Nos petites questions existentielles...
Modérateur : Ero-modos
-
- Ninja de Légende
- Messages : 6094
- Inscription : dim. 24 juil. 2005, 15:47
Bhé, le blanc pourrait très bien exister sans le noir.
Et être dans le coma, c'est être vivant ou mort ?
Pourquoi tout voir d'une façon manichéenne, c'est loin d'être obligatoire, une chose peut exister sans son contraire, le contraire n'est souvent là que pour créer l'équilibre, mais le temps n'en a strictement pas besoin de cet équilibre. De plus, il peut arriver qu'il n'y ait pas cet équilibre (je parle pas du temps là).
Et être dans le coma, c'est être vivant ou mort ?
Pourquoi tout voir d'une façon manichéenne, c'est loin d'être obligatoire, une chose peut exister sans son contraire, le contraire n'est souvent là que pour créer l'équilibre, mais le temps n'en a strictement pas besoin de cet équilibre. De plus, il peut arriver qu'il n'y ait pas cet équilibre (je parle pas du temps là).
Dernière modification par Nil Sanyas le mer. 06 sept. 2006, 22:00, modifié 1 fois.
Obenes.com : site de petites annonces classées (livres, mangas, comics, téléphones, smartphones...)
---- Mes comptes Twitter - LinkedIn - Google+ ----
---- Mes comptes Twitter - LinkedIn - Google+ ----
-
- Jounin
- Messages : 2038
- Inscription : lun. 24 avr. 2006, 21:42
- Localisation : somewhere over the rainbow
L'idée pour que le temps s'équilibre, c'est qu'il se replie sur lui même, ce qui expliquerait qu'il n'y ait pas d'opposé vu qu'il ne serait pas linéaire.
Comme le serpent Ourouboros : le serpent se mord la queue, il n'a donc ni début ni fin, et créer ainsi un cercle. C'est le dieu du temps pour les celtiques et il y a un équivalent du même genre chez les incas.
Seulement, cela voudrait dire qu'on tourne en rond.
Si on en croit Marx et en généralisant un peu, on peut confirmer que la marche des hommes (qui fait la marche du temps en fait) va toujours de la même façon :
-équilibre
-la richesse arrive trop soudainement
-déséquilibre
-les pauvres sont pas contents=rébellion
-équilibre (ou plutôt stabilité parce qu'il y a toujours des pauvres et des moins pauvres, dans l'histoire).
Ya le même système pour les progrès scientifiques et les languages chez Khun (structure des révolutions scientifiques) :
-ya un équilibre grace à une loi (appelée paradigme)
-on trouve quelque chose qui échappe à la loi
-on trouve une nouvelle loi qui comprend les vieilleries du paradigme et aussi les nouveautés qu'il ne comprenait pas
-problèmes de languages entre les deux paradigmes qui s'affrontent
-le paradigme qui adapte le mieux son language à la situation gagne
-nouvel équilibre grace à une nouvelle loi et un nouveau language
C'est donc assez désespérant : ça veut dire que le progrès induit forcément une part de régression en même temps, de par son processus même.
Sommes nous contraints de répéter à l'infini les actes (sans parler d'erreurs) du passé? Peut-on encore parler de progrés???
Cette vision du temps est très juste je pense, mais elle anéantit totalement celle du progrès. Le manichéanisme n'est donc pas là du tout...
C'est juste moi qui n'aime pas me rendre compte qu'il y a du gris partout car j'ai tendance à noircir les choses moi-même!
Alors autant dès le départ penser que tout est blanc pour arriver à se contenter de son gris quotidien et apparemment futur!!!
Comme le serpent Ourouboros : le serpent se mord la queue, il n'a donc ni début ni fin, et créer ainsi un cercle. C'est le dieu du temps pour les celtiques et il y a un équivalent du même genre chez les incas.
Seulement, cela voudrait dire qu'on tourne en rond.
Si on en croit Marx et en généralisant un peu, on peut confirmer que la marche des hommes (qui fait la marche du temps en fait) va toujours de la même façon :
-équilibre
-la richesse arrive trop soudainement
-déséquilibre
-les pauvres sont pas contents=rébellion
-équilibre (ou plutôt stabilité parce qu'il y a toujours des pauvres et des moins pauvres, dans l'histoire).
