'on pourrai l'appeler Ai (amour)? » dit l'homme à mes côtés en m'embrassant; ses lèvres avait le goût du miel, il me disait que c'était à force de m'embrasser et à chaque fois j'en riais tellement c'était naïf!
« Notre fils s'appellera Naruto! » lui fis-je la remarque, car je savais que c'était un garçon. Mon homme me regarde bizarrement, je sais ce qu'il pense: un ingrédient de ramen! Ce pauvre gosse...!
Je lui souris, je le vois tirer cette grimace qui le rend si idiot, mais j'aime sa bouille, elle est si craquante! Il réfléchit, ça se voit! Je lui dis d'abandonner et que de toutes manières, j'avais raison! Il se lève, puis m'annonce qu'il va manger des ramens pour y réfléchir tranquillement!
Des semaines passent ainsi dans la joie et la bonne humeur. Chaque jour avec lui est une fête qui ne se ressemble pas! Aujourd'hui, il est en mission avec son équipe, son petit protégé est devenu chuunin depuis peu, il en est fier, il m'en parle souvent. Cet enfant vit seul, de temps à autre, je vais le voir afin de lui concocter des petits plats comme une vraie mère le ferait. Il est adorable ce petit, un peu prétentieux, mais adorable tout de même...
Il me parle souvent de ses coéquipiers, il en a un qu'il trouve particulièrement faible, c'est le neveu de Jiki-chan, je ne me souviens plus de son prénom... Oba... Obe...Tob...Tibo...enfin!
Ah oui! En faite, Jiki est enceinte à nouveau, elle a déjà son petit Itachi, un garçon étrange et renfermé, mais bon... elle attend un fils également, elle en est certaine! Elle compte l'appeler Sasuke, je trouve que ça ressemble à rien, mais je ne préfère pas la vexer, elle est si susceptible!
Quand Kisai rentre de sa mission, il est démolit, l'un de ses disciples est mort, c'est l'Uchiha, l'un des miens! Je le console au mieux, mais il ne peut s'empêcher de pleurer, je pleure avec lui. Nos coeurs saignent à l'unisson, mes larmes redoublent d'intensité lorsqu'il m'annonce que Konoha est entré officiellement en guerre contre Suna no kuni. Kisai va partir à la guerre!
Je pleure tout les jours, chaque jours est un calvaires pour moi à présent! Kisai essaye de me consoler, il me murmure des mots remplis de réconfort et d'amour. Je me blottis contre lui, je m'accroche à lui de toutes mes forces, comme si ma vie en dépendait! J'ai un mauvais pressentiment, j'ai peur du lendemain, j'ai peur qu'on vienne m'annoncer la mort de mon mari, de l'homme que j'aime! C'est pour cela que je profite de chaque jours à ses côtés.
Les jours passent, les mois aussi. Jiki a accouchée de son petit Sasuke, un beau garçon qui ressemble à sa mère. Moi, je dépéris. Tout les jours mon état se dégrade, Kisai ne sait plus quoi faire, mais il est toujours à mes côtés. Il peine à me laisser seule, mais la guerre fait de plus en plus rage, les villages s'entre-tue, Konoha est au bord du siège.
Mon mauvais pressentiment grandit... bien au fond de mon coeur, le doute s'installe, le désespoir, la mort....
Septembre donne raison aux nuages et aux bourrasques de vent. Moi je suis à la maison, je n'en sors plus depuis des mois, je tousse, mon état se dégrade vraiment depuis deux semaines. Je détourne mon regard de l'arbre dansant avec le vent, afin de regarder mon reflet. Mon teint habituellement basané est devenue fade, un voile c'est installé dans mes yeux d'ordinaire d'un noir profond, ils sont devenus gris. Mes cheveux, d'un noir lumineux et soyeux sont devenue terne et sec. Aujourd'hui, je suis le reflet de mon passé, le fantôme errant sans but précis.
Je suis fatiguée, ma grossesse est dur. Mon enfant est agité, peut-être ressent-il ma détresse? Sait-il se que je refuse de savoir? Comprend-t-il se qui se passe dans le vaste monde?
