ohlàlà, compliqué tout ça, pfff
bon ben le Icha Icha apparaîtra plus tard alors, tant pis ^^
En attendant, voici la dernière partie du chapitre, promis c'est la dernière
Chapitre X Chercher sa place - 3ème partie
Il pouvait bien être supérieur à Isane et Kaito sur le plan technique ; sur le plan mental, c’étaient eux les véritables ANBU, pas lui.
Cette pensée le tarauda pendant tout le chemin du retour. Comment pouvait-il espérer devenir un ninja d’élite digne de ce nom s’il n’était même pas capable de contrôler ses nerfs ? Les ANBU perdaient des équipiers parfois chaque jour mais ça ne les arrêtait pas pour autant. Ils étaient capables de reléguer leur douleur et leur chagrin au second plan, de donner la priorité à leur devoir en toutes circonstances alors pourquoi lui n’y arrivait-il pas ? Quand serait-il enfin capable de protéger les personnes proches de lui ? Depuis toujours il côtoyait la mort, elle ne l’effrayait plus. Il vivait avec elle. Mais ne pas craindre sa propre mort n’impliquait pas forcément qu’il en était de même avec celle des autres. Kakashi doutait d’ailleurs que ce genre de peur pût disparaître complètement un jour, y compris chez des personnes comme Okara. Mais ça n’excusait pas son erreur pour autant…
Personne ne pipa mot de tout le chemin du retour. Okara se contentait d’ordres brefs, parfois monosyllabiques, et Kakashi devinait que Kaito et Isane ne disaient rien par respect envers leur camarade mort, ce qui accentua encore son malaise. Par précaution, ils évitèrent les zones à risques, faisant parfois de longs détours à travers bois, ce qui fit qu’ils n’arrivèrent à Konoha que le lendemain dans la soirée. Etant données leurs blessures, la procédure les autorisait à un repos de 48 heures. Ils se dirigèrent donc tous vers le centre de soins réservé aux ANBU tandis qu’Okara allait faire son rapport.
Allongé sur un lit, Kakashi regardait la médic-nin soigner ses côtes cassées sans réellement la voir. Il redoutait le moment où il devrait faire face à Kaito et Isane, à leur regard blessé et en même temps déçu. Il ne pouvait pas imaginer un seul instant qu’ils ne lui en voudraient pas. Il était tout de même responsable de la mort de Shinji…
Un mort au bout de la 4ème mission chez les ANBU. Félicitations Kakashi, tu t’améliores.
Une infime grimace lui échappa quand l’infirmière fit un geste un peu brusque mais il n’écouta pas ses excuses. Il s’en fichait. La seule chose qui importait était ce que ses équipiers allaient penser de lui. Peut-être devrait-il demander à changer d’équipe… Il tourna légèrement la tête vers Isane qui se faisait soigner l’abdomen, Kaito assis près d’elle. Oui, c’était la bonne, la seule chose à faire. Dès qu’ils seraient tous soignés, il leur en parlerait et ensuite il demanderait à Okara de le changer d’unité. Le capitaine ne céderait sans doute pas facilement mais il pourrait toujours invoquer l’excuse du manque de bonne ambiance au sein de l’équipe… Il savait d’ores et déjà que s’il parlait à Okara de sa culpabilité par rapport à Shinji, l’homme lui rirait au nez et ne prendrait même pas la peine de lui répondre. Ce qui importait à l’ANBU, c’était l’efficacité du groupe. Or, avec une mauvaise ambiance…
- Voilà, c’est terminé, lui annonça la médic-nin. Restez tranquille au maximum jusqu’à ce que vous repartiez en mission. Si vous vous agitez trop, les soudures risquent de ne pas tenir.
- Oui, oui, répondit distraitement le garçon.
- Qu’en est-il de votre œil ? Il ne vous a pas gêné ?
- Une légère brûlure mais rien d’inhabituel.
