Le Versus des Musiciens, 8ème de Finale : Gainsbourg-Hendrix

Yo, ça pulse dans tes oreilles mec. Tu as un son qui te fait vibrer, où qui t'arrache les oreilles, parle-nous en ici, on est tout ouïe.

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guiguizmo
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Message par guiguizmo »

U2
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DesLife
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Message par DesLife »

oO C'est quoi ce délire, U2, va poutrer un peu ces ptits jeunes va !
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Aka-Kage
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Message par Aka-Kage »

U2
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iori
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Message par iori »

Yiliboo a écrit :J'aime beaucoup les deux mais vu la ou je suis jme sens forcée de voter U2

tout pareil la même chose (ah nan pas du tout en fait parceque là où je suis faudrait vraiment bien chercher pour que je me sente obligée de voter pour qui que ce soit: à la limite si on avait droit à de la musique médiévale je dis pas, mais c'est bon je crois que j'ai pas de soucis à me faire)


Mais je maintiens le +1 pour le vote de U2
ZERO
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Message par ZERO »

moi voter pour U2 ??? xDD ca ne sera pas demain la veille :lol:

Gorillaz Bien sur :twisted:
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G.L.K.
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Message par G.L.K. »

Gorillaz
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pyjama
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Message par pyjama »

J'aime bien U2, mais je préfère Gorillaz moi.
Aizen
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Message par Aizen »

Gorillaz pour moi également ^_^.
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Message par yiN »

U2 pour moi =)
Nyd de Hagel
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Message par Nyd de Hagel »

Gorillaz !

U2 j'accroche plus depuis le lycée :roll:
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Rilakkuma
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Message par Rilakkuma »

Gorillaz!
Samkuragi
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Message par Samkuragi »

Gorillaz!

Même s'ils se font battre à plate couture ICI.
Gaara
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Message par Gaara »

U2 !
shinzo
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Message par shinzo »

G O R I L L A Z
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Aizen
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Message par Aizen »

Victoire sans conteste des Gorillaz avec 17 voix pour seulement 8 voix pour U2. La route s'arrête là pour les papys, place aux jeunes :redface: . Ils ont bien résisté mais il était temps de céder sa place :mrgreen: . Nous appréciâmes leur aimable participation mais ainsi, ils vont pouvoir deviser à leur guise avec ce bon vieux Georges sur les éliminés de ces 1/8ème. En parlant d'éliminés, il va y en avoir un autre ce tour-ci. Ce sera soit Elvis Presley, soit David Bowie.
Chacun représente un tournant culturel dans la musique et sans être d'absolu novateurs, ont su insuffler un souffle dans leur musique qui les a rendu populaire. On regrettera simplement pour Bowie que cela ne soit pas ses meilleures oeuvres qui aient été immédiatement reconnus. Mais qu'importe la reconnaissance a su arriver et reconnaître le génie musicale et commerciale de cet artiste touche à tout.
D'ailleurs les deux musiciens ont eu tous les deux une carrère d'acteurs... en terme de qualité de film et de jeu, celle de Bowie demeurant tout de même plus intéressante que celle d'Elvis qui ne se débarassera jamais de sa vocation d'acteurs pour midinette. Jouant le bellâtre dans des films à l'eau de rose. Il y avait sans doute mieux à faire mais ce n'est pas ça que nous retiendrons, ce n'est pas ça qui l'a fait connaître. C'est sa musique !
Donc place à la musique et aux artistes.
Avec ce terrible duel !

Elvis Presley vs David Bowie

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Présentation d'Elvis Presley :

Présentation rédigée par Hyourinmaru
"Avant Elvis, il n'y avait rien !"

Cet aveu d'un autre génie de la chanson, John Lennon, suffit à lui seul à replacer Elvis Presley dans le contexte intemporel de la légende du rock'n'roll. The King, comme il est fort justement surnommé, a tout inventé: un style, une image, une certaine médiatisation de la musique populaire, jusque là cantonnée aux basses couches de la société. Rien ne laissait présager un tel destin, lorsque le petit Elvis Aaron Presley voit le jour ce 8 janvier 1935, dans cette petite maison de bois. Et pourtant...

En 1948, la famille Presley déménage à Memphis. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1953, Elvis enregistre un disque pour l'anniversaire de sa mère Gladys. Remarqué par Sam Philipps, directeur des Studios Sun Records de Memphis, Elvis fait la rencontre de deux musiciens avec lesquels il s'enferme plusieurs jours en studio. De cette osmose naît That's All Right Mama en juillet 1954. Ce premier titre commercial fait un carton dans l'Amérique puritaine des années 50.

Avec ses dix-neuf ans et son physique de jeune premier, Elvis devient rapidement la coqueluche des jeunes filles. La rencontre avec le Colonel Parker - il sera son manager exclusif - fait office d'accélérateur. Dès 1955, chaque déplacement de Presley déclenche une émeute, et ce seulement après une poignée de 45 tours. La légende est née. Dès ses débuts, le chanteur a tout à gagner à développer son potentiel visuel: télévision, concerts et plus tard cinéma sont partie intégrante de son succès.

