Mad Men[AMC][2007-2014]

[guiguizmo]

Ceux qui ont lu le topic des recompenses (Emmies, Golden Globes, ...) ont surement vu le nom de cette série à de nombreuses reprises.
2 Emmies pour la meilleure serie dramatique
2 Emmies pour le meilleur scenario de serie dramatique
3 Golden Globes pour la meilleure serie dramatique
1 Golden Globe pour Jon Hamm Meilleur Acteur dans une serie dramatique
2 SAG awards pour le meilleur cast dans une serie dramatique

Et avec l'excellente Breaking Bad, elle fait partie des rares series de la chaine cablée AMC (qui a vu la remake du Prisonnier en automne et qui verra l adaptation de Walking Dead, The Killing (adaptation d une serie danoise), Rubicon et Black Gold: The Teapot Dome Scandal (serie se deroulant dans les années 20 lors d un scandale de corruption)).

Synopsis :
Bienvenue dans les années 60, époque pendant laquelle la société américaine est en pleine mutation... et ce notamment parce que la société de consommation a pris un nouveau virage. Virage qui s'illustre par la vie du cabinet publicitaire Sterling Cooper. Leur directeur créatif, Don Draper, est certainement l'un des publicistes les plus brillants de sa génération, mais c'est aussi un homme tourmenté...

Accueillie chaleureusement par la critique, cette série de Matthew Weiner (qui a travaillé sur Les Sopranos) a été crée en 2007 pour la chaîne du câble AMC.

Le cast

Kenneth "Ken" Cosgrove (Aaron Staton ), responsable des comptes client chez Sterling Cooper.
Harold "Harry" Crane (Rich Sommer ), responsable du département télévision chez Sterling Cooper.
debout Paul Kinsey, (Michael Gladis ) concepteur et rédacteur chez Sterling Cooper.
assis Bertram Cooper (Robert Morse), associé principal de Sterling Cooper, un vieux rusé, traité avec une grande déférence par Roger Sterling et Don Draper. Sa sœur cadette, Alice, est aussi partenaire de Sterling Cooper, et a investi dans la société à ses débuts.
Salvatore "Sal" Romano(Bryan Batt ), d'origine italo-américaine, est à la tête du département artistique de Sterling Cooper.
Joan Holloway (Christina Hendricks ) est chef de bureau à Sterling Cooper, et gère les secrétaires et les affaires courantes de l'agence. Elle agit comme mentor professionnel et social, et parfois comme rivale, à Peggy Olson.
Roger Sterling Jr.(John Slattery ), Ancien marin et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il a repris le partenariat de son père, fondateur de l'agence avec Bert Cooper. Il est cynique sur le monde qu'il a contribué à façonner, et est réputé dans l'agence pour être un coureur de jupons, abusant de l'alcool et de la cigarette.
Peter Dyckman "Pete" Campbell (Vincent Kartheiser), est un ambitieux jeune responsable des comptes clients de l'agence Sterling Cooper. Il n'est pas apprécié par ses supérieurs, mais bénéficie de l'influence de sa famille, socialement bien placée mais appauvrie, pour pouvoir rester en place.
Margaret "Peggy" Olson (Elisabeth Moss ), nouvelle secrétaire en apparence naïve de Don Draper.
Donald Francis "Don" Draper (Jon Hamm) est le directeur créatif de l'agence de publicité Sterling Cooper, et deviendra finalement un partenaire junior. Draper est le protagoniste principal de la série, et la majorité des intrigues le concernent.
Elizabeth "Betty" Draper (January Jones) (née Hofstadt) est l'épouse de Don Draper (qui l'appelle affectueusement « Birdy », à l'occasion) et mère de leurs enfants.

[Guts Rendan]

Deux premières saisons vues. Je sais qu'il y en a déjà 2 autres mais étant en voyage je peux voir que ce que j'ai emmené.

La série est vraiment très bien dans son ensemble. A la fois dans l'esthétique, le scénario et le jeu des acteurs. Le tout dégage une atmosphère vraiment prenante. Parfois quelques difficultés à suivre la chronologie de près mais bon rien qui empêche d'apprécier.

Ce qui est bien avec cette série c'est qu'on a l'impression d'avoir à faire à quelque chose destiné aux adultes, avec un fond de recherche assez poussé et des ressorts autres que ceux auxquels on a droit habituellement et dont je suis assez lassé personnellement. Ici rien qui ne sorte de l'ordinaire, plutôt une tendance à un réalisme exagéré dont la situation spatio-temporelle de l'intrigue nous envoûte rapidement. On a l'impression d'être en véritable immersion même si on reste largement dans la fiction. Le nombre de personnages plus ou moins suivis ajoute à la densité de la série entière et à la variété des épisodes.

Une critique tout de même : chaque saison met 6 épisodes à démarrer réellement. Sur 13 c'est quand même beaucoup. Après c'est peut-être le prix à payer pour avoir un tout creusé et qui crève l'écran dès la fin du premier épisode.