- Bon, très bien. Prenez cette potion, ajouta la jeune femme en lui tendant une petite fiole au contenu brunâtre. Prenez en deux gorgées à chaque repas, ça accélérera la cicatrisation de vos côtes. Pour votre Sharingan, faites comme d’habitude.
- Merci, répondit Kakashi en rangeant le flacon de verre dans une de ses poches.
Il se leva avec précaution puis voyant qu’il ne ressentait aucune douleur, il quitta l’infirmerie. Dieu bénisse ces médics qui acceptaient ses excuses sans poser de question. Il n’avait en l’occurrence pas menti – son œil l’avait brûlé mais pas plus que d’ordinaire – mais il lui arrivait de cacher certaines crises par commodité. Il fréquentait suffisamment souvent l’infirmerie pour ne pas avoir envie de séances supplémentaires. Cette pièce le rendait malade.
Il referma la porte derrière lui et s’assit sur le banc de l’entrée, attendant que ses équipiers sortent à leur tour. Quelques minutes plus tard, Isane sortait, suivie de Kaito mais ils s’arrêtèrent en voyant Kakashi. Le garçon se leva, les jambes tremblant légèrement. Pendant un long moment, les trois ANBU se dévisagèrent en silence puis Kakashi fit un pas en avant, le cœur battant à un rythme qui aurait certainement fait bondir l’infirmière qui venait de s’occuper de lui.
- Asahi, Shippu, commença-t-il, je… je suis… je ne sais pas comment vous dire… Il croisa le regard froid de Kaito et celui un peu perplexe d’Isane et ne put s’empêcher de baisser les yeux. Je crois qu’il vaudrait mieux que je change d’équipe, acheva-t-il plus fermement.
Kaito resta impassible mais une certaine tristesse apparut dans les yeux dorés d’Isane.
- De quoi tu parles ? demanda-t-elle calmement.
- Je ne peux pas rester dans cette unité, crut bon d’expliquer Kakashi. Je… C’est ma faute si Shinji…
- Nan, coupa sèchement Kaito.
Kakashi leva un regard surpris vers son équipier. Kaito, qui lui avait toujours paru le plus farfelu de ses trois aînés, le dévisageait avec un air sérieux qui ne lui ressemblait pas du tout. Isane elle-même lui jeta un coup d’œil étonné.
- Ne te blâme pas sous prétexte que tu es le plus jeune et que tu as des choses à prouver, c’est trop facile, continua le jeune homme. On était quatre dans l’histoire.
- Kaito a raison, approuva Isane. Et de toutes façons, ce qui est fait est fait. On doit continuer à avancer. Tous les trois.
Kakashi regarda ailleurs. Ce n’était pas ça, non, ce n’était pas ça qu’il voulait entendre. Pourquoi s’escrimaient-ils tous à ne pas lui en vouloir alors que lui se haïssait plus que jamais ? Pourquoi ne voulaient-ils pas comprendre !
- Je ne veux pas que ça se reproduise, articula-t-il péniblement. Pas avec vous…
- Fuir dans une autre équipe ne résoudra pas le problème, riposta Kaito.
Kakashi fronça les sourcils. Fuir ? Qui parlait de fuir ? Il n’était question que d’un transfert. Isane posa une main apaisante sur le bras de Kaito et s’avança vers le garçon.
- Ce qu’il veut dire c’est qu’aller dans une autre équipe n’empêchera pas forcément le scénario d’aujourd’hui de se reproduire, dit-elle avec gravité. Et qu’est-ce que tu feras à ce moment là ? Tu changeras encore d’unité ?
Pris au dépourvu, Kakashi ne répondit pas et regarda ailleurs. Pourquoi son équipe, Okara en tête, trouvait-elle toujours les mots pour le faire se sentir ridicule et puéril ?
- Nous sommes une équipe, continua Isane. Une équipe d’ANBU d’accord, mais une équipe malgré tout. Et les problèmes, c’est ensemble qu’on en viendra à bout.