A 23 ans, trois évènements majeurs ont une influence positive sur la popularité d'Elvis. Dans un premier temps, il est appelé sous les drapeaux, au Texas puis en Europe, plus exactement en Allemagne. Il bénéficie, à l'instar d'un Johnny quelques années plus tard, d'un formidable engouement. Prestige de l'uniforme ! Mais la même année, Gladys, sa mère, décède d'un arrêt cardiaque à l'âge de 46 ans. Coup dur pour le jeune chanteur qui vouait à sa mère un amour passionnel. Une mère absente que remplacera en partie désormais la jeune Priscilla Beaulieu, fille d'un Colonel, qu'Elvis rencontre en Allemagne en 1959 et qu'il épousera en 1967.

Pour l'heure, le retour à la vie civile du King est un véritable triomphe. Dès 1961, Elvis retrouve le chemin des studios de cinéma: il participe à deux ou trois films par an ainsi qu'à l'écriture et à l'interprétation des bandes originales. Mais dès 1962 et leur premier tube Love Me Do, la bande à Lennon et Mc Cartney envahit le monde. Profitant de la période cinéma du King et s'appuyant sur un rock plus romantique et moderne, les Fab Four remplacent Elvis dans le coeur de nombreux fans.

Il faut attendre 1968 pour que ce denier reprenne sa place en haut de l'affiche. Après avoir épousé Priscilla qui lui donnera son unique enfant Lisa Marie en février 1969, Presley reprend la route de la scène et renoue ainsi avec un public impatient de le revoir chanter en chair et en os.

En 1973, Elvis divorce et entame une lente descente aux enfers: séparation, tournées, alcool, drogues, médicaments, obésité ... le chanteur est victime de son succès et de son image. Lors de ses derniers concerts en 1977, il est devenu l'ombre de lui-même, bouffi et enlaidi par les kilos. Le 16 août 1977, alors qu'il est âgé de 42 ans, son coeur cesse de battre dans sa propriété de Graceland.
Roi incontesté du rock'n'roll, Elvis Presley a marqué de son empreinte singulière le monde de la musique. Influent, envoûtant, il est à l'origine de la vocation artistique de nombreux chanteurs de par le monde. Il reste à jamais un mythe.

Les liens à écouter avant de voter ;-) :

In The Ghetto
My Way
Suspicious Mind

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Présentation de David Bowie :

Tiré de :
http://musique.fluctuat.net/david-bowie.html
Personnage controversé. Artiste fuyant. David Bowie est l’un des rares dinosaures de la pop toujours en activité. Cité comme référence par de nombreux jeunes groupes, et pas les moins talentueux, il reste capable du meilleur... quand il s'y met.

C’est le 8 janvier 1947 à Brixton que le petit David Robert Jones est mis au monde. Il découvre le rock’n roll à travers Chuck Berry, Little Richard, Jimmy Reed et continue son initiation sur les Stooges, T-Rex, et le Velvet Underground.

Jeune saxophoniste, il sort quelques disques qui n'ont pas le succès escompté. Le jeune David se retire dans un monastère bouddhiste en Ecosse, avant de rejoindre la troupe de mimes de Lindsay Kemp, puis de créer sa propre troupe en 68, mêlant mime, poésie et musique, qui se nommera Becken Arts Lab. Pour financer ce laboratoire, il s’invente faux-compositeur hippie, et passe leur discours au filtre de son ironie sur l’album qui le fera connaître : Man of Words, Man on Music, rapidement rebaptisé Space Oddity, en référence à la pièce maîtresse du disque, qui fît exploser David Bowie auprès du public. Ironiquement, celle-ci servira de bande-son pour ouvrir les émissions de la BBC couvrant les premiers pas de l’homme sur la Lune.
Entre 69 et 70, Bowie tourne avec T-Rex. Il rencontre le bassiste Tony Visconti et le guitariste Mark Ronson et sort avec eux The Man who sold the World, un album grunge avant l’heure, dont la pochette fait scandale : Bowie y pose allongé sur un lit en robe de femme. Prenant ses détracteurs à contre-pied, il sort l'année d'après un disque de pop illuminée qui fera date dans l’histoire de la musique : Hunky Dory. Succès.

Bowie et sa bande se mettent alors à plancher sur The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. L’album, destiné à être direct, facile d’accès et à hanter les charts durant trois semaines se dessine un univers sonore et un imaginaire si théatrâls qu’il en devient emblématique. L'avatar Ziggy Stardust surpasse David Bowie et entraîne un déluge de fans dans sa science-fiction glam. Le succès est écrasant, Bowie devient un personnage important et influent de la scène pop internationale.