Ya le même système pour les progrès scientifiques et les languages chez Khun (structure des révolutions scientifiques) :
-ya un équilibre grace à une loi (appelée paradigme)
-on trouve quelque chose qui échappe à la loi
-on trouve une nouvelle loi qui comprend les vieilleries du paradigme et aussi les nouveautés qu'il ne comprenait pas
-problèmes de languages entre les deux paradigmes qui s'affrontent
-le paradigme qui adapte le mieux son language à la situation gagne
-nouvel équilibre grace à une nouvelle loi et un nouveau language
C'est donc assez désespérant : ça veut dire que le progrès induit forcément une part de régression en même temps, de par son processus même.
Sommes nous contraints de répéter à l'infini les actes (sans parler d'erreurs) du passé? Peut-on encore parler de progrés???
Cette vision du temps est très juste je pense, mais elle anéantit totalement celle du progrès. Le manichéanisme n'est donc pas là du tout...
C'est juste moi qui n'aime pas me rendre compte qu'il y a du gris partout car j'ai tendance à noircir les choses moi-même!
Alors autant dès le départ penser que tout est blanc pour arriver à se contenter de son gris quotidien et apparemment futur!!!
-
- Jounin
- Messages : 1877
- Inscription : mar. 16 août 2005, 23:47
- Localisation : Āυ δεšşυŝ δε τα τετε! ;)..
Le débat n'avance pas, nouvelle question.
QUESTION: Quelles leçons devons-nous tirer de l’adversité ?
Kant, dans ses Opuscules sur l’histoire, ne cherchait guère à faire des prophéties ou à parier sur les progrès futurs du genre humain. Il pensait que la véritable mesure de l’œuvre d’un homme est modeste et tient à la contribution qu’il a pu apporter au perfectionnement indéfini du genre humain. Ceux-là méritent d’être appelé des grands hommes qui ont consacré leur vie à ce travail. Nous autres, héritiers d’œuvres d’envergure, ne pouvons que les remercier de nous avoir légué une part de ce que l’homme peut faire de meilleur.
Mais créé dans quelle adversité ! Si rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion, aux dires de Hegel, rien de grand ne s’est accompli non plus sans rencontrer l’adversité ! Toute création authentique est révolutionnaire. Il fallait une détermination sans faille pour porter le message de la non-violence. Gandhi n’a guère connu la facilité. Il a rencontré partout l’adversité. La grandeur d’âme se mesure à l’aptitude à traverser l’adversité sans être intérieurement détruit. C’est une très haute leçon qui est constante dans le stoïcisme d’Epictète.
En ces temps de confusion et de fureur qui sont les nôtres, c’est une leçon dont nous avons besoin. Quand nous essayons de faire au mieux de nos ressources et de nos forces et que pourtant nous rencontrons partout mauvaise volonté, hostilité et mécompréhension, il faut savoir passer outre et traverser l’adversité.
Cependant, cette ténacité ne peut-elle pas aussi traduire une volonté bornée, étroite ou fanatique ? Et si les obstacles rencontrés étaient autant d’indications de nos erreurs ? Une volonté obstinée, mais aveugle et têtue, dans le contrecoup que lui offre le miroir de la relation, devrait apprendre que « l’adversité » qu’elle rencontre est là pour lui dire qu’elle se fourvoie. Alors ? Quelles leçons devons-nous tirer de l’adversité ? Une leçon de force intérieure ou d’acceptation de la réalité ?
Alors?
QUESTION: Quelles leçons devons-nous tirer de l’adversité ?
Kant, dans ses Opuscules sur l’histoire, ne cherchait guère à faire des prophéties ou à parier sur les progrès futurs du genre humain. Il pensait que la véritable mesure de l’œuvre d’un homme est modeste et tient à la contribution qu’il a pu apporter au perfectionnement indéfini du genre humain. Ceux-là méritent d’être appelé des grands hommes qui ont consacré leur vie à ce travail. Nous autres, héritiers d’œuvres d’envergure, ne pouvons que les remercier de nous avoir légué une part de ce que l’homme peut faire de meilleur.
Mais créé dans quelle adversité ! Si rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion, aux dires de Hegel, rien de grand ne s’est accompli non plus sans rencontrer l’adversité ! Toute création authentique est révolutionnaire. Il fallait une détermination sans faille pour porter le message de la non-violence. Gandhi n’a guère connu la facilité. Il a rencontré partout l’adversité. La grandeur d’âme se mesure à l’aptitude à traverser l’adversité sans être intérieurement détruit. C’est une très haute leçon qui est constante dans le stoïcisme d’Epictète.
