Lumière et ombre : la vérité révélée !

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

Saï est réapparu au cours de la nuit et s'en est prit à de nombreuses personnes pour les avertir d'un danger iminent.
Toutefois, Shinobu et Eiji ont été fait prisonnier.
Pendant ce temps, Gaï et Lee ayant trouvé la solution à l'égnime grace à la visite de Saï ont quittés Ode pour retrouver le fruit de leur recherche.
Kakashi et Hinata ont enlevés par des paysans avant. au moment ou leur hote allait leur expliqué ses intentions, des ninja de kumo font irruption.

Chapitre 8 : « Vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir !» [partie A]

Le maire d’Ode, un homme petit et trapu, avait les mains jointes dans le dos pour regarder ce qui se tramait dans sa ville. Comment avaient ils pu en arriver à cette situation ?
Ce n’était pas sa faute, il ne faisait que suivre les ordres, dirigeant les garnisons en accord avec le plan du commissaire des finances.
L’un des plus vieux dictons de kumo disait « La force d’un seul ne vaut rien face à mille. »
Kumo n’était pas craint pour sa puissance militaire mais pour sa stratégie, réputée dans le monde ninja comme la meilleure. En tant que représentants de l’ordre public, les ninja de kumo chargés de ce type de mission n’avaient aucun égal sur terre comme au ciel.
Vrai ou pas, ils n’attaquaient jamais seuls mais en grand nombre et sur le champ de bataille, beaucoup les avaient surnommés avec crainte « les invincibles ». Ils avaient pris l’habitude d’attaquer en très grand nombre une cible lorsqu’il s’agissait simplement de la neutraliser.
Toutefois, le spectacle à sa fenêtre n’avait rien de réjouissant : dire que tous ces gens allaient être envoyés en exil après un pseudo procès. Cela lui faisait drôle… comme si sa ville était devenu un véritable camp de concentration. Mais les ordres étaient clair : il n’avait pas le choix.
Shinobu et Eiji étaient restés dans les premiers rangs des prisonniers. Ils regardaient le maire à la fenêtre. La situation était vraiment désespérée.

Ils leurs avaient confisquaient leur équipement. Hinata et Kakashi étaient cette fois ci réellement prisonniers des ninja de kumo mais ils avaient choisis d’eux même cette condition.
Lorsque les ninja firent irruption au village, ils s’étaient déjà échappés mais à la vue du désastre, Hinata et Kakashi changèrent leur attitude et préférèrent rester pour aider de l’intérieur leurs « protecteurs ». Ou tout du moins en découvrir plus à leur sujet : la situation était vraiment étrange. Ils avaient eut l’impression d’être de nouveau en guerre. Les ninja avaient mit le feu aux maisons pour faire sortir leurs résidents et faciliter leur arrestation.
Basara s’était rendu sans opposer la moindre résistance pour éviter plus de dégâts. Il avait échoué dans sa mission de protection. Tous ses espoirs résidaient maintenant en un seul homme.
En voyant son geste, Kakashi se rendit le premier. Il avait assisté à la scène et admiré le courage de cet homme pour sauver son village. De toute façon il fallait bien retourner en ville et retrouver l’ambassadrice et le gamin.
Sur le chemin la colonne de prisonnier en rencontra une autre, qui provenait cette fois ci d’un village voisin. Après avoir formé une jointure, ils se rendirent à Ode puis, sur la place publique ou les prisonniers seraient jugés.
Lorsqu’ils arrivèrent enfin en ville, Kakashi se maudit d’avoir fait ce choix : toute tentative d’évasion était vaine.

Yoshitaro émergea d’un sommeil sans rêve. Il était ligoté sur le toit d’un édifice gigantesque. Assit en tailleur, il observa son environnement et examina sa situation.
Elle aurait pu être pire.
Le soleil commençait à poindre à l’horizon ce qui mettait en relief, le triste spectacle visible dans toute la ville. Dans les grandes voies de la rue, des colonnes entières de prisonniers défilaient dans la rue, se dirigeant vers le centre ville. En tournant la tête, il assista à une scène qui avait du se répéter plusieurs fois au cours de la nuit : des ninja de kumo qui employaient des méthodes plutôt peu réglementaires pour déloger ou faire taire tout témoignage des entourages.
Les ninja de kumo, devenus pour l’occasion simples policiers s’étaient prémunis de tout un arsenal assez impressionnant : matraques, long bâtons de lancés quand il ne s’agissait pas de fouets à embouts de cordes en forme de crochet. Ce genre d’équipement n’avait laissé aucune chance face à la plupart des personnes arrêtées.
Quelques feuilles s’envolèrent du toit avec le vent. Après être passées devant le chuunin, Saï fit son apparition.
« Alors enfin réveillé, « Yoshitaro sama » ?
- Mais tu es quoi toi à la fin ?
- Qui sait, répondit Saï, Juste un ninja travaillant à son compte.
- Un ninja errant donc… Ton nom ?
- Appelle moi Saï-o- dono, ça me suffira.
- Tu peux rêver. Que me veux tu ?
- Ca serait plutôt à moi de te demander ce que Tu prépares, « Yoshitaro sama ».
- Je n’ai pas à te répondre.
- C’est moi ici ton geôlier. Tu n’as pas bientôt fini de poser des questions que tu sais d’avance que je ne te répondrai pas non plus… Soupira Saï. Au fait, inutile de crier. Nous sommes dans une autre dimension, plus précisément dans un dessin que j’ai réalisé qui nous permet d’apprécier pleinement le spectacle de dehors. D’ici personne ne peut t’entendre crier, « Yoshitaro sama »
- Je ne vois pas ce que tu veux dire. Et arrête de m’appeler « Yoshit… »
- Arrête de jouer les crétins, « Yoshitaro sama ». T’es mauvais dans ce rôle. Tes pitoyables tours sont en tout cas inutiles devant un Anbu. Je sais qui tu es en réalité.
- … Tu te décides à m’en dévoiler un peu plus sur toi.
- Ma patience a des limites. Souffla Saï d’un ton froid et détaché. J’ai les moyens pour te faire parler… alors si j'étais toi, je passerai à table assez vite. Je ne suis pas aussi sympa que j’en ai l’air…
- Je ne te dirai rien puisque je ne sais rien. On finira bien par me retrouver. Ne sous estime jamais un ninja de kumo…
- Même si je te disais que Tu as déjà perdu d’avance ? Je l’ai mis au courant. Votre plan a échoué.»
Une lueur passa furtivement dans les yeux du ninja de kumo qui les baissa de suite instinctivement... Cela n’échappa pas à Saï. Il ne faisait donc pas fausse route. Ce type ne paraissait pas ce qu’il était à première vue.
Yoshitaro baissa la tête. C’était la première fois que quelqu’un arrivait à lire aussi bien dans son jeu. Ce « Saï » semblait avoir de la ressource. Il était bien plus fort que lui, pourtant un chuunin de première classe.
Es ce qu’il bluffait avec son histoire comme quoi il aurait tout découvert ?
Si il disait vrai, cela pourrait poser quelques soucis. Quelque chose attira son attention à ce moment là.
« Il est trop tard pour sauver ces paysans, Saï. Et encore moins l’Imposteur. »
En regardant vers la direction, Saï se pinça les lèvres. Il était déjà à l’entrée d’Ode. Quel imbécile ! En espérant qu’il ait un plan pour une fois.
« Alors, comment disais tu « Saï »… a oui, « le plan a échoué » ou un truc dans le genre.
- Hum… nous verrons bien. Ne crois pas que tes soucis sont déjà finis pour autant.
- Soit, mais tu devrais peut être l’aider.
- Je ne pense pas. Tu n’apprécies pas ma compagnie « Yoshitaro sama » ?
- Qui sais ? Je pourrai m’en accommoder si tu me relâchais.
- Tu va rester avec moi pour le moment.» répondit il après un court silence.
Saï regarda de nouveau en direction de l’entrée de la ville. Il s’extirpa du dessin et le referma. Des dizaines de ninja commençaient à encercler l’ex genin. Ca commençait très mal.
Le ninja de Konoha sauta de toits en toits pour se diriger vers le centre ville afin d’assister pleinement au spectacle. là bas en attendant sa venue, il pourrait reprendre tranquillement son petit interrogatoire, mais cette fois ci plus sérieusement.