- Inutile de la jouer perso avec nous, ajouta Kaito qui sourit pour la première fois depuis le début de la discussion. On te laissera pas faire.
Kakashi les dévisagea tour à tour, mentalement bouche bée. Ils ne lui en voulaient pas. Mieux : ils étaient prêts à partager avec lui le lien qui les avait unis à Shinji. Et à cet instant précis, alors que ses deux partenaires le regardaient en souriant avec une bonté qu’il n’avait encore jamais vue chez personne, Kakashi sentit le poids dans sa poitrine devenir plus léger.
Au même moment, au bâtiment administratif, Arashi quittait le bureau du Sandaime moralement épuisé. Que ces réunions étaient donc pénibles ! Les paperasses l’insupportaient au plus haut point, en plus de l’ennuyer profondément. Il serait bien mieux au front, à aider ses hommes, au lieu de rester là à lire des rapports soporifiques. Mais ça faisait partie du devoir d’Hokage à plus de 50% - cette pensée le fit soupirer – et tôt ou tard, il devrait en prendre son parti.
Pourquoi j’ai voulu devenir Hokage déjà ? se demanda-t-il tandis qu’il descendait les escaliers, les yeux dans le vague et ne rêvant plus qu’à un bol de ramens bien chaud.
- Alors, on rêvasse, Hokage-sama ? fit soudain une voix claquante juste à côté de lui
Arashi tressaillit.
Cette voix…
Il tourna la tête. Adossé au mur, un bras étroitement bandé et la tête penchée, un ANBU au masque de grenouille le dévisageait. Un sourire illumina le visage d’Arashi en reconnaissant son interlocuteur.
- Kôji ! Tu vas bien ?
L’ANBU haussa les épaules.
- Je survis. Et toi ? Pas encore dégoûté de la paperasse ?
Arashi sourit.
- Pas encore mais ce n’est qu’une question de semaines, je pense.
- Je vois. Et quand tu seras Hokage, tu feras comment ?
- Officiellement, ce n’est pas encore le cas. Et d’ailleurs comment es-tu déjà au courant ?
L’homme eut un léger rire et releva son masque. Un visage jeune aux grands yeux noirs et la joue barrée de trois coupures apparut.
- Je suis toujours au courant de tout, Arashi. Tu devrais le savoir depuis le temps.
- Je vous trouve bien sûr de vous, capitaine Okara, sourit le Jounin blond. On n’apprend pas la modestie chez les ANBU ?
- Et chez les Uzumaki ? répliqua Okara.
Arashi se mit à rire, ce qui le détendit incroyablement et le sourire amusé de son ami lui fit chaud au cœur. Il n’avait pas changé, ou presque. Okara Kôji avait été son équipier pendant toute une partie de leur formation et ils avaient progressé ensemble. Par la suite, leurs routes s’étaient séparées mais le lien était resté, bien qu’inévitablement plus distendu. La guerre n’avait rien arrangé, et aujourd’hui, discuter avec lui faisait du bien à Arashi. Ça lui rappelait l’innocence – si tant est qu’on pût être innocent à partir du moment où l’on devenait ninja – de ses premières années. Ses yeux bleus se remirent à pétiller.
- Comment tu t’es fait ça ? demanda-t-il en désignant les cicatrices et la le bras bandé de son ami tandis qu’ils sortaient du bâtiment.
Okara effleura les marques du bout des doigts.
- Cadeau d’adieu de notre ami Kamiya Hajime, dit-il sombrement.
Arashi sursauta.
- C’est vrai que toi et ton unité étiez dessus ! L’Hokage me l’a dit hier. Comment ça s’est passé ?
- On l’a eu, répondit simplement le capitaine ANBU.
- Sérieux ? fit Arashi, impressionné. Pas mal, dis donc. Tu vas vite remplacer Shiba à ce rythme.
- Je n’ai pas vraiment de mérite dans l’histoire, répliqua Okara. Et puis j’ai aucune envie de devenir commandant.