En ces temps de confusion et de fureur qui sont les nôtres, c’est une leçon dont nous avons besoin. Quand nous essayons de faire au mieux de nos ressources et de nos forces et que pourtant nous rencontrons partout mauvaise volonté, hostilité et mécompréhension, il faut savoir passer outre et traverser l’adversité.
Cependant, cette ténacité ne peut-elle pas aussi traduire une volonté bornée, étroite ou fanatique ? Et si les obstacles rencontrés étaient autant d’indications de nos erreurs ? Une volonté obstinée, mais aveugle et têtue, dans le contrecoup que lui offre le miroir de la relation, devrait apprendre que « l’adversité » qu’elle rencontre est là pour lui dire qu’elle se fourvoie. Alors ? Quelles leçons devons-nous tirer de l’adversité ? Une leçon de force intérieure ou d’acceptation de la réalité ?
Alors?
Alors ça me soule de lire là tout de suite ce que untel ou untel autre a dit de ce qu'on devait penser de l'adversité ^^'
Ce que j'aime croire, c'est que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, ou d'autres trucs dans le genre qui, à défaut d'être véridiques, permettent d'envisager l'avenir sans être trop pessimiste.
Peu importe à quoi est due l'adversité, l'important c'est de participer heu nan , l'important, c'est de s'en relever, et de repartir de plus belle \o/
***c'était un message du comité pour la promotion de l'optimisme et la lutte contre le yonisme ^^'***
désolée, je sais que je ne contribue pas le débat en disant ça, mais bon c'est tout ce que le sujet m'inspire pour le moment
Ce que j'aime croire, c'est que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, ou d'autres trucs dans le genre qui, à défaut d'être véridiques, permettent d'envisager l'avenir sans être trop pessimiste.
Peu importe à quoi est due l'adversité, l'important c'est de participer heu nan , l'important, c'est de s'en relever, et de repartir de plus belle \o/
***c'était un message du comité pour la promotion de l'optimisme et la lutte contre le yonisme ^^'***
désolée, je sais que je ne contribue pas le débat en disant ça, mais bon c'est tout ce que le sujet m'inspire pour le moment
-
- Chunnin
- Messages : 897
- Inscription : mer. 19 oct. 2005, 08:44
- Localisation : 4-B
-
- Ninja de Légende
- Messages : 6094
- Inscription : dim. 24 juil. 2005, 15:47
Ben dans la pratique, c'est tout aussi possible, si tu penses comme ça, c'est que dans ta tête, tu y es préparé. Si t'es faible, cela ne te vient même pas à l'esprit.The Laughing Man a écrit :"Ce qui vous detruit pas, vous rend plus fort..."
Tellement beau à dire, mais de la théorie à la pratique...
À noter que cette phrase de Nietzsche a été légèrement changé de son sens initial, mais bon c'est pas le sujet
Obenes.com : site de petites annonces classées (livres, mangas, comics, téléphones, smartphones...)
---- Mes comptes Twitter - LinkedIn - Google+ ----
---- Mes comptes Twitter - LinkedIn - Google+ ----
-
- Chunnin
- Messages : 897
- Inscription : mer. 19 oct. 2005, 08:44
- Localisation : 4-B
Mea Culpa a Nil la citation de Nietzsche est
:"Ce qui ne me détruit pas me renforce "
Je dirais simplement, que j'igornais totalement que la citation était de Nietzsche (oui je suis un inculte ), et une ptite touche de culture dans un monde de brutes ne fait pas de mal.
:"Ce qui ne me détruit pas me renforce "
Je dirais simplement, que j'igornais totalement que la citation était de Nietzsche (oui je suis un inculte ), et une ptite touche de culture dans un monde de brutes ne fait pas de mal.
"I though what I'd do was, I'd pretend I was one of those deaf-mutes"
Membre de la FFNPA
Membre de la FFNPA
-
- Jounin
- Messages : 2038
- Inscription : lun. 24 avr. 2006, 21:42
- Localisation : somewhere over the rainbow
Adversité, de adverse, en latin adversus, participe passé adjectivé de advertere, « tourner vers ou contre ».
Alors la grande remarque c'est qu'on est toujours tourné vers ou contre quelque chose ou quelqu'un. C'est le propre d'être en un lieu, et aussi celui du mouvement.
On est toujours tourné vers ou contre quelqu'un, vers ou contre soi.
A mon avis, il n'y a pas de réelle adversité.
Il n'y a que différentes façons de s'envisager en relation au monde.
Et comme on est forcément en relation au monde (puisqu'on est dans le monde), on est forcément "en adversité".
