J'ai terminé le jeu une première fois.
Comme beaucoup l'identité du tueur m'a réellement surpris, même si comme un con, j'ai accusé Black d'entrée de jeu (en y repensant je me suis complétement fait berné par le jeu... Mais le fait qu'on puisse revenir aussi souvent sur son accusation m'a conforté dans l'idée)
Et j'ai donc relancé une partie complète pour choper les trophées que j'ai manqué.
Premier trophée : J'arrive pas à obtenir le Joyeux Anniversaire >< ... je fais tout comme il faut, le dessin, la table, jouer avec les gosses... mais ça marche pas...
Je comprends pas.
Sinon les suivants je ferais mieux de reprendre la première partie à la moitié parce que le début est quand même vachement lourd :(
Question sur la dernière scène :
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Comment vous faites pour faire survivre tout le monde ? A la dernière scène, le tueur se fait buter et je ne vois pas comment l'empêcher il n'y a pas d'action le permettant... Donc je suppose qu'il faut l'empecher de venir sur les lieux... :/ Mais je vois pas trop comment.
Edit : Ok le JOyeux anniversaire à marcher mais il a fallu que je relance la partie ><
Sauver Shaun, garder Madison et Ethan en vie. Shelby est mort et le mec du FBI a été renvoyé chez lui après avoir accusé Black à tort.
Il quitte le FBI suite au surmenage xD
Et je n'ai pas le trophée en question
Peut etre un bug je sais pas... Enfin je l'aurais un jour ou l'autre en faisant toute les fins.
Istari t'as pas besoin de refaire une nouvelle partie pour les trophées ;) Tu reprend un chapitre et tu choisis le mode sans sauvegarde ^^
Perso le trophée des 4 je l'ai eu en
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Madison vient sauver en moto Ethan pendant que Jayden se frite avec Shelby. D'ailleurs si Jayden meurt, on a le trophée "à deux doigts" preuve qu'on est à deux doigts d'avoir le trophée des 4 ;)
Par contre ça me gave ça fait 3 fois que je me retape la scène de l'hopital avec la vieille que c'est long mais bon obligé pour choper les derniers épilogues^^
Sinan la fin pourrie
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"sans impunité" ou un truc du genre :
Lauren est morte dans la voiture, Ethan en prison pendu, Jayden en overdose mort, et Madison sauté par la fenetre, pendant que Shelby s'en va XD
Le truc bien relou, tu peux pas passer le générique de fin , je suis du genre respectueux, à le laisser défiler quand je termine un jeu, mais là ça fait quatre fois que je me le tape j'aimerais le zapper
Gr0d0d0 a écrit :Le truc bien relou, tu peux pas passer le générique de fin , je suis du genre respectueux, à le laisser défiler quand je termine un jeu, mais là ça fait quatre fois que je me le tape j'aimerais le zapper
Un gros plussin...
Ca m'a bien gavé aussi et c'est dommage parce que le générique claque ... Mais trois fois de suite ><
Pour zapper le generique de fin, si tu sait que le dernier epilogue que tu vas avoir est un epilogue deja obtenue, tu attend que l'origami qui signale la sauvegarde disparaise et tu fais revenir au menu principal, ainsi tu garde les nouveaux epilogues et tu te tapes pas le tres long generique de fin meme si la musique est magnifique.
Bon j'y retourne, plus que trois epilogue et le platine est a moi.
+1 moi aussi ça me gavait, et dès que je voyais le dernier épilogue déja vu après l'origami qui clignote > menu principal, ou si je le rate que le générique commence, bouton home de la manette, quitter le jeu et je relance, bien plus rapide que le générique^^
C'est chiant par contre pour certains épilogues faut retourner plus loin que d'autres, mais bon^^
Sinan je me suis refait la
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scène de strip en étant moins coincée, vraiment sympa madison
C'est bizarre. D'habitude, quand je joue à un jeu, j'ai souvent tendance à avoir un avis plutôt clair.
Oui, Uncharted 2 est une pure tuerie, un pur plaisir vidéo ludique, un concentré de fun rarement égalé qui se paie le luxe d'avoir des personnages vivants et assez bien fait si l'on passe outre l'aspect vaguement caricatural (la rencontre entre Helena et Chloé est une scène extrêmement bien géré pour un jeu vidéo).
Non, Killzone 2 ne provoque en moi strictement aucune émotion et me laisse complètement imperméable à cet univers. Je ne met pas en jeu la qualité du titre, c'est juste que j'y suis complètement hermétique.
