[Fiche] Metropolis

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Yoruiichi
Chunnin
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[Fiche] Metropolis

Message par Yoruiichi »

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Fiche Technique :
Réalisateur : RINTARO
Scénariste : Katsuhiro OTOMO
D’après la bande dessinée de : Osamu TEZUKA
Création des personnages: Yasuhiro NAKURA
Directeur artistique : Shuichi HIRATA
Musique : Toshiyuki HONDA
Studio d’animation : Madhouse
Produit par : Metropolis Committee

Tima (voix) : Yuka IMOTO
Kenichi (voix) : Kei KOBAYASHI
Rock (voix) : Kohki OKADA
Duke Red (voix) : Taro ISHIDA
Shunsaku Ban (voix) : Kousei TOMITA


Synopsis :
A METROPOLIS, chacun est à sa place. Dans cette immense cité du futur, les humains et les robots cohabitent dans un cadre strict. Le gigantesque gratte-ciel Ziggurat abrite l’élite de la société, qui y mène une existence dorée. Les pauvres et les robots, eux, sont condamnés à une vie souterraine qui s’est organisée au sein d’un vaste réseau dans les entrailles de la ville.
Alors que les soulèvements anti-robots se multiplient, le détective Shunsaku Ban et son assistant Kenichi partent à la recherche d’un scientifique rebelle, le docteur LAUGHTON, afin de saisir sa dernière création. Repoussant les limites technologiques, il a créé Tima, une merveilleuse petite fille qui est aussi un robot d’un genre nouveau. Elle incarne une nouvelle race de sur-êtres.
Ayant localisé le laboratoire secret, Shunsaku et Kenichi découvrent que le scientifique excentrique est protégé par un homme énigmatique et puissant dont l’unique désir est de retrouver une personne chère tragiquement disparue.
L’enquête s’annonce plus que dangereuse…

Personnages :
Tima : Androïde commandé par Duke Red pour « remplacé » sa fille décédée. Tima n’a aucune idée qu’elle est un robot.
Kenichi : le neveu de Shunsaku Ban. Il rencontre Tima et essaye de la protéger de Rock et de ses autres ennemis.
Duke Red : figure extrêmement puissante de la cité Metropolis. Il commissionne le docteur Laughton pour créer une version androïde de sa fille décédée, Tima. Afin de maintenir son legs et son influence sans fin sur la cité, il essaye de donner à Tima le pouvoir de régner sur le monde.
Rock : jeune leader du parti Marduk. Désespéré de ne pas susciter l’affection de son père adoptif (Duke Red), il essaye d’éliminer Tima.
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METROPOLIS est basé sur le classique du manga créé par Osamu TEZUKA. Il a été porté à l’écran par deux des personnalités les plus célèbres de l’animation japonaise contemporaine : Katsuhiro OTOMO, le créateur d’AKIRA, et RINTARO, le créateur de X et GALAXY EXPRESS 999. RINTARO a d’ailleurs entamé sa carrière en travaillant pour TEZUKA sur sa très populaire série télévisée, ASTRO BOY.

Osamu TEZUKA, créateur
Considéré comme le père du manga et de l’animé, Osamu TEZUKA a débuté sa carrière à l’adolescence, dans les années 40. Il désirait aller au-delà de la forme de bande dessinée qui prévalait alors au Japon -quelques images racontant un gag- et développer des histoires longues à l’instar des bandes dessinées américaines. De 1947 à 1949, Osamu TEZUKA a livré sa vision du futur, « METROPOLIS », sous la forme d’un feuilleton totalisant 160 pages.
On y découvrait un monde où les humains coexistent avec les robots dans une société corrompue et strictement sectorisée où la science a une place prépondérante. Peu de temps après, le carrière de TEZUKA a pris son essor et le parution de « TETSUWAN ATOM » (ASTRO BOY, qui a débuté en 1951) a éclipsé sa première « trilogie de science-fiction » (incluant également « LOST WORLD » et « NEXT WORLD »). ASTRO BOY et KIMBA LE LION BLANC ont fait de lui l’un des animateurs les plus influents de tous les temps. « METROPOLIS » est par la suite devenu l’un des piliers du manga.
Au début des années 60, les mangas de TEZUKA et leurs célèbres personnages lui ont rapporté une fortune, qu’il décide d’investir dans son propre studio d’animation, MUSHI PRODUCTIONS. Le studio lancera la carrière de plusieurs des animateurs les plus doués que l’on connaisse aujourd’hui.
Considéré comme le « Walt DISNEY japonais », TEZUKA n’a cependant jamais cessé d’aimer la bande dessinée. A la fin de sa vie, il travaillait sur l’opus le plus vaste de sa carrière, « THE PHOENIX », un conte épique qui s’étend du Japon du IIIe siècle à un futur lointain. Douze volumes ont été créés, mais le projet est resté inachevé suite à la disparition de l’artiste. A sa mort en février 1989, TEZUKA avait créé plus de 150 000 pages d’œuvres d’art en bandes dessinées et plus de 60 films d’animation.

