Vincent Delerm: où les choses du quotidien version Bobo...
Publié : ven. 09 mars 2007, 15:32
Alors vu qu'il est beaucoup question de chanson à texte dernièrement (je sais Ancilla et je vais tout à fait dans le même sens que toi quand tu pense que toute chanson devrait être "à texte") j'ai décidé d'ouvrir un topic sur un chanteur que j'apprécie énormément qui est Vincent DELERM
Qui est Vincent Delerm? (source Wikipédia)
Vincent Delerm est un auteur-compositeur-interprète, arrangeur musical et auteur dramatique français. Il est né le 31 août 1976 à Évreux.
Il est le fils de l'écrivain Philippe Delerm et de Martine Delerm, illustratrice de romans pour la jeunesse
Les débuts
Il se met au piano influencé par William Sheller, Barbara et Michel Berger. D'autre part il affectionne particulièrement la mélancolie amoureuse d'Alain Souchon, les textes des chansons anglaises des groupes The Smiths et Pulp ainsi que la musique baroque d'Angelo Branduardi.
Au cours de ses études universitaires en lettres modernes à Rouen, il a consacré sa maîtrise à « François Truffaut, cinéaste écrivain ». Il se lance aussi dans le théâtre, participe activement à une troupe et se prend de passion pour le cinéma.
Il donne ses premiers concerts à Rouen en février 1998, notamment Salle Ronsart, une minuscule salle au cœur d'une cité universitaire. Le spectacle s'appelle « La Mauvaise Compagnie présente Vincent ». Puis à Paris en 1999 « Au Limonaire » et surtout au Théâtre Les Déchargeurs où il restera à l'affiche durant plusieurs semaines. Il envoie une maquette de ses chansons au comédien François Morel qui, sous le charme, en parle autour de lui. Cela lui permet de participer à certaines émissions de radio, notamment sur France Inter où il fait la connaissance de Thomas Fersen grâce à qui il signe dans la maison de disques Tôt ou tard pour enregister son premier disque.
Un chanteur de scène
Son premier album sort le 30 avril 2002 et il avait déjà acquis une bonne expérience des concerts publics. Il passe en première partie de quelques chanteurs comme Julien Clerc et part ensuite à travers la France pour une longue tournée dont il est la vedette.
Son deuxième album, Kensington Square, sort en 2004 et son troisième, Les Piqûres d’araignée, en 2006.
Ses chansons décrivent en général des scènes de la vie quotidienne. Il cite d'ailleurs fréquemment des marques ou des noms propres, ce qu'on appelle du name dropping, afin de mieux ancrer ses chansons dans la réalité de chacun en se référant à la mémoire collective. Son répertoire est souvent humoristique mais prend parfois un ton plus grave. Ses textes évoquent l'amour, les relations familiales ou amicales. L'influence du cinéma se fait également sentir puisqu'il n'hésite pas à faire référence à des acteurs comme Fanny Ardant, Jean-Louis Trintignant, à chanter en duo avec Irène Jacob ou à demander à Mathieu Amalric de réciter le générique de fin de son album Kensington « comme dans un film » (on pense notamment au générique parlé au début du Mépris de Godard sur une musique fort ressemblante).