Naruto s’était présenté devant les portes d’Ode finalement avant le levé jour. Après avoir mûrement réfléchi à ce que Saï lui avait dit, il comprit que l’équipe de Kakashi avait été faite prisonnière.
Quel crétin ! Il venait sans un réel plan d’action et juste après une conversation avec Saï qui, comme à son habitude avait laissé beaucoup plus de mystères en suspens que de véritables réponses.
Mais bon, il n’était pas trop tard. Il espérait trouver un moyen au plus vite pour les sauver sans qu’il y ait trop de bagarre.
En fait il n’avait aucun plan d’action, tout simplement. Si ça avait été le cas, il se serait senti comme un ninja en mission.
« Jetez vos armes, on vous arrête pour avoir aider le gardien de la montagne à s’enfuir !
- … mais je suis peut être innocent ? Mouais… pas très convaincant tout ça pour le coup.
- Vous ! Un ninja errant sans maître n’est qu’un chemineau sans logis…
- Heu…, dit le « ninja », je ne suis pas un …
- Soit ! Nous t’arrêtons pour vagabondage.
- Et ben, au moins, ces gens savent ce qu’ils veulent. » Se dit Naruto. Mais il eut à ce moment là une idée de génie. Puisque ces gens veulent absolument le traiter en tant que ninja, ils allaient être servis…

Prenant son visage le plus ferme et le plus sérieux, Naruto laissa les deux hommes s’approcher pour le saisir. Naruto retourna leur prise contre eux même avant de les saisir au collet. Il commença à les étrangler doucement dans l’arrondi de ses bras.
« Arrêtes ! Tu es en état d’arrestation !
- Silence !
- Misérable ! Tu défies la police ?!
- Ah ! la ferme, imbéciles ! vous ne pouvez traiter pas des ninja comme de simples paysans ou des villageois. Capturer un ninja dans le cadre d’une rafle ? c’est absurde ! Vous n’avez pas le droit !
- Même si tu fus ninja autrefois, tu n’es aujourd'hui rien de plus qu’un vagabond sans logis puisque tu te refuses de porter ton bandeau. Arrêtez le ! »
L’exilé sourit intérieurement de la remarque : ces mecs allaient vraiment finir par l’énerver. Toutefois, cela faisait longtemps que personne n’avait cherché à le défier.
Naruto relâcha ses deux otages à bout de souffle sur les cotés pour stopper ses premiers opposants. Leurs mouvements étaient mal coordonnés par rapport à ceux qu’il avait combattu pendant la guerre. Ce n’était que pour la plupart que des bleus. Naruto se contenta juste de les repousser ou d’en assommer les plus hargneux le reste du temps.
Les ninja dans son dos choisirent ce moment pour le charger. Ils furent stoppés pareillement.

Arriva enfin le moment qu’il attendait depuis le début : les policiers lancèrent leurs crochets. Il les esquiva tous sauf un en particulier pour le laisser lui saisir l’avant bras. Naruto l’arracha des mains de son propriétaire puis retourna l’arme contre celui qui lui avait ordonné le silence tout à l’heure, peut être bien l’orfficier chargé de son arrestation. Le fouet s'enroula autours de son cou. Naruto n'eut plus qu'à le traîner jusqu’à lui.
Ses hommes stoppèrent l’attaque devant la prise d’otage avant même que leur chef ne leur en intime l’ordre. Naruto avait bien vu l’astuce.
« Bien… conduit moi au maire. Normalement si je me souviens bien, c’est lui qui ici est chargé du maintien de l’ordre public si je ne me trompe.
- hurn… pourquoi devrais… pourquoi devrais je faire ça !?
- je n’ai opposé aucune résistance. En tant que ninja traité comme un vulgaire chien, j’ai été contraint de me défendre.
Conduis moi à lui. Et vite !» grogna Naruto avec l’accent suffisamment menaçant pour le convaincre.
Devant la mine déconfis de ses propres troupes, hésitant entre attaquer et ne rien faire, il leur intima par un signe de la main de baisser leurs armes pour laisser rentrer Naruto dans la ville.
Un peu en retrait du pont, Gaï et Lee observaient la scène. Devant l'hésitation de Gaï pour intervenir, Lee parla.
« Naruto s’acharne on dirait…
- Mais combien de temps pourra t’il tenir ?
- Le commissaire des finances a mis en alerte de nombreuses garnisons. Il a même fait pression pour appeler des ninja de Konoha. Il est prêt à tout.
- Ce pauvre fou d’Uzumaki ne sait pas dans quoi il s’embarque…
- nous devons y aller senseï, notre défi attend.»
Gaï soupira. De toute façon il ne pourrait rien faire. Il n'avait pas le temps à se consacrer pour un condamné à mort.

