Tu sais... des gens préfèrent Schubert à Brassens...Guts Rendan a écrit :hihi le vote de soutien pô dissimulé
Sérieux Schubert c'est pas à la hauteur du commentaire qui en est fait par l'ami Aizen. Perso, je trouve ça vraiment trop "répétitif" et genre mélodie qu'on pourrait coller dans un moment drama d'une série d'aujourd'hui
enfin je suis sévère alors que j'ai pas non plus écouté plus de 6 morceaux hein docn je relativise
Si, si ça existe.
Franchement je ne sais pas trop ce que tu as écouté .
Pour le côté répétitif, cela peut gonfler, j'en suis conscient, c'est d'ailleurs ce qui déplaisait à Glenn Gould, il trouvait cela trop mécanique.
Par contre, le côté musique que l'on pourrait coller dans un moment drama d'une série d'aujourd'hui... c'est de la provoc selon Guts ou je ne m'y connais pas .
Non, c'est une approche par trop superficielle de la musique de Schubert pour que je puisse vraiment prendre le temps de te contredire sur ce point ^^.
Il suffit d'ailleurs d'écouter la symphonie n°9 pour s'en rendre compte, ou ses trios (c'est d'ailleurs dans ses trios que cette répétition prend tout son sens pour devenir vraiment l'essence de sa musique et vous saisir au tripes, Schubert cela ne s'entend pas, cela s'écoute). Tu ne peux pas écouter sa musique sans oublier que c'est un type de 20 ans qui écrit ça, qu'il est malade et qu'il va crever à 31 ans ^^.
On sent chez Schubert, cette arrivée de la mort. D'ailleurs un Lied comme Erlkönig que j'ai mis, qui est une mise en musique d'un poème de Goethe (Ferrat a fait ça sur les poèmes d'Aragon... ça n'est pas aussi fort et j'aime bien Ferrat ).
Je vous met le lien pour ceux que ça intéresse de lire ce poème de Goethe avec la traduction :
http://www.musicologie.org/theses/erlkonig.html
Mais ce que l'on perçoit dans cette musique (au delà du parallèle musical entre la Mort parlant à l'enfant et l'enfant appelant son père). C'est cette lutte dans sa musique contre la Mort justement pour finalement y céder. Il y a tout le crescendo final avec à la fin, l'inexorable, "Das Kind war Tot" avec tout l'appui sur le "Tot".
C'est un cri que lance Schubert, il n'a que 18 ans.
Bref, Schubert c'est de la musique viscérale, encore plus que beethoven, c'est un cri perpétuel, c'est une fuite vers l'avant continue.