Kisai entre en criant sont habituel « Je suis entré! », je vais l'accueillir, avec cette grimace crispée qui me sert de sourire depuis quelque temps. Il me sourit en retour, malgré tout... il est toujours aussi beau se sourire d'ange. Son visage est toujours illuminé de joie, mais je sais que ce n'est qu'une apparence...
Je suis allongée dans le lit conjugale, il est à mes côtés, il me parle de sa journée, des problèmes du village, de son protégé qui s'était blessé en mission d'espionnage. Il me confit que je manque au jeune garçon et qu'il viendra sûrement me rendre visite.
J'écoute avec la plus grande attention mon homme, je vois les différentes émotions passer sur son visage. Je le vois fatigué, plus qu'il ne veut l'admettre, je sais que la situation dans laquelle nous sommes le rend triste, je sais qu'il sait... mais il ne me le dira jamais, il a trop peur de la réalité... comme moi.
Les jours heureux me manque, je sais qu'il ne tient qu'à moi de les rendre rayonnant, mais à chaque fois que j'essaye de sourire, de rire franchement, les larmes coulent... mon malheur reste intacte.
Les jours qui suivent sont terne, je me sens affaiblis, je reste alitée. Le protégé de mon mari est venu me rendre visite, pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas eus la force de lui faire un plat comme il les aiment. Il est tout simplement rester allongé à mes côtés, une oreille sur mon ventre et moi, comme un automate, je lui caresse les cheveux. Il me confit ses peines en tout genre. En le voyant ainsi, qui aurait pu croire que c'est un chuunin redouté sur le terrain!
Aujourd'hui, on est le 11 Octobre, je me sens mal. Je suis pratiquement au terme de ma grossesse, mais Kisai n'est pas là! Il est sur le terrain, une menace est en approche: un yuma furieux.
La bataille fait rage, c'est une guerre sanglante, sans pitié. Les medic-nin sont en alerte constante, des centaines de morts et de blesser accoste l'hôpital, ninja comme civil.
Je me sens fiévreuse, la tête me tourne, j'essaye de me lever, mais en vain. J'entends la porte de la maison s'ouvrir à la volé, quelqu'un court vers la chambre. Je vois la tête de Jiki apparaître, anxieuse, inquiète. Sasuke est dans ses bras, il est agité, il sent le danger, c'est un bébé intelligent. Itachi est rester au pas de la porte. Jiki-chan se précipite vers moi, elle s'accroupit à côté de moi, elle pose le bébé sur des couettes poser paresseusement sur le côté.
« Narita-chan! Kami-sama, tu es brûlante, je vais t'amener à l'hôpital! » me dit-elle en m'enlevant les draps me recouvrant. J'entends un râle s'échapper de ma bouche, j'ai l'impression que quelqu'un d'autre a prit ma place. Je ne suis plus moi-même, ma vue est brouillée, une douleur au ventre n'arrive pas à ma ramener à la réalité. Je sens des bras me soulever, je vois Jiki tourner la tête et s'adresser à son fils aîné, puis tout tourbillonne autour de moi.
Je ne sais pas se qui se passe à présent. Autour de moi, les murs sont blancs, des lamentations de douleur se font entendre, ma douleur augmente. Je faiblis de cris en cris. Les docteurs et infirmières m'encourage et me disent que mon Kisai allait venir dans un instant, il faut que j'attends. Quand il arrive, je soupire de soulagement, il est encore vivant... Son visage est sérieux, fermé, grave. Ses habits sont poussiéreux et par-ci par-là des traces de sang parsèment son accoutrement. Il s'assoit sur la chaise à côté puis me prends ma main chaude de fièvre. Il me donne un baise-main en me regardant dans les yeux, je murmure faiblement son nom...
« Narita-chan... mon amour...comment vas-tu? » me demande-t-il, je ne peux pas répondre, ma bouche est pâteuse. Les heures d'après, Kisai reste à mes côtés, mes contractions s'intensifient, les docteurs m'annoncent la venus de l'enfant dans quelques minutes.