Jusqu’en 2005, lors de ses tournées, il se mettait en scène comme un personnage qui s'interrogeait tout au long d'un monologue intérieur. Il n'hésitait pas à jouer de son style intello-sérieux-timide teinté d'humour et de sa complicité avec le public. Il avait son piano à queue comme seul partenaire et des lumières qui éclairaient subtilement ses concerts. Depuis, il a expérimenté de nouvelles mises en scène. Sans abandonner son piano et sa formule piano-voix pour certaines chansons, il s’assure désormais la collaboration de cinq musiciens : un violoniste, un violoncelliste, un bassiste, un batteur et un trompettiste, le fidèle Ibrahim Maalouf, qui a notamment participé à l’enregistrement de ses albums Kensington Square et Les Piqûres d’araignée. C’est ainsi qu’il présente ses nouveaux concerts depuis 2006. On le connaissait déjà comme un cinéphile averti (ses inclinaisons pour le cinéma de Truffaut et de Rohmer) et comme auteur dramatique (Le Fait d’habiter Bagnolet et une nouvelle pièce en préparation). Inventif, il insère maintenant dans ses concerts diverses projections (mini-film et autres animations). Fort de son expérience passée de comédien, il a étoffé son expression scénique : avec son sens inné de la comédie, il peut esquisser une danse sur un air de tango comme il n’hésite pas à se déguiser, avec ses musiciens, en Mexicain à moustache avec sombrero et poncho, le temps d’une chanson appropriée (Natation synchronisée). Il s’en donne à cœur joie en interprétant quelques-unes de ses chansons avec des orchestrations big band enlevées[1] (Quatrième de couverture, Fanny Ardant et moi) comme il peut interpréter dramatiquement, en piano-voix, des chansons mélancoliques comme Le Baiser Modiano ou Voici la ville, son hommage à la ville de Rouen où il a fait ses études. Doté d’un feeling indéniable avec son public, il propose des reprises en chœur de ses grands succès en recourant même à un karaoké à sa façon pour son inénarrable tube : Tes parents.
Donc voilà pour l'aspect un peu "officiel"
Ma critique perso, d'abord c'est que j'adore ses textes ciseles et tres justes sur ces petites choses qui composent notre quotidien. Ses textes qui sont tour à tour empli d'humour, de nostalgie, de romantisme avec une pointe ironique et sarcastique sont donc pour moi le gros atout de cette locomotiv de l'ex "nouvelle scene" francaise.
La voix est egalment assez particuliere vehiculant une certaine nonchalence, une distance qui s'accorde à merveille avec les textes.
Donc je développerais ma critique plus tard (notamment à propos des critiques le taxant de bobo)car le poste commence à etre tres long, j'editerais egalement mon post avec les pochettes de ses trois albums et les track list
A noter que Vincent Delerm est en course demain soir pour plusieurs victoires de la musique.
Qui est Vincent Delerm? (source Wikipédia)
Vincent Delerm est un auteur-compositeur-interprète, arrangeur musical et auteur dramatique français. Il est né le 31 août 1976 à Évreux.
Il est le fils de l'écrivain Philippe Delerm et de Martine Delerm, illustratrice de romans pour la jeunesse
Les débuts
Il se met au piano influencé par William Sheller, Barbara et Michel Berger. D'autre part il affectionne particulièrement la mélancolie amoureuse d'Alain Souchon, les textes des chansons anglaises des groupes The Smiths et Pulp ainsi que la musique baroque d'Angelo Branduardi.
Au cours de ses études universitaires en lettres modernes à Rouen, il a consacré sa maîtrise à « François Truffaut, cinéaste écrivain ». Il se lance aussi dans le théâtre, participe activement à une troupe et se prend de passion pour le cinéma.
Il donne ses premiers concerts à Rouen en février 1998, notamment Salle Ronsart, une minuscule salle au cœur d'une cité universitaire. Le spectacle s'appelle « La Mauvaise Compagnie présente Vincent ». Puis à Paris en 1999 « Au Limonaire » et surtout au Théâtre Les Déchargeurs où il restera à l'affiche durant plusieurs semaines. Il envoie une maquette de ses chansons au comédien François Morel qui, sous le charme, en parle autour de lui. Cela lui permet de participer à certaines émissions de radio, notamment sur France Inter où il fait la connaissance de Thomas Fersen grâce à qui il signe dans la maison de disques Tôt ou tard pour enregister son premier disque.
Un chanteur de scène
Son premier album sort le 30 avril 2002 et il avait déjà acquis une bonne expérience des concerts publics. Il passe en première partie de quelques chanteurs comme Julien Clerc et part ensuite à travers la France pour une longue tournée dont il est la vedette.