Akamaru observa la scène attentivement dans les hautes herbes. Mais que faisait cet imbécile ?
De toute façon ils ne pourraient rien contre lui. Là-bas, il serait complètement encerclé, et il lui serait impossible de fuir.
Il se rendait à sa propre exécution.
C’est ainsi que Naruto réussit à se rendre à la mairie d’Ode, avec la meilleure garde du pays pour un seul homme.
Etait il suicidaire ?
Il sentit l’odeur de Saï qui à ce moment là lui fit signe de le suivre dans la ville. Après tout, ces humains étaient vraiment bizarres.

Toute la place publique s’écarta devant Naruto qui tenait encore sous son pouvoir le commissaire, précédé par ses ninjas.
Parmi les prisonniers, le groupe de Kakashi reconnurent sans trop de peine ce qui se passait. Il n’y avait qu’un seul imbécile au monde à pouvoir faire autant de bazar pour une arrestation. Tout le monde avait les yeux rivés sur lui, avec un profond ressentiment de colère et d’interrogations diverses.
Saï suspendit son interrogatoire devenu un peu plus musclé –histoire d’avoir de l’exercice- pour pouvoir observer la scène. Ce Yoshitaro avait vraiment une tête à claque. Il laissa son prisonnier observer la scène pour peut être lui donner des informations indirectement. Akamaru était resté en arrière et écoutait tout ce qui se passait dans le contre bas d’une ruelle.
Naruto ne se laissa pas déstabilisé pour si peu. Il avait été dans des situations bien plus désastreuses. Mais à partir de maintenant, tout se jouait et il faudrait jouer cartes sur table. Aux quatre coins de la place, Naruto ressentait quand même étonnement beaucoup d’ondes négatives à son encontre. -qui ne venaient pas seulement des gardes-. L’équipe de Kakashi devait être dans le coin.
Au moins il les avait presque retrouvés.

Le maire se tenait debout devant la porte d’entrée avec un air sombre et déterminé. En guise d’autorité, il avait un bâton qui l’aidait à rester debout à l’occasion.
« Comment oses défier la Loi ? Te rends tu compte de ce que tu fais ? Rend toi ou le châtiment sera la mort sans aucune autre forme de procès.
- Aucun ninja ne peut accepter l’exil !
- Tu revendiques les droits d’un ninja, repris le maire d’un air amusé. Un simple crève la fin comme toi ? Elle est bien bonne celle la. Mais puisque tu insistes, je vais t’expliquer pourquoi nous avons organisés cette rafle. »
Il marqua une pause puis reprit.
« Le commissaire des finances a lui-même ordonné l’application de cette rafle pour tous les bons a rien … y compris les ninja sans maître ou errants.

En des temps troublés, il est impératif que nous arrêtions toutes les personnes pouvant nuire à l’ordre public afin de préserver la paix. Akamaru n'y fait pas exception et il doit être puni.
Quelqu'un l'a aidé à s'échapper. Afin que ce cas de figure ne se reproduise à l'avenir, nous avons procédé à l'arrestation de toutes les personnes suspectes de l'aider par l'avenir.

Cela nous permet aussi de pallier le manque de main d’œuvre… d’une pierre deux coups. »

Naruto était intrigué et surpris par tant de dévouement à son travail : le maire avait réussi à remonter dans son estime. C’était donc juste qu’un pion dans cet immense échiquier, pas le véritable danger : il ne faisait que suivre les ordres. Il ne pouvait donc agir sur lui.
Le problème c’est que tout ce qu’il avait dit tenait debout.
Lors des rencontres inter villages cachés, il fut bien décidé d’une loi autorisant ce genre de chose afin de ramener l’ordre. Il ne pouvait argumenter contre le Ruban Rouge et dénoncer le complot dans ces conditions, puisque le maire était un homme intègre, appliquant à la lettre ce qu’on lui disait de faire. Juste un homme de paille en fait.
Naruto commença à se demander si il pourrait revoir tout au moins une fois Hinata ou si ils seraient ensemble dans les mines. Peut être qu’il arriverait à raisonner le maire pour laisser au moins les villageois et l’équipe de Kakashi…
Il ne fallait pas rêver non plus.

Le maire crut avoir gagné en voyant la détermination baisser dans les yeux de Naruto. Celui-ci n’écoutait déjà plus son argumentaire. Enorgueillit par sa quasi victoire, il commis une erreur ...
« Tu as beau avoir été un ninja inférieur assez connu, tu n’es plus qu’un Imposteur qui ne vaut pas mieux qu’un vagabond. »
Naruto fut de nouveau interpelé par cette phrase mais il réussit à le cacher. Cependant, il avait beaucoup de mal à contenir sa colère. Puis une idée germa… Naruto pouvait peut être gagner grâce à ça.
Oui. Finalement le « plan » allait peut être marcher, il ne suffisait plus qu’utiliser sa colère mais de manière intelligente pour une fois.
Saï sourit en voyant la petite étincelle dans l’œil de Naruto : le complot avait déjà échoué. Akamaru entendit les muscles des lèvres de l’ami de son maître se contracter l’espace d’un instant juste avant de reprendr :
« Je veux le nom du commissaire des finances et celui des responsable de garnisons appelés pour cette rafle.
- En quel honneur ?
- En tant que ninja en mission par le 7ème Hokage lui même, ce sont eux qui doivent en personne me congédier. Un magistrat ou representant du peuple ne peut agir à leur place. Sauf si vous me donniez leur nom. L’honneur et le protocole l'exigent.
- Très bien : Tajeshi Osenawa (NDLR : Flore Risa, si tu me vois pas, c’est que je suis déjà loin devant…), Iruka Nozumaru, Ryo Sentetsu et Pierrot le fou (NDLR : marre des noms japonais à la ***), tous les quatre capitaines des garnisons les plus proche de ma ville. Le commissaire des finances qui a ordonné l’arrestation est Kazuo Oirike.
- Bien, sourit Naruto, je ne vous connais pas et je n’ai jamais donné mon nom à personne ici…
Alors comment connaissez vous mon nom de code « Imposteur », connu uniquement au village caché de Konoha, lorsque j’étais encore en service ?»