Je dirais alors que l'adversité, c'est l'éducation (ou pour faire plus précis, le déterminisme... mais c'est juste mon avis).
Alors la grande remarque c'est qu'on est toujours tourné vers ou contre quelque chose ou quelqu'un. C'est le propre d'être en un lieu, et aussi celui du mouvement.
On est toujours tourné vers ou contre quelqu'un, vers ou contre soi.
A mon avis, il n'y a pas de réelle adversité.
Il n'y a que différentes façons de s'envisager en relation au monde.
Et comme on est forcément en relation au monde (puisqu'on est dans le monde), on est forcément "en adversité".
Je dirais alors que l'adversité, c'est l'éducation (ou pour faire plus précis, le déterminisme... mais c'est juste mon avis).
-
- Jounin
- Messages : 2879
- Inscription : lun. 25 juil. 2005, 01:48
- Localisation : Massilia, sans Sound System.
xoux, ou les posts rédigés comme un devoir de philo (intro, idée, contre-idée, synthèse, conclusion )
@ L'homme-qui-rit (désolé, j'arrive jamais à me retenir et à écrire ton pseudo en anglais ) : t'inquietes, moi je croyais que la phrase de Nietzsche était de Sepultura à l'origine
@ L'homme-qui-rit (désolé, j'arrive jamais à me retenir et à écrire ton pseudo en anglais ) : t'inquietes, moi je croyais que la phrase de Nietzsche était de Sepultura à l'origine
>> Kurenai powa \o/
-
- Chunnin
- Messages : 679
- Inscription : mer. 27 juil. 2005, 06:36
- Localisation : Sûrement au pieu
Ou au pire paraplégique."Ce qui vous detruit pas, vous rend plus fort..."
Désolé
Global VoicesRidicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles
-
- Jounin
- Messages : 2038
- Inscription : lun. 24 avr. 2006, 21:42
- Localisation : somewhere over the rainbow
Je pense pas qu'un paraplégique soit une fort pour Nietzsche...
Pour alors, et à condition de recadrer avec notre société, il faudrait que le paraplégique en question soit en plus milliardaire (et qu'il dirige une multinationnale).
Un fort Nietzschéen, c'est un danseur (d'après Nietzsche), donc une personne libre de ses mouvements (et libre de toute morale).
Donc pas un paraplégique.
Disons que, si vous connaissez certains gags de Idées Noires, je vous explique ce qu'est un fort en suivant la BD:
une case, on voit une file de gens à perte de vue qui marche tous en rang et qui sont tous pareils et qui tirent tous la gueule.
une case, yen a un qui se demande pourquoi il marche comme ça avec tout le monde, et comment ça se fait qu'il y en "qui vont plus vite". Il aimerait avoir une super idée pour "s'élever", et il sent un truc qui vient.
une case, un truc le cogne sur la tête, il croit que c'est une idée.
une case, en fait, c'est un autre gars qui lui marche sur la tête, un costard cravatte, un super sourire, qui marche sur la tête de tous les gens de la file, qui va super vite, qui fait pas la queue.
Un homme fort, c'est ça. Il marche sur les autres avec le sourire, mais comme il marche une fois sur plein de personnes (et pas plein de fois sur la même personne), personne ne lui en veut, et il peut continuer encore plus loin.
Pour alors, et à condition de recadrer avec notre société, il faudrait que le paraplégique en question soit en plus milliardaire (et qu'il dirige une multinationnale).
Un fort Nietzschéen, c'est un danseur (d'après Nietzsche), donc une personne libre de ses mouvements (et libre de toute morale).
Donc pas un paraplégique.
Disons que, si vous connaissez certains gags de Idées Noires, je vous explique ce qu'est un fort en suivant la BD:
une case, on voit une file de gens à perte de vue qui marche tous en rang et qui sont tous pareils et qui tirent tous la gueule.
une case, yen a un qui se demande pourquoi il marche comme ça avec tout le monde, et comment ça se fait qu'il y en "qui vont plus vite". Il aimerait avoir une super idée pour "s'élever", et il sent un truc qui vient.
une case, un truc le cogne sur la tête, il croit que c'est une idée.
une case, en fait, c'est un autre gars qui lui marche sur la tête, un costard cravatte, un super sourire, qui marche sur la tête de tous les gens de la file, qui va super vite, qui fait pas la queue.
Un homme fort, c'est ça. Il marche sur les autres avec le sourire, mais comme il marche une fois sur plein de personnes (et pas plein de fois sur la même personne), personne ne lui en veut, et il peut continuer encore plus loin.