Un enfant sur le champ de bataille TERMINE

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

ah... t'aimes pas les Uchiha... merde alors pasqu'il y en aura quand même un peu au cours de cette fic... muahahaha ! on croirait que je parle d'une recette de cuisine :lol: :lol:

ben chui contente que ça plaise à ce point en tous cas ! Le deuxième chapitre est pour bientôt ;-)
Jainas
Jounin
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Message par Jainas »

pff... c'est quoi ce racisme anti Uchiha ?? :lol:
Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

La suite. Elle est assez longue d'ailleurs alors non amateurs de psychologie euh... allez direct au dialogue Sakumo/Tsunade :lol:


Chapitre II
Mensonges et aveu


Kakashi regarda son père baisser les yeux avec la désagréable impression que le pire était encore à venir dans cette journée qui aurait pourtant rendu jaloux n’importe quel dépressif. Son regard d’acier scrutait le visage de son père à la recherche du moindre indice, de la moindre indication quant à ce qui s’était passé.
Les épaules puissantes de Sakumo se mirent à trembler sous le regard inquisiteur de Kakashi. Il ne savait que trop bien qu’il ne pourrait pas cacher la vérité très longtemps à son fils qui, malgré sa jeunesse, n’avait pas son pareil pour détecter le mensonge. Mais il ne pouvait pas… il ne pouvait pas lui dire ce qu’il avait fait ! Depuis la mort de sa femme, il l’avait élevé dans le respect des lois mais il lui avait également appris à faire la part des choses entre obéissance et loyauté. A ne pas privilégier l’accomplissement d’une mission au détriment des amis. Il le lui avait répété si souvent qu’il lui semblait que cette devise faisait partie intégrante de son fils et il avait raison.
Kakashi n’aurait pas songé un seul instant à trahir un de ses amis pour accomplir une bête mission. Et c’était bien cela qui le troublait. Car il voyait des choses qu’il n’aurait jamais cru voir chez celui qu’il respectait autant que l’Hokage. Des sentiments qui ne lui appartenaient pas. Il voyait de la culpabilité dans les yeux de son père. Il voyait du regret. Et il ne parvenait pas à comprendre, à faire le lien. Regret et Sakumo n’allaient pas de paire. Dans l’esprit du garçon, ces deux mots étaient totalement dissociés. Alors pourquoi d’un seul coup voyait-il le chagrin envahir de son ombre froide les prunelles claires de son père ? Il eut peur soudain.
- Papa… ? Que s’est-il passé ?
Mais Sakumo ne répondait toujours pas et gardait obstinément son regard rivé au sol, comme dans l’espoir d’y voir s’y dérouler le spectacle le plus captivant de toute sa vie. Il ne pouvait pas lui dire, au risque de lui faire comprendre que tout ce qu’il lui avait appris, tout ce qu’il lui avait dit, lui-même n’était pas capable de le respecter. Il ne voulait pas trahir Kakashi, ne voulait pas que le garçon ait honte de lui.
- Papa…
Cette fois, la voix s’était faite inquiète, presque suppliante. Et Sakumo sentit la culpabilité peser un peu plus sa lourde main sur son épaule. Car une fois de plus, il oubliait que Kakashi n’avait que sept ans et que comme tous les enfants de son âge, il n’était pas à l’abri de la peur et ne pouvait pas tout comprendre. Il oubliait qu’il était une image rassurante pour son fils et que le voir bouleversé, comme il l’était à cet instant, effrayait Kakashi plus que toute autre chose. Il surestimait son fils. Face à son talent et sa maturité, il faisait une fois de plus l’erreur de le considérer comme un adulte et non comme un enfant, et de croire qu’il pouvait tout comprendre et tout surmonter. Des larmes coulèrent malgré lui le long de ses joues.
Les yeux de Kakashi s’écarquillèrent de peur et de surprise.
- Papa ! Papa, qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu pleures ? Tu es blessé ? Tu as mal ?
Sakumo eut un maigre sourire.
- Non, Kakashi. Tout va bien.
Il posa sa large main sur la tête de son fils et la lui tapota avec douceur.
- Ça va. Ne t’inquiète pas.
Le regard brillant du jeune garçon se ternit un instant, comme s’il avait saisit toute l’ampleur du mensonge de son père. Mais il ne dit rien et se contenta d’un sourire soulagé.
Un sourire dont Sakumo ne devina pas la fausseté. Il avait appris à Kakashi à simuler la bonne humeur ou l’indifférence ; un exercice où Kakashi s’était révélé très doué. Les expressions qui apparaissaient sur son doux visage semblaient faites sur commande et frappaient pourtant par leur sincérité. De là à dire que Kakashi était un faux jeton et un hypocrite, il n’y avait pas loin et certains ne s’en privaient pas. Mais ce n’était pas le cas. Le petit garçon était assez mature pour utiliser ses masques uniquement lorsqu’il sentait que c’était nécessaire. Mais il n’aurait jamais pensé pouvoir mentir à son père. Pas plus qu’il n’imaginait le contraire possible.