Son deuxième album, Kensington Square, sort en 2004 et son troisième, Les Piqûres d’araignée, en 2006.
Ses chansons décrivent en général des scènes de la vie quotidienne. Il cite d'ailleurs fréquemment des marques ou des noms propres, ce qu'on appelle du name dropping, afin de mieux ancrer ses chansons dans la réalité de chacun en se référant à la mémoire collective. Son répertoire est souvent humoristique mais prend parfois un ton plus grave. Ses textes évoquent l'amour, les relations familiales ou amicales. L'influence du cinéma se fait également sentir puisqu'il n'hésite pas à faire référence à des acteurs comme Fanny Ardant, Jean-Louis Trintignant, à chanter en duo avec Irène Jacob ou à demander à Mathieu Amalric de réciter le générique de fin de son album Kensington « comme dans un film » (on pense notamment au générique parlé au début du Mépris de Godard sur une musique fort ressemblante).
Jusqu’en 2005, lors de ses tournées, il se mettait en scène comme un personnage qui s'interrogeait tout au long d'un monologue intérieur. Il n'hésitait pas à jouer de son style intello-sérieux-timide teinté d'humour et de sa complicité avec le public. Il avait son piano à queue comme seul partenaire et des lumières qui éclairaient subtilement ses concerts. Depuis, il a expérimenté de nouvelles mises en scène. Sans abandonner son piano et sa formule piano-voix pour certaines chansons, il s’assure désormais la collaboration de cinq musiciens : un violoniste, un violoncelliste, un bassiste, un batteur et un trompettiste, le fidèle Ibrahim Maalouf, qui a notamment participé à l’enregistrement de ses albums Kensington Square et Les Piqûres d’araignée. C’est ainsi qu’il présente ses nouveaux concerts depuis 2006. On le connaissait déjà comme un cinéphile averti (ses inclinaisons pour le cinéma de Truffaut et de Rohmer) et comme auteur dramatique (Le Fait d’habiter Bagnolet et une nouvelle pièce en préparation). Inventif, il insère maintenant dans ses concerts diverses projections (mini-film et autres animations). Fort de son expérience passée de comédien, il a étoffé son expression scénique : avec son sens inné de la comédie, il peut esquisser une danse sur un air de tango comme il n’hésite pas à se déguiser, avec ses musiciens, en Mexicain à moustache avec sombrero et poncho, le temps d’une chanson appropriée (Natation synchronisée). Il s’en donne à cœur joie en interprétant quelques-unes de ses chansons avec des orchestrations big band enlevées[1] (Quatrième de couverture, Fanny Ardant et moi) comme il peut interpréter dramatiquement, en piano-voix, des chansons mélancoliques comme Le Baiser Modiano ou Voici la ville, son hommage à la ville de Rouen où il a fait ses études. Doté d’un feeling indéniable avec son public, il propose des reprises en chœur de ses grands succès en recourant même à un karaoké à sa façon pour son inénarrable tube : Tes parents.
Donc voilà pour l'aspect un peu "officiel"
Ma critique perso, d'abord c'est que j'adore ses textes ciseles et tres justes sur ces petites choses qui composent notre quotidien. Ses textes qui sont tour à tour empli d'humour, de nostalgie, de romantisme avec une pointe ironique et sarcastique sont donc pour moi le gros atout de cette locomotiv de l'ex "nouvelle scene" francaise.
La voix est egalment assez particuliere vehiculant une certaine nonchalence, une distance qui s'accorde à merveille avec les textes.
Donc je développerais ma critique plus tard (notamment à propos des critiques le taxant de bobo)car le poste commence à etre tres long, j'editerais egalement mon post avec les pochettes de ses trois albums et les track list
A noter que Vincent Delerm est en course demain soir pour plusieurs victoires de la musique.