Un univers visionnaire
Quarante après sa parution, le célèbre réalisateur de films d’animation RINTARO s’est pris de passion pour « METROPOLIS », l’une des rares créations de TEZUKA qui n’aient pas été adaptées au cinéma. Avant le décès du « Dieu du manga », RINTARO, qui avait déjà signé plusieurs adaptations des œuvres de TEZUKA, à commencer par la réalisation de la série de dessins animés TETSUWAN ATOM / ASTRO BOY de 1963 à 1966, le contacta pour lui parler de son désir de réaliser un long métrage en images de synthèse, un « METROPOLIS de style urbain ».
TEZUKA refusa : comme beaucoup d’artistes, il avait peu d’estime pour ses toutes premières œuvres. Durant les années suivantes, RINTARO oublia son projet, mais en 1997, son intérêt pour « METROPOLIS » s’éveilla à nouveau à la suite d’une série d’entretiens avec un ancien collaborateur –sur HARMAGEDON en 1983- et génie des mangas lui-même, Katsuhiro OTOMO. Les deux hommes partageaient la même admiration pour Osamu TEZUKA et « METROPOLIS », et RINTARO rallia OTOMO à son idée : ensemble, ils porteraient « METROPOLIS » à l’écran.
A l’automne, une fois les droits acquis, avant d’entamer l’écriture du scénario, RINTARO et OTOMO se retirèrent dans le chalet de montagne de RINTARO pour une réunion de travail de trois jours. Durant cette session courte mais intense, les deux créateurs décidèrent de ce qu’ils garderaient du manga original, de ce qu’ils en retireraient –comme les très courtes jambes des personnages- et de ce qu’ils ajouteraient. Michi, l’androïde androgyne du manga, est devenue la jeune fille Tima, diminutif du nom d’une ancienne reine de Mésopotamie. Là où la METROPOLIS de TEZUKA était une métropole tentaculaire, RINTARO et OTOMO imaginèrent une société beaucoup plus stratifiée, verticale, avec des castes. L’élite supposée vit dans un gratte-ciel technologique, ZIGGURAT, le nom de la tour de Babylone dans l’ancienne Mésopotamie, tandis que les pauvres et les robots mènent une existence pénible sous terre.
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RINTARO et OTOMO ont conservé presque tel quel Kenichi, le héros classique de TEZUKA, mais lui ont donné un adversaire nouveau et intéressant : Rock, le dangereux leader d’un groupe d’autodéfense, fils adoptif du tout-puissant Duke RED. En fait, Rock et plusieurs autres personnages secondaires ont été puisés dans différents autres mangas de TEZUKA.
Visuellement, l’idée la plus ambitieuse du projet a été celle de RINTARO : il était convaincu qu’il fallait réaliser tous les décors du film en images de synthèse. C’est là le plus grand défi relevé par METROPOLIS : insérer des dizaines de personnages en animation 2-D traditionnelle dans des environnements en 3-D en parfaite cohérence.
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Le Monde musical de « METROPOLIS »
Une des caractéristiques significatives de le bande son est l’utilisation du jazz Dixieland (musique jouée principalement par des blancs issus de l’école de Chicago), qui contribue a créer une atmosphère propice aux sentiments des personnages tout au long du film.
La chanson de Ray Charles, « I can’t stop loving you », est effectivement utilisée pour exprimer les sentiments de Kenichi envers Tima, cette dernière les exprimant grâce à la chanson « There’ll Never Be Good-Bye ».Ces chansons signifient l’espoir pour « le brillant futur de coexistence pacifique entre humains et robots », thème principal de ce film.
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Mon avis :
Je me souviens être descendu le voir car la musique que j’entendais était magnifique. Et là, je suis tombée sur un film vraiment splendide, des décors grandioses, des personnages d’un trait naïf (ça change après une période intensive de Cowboy Bebop…), mais tellement expressifs. Ca m’a tellement scotché que je suis restée debout pendant tout le film et que j’ai eu le DVD pour mon anniversaire peu de temps après. Je ne vous ferai pas de grand discours sur la richesse du scénario, la complexité de la réflexion philosophique qui se dégage du film, tout simplement parce que j’en suis incapable. Je dirais juste que « METROPOLIS » est un film magnifique et qui m’a beaucoup marqué.



Mes sources sont le livret du DVD de « METROPOLIS » et le site officiel du film.
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Nil Sanyas
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Message par Nil Sanyas »

Très bon anime, maîtrisé graphiquement, mais... il lui manque quelque chose pour faire un "grand" film d'animation.

Je ne sais pas si c'est le scenario "déjà-vu" ou si c'est le manque de rythme, mais quelque chose m'a gêné en voyant Métropolis. :mrbrelle:
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Kana_WC
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Message par Kana_WC »

je l'ai trouvé à 4€ sur cdiscount. Je regarde ça ce WE, je te dirai mon impression dessus :-)
Kana_WC
Etudiant à l'académie
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Inscription : jeu. 15 mars 2007, 14:49

Message par Kana_WC »

Bon et bien apres visionnage, que dire...

Visuellement c'est bon. La musique ne m'a pas marqué (en bien comme en mal). Le scenario est correct bien que trop prévisible (on voit de suite que le chef militaire est un fourbe qui va retourner sa veste). Mais il manque à ce film le petit quelque chose que je ressent en regardant par exemple un Ghibli.

Bref un film sympa mais que j'oublierai assez vite. :???:
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