Sakumo savait bien entendu qu’il ne serait bientôt plus capable de détecter quand Kakashi était sincère et quand il ne l’était pas. Et en l’occurrence, s’il y avait fait un peu plus attention, il aurait su que son fils était inquiet. Mais ce sourire l’arrangeait. Il lui laissait un délai. Aussi ne s’en préoccupa-t-il pas plus que ça. Il inspira à fond pour se ressaisir et demanda à Kakashi :
- Quand l’attaque s’est-elle produite ?
Le jeune garçon leva les yeux vers le soleil et le scruta un instant.
- D’après la position du soleil, il y a quatre heures et vingt-deux minutes, répondit-il tel un automate. Kiri a encerclé Konoha et lancé des attaques simultanées aux quatre portes. Répartition des troupes égale à chaque orientation.
- Ingénieux. Combien étaient-ils environ ?
- Je dirais entre trois et quatre cents. Nous étions supérieurs d’un point de vue numérique mais l’effet de surprise jouait contre nous. Nous n’étions absolument pas avertis du départ de Kiri.
La mâchoire de Sakumo se crispa imperceptiblement.
- Et ensuite ?
- Repli forcé, répondit Kakashi de la même voix monocorde. Pour éviter les pertes. Mais nos forces étant mal réparties dans l’enceinte du village, l’alerte n’a pas pu être donnée à temps partout. Le quartier de l’académie notamment est excentré par rapport au centre administratif alors…
- Je vois, marmonna Sakumo cette fois empli d’un profond sentiment de dégoût.
Ça expliquait tous ces enfants massacrés dans la rue. L’académie n’était qu’à quelques minutes.
- Les Chunnins et Jounins qui étaient dans le coin ont essayé de repousser l’ennemi mais ils n’étaient pas assez nombreux, continua Kakashi. Les ANBU sont intervenus très vite. La contre-attaque a suivi peu après. Les ninjas de Kiri étaient préparés. Leur connaissance des lieux était presque parfaite. C’est pour ça qu’il y a eu beaucoup de morts. En plus, la plupart des villageois ont été pris par surprise. Mais nous avons fini par les repousser.
Sakumo hocha la tête. C’était dans ces moments là qu’il était fier de son fils. Fier de voir qu’il était capable de faire un rapport de façon impartiale. Fier de voir qu’il s’en était sorti indemne. Fier de voir que Konoha comptait pour lui.
- Des morts parmi tes amis ?
La question manquait de délicatesse mais Kakashi ne sembla pas s’en formaliser. Ne sembla pas…
- Quatre. Hana, Arashi, Kenji et Milo. Ils étaient dans le quartier de l’académie, je suis arrivé trop tard.
Malgré tous ses efforts, il ne put masquer le tremblement de sa voix tandis qu’il énonçait le nom de ses amis. Plein de compassion, Sakumo le prit par l’épaule et le serra contre lui. Et là, à peine audibles dissimulés dans les plis de la tunique du Jounin, des bruits de sanglots. Les petites omoplates de Kakashi tressautèrent, agitées de violents tremblements. Sakumo ferma les yeux. Jamais il ne s’était autant haï.
- Obito et Rin vont bien alors ?
Kakashi essuya ses yeux d’un revers de main.
- Oui. J’ai vu Rin tout à l’heure avec sa mère. Elle allait bien. Et je crois qu’Obito est retourné chez lui. Il avait du se trouver une bonne cachette, ajouta-t-il avec un sourire. Il n’aime pas se battre.
- Curieuse caractéristique pour un Uchiha mais peu importe. Et ton sensei ?
Les yeux de Kakashi brillèrent à l’évocation de celui qu’il admirait tant. Un sourire sincère éclaira son visage.
- Il a été génial ! Sa voix résonnait à présent comme celle d’un fan parlant avec adoration de son idole. En quelques secondes, il a tué tous ceux qui étaient dans son secteur. Tu le verrais, Papa, il est tellement rapide ! On dirait qu’il est partout à la fois ! Plus tard, je serai comme lui !
Sakumo ne put retenir un sourire attendri devant tant d’enthousiasme. Il était vrai que l’Eclair Jaune, comme on le surnommait, était adulé par toute une génération. A vingt et un ans, sa réputation n’était déjà plus à faire. Et il avait été entraîné par Jiraya lui-même. Par conséquent, l’admiration de Kakashi à son égard était compréhensible. Sakumo lui-même respectait profondément ce jeune homme si pétillant, si généreux, si intelligent… si parfait. C’en était presque déconcertant. Mais le Jounin n’éprouvait aucune jalousie. Chacun ses capacités après tout. Avec un sensei comme lui, Kakashi ne pouvait que briller.