Arashi fit la moue.
- Tu me laisserais tout seul en haut de la hiérarchie ?
- Pas mon truc, la politique, sourit Okara. C’est trop théorique et ça complique toujours tout.
- Ouais, je vois. Et sinon, toi et ton élève prodigue ? demanda le Jounin blond tout en invitant son ami à marcher, espérant ainsi avoir des nouvelles de Kakashi. Ça va comme tu veux ?
- Il est prometteur, répondit Okara professant probablement le plus gros euphémisme de toute sa carrière.
- Avec un instructeur comme toi, difficile qu’il en soit autrement…
- Il avait de bonnes bases, répliqua Okara avec un clin d’œil.
Arashi rit de nouveau. Bon sang, que ça faisait du bien !
- Comment il a géré pendant la mission ? Il a été blessé ?
Okara lui jeta un regard en coin.
- Je te trouve bien attaché à ce gosse, Arashi…
- Et après ?
- Rien. Je sais déjà ce que tu vas me dire donc c’est pas la peine de continuer cette discussion.
- Tu peux répondre à ma question, s’il te plait ?
Okara marqua un temps d’arrêt, comme s’il réfléchissait à sa réponse.
- Il y a des éléments à perfectionner, répondit-il. Notamment au niveau de la concentration…
- De la concentration ?!
- … et je pense qu’il faudra revoir le travail en équipe, continua l’ANBU comme s’il n’avait pas entendu, mais comme je te l’ai dit, il est prometteur. C’est lui qui a tué Kamiya d’ailleurs.
Arashi cligna des yeux.
- Décidément, il n’a pas fini de m’impressionner, sourit-il.
- Il est vrai que je n’ai jamais vu un élève aussi doué depuis que je forme les ANBU. Il est supérieur à ses équipiers sur bien des points.
- Te connaissant, tu n’as pas du le lui dire...
- Et puis quoi encore ? Ce n’est pas parce qu’il a tué Kamiya que je vais être moins dur avec lui.
- Je ne me faisais pas tellement d’illusion, rassure-toi.
Okara eut un bref sourire.
- Les félicitations, encouragements et autres conneries, c’est bon pour les Genins.
- Reconnais quand même ça les pousse à s’améliorer. Si tu ne les encourages pas, ils n’auront jamais confiance en eux.
- Ce ne sont pas des gamins que j’ai sous mes ordres, Arashi, répliqua durement Okara. Ce sont des hommes, brisés pour la plupart. Beaucoup choisissent cette voie parce qu’ils ne croient plus en rien et que la mort est désormais leur seul but. Mon boulot, c’est d’en faire des assassins prêts à tout pour une cause qui leur passe au-dessus, et tu voudrais que je perde mon temps en distribution de bons points ?
Arashi ne répondit rien. L’espace d’une fraction de seconde, il crut voir de la douleur dans les yeux sombres d’Okara mais l’instant d’après, le visage du capitaine ANBU était redevenu d’un calme serein.
- Kakashi pourrait être le fils du Shodaime lui-même que je le traiterais comme les autres, continua Okara d’un ton tranquille. Quand il sera devenu un véritable ANBU, alors peut-être qu’il aura droit à mon respect. Mais pas avant. Je ne changerai pas mes méthodes pour lui. Ni pour toi, ajouta-t-il en regardant son ami dans les yeux.
- Je ne te demandais rien, répondit froidement Arashi.
Il s’écoula une seconde, une douloureuse seconde au cours de laquelle les deux hommes mesurèrent l’ampleur de leur soudain antagonisme puis Okara sourit.
- Je vais te laisser, Hokage-sama. Tu as sûrement beaucoup à faire.
Arashi tiqua. Le ton se voulait neutre mais il était incontestablement sec. Pourtant, le jeune homme blond se sentit déçu. Il aurait voulu passer encore un peu de temps avec son ami. Dieu savait que les occasions se feraient désormais très rares.