Je pourrais continuer comme ça avec pas mal de jeu récent. Fallout 3, Burnout Paradise, Mass Effect 2. C'est à dire un ressenti puissant et profond sur la qualité du jeu.
Heavy rain, ce n'est pas complètement ça. C'est un jeu qui me met sur la corde raide, m'offre un grand rôle d'équilibriste entre mes sensations.
Il y a beaucoup de question sur ce jeu, beaucoup d'interrogation qui me viennent.
Pas la sacro-sainte question que nombreux sont ceux à se la poser : est-ce un jeu vidéo ?
La réponse est pour moi évidente. Oui, c'est un jeu vidéo.
Bien que je ne soit pas un grand fan de l'expression jeu vidéo, combinaison de deux genres respectables, je me dis souvent qu'on devrait sortir un nouveau terme.
Pour moi, appeler un jeu vidéo, un jeu vidéo, c'est comme appelé du cinéma, du théâtre filmé.
Ça a un fond de vérité mais ça ne rend absolument pas hommage à son médium et ça lui donne constamment un sentiment de pièce rapporté.
On pourrait chercher une racine grec du mot interactivité ou je ne sais quoi mais c'est vrai que c'est quelque chose qui m'interpelle de plus en plus ce mot.
Nouvelle question bateau : Est-ce que c'est une révolution du jeu vidéo ?
Non. Pour la simple et bonne raison que des révolutions annoncées, ça n'a jamais existé. On peut regarder en arrière, voir des moments charnières qui ont annoncé un mouvement, des améliorations mais jamais on ne voit de révolutions à proprement parlé. À la limite, on pourra parler de Heavy-rain like ou je ne sais quoi mais parler d'une révolution qui changera à jamais la face du jeu vidéo, non.
Par exemple, on pourrait citer Deus Ex, petite bombe vidéo ludique. Est-ce que après sa sortie, le niveau du jeu vidéo a pris un bond extraordinaire, on a fait face à un nouvel âge d'or du jeu vidéo ? Non. Quasiment personne ne s'est vraiment inspiré de ce jeu, personne ne l'a vraiment égalé dans sa catégorie mais petit à petit, certains jeux lui ont piqué de bonnes idées etc...
Maintenant, est-ce que c'est un excellent jeu. Ma réponse est oui. Est-ce qu'il n'y a pas de défaut ? Bien sûr que si. Mais ces défauts sont la plupart du temps assumé, provenant en général d'un choix, d'une ligne directrice dans la réalisation du titre. Par conséquent, ils sont des défauts qui permettent de faire ressortir les qualités du jeu. Et ça a quelque chose d'assez agréable.
Par exemple, parlons du rythme. Le début est lent. Vraiment lent. On passe la première heure, voire les deux premières heures à découvrir l'univers. Et auparavant, le début était encore plus lent parait-il et il y a eu de nombreuses coupes (coupes qui sont à mon avis à l'origine des DLC. C'est pas un reproche. Je préfère un jeu bien équilibré avec des choses en moins qu'un jeu où l'équipe de développement met tout et donne un résultat assez déséquilibré). Mais j'aime bien ça. Pour une fois que dans un jeu se permet de laisser des temps morts dans la narration.
Par exemple, on peut reparler d'Uncharted 2 qui se permettait de faire une pause, de laisser le joueur errer dans une ville quelques minutes. Ça doit être extrêmement dur à vendre aux éditeurs ce genre de passage. Pourtant, c'est pour moi l'un des éléments les plus fondamental que de laisser une certaine respiration à un titre.
Donc oui le rythme est assez lent, prend le temps de poser son atmosphère, de créer ses personnages. Ce qui contraste énormément avec Farhenheit du même studio.
À côté de ça, on peut aussi reprocher par moment le manque d'expression des personnages. Là, je ne pense pas que ce soit la technologie qui soit en cause. Dans une des vidéo Making-of, on voit que les visages sont filmés à part et pas pendant les motion-capture. Je pense que c'est ça le problème. Donc on perd beaucoup en expressivité parce que les acteurs ont un peu peur d'en faire trop. Ou les acteurs ne sont pas très bon, que sais-je.