- Papa… pourquoi tu ne me dis pas ce qui s’est passé ?
Sakumo fut si surpris de réentendre cette question que pendant quelques secondes, il lui sembla que son cœur suspendait ses battements. Pas un son ne sortit de sa bouche. Et ce fut là son erreur car le silence était bien le pire des aveux possibles. Il ne regarda pas Kakashi mais il savait que le garçon n’attendait plus de réponse à présent et qu’il avait détourné les yeux. Son malaise augmenta encore. Soudain, une voix claire retentit.
- Sakumo ?!
Le Jounin fit volte face. Et en voyant une jeune femme aux longs cheveux blonds et à la poitrine avantageuse avancer vers lui, il ne put s’empêcher de sourire.
- Tsunade. Je suis soulagé de te voir. Tu n’as rien ?
- Bien sûr que non, répliqua la Sannin en rejetant quelques mèches en arrière d’un geste impatient. Et toi ?
- Quelques égratignures mais je m’en sortirai. Je ne savais pas que tu étais rentrée…
- Je suis revenue hier. Et heureusement d’ailleurs. Mais toi, qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu…
Elle s’arrêta en sentant la petite main de Kakashi saisir la sienne. Son regard devint tendre. Elle avait toujours ressenti beaucoup d’affection pour ce petit garçon si jeune et déjà si fort. A ses yeux, il était le petit frère qu’elle avait perdu, voire un fils. Elle l’aimait énormément et pour rien au monde elle n’aurait voulu lui faire du mal.
- Tout va bien, Kakashi-kun ? dit-elle d’une voix douce et chaleureuse. Tu n’es pas blessé ?
- Non. Combien d’ennemis as-tu tué, Tsunade-nee-san ? demanda le petit garçon avec un grand sourire. Je t’ai vu faire exploser des tas de murs ! Tu es trop forte !
Tsunade rit doucement.
- Oh, un petit peu. Tu sais, ça demande beaucoup de travail. Si tu veux devenir aussi fort que moi, il faudra bien t’entraîner, ajouta-t-elle avec un clin d’oeil espiègle.
Le sourire de Kakashi s’agrandit. Il aimait beaucoup Tsunade. Il la trouvait parfaite. Forte, gentille, douce, énergique, belle. Elle s’entraînait parfois avec lui et lui enseignait un peu de ce qu’elle savait. Et quand elle venait à la maison, elle lui apportait parfois des cadeaux. Il la voyait en quelques sortes comme une deuxième mère mais il ne l’avait jamais dit à Sakumo.
Celui-ci considérait également la jeune femme avec attention. Avec sa force exceptionnelle et son tempérament autoritaire, elle incarnait la sécurité. Et si elle avait tendance à s’emporter rapidement, elle était aussi capable d’attention et d’amour. Et en plus, elle était magnifique. A trente et un, elle était au zénith de sa beauté. Son visage d’ange assorti d’une impression de sagesse lui donnait une allure noble. Il était content qu’elle soit aussi proche de Kakashi. Elle comblait ainsi l’absence maternelle dont le petit garçon avait toujours souffert. En somme, elle faisait presque partie de la famille.