C’est sans doute en travaillant sur l'album d'après, Aladdin Sane (1973), que Bowie a réellement commencé à se pencher vers l’introduction d’élément visiblement novateurs dans sa musique. Avec ce disque Bowie installe une logique de métissage dans sa musique, qui lui vaudra son appellation de caméléon. Se servant de l’incroyable talent du pianiste Mike Garson, il introduit le free jazz dans le rock. Sur scène, et sur le conseil de son manager, le personnage Ziggy Stardust se suicide pour disparaître à jamais de la discographie de David Bowie.

Pour assurer la transition, Bowie sort Pins Up, fin 1973, un album de reprises, joli mais finalement anecdotique. Il revient l'année d’après avec Diamond Dogs, inspiré de l’univers d’anticipation desespéré du roman 1984 et très orienté vers le funk et la soul. Il poursuivra ses efforts soul sur Young Americans (1975), où il plonge encore plus avant dans la musique populaire noire américaine, qui sera le premier disque chanté par un blanc à entrer dans les charts noirs.

Junkie convaincu, Bowie est sujet de crises paranoïaques aiguës. La cocaïne le rend famélique. Il abandonne la soul et adopte le style éthéré du Thin White Duke (fin duc blanc), pour un album mêlant expérimentations soniques et tubes pop taillés pour le dance floor : Station to Station.

En proie aux élucubrations causées par la drogue, il surprend la foule anglaise amassée pour saluer le retour du héros des Etats-Unis en la gratifiant d’un salut hitlérien. Il s’enfuie alors vers le vieux continent, accompagné d’un Iggy Pop dans le même état que lui, pour se calmer et composer. Il émigre à Berlin et commence à travailler avec Brian Eno, tandis qu’il aide Iggy Pop à composer son album Lust for Life et produit The Idiot.
De cette collaboration, émergeront trois albums. Le premier, Low, marque un sommet dans la carrière de Bowie. Eno et lui créent un disque double, fait de pop électronique dansante, et d'une pure électronique instrumentale, qui jette les bases de l’ambient. Le disque déroute les fans du caméléon et les ventes ne suivent pas. Mais le disque suivant, Heroes, corrige le tir en proposant un album à l'architecture sensiblement identique mais plus accessible, et surtout porté par la chanson-titre "Heroes" qui deviendra l’un des (nombreux) strandards de Bowie. Le troisième disque, Lodger, achève de créer une pop à tendance et thématique électronique.

Il achève sa décennie pop avec Scary Monsters, un album freak, ou il suicide ses anciens personnages et attaque son penchant pour la drogue.

En 1983, son plus grand carton au box-office, Let's Dance, signe la fin de son âge d'or. Plutôt disco, il annonce une décennie durant laquelle le musicien va s'enfoncer dans une musique kitsch et formatée, très peu inspirée, et qu'il avouera lui-même regretter plus tard. Tonight (1984), Never Let Me Down (1987), ses deux albums sortis au sein du groupe Tin Machine (1989 et 1991), Black Tie White Noise (1993), les disques se suivent et disparaissent sans laisser de traces.

Impressioné par les efforts de la génération 90, Bowie s'inspire de l'indus et du shock rock, débauche Brian Eno, et s'attèle à Outside, qui sort en 1995. Véritable renouveau, l'album est lourd, sombre, conceptuel, avant-guardiste, et bénéficie d'un son très travaillé. Bowie regagne l'état de grâce. Il enregistre un titre avec Trent Reznor (monsieur Nine Inch Nails), qui assure la première partie de la tournée Outside. Il enchaîne en s'occupant de l'honorable bande originale du film Buddha of Subburbia, et Earthling en 1997.

Bowie s'occupe ensuite de la bande-son du jeu vidéo français The Nomad Soul (deux personnages du jeu hériteront de son visage). Mais mis en album sur Hours (1999), sa musique passe moins bien. Il revient à quelque chose de plus épuré, où il met en avant ses talents de crooner (sa voix a pris de l'âge), Heathen (2002), un joli succès critique. Et revient au rock e 2003 avec Reality. Le résultat est bancal, mais il repart pour une tournée mondiale qui fait fureur, même si l'artiste approchant la soixantaine se révèle de plus en plus fatigué. Il y a un problème et Bowie subit une opération cardiaque en urgance, ce qui met une fin brutale à sa tournée.

Depuis, Bowie a participé à l'enregistrement de quelques jeunes groupes, donnant un appui de poids à Arcade Fire et TV On The Radio. Il annonce en 2006 sa décision de prendre une année sabatique, sans enregistrement, sans tournée, pour se reposer et regarder tourner le monde dans lequel il a si souvent joué le premier rôle.
Les liens à écouter avant de voter ;-) :

The Man who sold the World
The Bewlay Brothers - Hunky Dory
Strangers when we meet - Outside

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Fin des votes, dimanche 25 novembre 2007, à 13 heures.
Bonne écoute.
Et bons votes ^_^, pour cet avant dernier huitième de finale =D.
Verrouillé