Lorsque je sens mon fils sur mon sein, je pleure, je le contemple, il est si beau, il ressemble vraiment à son père. Sa blondeur m'éblouit, je plonge à corps perdu dans ses yeux magnifiquement bleus. Kisai est à mes côtés et me murmure des mots d'amour, il est heureux. Mais moi... moi je n'arrive pas à rire de ce bonheur, c'est trop dur, mes forces mes quittes, je ne peux que murmurer le nom de mon fils « Naruto... ».
« Mon amour... je ne peux plus vivre sans toi. Je vais te rejoindre... bientôt. Mais avant cela, je dois accomplir mon devoir, je dois tenir ma promesse... cette promesse que j'ai faite au village lors de la cérémonie des Hokages. Tu pourras être fière de moi et ton fils, il va devenir un héros...il sera aimer de tous, alors il ne remarquera pas notre absence, je le promets... A présent, moi et Naruto, nous avons du travail. Je t'aime pour l'éternité... » me murmure Kisai dans l'oreille, je sens les sanglots dans sa voix. Mes larmes coulent, tout devient lointain.
Je t'aime mon fils...
Aujourd'hui, je te laisse mon amour. Bientôt, très bientôt, je te rejoindrai. J'ai mon fils dans les bras, je lui parle de toi, de moi, de nous. Je lui dis que tu l'aimais et que tu as toujours su que qu'il était un garçon. Je lui affirme que même si nous ne seront pas, ils sentira notre présence, car l'amour que nous lui portons est plus fort que tout.
Je suis devant un Kyubi déchaîné, mon fils est dans mes bras, il pleure, je passe une main affectueuse dans ses cheveux de blé... les mêmes que les miens. Je lui dis une dernière fois que je l'aime et que je suis fière de lui, puis je le pose à mes pieds, il est agité. Gamabunta me presse, il faut que je le fasse maintenant!
Je compose les signes, Kyubi me guète, Gamabunta se défend contre lui, il saute, il brandit son katana et quand je cris mon incantation il s'arrête. Après tout se passe vite, vraiment très vite. Je saisis mon fils, puis je vois le Dieu de la Mort derrière moi. Il enfonce sont bras en moi puis en mon fils que j'entends hurler de douleur, c'est vrai que c'est douloureux. Kyubi rugit de colère, mais in n'arrive pas à ce libérer. La Mort élève sont couteau... la processus de la mort début.
Je t'aime mon fils...
Le ciel est gris, pluvieux, il pleure ceux qui l'ont rejoins... les âmes sont en peinent. Les shinobis vêtus de noir sont réunis en dessous du Mont Hokage. Ils rendent hommage aux morts. Sandaïme est devant tous, à ses côté, une nourrice tenant dans les bras le porteur de Kyubi. Le Hokage porte un regard triste et affectueux sur ses ninjas puis sur les deux photos misent en valeurs par des roses blanches. Deux photos parmi tant d'autres...
« Le ciel pleure avec nous, mes très chers shinobis. Il pleure nos morts, nos amis, notre famille... En ce jour de deuil, nous rendons hommage à ceux qui ont su donner leur vie pour leur village. N'oublions jamais ce sacrifice, que plus jamais une telle situation se produise, que la paix règne à Konoha, car tel était le voeux le plus cher de notre feu Uzumaki Kisai, celui à qui nous avons confiés nos vies, à qui nous avons sus donner notre affection et notre confiance. Pour cette journée, gardons en mémoire les exploits de l'éclaire jaune de Konoha... grâce à lui... et à toutes les victimes, la volonté du Feu est intacte! » annonça Sandaïme en regardant la foule, tous les shinobis clamèrent l'hymne de cette paix et force retrouvée...
Mon fils, nous t'aimons... que la vie de soit propice et que le ciel te sourisse. Je suis certaine, que tes rêves se réaliseront et que tu sauras puiser ta force dans ta volonté, comme ton père et moi... N'aie jamais honte de toi ni de se que tu as en toi, car c'est cela qui te vaudras le respect...
Je vivrai à travers ton regard, car la mère devient le fils et le fils devient la mère...
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Fin
Voilà un petit one-shot que j'ai souhaitée partager avec vous! J'espère que cela vous a plus! Faites le moi savoir! J'attends vos commentaires?! ^^
Flore Risa