Finalement, Tsunade cessa de discuter avec Kakashi pour se tourner vers Sakumo. Et là, son regard redevint grave.
- Je voudrais te dire deux mots, fit-elle d’une voix dénuée de toute émotion.
Sakumo hocha la tête. Il savait qu’elle n’était pas venue le voir sans raison et c’était normal vu ce qui s’était passé. Elle voulait des explications. Il se tourna vers son fils.
- Je vais avec Tsunade, d’accord ? Fais ce que tu veux.
- D’accord. Je vais aller voir Rin, répondit Kakashi avec un sourire.
Les deux adultes hochèrent la tête et, puis échangeant un regard, ils se dirigèrent vers le centre de Konoha. Pendant quelques minutes, ils ne dirent rien, regardant simplement des villageois courir en tous sens au milieu des ruines. Des ninjas aidaient certaines personnes à sortir des décombres ; d’autres en emmenaient à l’hôpital.
- Tu devrais peut-être aller au centre médical, Tsunade, fit Sakumo au bout d’un moment. Tous ces gens…
- Pas avant que tu ne m’aies tout dit.
Elle le regarda un instant puis voyant qu’il ne disait rien :
- Alors ?
- Alors quoi ?
- Oh je t’en prie, fit-elle en levant les yeux au ciel. Ne me fais pas ce coup là, pas à moi. Que s’est-il passé ? Pourquoi es-tu là ? Et seul en plus. Où sont tes hommes ? Vous étiez une trentaine normalement.
Sakumo secoua la tête.
- Une trentaine, oui. Mais nous sommes revenus à quatre. Moi, Uchiha Tashiro, Kurichi Akito et Yuuhi Hanata.
- A quatre ? répéta lentement Tsunade. Seulement vous quatre ?
- Oui.
Il fit une pause pour reprendre son souffle tant son cœur était affolé.
- Tu sais que nous étions en mission près de la frontière…
- Oui.
- Hier, mes équipes ont validé le départ du gros des troupes de Kiri pour Konoha. On devait vous avertir. Le problème, c’était que non seulement l’ennemi nous avait repérés et nous encerclait mais aussi qu’il y avait beaucoup de blessés et de malades.
- Envoi par les airs…
- Impossible. Les conditions climatiques étaient trop mauvaises. On n’avait pas vraiment le choix. Akito, Hanata, Tashiro et moi étions les plus valides. Alors c’est nous qui sommes partis avec le message avant que l’ennemi ne nous tombe dessus.
Tsunade resta un instant silencieuse. Elle commençait à comprendre. A saisir toute l’horreur de la situation.
- Donc les autres…
- Sont morts, oui. On n’avait pas le choix, Tsunade ! s’écria-t-il en voyant son amie détourner les yeux. Si on était restés pour les défendre, on n’aurait pas pu porter le message !
- Un message que vous n’avez pas transmis en définitive puisqu’on a été pris par surprise ! riposta la jeune femme avec colère. Pourquoi ? Pourquoi n’êtes-vous pas arrivés à temps ?
Sakumo regarda ailleurs.
- On s’est faits rattraper. Une équipe de Kiri nous est tombée dessus. Ils ont exigé que je leur donne le message, faute de quoi, Tashiro, Akito et Hanata seraient tués…
Il leva les yeux vers son amie. La bouche contractée en une moue horrifiée, elle le regardait. Elle le regardait comme si elle le voyait pour la première fois. Sakumo sentit son estomac se tordre.
- Tsunade ! Qu’est-ce que je pouvais faire ? Je ne pouvais pas les laisser mourir !
- Sakumo…
- Tashiro est le leader du clan Uchiha et son fils a à peine un an ! Akito vient d’avoir dix-huit ans. Et Hanata a une fille ! Bon Dieu, je ne pouvais pas !
- Donc tu leur as donné le message… Tout en sachant pertinemment que ça condamnait Konoha…
- Tu crois que je l’ai fait sans remord ? Que je n’ai rien ressenti quand je lui ai donné ce maudit message ?
- Je n’ai pas dit ça. Mais est-ce que tu te rends compte de ce que ça veut dire ? ça veut dire que non seulement tu as abandonné tes hommes mais tu as permis que Konoha soit attaquée !
Sakumo devint livide.
- Qu’est-ce que j’aurais du faire d’après toi alors ? cria-t-il. Rester avec mes hommes et donc obéir à mon cœur ? Ou bien porter le message coûte que coûte, laisser mourir Tashiro, Akito et Hanata et ainsi obéir aux ordres ?
- Eh bien l’un des deux au moins ! Parce que avec ta foutue morale, tu as réussi à éviter les deux ! Tu as protégé tes équipiers et leur famille, c’est tout à ton honneur. Mais combien de familles sont maintenant détruites par ta faute ?
Choqué, Sakumo recula. Son cœur venait de se briser. Il avait été sûr que Tsunade comprendrait. Mais de toutes évidences, ce n’était qu’une erreur de plus parmi les innombrables de la journée.
A quelques pas de là, dans l’ombre des ruines, un petit garçon aux cheveux argentés se détourna et s’éloigna, la tête basse.
ikonoklaste
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Message par ikonoklaste »

Fiuuuu :shock: pas mal, jsuis sur le cul
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
COCOTOUCH
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Message par COCOTOUCH »

:happy: :happy: :happy:
Elle est vraiment bien ta fic!!
Trés bon chapitre centré sur les pensés des personnages!!
pauvre petit garçons aux cheuveux argentés :pleur: Il est tout triste!!

Comme quoi la curiosité est un vilain défaut!
Encore bravo :respect: et vivement la suite!
Jainas
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Message par Jainas »

:cry: :cry:

Tayuya tu es vraiment géniale... Je m'étais toujours plus ou moins demandé comment la mission de Sakume s'était passé, tu as répondu avec brio, et ton traitement des personnages, du jeune Kakashi... sont tout simplement somptueux :grin:
jeece
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Message par jeece »

excellent chapitre !
:shock:
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Motoko
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Message par Motoko »

La suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee stp !
Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

dites j'ai un pti problème. Enfin, c'est pas vraiment un problème mais plutôt un manque d'imagination ou une indétermination et...
bon bref ! je cherche un nom pour le futur Yondaime et... ben j'en trouve pas de biens? alors si vous en avez, moi je suis preneuse !
Aizen
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Message par Aizen »

Hmm, je sais pas... Akira ? Kaneda ? Kenji ? Toshiro ? Sagara ?
Jainas
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Message par Jainas »

Je sais que'il est courrament appelé Arashi dans le fandome, parce que c'est ce que les fans qui se sont accharné à déchifrer sa signature sue le rouleau d'invocation des crapaux ont cru comprendre... voilà
Tinton
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Message par Tinton »

c'est trop triste, ca me donne envie de chialer... c excellent, bises bises.
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Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

bon ! voilà le troisième chapitre ! nom de dieu, j'aurais eu du mal ! bon alors euh comme il est vraiment long (un truc genre 8 pages word) je vais le mettre en deux parties.
La première est traitée sur un ton léger, la 2ème bcp moins mais vous verrez par vous même.
Sinon euh bon j'ai pris le nom que t'as dit Jainas. Je l'aime pas beaucoup mais bon...