Certains reprochent un aspect un peu pataud dans la démarche. Je pense juste que c'est parce qu'on s'est habitué à avoir des personnages qui courrent en permanence dans les jeux vidéos. Donc dès qu'on met des personnages qui marchent, ben ça fait pataud. Quelque part, c'est logique comme réaction.
Mais je sais pas... Y'a quelque chose dans ce jeu, un truc qui me donne l'impression d'être devant quelque chose de magique. À chaque scène il y a une bonne idée. À chaque scène, je suis de nouveau émerveillé par un détail, quelque chose que j'ai l'impression de n'avoir jamais vu.
Par exemple, la scène où on poursuit un chauve. On est à sa poursuite avec l'agent du FBI, ça court dans le super marché et on arrive dans la chambre froide. Et juste ce passage, ces vingt secondes qu'on passe dans la chambre froide, où l'on pousse les morceaux de viandes avec son pistolet, où on voit rien, et bien pour moi, c'est une putain de bonne idée. Ce tout petit plan est magique (et une référence directe à Predator 2 je pense).
Et c'est comme ça pendant tout le jeu.
Et puis, ce jeu a le mérite d'aborder des thématiques que l'on ne voit quasiment jamais. La rédemption par exemple. Des jeux où il est question de vengeance, on en bouffe à la pelle, mais de rédemption ? Y'a les Silent Hill qui en parlente mais c'est à peu près tout. D'amour ? Dans combien de jeu est il question d'amour ? De sexe oui, bien sûr. Y'en a des chiés. Je peux citer Mass Effect 1 et 2 par exemple. The Witcher. GTA 3 : San Andreas (je met pas le 4 volontairement d'ailleurs) etc... Puis des tueurs d'enfants, y'en a beaucoup dans les jeux vidéo ? Non plus. Des serial-killer on en trouve. Pas des masses mais on en trouve. Des tueurs d'enfants, je crois pas qu'il y en ait eu. (Certes, dans Fallout 1 et 2, on pouvait décider de tuer tous les enfants qu'on croise. Certes.)
Donc voilà. Pour moi, c'est un jeu qui offre une certaine maturité parce qu'il prend le risque d'aborder des thématiques que les jeux vidéo se sont toujours refusé d'aborder. D'ailleurs, je ne dis pas que c'est la faute des créateurs. Je pense qu'il y a des tas de créateurs qui rêverait de partir dans cette direction. Mais peu ont la possibilité de le faire. Dès qu'il s'agit de faire quelque chose d'adulte, j'ai le sentiment que les éditeurs de jeux vidéo se le refusent complètement. Par exemple, on peut citer Six Days In Fallujah, où le joueur incarne un reporter pendant ce qui semble avoir été un carnage de l'armée américaine. Konami se retire du projet jugé trop polémique. C'est bien les mecs, on voit que vous avez des couilles. C'est Capcom qui nie tout volonté de dépeindre quoi que ce soit de l'Afrique avec RE 5, alors que putain, les films de zombies, c'est à ça que ça sert à la base.
Le joueur voudrait être, selon eux, sorti de sa réalité, ne voir que les jeux comme des échappatoires de la vraie vie.
Pourtant, Heavy Rain nous font en plein dedans de cette vraie vie. Et c'est vraiment le premier jeu où j'avais l'impression d'y être. Le premier moment où je me suis dit "putain, je suis dans le monde réel" c'est la première scène dans le commissariat alors que je suivais le chef de la police. Il y avait tous les policiers qui vaquait à leurs occupations autours de moi, le décor qui paraissait normal, pas stylisé et moi au milieu, qui marchait en suivant quelqu'un qui me parle. Et j'avais vraiment l'impression d'être dans le vrai. Et c'est la première fois qu'un jeu vidéo me fait ça. Depuis le début de ma carrière de joueur, où j'ai inséré la cassette d'Alex Kid dans ma megadrive alors que j'avais trois ans grand max, c'était la première fois que j'avais cette impression de vérité sourde. Parce que je jouais un être humain, pas un super-héros, dans un monde normal, pas dans un vaisseau spatial.
Je sais plus qui a dit : "au cinéma, c'est facile de faire un film sur deux personnes dans une pièce, par contre, c'est très difficile de faire un film avec des vaisseaux spatiaux. Dans les jeux vidéo, c'est l'inverse."
C'est exactement ça. Le joueur est abandonné avec des personnages normaux. Il n'y a pas d'échange de coup de feu, il n'y a pas de poursuite en voiture, il n'y a pas de mécanique de jeu bien précise, il n'y a pas de pattern à suivre si ce n'est avancé tout droit en assumant ces errances, ces erreurs, ces choix ou son incapacité à en faire.