- Tu ne veux pas passer à la maison boire un verre ? proposa-t-il.
Okara lui sourit.
- Profite plutôt de ton temps libre pour t’occuper de ta fiancée, répliqua-t-il. M’est avis qu’elle ne doit pas te voir souvent en ce moment.
Arashi rougit, gêné.
- Oui, c’est vrai… admit-il. Tu sais, on pense sérieusement à avoir un enfant ensemble.
- Survis à cette guerre avant de t’emballer, Hokage-sama.
- Tu me prends pour qui ? Evidemment que je vais survivre. Et toi, quand est-ce que tu te cases, Kôji ?
- Jamais. Pourquoi tu me poses encore cette question ?
- Je me disais que peut-être, l’âge t’aurait fait prendre conscience de certaines choses…
- J’ai certainement pris conscience de certaines choses mais je ne pense pas que ce soit les mêmes que toi.
Arashi ouvrit la bouche pour répondre mais le capitaine ANBU le coupa d’un geste :
- Comprends-moi bien. Je ne méprise pas la vie de famille et j’admire ce qu’il y a entre toi et Haneko. Je ne dis pas qu’en d’autres circonstances, je ne m’y serais pas essayé. Mais ça ne va pas avec la voie que j’ai choisie. C’est tout.
- Tu rates pourtant quelque chose…
- Certainement, répondit Okara en haussant les épaules. Mais c’est aussi pour cela que les gens comme moi existent : pour permettre aux autres, comme toi, d’avoir une vie de famille.
Arashi le considéra, bouche bée.
- Fais pas cette tête. Je ne suis pas en train de pleurer sur mon sort. Alors pourquoi toi, tu le ferais ?
- Ce qui me bluffe, c’est de voir que tu acceptes cette vie sans sourciller, Kôji.
- On en a déjà parlé. Je suis un outil, Hokage-sama. Je me bats pour que toi, en tant que leader, tu puisses continuer à vivre. Pense ce que tu veux mais perdre un kunaï, c’est beaucoup moins embêtant que de perdre une tête.
Arashi soupira. Il y avait de toutes façons bien longtemps que ce qu’il disait n’influençait plus Okara.
- Je dois vraiment y aller maintenant, Arashi, reprit l’ANBU. Mes hommes m’attendent.
Arashi haussa les épaules et soupira.
- Très bien. A bientôt peut-être.
Okara eut un sourire désabusé.
- Ouais. Peut-être…
Il posa son masque sur son visage et d’un bond, il s’envola jusqu’aux toits. De là, il se retourna, adressa un ultime salut à son ami puis disparut dans la nuit. Arashi resta sans bouger quelques secondes puis il fourra ses mains dans ses poches et se dirigea vers son appartement, le cœur un peu lourd. Okara avait toujours été d’une lucidité effrayante – Arashi se souvenait que lorsque Jiraya leur avait demandé leur projet d’avenir, Okara avait simplement répondu « survivre » - mais aujourd’hui, il y avait quelque chose de changé dans ce détachement mêlé de détermination. Comme si… le jeune homme avait définitivement cessé de croire en quoi que ce soit. Sa position par rapport à la guerre et son regard à la fois impassible et las en disaient long. Ce n’étaient pas des choses qui s’acquéraient à force de maximes telles que « ninja = outil », non. Il en fallait bien plus pour briser des illusions, Arashi le savait. On pouvait être l’homme le plus réaliste du monde et garder au fond de soi l’espoir d’une vie meilleure. Mais il n’y avait rien de tout cela dans les yeux d’Okara Kôji. Le plus dur était de savoir que le capitaine ANBU était loin d’être un cas isolé. Des hommes comme lui, Konoha en comptait des centaines et en compterait sûrement d’autres au cours des années à venir. Arashi serra les poings et leva ses yeux limpides vers la lune.
Un jour… quand je serai Hokage… je changerai tout ça. Je le jure.
Voilà ! j'espère que cette "rencontre au sommet" vous a plu