Chapitre III
C’est ma faute
1ère partie

Si les trois quarts de Konoha avaient été détruits, le quartier résidentiel des Uchiwa avait été relativement épargné. Les maisons avaient encore leur toit et certaines portes n’avaient pas été totalement arrachées voire pulvérisées par une quelconque explosion. Les rues n’étaient pas (trop) jonchées de gravats, de morceaux de murs ou de bouts de bois et chose curieuse, il n’y avait que très peu de cadavres. Normal direz-vous – le clan Uchiwa n’était pas le plus puissant du village de la Feuille pour rien ; mais lorsque l’on considérait la force avec laquelle Kiri avait frappé, l’état des autres quartiers et le nombre global de victimes, on pouvait dire sans crainte d’exagérer qu’il s’agissait d’un score honorable.
En effet, malgré l’absence du chef, Tashiro, le clan s’était bien défendu et n’avait à déplorer que trois morts. Trois morts insignifiantes. Trois morts que l’on ne pleurerait pas puisqu’il s’agissait justement de trois personnes qui n’avaient pas su sauver leur vie. Trois morts qu’on oublierait rapidement.
Debout au pied du porche de la maison principale, Uchiwa Harumi scrutait avec anxiété la rue déserte. Elle avait fait la liste des membres du clan revenus à la résidence et à présent, il n’en manquait plus que deux : son mari, Tashiro, et Obito, le fils d’une de ses cousines. Bien que n’étant pas liée affectivement à lui, c’était son rôle, en tant que maîtresse, de veiller à ce que tous les Uchiha soient en sécurité ; et le petit garçon était si faible... En ce qui concernait son époux, elle ne pouvait rien faire. Qu’il soit en mission ne l’inquiétait pas outre mesure ; Tashiro était le plus puissant du clan et tout à fait capable de se défendre. Non, ce qui l’effrayait, c’était le lieu de son affectation : la frontière entre Kiri et Konoha. Sachant que Kiri venait d’attaquer, qu’était-il arrivé à tous les ninjas envoyés là-bas ?
Une larme roula sur sa joue pâle. S’il arrivait malheur à Tashiro, que deviendrait-elle ? Elle et leur fils. Juste à cet instant, elle sentit quelque chose lui agripper le bas de sa jupe. Baissant les yeux, un sourire tendre se dessina sur son visage fatigué. Elle s’agenouilla pour caresser la tête du petit garçon venu près d’elle.
- Ita-chan, murmura-t-elle avec douceur. Qu’est-ce que tu fais là, petit polisson ? Tu devrais être à l’intérieur. C’est dangereux, tu sais.
Itachi secoua la tête avec force, une moue boudeuse sur son visage lisse, et tira plus fort sur la jupe de sa mère. Attendrie, Hamuri prit le petit garçon dans ses bras et le serra fort. Elle pouvait déjà sentir sa force, sa volonté. Il la rassurait. Il deviendrait un grand ninja, courageux et loyal. Elle le savait.
Des pas précipités retentirent derrière eux et une voix anxieuse résonna dans l’atmosphère silencieuse de la résidence
- Itachi-kun !! Oh, mon dieu, où êtes-vous ? Itachi-kuuun !
Harumi sourit. Son fils n’était pas vraiment facile à surveiller étant donné sa plus que précoce vivacité et il donnait beaucoup de fil à retordre aux différentes nourrices qui s’occupaient de lui. En entendant les pas se rapprocher, la maîtresse de maison se retourna. Une jeune femme aux cheveux bruns tirés en arrière venait d’apparaître, visiblement soulagée d’avoir enfin localisé le petit garnement dont elle avait la charge. Elle s’inclina précipitamment.
- Oh, Harumi-sama… On devinait à son souffle haletant qu’elle venait de parcourir une certaine distance au pas de course. Excusez-moi mais… mais votre fils est insaisissable… Il disparaît dès que j’ai le dos tourné et…
- Si vous vous occupez de lui, vous n’avez pas à avoir le dos tourné, Ai-kun, répliqua sèchement Harumi. Je vous le confie ; ce n’est pas pour que vous alliez faire un tour ailleurs ou dieu sait quoi !
- Je suis désolée, bafouilla la pauvre Ai, les joues rouges. Ça ne se reproduira plus. Je vous le promets.
- Tenez, fit Harumi en tendant le petit Itachi à sa servante. Et ne le laissez plus disparaître.
- Euh, bien Harumi-sam… Aïe !
Le gamin venait en effet de lui tirer sauvagement les cheveux, et semblait en retirer une grande satisfaction. Harumi eut un petit sourire amusé et s’éloigna. Elle avait été un peu dure avec cette pauvre Ai mais l’absence prolongée d’Obito et surtout de Tashiro l’inquiétait. Les rues étaient encore dangereuses et le petit n’avait jamais eu un sens de l’orientation très prononcé. Peut-être devrait-elle envoyer quelqu’un à sa recherche …
- Où allez-vous encore ? Oh non ! Itachi-kun ! Revenez ici !