Tout le monde fut surpris par cette révélation. Pourquoi un surnom aussi dégradant ?
Lorsqu’il prononça ces mot, Shinobu et Eiji furent surpris et ressentirent un sentiment de honte. Cet homme semblait avoir tellement souffert par le passé, et on continuait à le poursuivre comme si il n’était qu’un moins que rien. Ils se surprirent tous les deux à admirer son courage. Mais Shinobu ne s’y trompait pas : si il persistait dans la voie de la provocation, il mourrait.
Hinata pleurait à chaude larme, Kakashi était resté figé de colère. Ils avaient déglutit de travers lorsque il le dit, puis se sentirent très mal à l’aise. C’était vrai, tout ce qu’il avait dit était vrai : on l’avait surnommé « imposteur » à la suite d’une affaire ou l’on crut qu’il avait trahi le village.
Saï resta de marbre mais eu un léger sourire en voyant le visage sombre et fermé de son otage : Yoshitaro riait jaune. Si Naruto mourrait, il aurait de gros problèmes.
Naruto cachait difficilement sa joie : le prochain coup serait décisif. Il devrait jouer le tout pour le tout maintenant.

Le maire déglutit de travers. Il tenta tout de même de sauver les apparences. Après tout, cet imbécile avait réussit lui-même à se piéger en rentrant de lui-même dans la ville. Rien était encore jouer : il pouvait encore étouffer l’affaire en le tuant tout de suite.
Le maire d’Ode était dévoué à sa tache depuis maintenant plus de 5 ans dans cette ville paumée. Tous ces hommes étaient qu’à lui, rien qu’à lui et ne pouvaient que suivre ses ordres. Il ne suffisait que d’un signe pour ordonner son exécution. Ce gamin ne savait vraiment pas à qui il s’adressait.
Cet « Imposteur » restait quand même un danger à ne surtout pas négliger…
« Assez tergiversé ! Lâche mon officier et rends toi ! Vite.
- Hé, hé… j’ai enfin compris tout le plan… » dit Naruto en relâchant sa prise. Il avait remarqué un nombre important de paysans dans les prisonniers. Tout s’expliquait enfin.
Son regard changea encore : il était temps de redevenir un peu sérieux.
L’officier heureux d’être enfin dégagé, recula par terre et demanda à ses hommes de faire de même. Cet homme allait mourir : c’était certain.
Ses amis virent le changement s’opérer dans ses yeux. Hinata ressentit la peur s’infiltrer dans son cœur. Son chakra commençait à augmenter et elle n’était pas la seule à le ressentir.
Etait ce vraiment Naruto ?
Et es ce que l’accident de la guerre allait de nouveau se produire ?

A Konoha, quelqu’un qui portait la même apparence que Naruto ouvrit les yeux. Il avait bien plutôt bien dormi. C’était le réveil qui était assez bizarre.
Yoko rentra précipitement dans la chambre : elle l’avait aussi ressenti. Sa sœur était trempée de sueur.
« Déjà ? Mais que se passe t’il au Pays du riz ?
- … Rien. Mon frère ne fait que s’amuser.
- Quoi, il « ne fait que de s’amuser »? Mais que fait cet idiot ? tu te rends compte de la gravité de la situation ?
- Il n’y a pas à s’inquiéter, grande soeur. Si tu veux être rassurée, prend contact avec l’un de nos agents pour connaître la situation actuelle d’Ode. Dit lui de s’occuper en même temps des traîtres.
- Je… je ne comprend rien. C’est comme si il attirait tout le …
- Yoko, je te l’ai dis. Répéta Kyo. Il n’y a pas à s’inquiéter. Ce n’est pas pour maintenant. Je vais y aller moi-même et je l’empêcherai de nuire au cas ou.
- Si tu le dis…
- Je ne mourrai pas aujourd’hui. Sourit il. Maintenant va te préparer et concentre toi sur ta mission d’aujourd’hui. »
Lorsque sa sœur ressorti, Kyo était resté assis sur son lit. Il se tordait le ventre : la douleur était insupportable. Ce n’était vraiment pas prévu au programme.
Après tout il n’avait pas grand-chose à faire pour ce matin, autant aller y voir soi même ce qui se passe. A vrai dire, le second du Ruban Rouge crevait d’envie d’y aller depuis sa conversation d’hier soir dans la forêt.
Il prit sur la table de nuit un gant rouge et en l’instant d’un battement de cil, disparut de la chambre pour laisser place à un lapin blanc.
Apparut en sommet d’une colline, Kyo se rendit compte qu’il était encore trop loin d’Ode. Comment aller se débrouiller son frère aujourd’hui ? Depuis le temps qu’il ne s’était pas battu. Avec un peu de chance et en courrant un peu, il se mit en route pour Ode… le sourire aux lèvres.

Naruto se mordit le doigt avant de former une petite série de signes à très grande vitesse. Il dessina dans l’espace avec l’emprunte de sang de son index le symbole du « wu » (néant). L’ex genin termina enfin sa technique en frappant de la paume de sa main gauche, le symbole resté en suspension dans l’air :
« Kyoshise No Jutsu !

A moi, Tsuetattoi Kawazu no jutsu !
(Technique du bâton sacré de la grenouille) »
Une explosion gigantesque résonna dans toute la ville. Akamaru ressentit la présence de la créature avant même que le nuage de fumé soit dispersé. Une grenouille en armure rouge de la taille d’un homme était apparue à coté de Naruto. La foule fut effrayée par ce spectacle.
Naruto tendit le bras en avant pour obtenir l’arme invoquée, présentée respectueusement dans la langue du batracien. Le bâton en bois avait une apparence de couleur rouge et ressemblait vraiment de loin à une arme ordinaire.
La grenouille ayant remplit son office disparut.