J'aime Heavy Rain. J'aime le fait de pouvoir me passer de l'eau dans le visage puis de me fixer dans le miroir en me demandant ce que je fais ici. J'aime avoir peur de traverser une foule. J'aime faire des erreurs mais pouvoir continuer à jouer. J'aime m'incarner dans un personnage qui marche de plus en plus difficilement, qui fait des choix qu'il ne parvient à assumer mais qui continue d'avancer. J'aime être un vieux flic qui s'amourache d'une prostitué, thème mille fois rabattu au cinéma mais jamais retrouvé dans un jeu vidéo et qui joue tellement sur les non-dits, sur les simples choix. J'aime être un agent du FBI, un peu fade au départ mais qui prend de l'importance au fil du jeu. Par exemple, c'est vraiment l'un des rares jeux où j'ai envoyé chier mon interlocuteur parce qu'il me portait sur le système. D'habitude j'adopte le comportement le plus gentil possible parce qu'involontairement les jeux nous pousse dans la direction d'avoir un personnage tout noir ou tout blanc. Le neutre est rarement accepté, acceptable ou utile. Et je suis quelqu'un de plutôt gentil donc c'est vraiment la voie que je choisis. Pas là. Parce que le jeu nous offre cette possibilité. Celle d'être quelqu'un de sympa mais qu'il ne faut pas pousser à bout.
Ce jeu n'est pas une révolution. Et même si c'est le cas, on ne s'en rendra compte que dans quelques années. Mais pourtant, dans ma vie de joueur, il y aura un avant et un après Heavy Rain. C'est pour ça que Lost Planet me semble si insupportable. Pas parce que c'est un jouet. Plutôt parce que c'est un très mauvais jouet. Que ce soit dans sa façon de raconter l'histoire, dans la façon de m'incarner dans un personnage auquel je ne crois pas, de suivre une histoire dont je me contre-fous, ce jeu ne m'intéresse pas. Pire que ça, il m'insupporte. Parce qu'il me fait régresser, il me renvoie l'image des jeux auxquels je jouais avant. Et auquel je vais avoir beaucoup de mal à jouer maintenant.
Pourtant Heavy Rain a ses défauts. Par exemple, lorsque les personnages s'embrassent, c'est affreux. Vraiment. Ça nous ressort complètement du jeu. On appelle ce phénomène : Uncanny Valley ou la vallée dérangeante. Plus les personnages nous paraissent vraie, plus leur imperfection nous dérangent. Et c'est exactement ça.
On répète souvent que pour Avatar, il suffisait que la scène de baiser soit réaliste pour le reste du film suive. C'est pareil dans Heavy Rain. Et j'en veux à David Cage d'avoir complètement planté cette scène. Parce qu'il nous ressort du jeu.
On peut citer tous les freezes et autres bugs qui ne concernent "qu'une minorité de joueur." Elle a bon dos cette minorité. Surtout quand elle est majoritaire à mon goût.
Je regrette aussi certaines cinématiques. Parce que j'aurais aimé pouvoir garder le contrôle du personnage plus souvent.
Pourtant, il n'en reste pas moins qu'Heavy Rain est pour moi un jeu important. Pas parce qu'il apporte une révolution vidéo-ludique qui va faire exploser le monde. Pas parce qu'il est parfait. Uncharted 2 a mon sens est plus parfait dans son domaine. Pas pour son scénario. Pas pour tout un nombre de raisons. Mais parce que pour moi, c'est un jeu d'auteur avec des moyens de gros jeux. Parce qu'il est sincère. Parce qu'il me donne foi dans le jeu vidéo, foi qui s'évanouit quand je vois la campagne de pub de EA pour Dante's Inferno qui consistait à prendre des photo plus ou moins dégradantes de babes qui clairsèment les salons de jeu vidéo.
J'aime le jeu vidéo. Et si je n'avais pas entrepris la voie de la médecine je pense que j'aurais pris celle du jeu vidéo. Et Heavy Rain me rappelle que j'aime ce média, pourquoi je l'aime. Pourquoi après 3 ans de pauses, j'ai bien fait d'y retourner.
, je suis du genre respectueux, à le laisser défiler quand je termine un jeu, mais là ça fait quatre fois que je me le tape j'aimerais le zapper 