Exaspérée, Harumi se retourna, prête à passer un savon à sa servante. Nom d’un chien, ne pouvait-elle pas faire attention ? Mais en voyant la scène, elle ne put s’empêcher de rire. Un air désespérée sur le visage, Ai essayait tant bien que mal de récupérer Itachi qui s’était, allez savoir pourquoi, jeté tête la première dans un buisson. Après quelques secondes au cours desquelles il réalisa sûrement qu’il était coincé, il se mit à pousser des cris de goret qu’on égorge, à la grande gêne de la jeune servante. Tout en riant, Harumi s’approcha de Ai et l’aida à dégager Itachi qui émergea du buisson les cheveux emmêlés et plein de feuilles. Elle allait les lui retirer quand un cri l’arrêta.
- Harumi-sama !
Reconnaissant la voix, la jeune femme fit volte face et un sourire soulagé éclaira son visage.
- Obito-kun ! Enfin te voilà.
Le petit garçon brun aux yeux recouverts par des lunettes à verres épais, baissa la tête. Ses vêtements étaient sales, déchirés en certains points et ses cheveux blanchis par la poussière. Une coupure barrait sa joue gauche et ses mains portaient des traces de sang. Harumi les lui saisit d’un geste vif.
- Tu es blessé ! Que t’est-il arrivé ?
- Je… ce n’est pas mon sang, Harumi-sama… C’est celui d’un Jounin qui m’a sauvé la vie.
L’expression du visage d’Harumi se figea l’espace d’un instant puis elle demanda :
- Il est mort ?
Obito baissa encore la tête et ne répondit rien. Harumi soupira mais elle ne rabroua pas le garçon qui semblait suffisamment choqué pour ne pas avoir besoin de reproches en plus. Mais force était de constater qu’Obito ne possédait pas le talent que l’on était en droit d’attendre d’un Uchiwa. A ce qu’elle savait, il était même le plus faible de sa génération. Ça ne contribuait certes pas à sa popularité mais ne l’empêchait pas pour autant de vivre. Du moins, elle le croyait.
Car Obito était complexé par ses lacunes physiques et surtout mentales. Stressé et étourdi, il paniquait facilement. Et pour ne rien arranger, comme si être la honte du clan ne suffisait pas, il était dans la même équipe que Hatake Kakashi, génie affiché.
Sentant le regard inquisiteur de Harumi, il rougit de honte et détourna la tête. Il avait vu Kakashi se battre contre l’ennemi, véritable virtuose, agile, léger, efficace. Bondissant de tous côtés, ses kunaïs à la main, il avait frappé avec une telle rapidité que lui n’en avait vu que l’éclat argenté. Le sang l’avait fait fuir. Le sang et la honte. Paralysé par une peur viscérale, il avait été incapable de bouger quand un ninja de Kiri lui avait sauté dessus. Il n’avait eu la vie sauve que grâce à l’intervention d’un Jounin de Konoha. Pétrifié, Obito avait assisté au combat avec l’intense sensation d’être un poids mort pour le village. Et comble de malheur, il n’avait même pas eu le temps de remercier son sauveur qui fut soufflé par une explosion toute proche quelques secondes après sa victoire. Des morceaux de bois et de pierres s’étaient mis à tomber du ciel, semblables à un déluge brutal et soudain. A moitié enseveli, l’instinct de survie d’Obito avait pris le dessus. Il chercha un moment le shinobi qui l’avait aidé avant de découvrir son crâne littéralement broyé sous un bloc de pierre. Après, il ne se souvenait que de sa course éperdue jusqu’à la résidence Uchiwa où il était arrivé sain et sauf. Vivant mais mortifié à l’idée que Kakashi avait combattu et avait sans aucun doute survécu tandis que lui avait fui comme un lâche et provoqué la mort d’un ninja. Tashiro le sermonnerait sûrement une fois rentré.
- Ta… Tashiro-sama est rentré ? murmura-t-il sans regarder Harumi. Il m’en veut beaucoup ?
La jeune femme abaissa sur lui un regard peu amical.
- Rentre chez ta mère et fais-toi oublier, se contenta-t-elle de répondre.
Obito rougit jusqu’au blanc des yeux et se rua à l’intérieur, les larmes dévalant ses joues salies par la sueur et le sang. De nouveau, Harumi s’en voulut mais l’inquiétude qu’elle ressentait était trop forte pour être refoulée.
Tashiro… Bon sang, où es-tu ?
- Harumi-san !
Tournant la tête vers la rue, elle vit un infirmier courir vers elle. Elle blêmit et se précipita.
- Que se passe-t-il ? C’est Tashiro ? Il est blessé ? Il est rentré ?
- Votre époux a été retrouvé à quelques minutes de chez vous dans un état critique. On l’a transporté à l’hôpital en urgence.
- En urgence ?? Je veux que Tsunade-sama s’occupe de lui !
- Elle a été prévenue. Venez avec moi s’il vous plait.
Harumi se retourna vers la maison.
- Ai-kun !!
La jeune servante apparut dans l’embrasure, portant dans ses bras un petit Itachi bien agité.
- Occupez-vous bien de mon fils. Je vais à l’hôpital.
- Bien Harumi-sama.
L’épouse de Tashiro hocha la tête – pas le temps de se demander au bout de combien de minutes Itachi fausserait compagnie à sa nourrice – et disparut avec l’infirmier. A peine furent-ils partis qu’Itachi se mit à hurler dans les oreilles de la pauvre Ai, lui explosant les tympans au passage. Par réflexe, elle plaqua convulsivement ses mains sur ses oreilles, lâchant du même coup le petit garçon qui en profita pour filer.