« Tu nous tiens tête jusqu’au bout ? Alors pas de quartier » Dit le maire en levant la main gauche. C’était le signal convenu : lorsqu’il l’abaisserait, la vie de Naruto prendrait fin. Il était temps de mettre un terme à ce cirque.
Des ninja sortirent de toute part, cette fois ci armés jusqu’aux dents. Tout le monde remarqua leur bandeau aux armes de Konoha. Certains portaient des arcs, d’autres des lances. Beaucoup étaient en train de formuler les techniques. Hinata et Shinobu se couvrirent les yeux : elles ne voulaient pas voir le massacre.
Saï fut surpris par un tel nombre de ninja en provenance du pays du feu. Il n’arriverait jamais à repousser un tel nombre d’assaillant. C’était impossible !
Le groupe de Kakashi déglutit mal : si Naruto n'arrêtait pas ses conneries, il mourrait.

Naruto rigola de bon cœur au nez et à la barbe du peloton d’exécution. Le maire fut intrigué par son attitude. Une sorte de démence ?
« Ha, ha ! Dans sa hâte de m’éliminer, le Ruban Rouge perd le sens de l’honneur on dirait !
Tel les pires des imbéciles, vous vous servez abusivement du pouvoir de l’OS 5 pour faire votre sale boulot ! Et les magistrats et commissaires qui vous suivent sont tout aussi stupides !
- Quoi ? comment oses tu ?>>
Naruto hurla toute sa colère :
«Silence ! vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir ! »

-------------

Bon voila, première partie aujourd'hui, la seconde peut être ce soir mais vraisemblablement ce demain.
Lebibou, poste moi tes corrections par mp (vu que tu ne lis jamais tes mp, autant faire comme ça ;) )
Edit : j'ai jamais aimé les vengeances donc sur ce point, j'en resterai là ;)
Edit 2 : corrections apporté par Lebibou
Edit 3 à 5: et un peu de ma part.^^ (les ninja de konoha n'arriveront plus comme un cheveu sur la soupe ainsi que mes brave petits paysans -c'est dur dur d'être chef de guerre ^o^)

edit 6 et 7 : modification du nom du pays
a+
Dernière modification par Kydash le mar. 07 févr. 2006, 15:21, modifié 8 fois.
Flore Risa
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Message par Flore Risa »

Ta vengeance est bien maigre Ky!!! Je suis encore déçue :sad: !!!!

Tjs aussi bon chapitre!!!
lebibou
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Localisation : Qui t'as dis que j'existais ?

Message par lebibou »

Je t'ai posté la correction. J'ai laissé ma review dedans, mais j'en remet une partie.
Le scénario reste toujours aussi eskélent. On va de question en question avec toujours autant de personnage intéressant. Juste une question : Pierrot le Fou est un clin à Cow boy Beebop, non ?
Finalement, le point faible de ta fic reste l'écriture. On sent que tu as les idées, les personnages et un scénario qui tient bien la route, mais on a l'impression que tu es bridé par l'écriture. Mais avec la pratique ce défaut devrait disparaître
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Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

Juste une question : Pierrot le Fou est un clin à Cow boy Beebop, non ?
Nan pas du tout, c'était juste un nom qui m'est venu au hasard. sans doute parce que j'étais encore a coté de mes pompes a ce moment là. j'ai du y penser comme ca.
Finalement, le point faible de ta fic reste l'écriture.


T'as tout dit avec ca :)

Ta vengeance est bien maigre Ky!
Bah ! tu le sais que je t'aime bien. mais j'ai pas fini le chapitre encore :twisted: (en fait j'hésite entre le faire ou pas mais bon, je pense en rester là).

La dernière partie du chapitre n'est pas encore terminé. en fait je sais pas comment va ca va se passer pour la publication.

Edit : ce sera demain dans la journée (ou tard dans la nuit). j'ai un boulot fou a terminer.
Kydash
Chunnin
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Inscription : jeu. 17 nov. 2005, 17:49

Message par Kydash »

Chapitre 8 : « Vous m’avez offert l’endroit idéal pour mourir !» [Partie B]

Cette déclaration glaça le sang de tout le monde, Hinata la première. Sa mine était encore devenue plus pâle qu'à l'habitude. Kakashi était resté bouche bée.
Il allait vraiment mourir ?
Akamaru fut moins surpris, trop préoccupé à ressentir une forte concentration de chakra qui se déplaçait dans leur direction. A en juger par son odeur, cette chose devait avoir un lien très profond l’unissant avec Naruto…
Le chien ne savait pas comment se l’expliquer mais cette odeur lui était familière. Il serait très vite fixé sur l’identité du nouveau venu.
Bien qu’il n’appréciait guère l’humain, après réflexion, le chien décida d’aller prévenir Saï du problème. Ce serait un jeu d’enfant pour lui de tromper les ninja de kumo.
Et puis depuis le temps qu’il leur faisait le coup…

Le maire de la ville rongeait son frein : Uzumaki ne voulait vraiment pas se rendre et la situation devenait orageuse. La foule de prisonniers devenait difficilement contrôlable.
« Vous avez bien entendu. Repris Naruto de sa voix la plus forte histoire d’en rajouter une couche. Je tuerai jusqu’à ce que ma lame ait bue suffisamment de sang pour rester noir !
J’érigerai une montagne de cadavres ! »
Il marqua une pause.
« Imaginez les rumeurs… « Uzumaki Naruto dit «l’Imposteur », le célèbre ermite de Konoha, a été arrêté pendant une rafle puis, retrouvé à l’agonie au milieu d’un monceau de cadavres ! »
Il marqua une nouvelle pause, laissant le temps au maire d'imaginer la suite de l'histoire. Celui ci déglutit. Naruto ajouta :
« Quand votre ville ne sera plus qu’un charnier, des inspecteurs officiels de l’Organisation Secrète des 5 viendront enquêter.
Et ils deviendront très sérieux quand ils découvriront les cadavres des ninja de Konoha.
Ils sauront tôt ou tard que l’organisation qui se fait appelée Ruban Rouge, s’est servi abusivement de son pouvoir pour monter un plan de politique agricole illégale puis de m’exiler dans un second temps.
Et que vous, maire de la ville d’Ode ainsi que le commissaire des finances, vous êtes complices de tous ces méfaits !

Vous vous targuez de sagesse en arrêtant les ninja en cavale au cours de vos rafles ! Mais savez vous seulement combien de ninja sans village protecteur errent dans vos pays depuis la fin de la guerre ?
Des dizaines de milliers !

Savez vous un peu maintenant le nombre que vous devez rajouter depuis que l’OS 5 a « rallié » à sa cause la plupart des pays limitrophes ?
Les hommes prêts à se révolter contre l’OS 5 sont légion. Nombreux d’entre eux ont d’ailleurs fondés un nouveau village caché que beaucoup appellent maintenant « le village des bannis. »
Le maire ferma les yeux, signe qu'il connaissait ce village. Il ne fut pas le seul.
« Quand ce fameux village apprendra la nouvelle de ma mort, sa population prendra peur en pensant que l’OS 5 a décidé d’en finir avec eux. Ils en déduiront qu'ils sont les prochains sur la liste, et ils prendront les armes !
Si ce village caché se sent contraint par la menace de s’unir avec les autres opposants au pouvoir, le pays du riz déjà très affaibli devra leur faire face en plus d’avoir une insurrection sur les bras. En d’autre terme, un chemin à emprunter pour courir à la ruine.

Pas étonnant que le problème de ces « ninja errants » comme vous les appelez tracasse tant les conseillers de Konoha. Si ce scénario se produisait, le pays du feu serait le prochain à brûler puisque le siège de l’OS 5 y tient une conférence très importante dans quelques jours.
Ils en sont si inquiets qu’ils n’en dorment plus de la nuit !
En plus de ça, le commissaire des finances du han de Diaro se met à souffler sur les braises pour allumer un gigantesque brasier tout ça dans le seul but de m’envoyer en exil et de se débarrasser des gens qu’Akamaru protège ?

Mettez les tous au pied du mur avec votre stratégie stupide et je vous laisse imaginer ce qui se passera…
Aucun ninja errant n’acceptera de travailler dans vos mines en tant qu’esclave !

Ils se battront tous, à mort ! »
Ces mots pétrifièrent son auditoire. Il venait d’annoncer l’aube d’une nouvelle guerre !
Hinata se dégagea de ses liens sans trop de difficulté de ses liens pour libérer Kakashi. Il fallait maintenant agir maintenant pour sauver son mari.
En se déplaçant dans la foule agitée, Kakashi fut le premier à observer le changement qui s’opérait autour de Naruto : son corps commençait à s’entourer d’une sorte d’aura bleutée qui disparaissait puis réapparaissait quelques secondes plus tard. Il ne ressentait pas l’aura maléfique de Kyuubi.
Cela lui laissait bizarrement l’impression d’une lampe qui clignotait juste avant de s’éteindre à jamais.

De l’autre coté de la foule, Shinobu ne savait plus quoi faire depuis que le blondinet avait annoncé les enjeux de cette affaire. Elle n’ignorait pas l’existence de ce fameux village. Cet imbécile voulait mettre le feu aux poudres. L’ambassadrice cherchait un moyen pour s'échapper en profitant de l’agitation grandissante de la foule.
Mais elle était toujours bridée par la présence d’Eiji. Malgré elle, Shinobu du en convenir que cette histoire la dépassait.
Eiji ne savait plus quoi penser de Naruto. D’un coté, il le détestait mais de l’autre, l’enfant de Kiba avait très peur pour lui. Quelle triste fin tout de même. Il aurait aimé le tuer de ses propres mains.
Il fut tiré de ses sombres pensées en voyant passer une ombre à quatre pattes familière de toits en toits.

Comment se faisait il que le chien de son père n’avait pas quitté la ville ?
Akamaru disparut après avoir donner l’information : Saï à la nouvelle laissa perler une goutte de sueur à son front... Que faisait il ici ?
Si il trouvait Yoshitaro en sa possession, le ninja ne donnait pas cher de sa peau. Saï rangea à sa ceinture le dessin ou était retenu son prisonnier. L’agitation et la tension du « publique » devenaient de plus en plus difficiles à contrôler. Tant pis : il fallait se cacher. Son idée d’aider Naruto à s’enfuir était devenue trop risquée.
Lui aussi avait des gens à protéger, et seul l’homme qui était en sa possession pouvait renverser le cours des choses. Un sourire se dessina sur ses lèvres : il avait quand même un peu trop changé à son goût.

Après avoir repoussé une première missive de ninja, Hinata et Kakashi continuaient à avancer plutôt régulièrement parmi les rangs d’ennemis. Le copy ninja avait relevé son bandeau pour pouvoir utiliser le sharingan au cas où. Ce n’était pour la plupart que des bleus envoyés, sans doute qu'Kumo mobilisait ses véritables éléments à des missions plus importantes que chiens de gardes. Ou peut être un piège…
En dehors de ce léger mauvais pressentiment, la plupart du temps, Kakashi et son amie « traitaient rapidement la demande pour passer à la suivante ».
Une silhouette verte apparut devant eux pour leur barrer le passage.
« Stop !
- Lee, qu’est ce que tu fais ici ? dit Hinata.
- Que viens tu faire ici? Demanda a son tour Kakashi assez méfiant
- Je n’ai pas le temps pour les questions. Laissez le agir : tout va bien se passer.
- Quoi ? Tu n’y penses quand même pas !
- Calme toi Hinata chan…
- Non je ne me calmerai pas ! Tu l’as entendu comme nous, il est prêt à mourir !
- Lee, intervint Kakashi, laisse nous passer. Si tu veux nous aider, fait le maintenant ou nous serons obliger de te considérer comme un obstacle.
- Ne vous inquiétez pas. Sourit Lee après un instant. Ayez confiance en lui. J’ai compris son plan. Tout va s’arranger.
- Mais ? reprit Hinata, vraiment folle d’entendre son raisonnement.
- Laissez le accomplir son devoir. Il ne fait juste qu’appliquer à la lettre le Kanjo.»
Bizarrement, le ton froid de cette dernière phrase calma les deux autres protagonistes pendant un petit instant.
Hinata ne dit rien sur le moment, trop occupée à sécher de nouveau ses larmes. Lee avait raison : ils arriveraient en retard pour le sauver. Ces ninja étaient sans expérience véritable du combat mais beaucoup trop nombreux. Jamais ils n’arriveraient à temps pour le sauver.