Incontestablement, on faisait grise mine dans le bureau du Sandaime. Les visages étaient tirés par la fatigue, luisants de sueur, parfois rougis par le sang. Et l’atmosphère, oscillant entre découragement et colère, offrait un spectacle saisissant d’impuissance. Konoha avait beau avoir repoussé l’ennemi, les difficultés ne faisaient que commencer et tous en avaient conscience. Le village aurait-il la force de se relever ?
Et cependant lorsque l’on regardait le Troisième, les craintes s’envolaient littéralement. Assis à son bureau au centre de la pièce, le dos droit et le visage serein, il était l’incarnation de la sécurité. Ses yeux sombres offraient un regard direct et clair que peu de gens avaient le courage de soutenir. Le Sandaime Hokage de Konoha, à ce qu’on disait le plus puissant de tous, était redouté mais surtout il était respecté et chacun faisait preuve d’humilité.
A sa droite, se tenait un homme d’environ trente ans avec de longs cheveux noirs, la peau très blanche et des yeux jaunes, ressemblant à s’y méprendre à ceux d’un serpent. Droit et fier, il dominait tout le monde par sa prestance physique. Une veste de Jounin tombait sur une chemise noire légère, accentuant la pâleur de son visage creusé. Orochimaru… Le plus fort des trois Sannins et aussi le plus inquiétant, dont la puissance avait fait le tour de tous les villages cachés du monde ninja.
A la gauche du Troisième se trouvait un autre homme, un peu plus grand que le Sannin brun. Ses cheveux étaient aussi blancs et ébouriffés que ceux d’Orochimaru étaient noirs et lisses, et lui tombaient jusqu’aux hanches. Deux traits rouges partaient de ses yeux, créant des stries sanglantes dans son visage bronzé. Jiraya… Deuxième Sannin et le total opposé de son équipier et ami Orochimaru, mais respecté autant que lui.
Plusieurs autres Jounins étaient présents, dont un à la forte carrure et au visage basané. Il portait un long manteau en cuir noir et son bandeau était noué à l’arrière de son crâne presque rasé. Près de la porte, se tenaient trois hommes. L’un grand avec de longs cheveux dorés noués en une queue de cheval ; le deuxième brun, coiffé en brosse, un anneau dans l’oreille gauche et un air blasé sur le visage ; et le troisième, les cheveux rouge vif et possédant une corpulence impressionnante. Tous les trois répondaient respectivement aux noms de Yamanaka Inoshi, Nara Shikato et Akimichi Chomaru, et formaient une des plus redoutables équipes de Konoha, également connue sous le nom de « Trio Ino-Shika-Cho ». Un ANBU était également là, son masque d’oiseau relevé sur son front. Finalement, le Sandaime prit la parole.
- Bon, je n’irai pas par quatre chemins : la situation est grave. Mais avant tout, il faut que nous sachions de quoi il retourne. Takuya, bilan s’il te plait.
L’ANBU s’approcha.
- Nous avons dénombré une cinquantaine de morts parmi les ninjas et une centaine chez les civils dont 70% d’enfants, commença-t-il d’une voix qui se voulait contrôlée mais qui tremblait légèrement. Les ¾ du quartier étudiant ont été détruits. Le réseau d’approvisionnement en eau a été pulvérisé et les stocks de nourriture sont tellement détrempés que rien n’est consommable ; et ce sans compter le risque de propagation de maladies diverses dans tout le village à cause de l’humidité. Seul point positif : la plupart des stocks de matériel militaire est intact donc…
- Et à quoi ça servira si la population meurt de faim ?? tonna une Jounin aux longs cheveux bruns noués en une tresse épaisse et aux grands yeux verts.
Il y eut un bref silence puis l’ANBU se tourna vers elle.
- Je n’ai pas fini, dit-il froidement.
- Désolée, répliqua-t-elle sans avoir l’air désolé pour autant. Mais cet aspect des choses est toujours ignoré lors des séances et…
- Saya, laisse parler le Sandaime, intervint Shikato avec douceur.
- Elle soulève un point important, fit remarquer Chomaru.
- Oui mais considérons d’abord les dégâts d’un point de vue général. Ensuite, on déterminera les priorités.
- La priorité, c’est…
- Oui, on sait, Saya ! coupa alors Jiraya. Laisse l’Hokage s’exprimer.
Assis à son bureau, le Sandaime hocha la tête.
- Rassure-toi, Saya, dit-il de sa voix posée. En premier lieu, on s’occupera des problèmes d’alimentation et de la reconstruction.
- Ne baissons pas notre garde, répliqua Orochimaru de sa voix doucereuse. L’ennemi peut revenir.