Satisfait de la réponse muette des deux proches de Naruto, Lee disparut dans une nappe fumée pour rattraper son retard sur son maître. Lee lui avait faussé compagnie en prétextant avoir oublié quelque chose d’important dans leur planque de cette nuit.
Il le rattraperait très vite.
Cela suffirait pour le moment, de toute façon Kyo n’allait pas tarder à arriver. Naruto ne savait pas à quoi il s’exposer en provoquant ainsi sa colère.
Kakashi espérait vraiment que ce que Lee avait avancé n'était pas une ruse. Au quel cas, il le tuerai.
Son bandeau de nouveau rabattu, le chef de la mission et Hinata se laissèrent capturer sans opposer de résistance, à la grande surprise et satisfaction de l’ennemi.

Du toit d’une maison un peu en retrait, Kyo observait, accroupi, ce formidable canevas d'émotions et inquiétudes. Lee avait fait un travail formidable avec Kakashi et Hinata. Il observa du coin de l’œil le petit manège d’Akamaru et du ninja de Konoha. Kyo nota que ce dernier portait un dessin avec une tête qu’il connaissait même un peu trop bien.
Vivement que nous soyons tous réunis songea Kyo. Mais pour le moment, il se contenterait d’admirer son frère à l’œuvre.
Ce qu’il allait réaliser aujourd’hui resterait gravé dans l’histoire de cette ville, peut être même dans celle du pays. Que les générations suivantes l'eussent racontée comme un exploit ou une tragédie, ce Han se souviendrait de lui comme un exemple à suivre.
Cette arme était vraiment fabuleuse. La douleur dans sa poitrine en était un signe avant coureur
Il nota aussi la présence de Shinobu et du fils de Kiba. Le second du Ruban Rouge admira son visage… après avoir longuement hésité entre l’enlever maintenant lui-même ou pas, il renonça à cette idée. Cela serait un peu de mauvais goût vis-à-vis de Gaï et Lee.
Quel beau visage tout de même. Vivement qu’ils fassent connaissance.

La tension dans toute la ville était réellement devenue insupportable. Partout des groupes isolés de prisonniers se révoltaient contre leurs geôliers, carrément dépassés par les événements.
Le corps de Naruto continuait à luire de plus de plus.
Kakashi retenait de nouveau Hinata, qui voulait y retourner. Elle le savait qu’il allait faire une connerie. Elle pleurait. Elle ne voulait pas le perdre ! Jamais !
« Naruto ! Ne me laisse pas !» hurla t'elle entre deux sanglots
L’interpellé regarda derrière lui en direction de la voix où elle provenait ? Hinata ? Kyo serra les dents : il ne fallait surtout pas le déconcentrer.
Naruto ne pu que distinguer le visage et les yeux de sa femme.
Elle est vraiment très belle ce matin. Songea t'il
Il savait maintenant qu’il pouvait partir le cœur léger si le sort en décidait que cela se termine mal...
« Je t’en prie ! Rends toi Naruto. Reste avec moi ! » Exigea t’elle d'un ton où se mêlait dans les sanglots la douleur.
Naruto lui sourit, puis lui tourna de nouveau le dos. Peut être était-ce un adieu muet…
En voyant Naruto décontenancé un instant, le maire chercha un moyen pour reprendre la situation en main. Ce ninja errant était vraiment imprévisible. Qui aurait cru que malgré la situation à son désavantage il ne se rendrait pas ?
Il décida de jouer son dernier atout. Tant pis : une menace est une menace. En exil, il aurait de toute façon trouvé un moyen pour poser problème.
« Tu parles beaucoup mais peux tu seulement ériger ta montagne de cadavre ? Voyons ce que vaux ton arme contre des centaines de ninja prêts à te tuer à mon signal.
- Encore et encore la même erreur… soupira intérieurement Naruto.
- Haha ! Quel spectacle en perspective ! »
Lorsqu’elle vit de nouveau son dos, Hinata voulu de nouveau crier mais un Kakashi l’empêcha d’ouvrir la bouche.
La foule entière respecta sa douleur en stoppant toute agitation, sans doute sans s’en rendre vraiment compte. Il était trop tard, et elle donnait l’impression vue de loin, d'être résignée par avance des événements qui allaient se produire désastreux dans les deux cas.
« C’est déjà trop tard, Hinata, beaucoup trop tard… » Pensa Kyo.

Naruto laissa une goutte de sueur tomber au sol. Il n’avait plus le choix maintenant.
L’ancien ninja tapa du sol de son bâton pour libérer une lame incurvée du sommet de l’arme.
Saï reconnut cette technique : était ce du bluff ou allait il réellement l’utiliser ici ?
Naruto n’avait pas le temps de s’enorgueillir de l’effet qu’il laissait à son public à la vue de sa nouvelle arme. La douleur montait crescendo à mesure qu’il s'approchait du moment de lancer l’assaut.
Hinata usa de son byakugan pour tenter de comprendre ce phénomène : c’était des nappes entières de chakra que Naruto se faisaient drainer par son arme. Et pas qu’une petite quantité à première vue ! Kyo savait aussi ce qu’il préparait. Un peu déçu par son choix, il allait pouvoir passer à l’action contre Saï. Ca l’occuperait un peu et ça serait déjà ça de fait.
Kakashi ainsi que la plupart des autres protagonistes n’y comprenait absolument rien : qu’es ce que Naruto préparait comme technique ?
Remis de sa surprise, le maire ne se laissa pas déstabiliser par quelques effets pyrotechniques. Il était temps d’en finir.
« Soit ! Je t’aurais prévenu, tuez le ! ».
Avant que son ordre ne soit exécuté, Naruto se mit en garde puis fit tournoyer son arme au dessus de sa tête avant de frapper une nouvelle fois le sol cette fois ci mais cette fois du coté de la lame nue.
« Rasengan !»