- Certes mais là n’est pas le sujet pour l’instant, trancha le Troisième avec fermeté. Takuya, que voulais-tu ajouter ?
- Que nous avons fait quelques prisonniers, répondit l’ANBU. Si on les interroge comme il faut, on obtiendra sûrement des informations précieuses.
Le Sandaime se tourna vers le Jounin à l’imper noir.
- Tu t’en occupes, Ichiro.
Hochement de tête. Jiraya retint une grimace. D’avance, il plaignait les prisonniers en question. Morino Ichiro était réputé pour savoir délier la langue à n’importe qui et lui-même n’avait jamais été capable de lui cacher quoi que ce soit.
Trois coups furent alors frappés à la porte. Le Sandaime haussa les sourcils.
- Entrez.
La porte s’ouvrit, laissant passer un jeune homme d’environ vingt ans aux cheveux couleur de soleil et aux yeux très bleus. Comme toutes les personnes présentes, il portait une veste de Jounin et dégageait terriblement d’énergie et de force. Un sourire apparut sur le visage de Jiraya et du Troisième.
- Ah, Arashi ! Te voilà enfin.
- Pardonnez-moi, Hokage-sama. Mais je récoltais des informations de la plus haute importance.
- De quel ordre ?
- C’est à propos de la mission d’espionnage menée par Hatake Sakumo.
Le Troisième fronça les sourcils. Jiraya se crispa un peu. Un silence pesant s’installa qu’Orochimaru fut le premier à rompre.
- Eh bien ? fit-il sèchement.
Arashi se tourna vers lui et ses yeux limpides se plissèrent un instant d’hostilité.
- Ils sont rentrés mais…
- Rentrés ? coupa un autre Jounin. Depuis quand ?
- A peine une heure. Mais ce n’est pas le plus grave. Ils sont rentrés certes, mais seulement à quatre et dans un piteux état.
- A quatre ? répéta vivement le Sandaime. Qui ?
- Hatake Sakumo, Uchiwa Tashiro, Yuuhi Hanata et Kurichi Akito. Je l’ai appris de Tsunade-sama il y a quelques minutes.
- Où est-elle à propos ? s’enquit Jiraya.
- A l’hôpital. Mais elle a croisé Sakumo-sama peu après son arrivée au village.
Il y eut quelques secondes de silence puis le Troisième dit comme à regrets :
- Amenez-moi Sakumo ici. Non, pas toi, Arashi. Haru, vas-y.
Un petit Jounin s’inclina et disparut.
- Vous pensez qu’ils ont eu un problème ? demanda Ichiro.
- Ils ont sans aucun doute eu un problème, sinon ils seraient revenus en plus grand nombre ou nous auraient avertis. C’était leur mission.
- C’était risqué de mettre Sakumo à la tête d’une telle mission, persifla Orochimaru.
- Qu’est-ce que vous dites ? répliqua sèchement Arashi.
Le Sannin se tourna vers lui et ses pupilles fendues se rétrécirent brusquement.
- Hatake Sakumo est connu pour faire des choix disons… discutables lorsqu’il s’agi de trancher entre la vie de ses équipiers et le succès de la mission.
- Et vous trouvez ça anormal ?
- Si c’est ce qui s’est effectivement produit, je pense que la situation tient lieu de réponse.
Arashi fusilla Orochimaru du regard. Le Troisième soupira intérieurement. Jiraya secoua la tête d’un air lassé. Orochimaru et Arashi ne s’étaient jamais très bien entendus, que ce soit au niveau professionnel ou humain.
Soudain, la porte se rouvrit et Haru reparut, accompagné de Sakumo. Les yeux de Crocs Blancs balayèrent la pièce et leur lueur se ternit un peu. Il devinait aisément la raison de sa convocation, et après sa dispute avec Tsunade, il avait l’intense sensation de se trouver au bord d’un précipice sans fond. Son malaise s’accentua quand il vit Orochimaru lui lancer un regard méprisant. Mais à côté du Sannin, Arashi lui fit un signe de tête encourageant. Il inspira à fond.
- Vous m’avez demandé, Hokage-sama.
- Oui, Sakumo. Mais avant, que tout le monde sorte, excepté Orochimaru, Jiraya et Arashi.
Il y eut un mouvement de foule et peu à peu, la pièce se vida. Quand tous furent sortis, le Troisième posa son regard sur Sakumo.
- Raconte-nous. Que s’est-il passé ?


la deuxième partie bientot. j'espère que ça vous a plu ! :grin:
toz
Aspirant ninja
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Localisation : Dans une grotte au fin fond de l'irak !!!

Message par toz »

Vite Vite la deuxieme partie !!! Vive Arashi !!! Bref niveau ecriture toujours aussi bien par contre pas de Kakashi !!
ImageBy ArAtOrU!!!
Tinton
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Message par Tinton »

excellent comme d'hab, mais quelle connasse cette harumi quand meme !!! elle se la pète un peu trop cette pouffe !!!

en tout cas c'est génial, bises.
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