Les vitres se brisaient, le bois se fendait et le sol tremblait sous la pression du frottement du chakra de Naruto entre le sol et l’air. Brusquement un vent violent et froid se leva à travers la cité, forçant la quasi-totalité de ses habitants à se baisser pour ne pas être emporter.
La technique enveloppait maintenant la totalité du corps de Naruto. Le rayon d’action du rasengan le forçait à pénétrer toujours plus dans le sol en gagnant toujours plus en volume. Aucune arme ne pouvait maintenant l’atteindre : c’était comme un système de défense et d’attaque à la fois qu’il avait emprunté à Gaara -et Neji par la même occasion-.
L’ancien genin subissait déjà ses effets secondaires. Il avait envoyé dans l’arme trop de chakra et son corps ne résisterait pas longtemps à ce rythme.
Naruto stoppa net son attaque, ce qui dispersa tout à coup dans un vacarme assourdissant toute l'énergie qui était contenu dans la technique. Chose incroyable personne ne fut toucher par les éclats.
Kyo remarqua cette décision et compris pourquoi. Le rayon d’action de sa technique était maintenant largement suffisant pour sa petite démonstration. Son but était de bluffer le maire afin qu’il relâche les prisonniers … pas de détruire la ville ni de blesser quelqu’un. Il souffla un bon coup en mettant sa main sur son ventre : la douleur allait enfin cesser.
Sans se reposer sur ses lauriers, il profita de la fumée pour aller s’occuper de Saï, qui avait complètement baissé sa garde. Il était resté trop sur ses gardes. Le ninja brun ne sentit qu’à peine le tranchant de la main sur ses cervicales.
Akamaru préféra ne pas intervenir : il avait quelque chose d'autre à faire autre que d'assurer les gardes de quelqu'un d'autre.

Lorsque le nuage de fumé se dissipa, Naruto se tenait debout en s’appuyant sur son naginata tout en s’efforçant de cacher au maximum sa fatigue.
Un rayon de soleil mit en évidence les dégâts qui en disaient suffisamment long sur ce qui s’était passé : un trou dans le centre même d’Ode d’environ 5 m de profondeur. Avec un rayon de 7 m, il serait difficile à reboucher.
De l'eau commençait à s’y déverser. Le rasengan avait sectionné des canalisations d’eau. Naruto avait eu largement le temps néanmoins de remonter tranquillement le trou avant d'être noyé sous les flots.
A la vue des capacités effrayante de Naruto, le maire en était tombé à la renverse sur les escaliers de son lieu de travail. Sa ville, sa si précieuse ville avait été saccagée en a peine 10 minutes par un seul homme. Il se sentait impuissant. Pourtant personne n’avait été touché, chose surprenante.
Avec un peu de chance, personne n’oserait l’attaquer après la démonstration de sa puissance. Dans l’immédiat, son agilité était devenue limitée pour un petit moment.
A première vue, sa petite ruse avait parfaitement fonctionné, les ninja et le maire n’opposerait plus aucune résistance.

Naruto reprit de la voix la plus puissante qu’il pu :
« Mon arme peut à tout moment broyer vos chairs et vos os pour me fournir ma montagne de cadavres.
Qu’en dites vous, monsieur le maire, êtes vous prêt à tenter l’expérience ? »
Le maire ne répondit rien, resté bouche bée devant cet immense trou, véritable trace de son exploit dans l’avenir.
Il avait réellement perdu.-
« Une rafle générale pour saisir un seul homme ?
Quel imbécile vous faites. Relisez le code ninja et le Kanjo…
Cette entreprise était aussi insensée que de prendre dans ses bras un tigre dans ses bras pour traverser une rivière en pleine crue.

Telle est la leçon du Kanjo : aujourd’hui Kage, demain simple vagabond. Croyez vous vraiment que rien n’est immuable ?
Dans l’avenir repentez vous de votre conduite stupide en commençant par libérer tous les prisonniers en guise de pénitence.»
Le maire ne répondit rien, honteux de sa propre conduite. Le sentiment d’impuissance qui l’envahit fut très profond. Il aurait du mal à s’en remettre.
La foule était plongée dans un silence à la fois mêlé de stupéfaction et de soulagement, encore effarée par le dénouement de cette affaire. Personne n’avait était blessé ou même tué. Le maire fit signe à ses hommes de s’activer pour les libérer.
Shinobu sourit : ils étaient libre. Déjà les geôliers avant même qu’on leur en intime l’ordre les avaient relâchés.
Hinata fut la première à applaudir l’exploit de Naruto bientôt suivi par la foule entière. Un dénouement heureux à toute cette affaire.


Jiraya, son second maître lui avait d’abord appris à invoquer l’arme puis le Dernier, comment s’en servir ainsi que les techniques avancées du combat à la lance. Il n’avait montré aujourd’hui qu’une infime partie des possibilités de cette arme. Cela faisait maintenant un certain moment que Kyo n’avait pas admiré ce formidable instrument de contrôle du chakra, l’arme idéale en tout points de vue pour un ninja au chakra quasi illimité comme Naruto…
Depuis sa création, rares étaient ceux qui avaient réussi à la maîtriser.
Parfait équilibre entre la défense et l’attaque, c’était une arme à la fois redoutable et quasi impossible à manier pour des humains normaux.
« Le naginata de la grenouille ». Ainsi l’avait rebaptisé Naruto.
Son frère s’était acquitté d’un lourd tribu pour obtenir le droit d’ainsi la nommer. En d’autre terme, cette arme était devenu la défense ultime de Naruto.
Le second du Ruban Rouge doutait même que Naruto connaissait la totalité des secrets de cette arme.
Cependant en échange de son apprentissage, le Dernier lui fit promettre deux choses dont une assez particulière. Il lui avait fait promettre que partout où il serait obligé de combattre, Naruto serait tenu écrire en lettres de sang le testament de l’Akatsuki. Ce fascinant maître d’armes jusqu'à son dernier jour avait mené ses troupes à l’assaut contre la Station. Kyo en gardait un douloureux souvenir aussi. Il gratta son ventre.
Naruto avait encore un peu manqué à sa promesse aujourd’hui. Une nouvelle fois… –un trou ça se rebouche -. Mais il serait idiot de lui en vouloir. A moins d’être complètement stupide et de vouloir à tout prix déclencher une nouvelle guerre.
Kyo admira sa sage décision d’utiliser cette arme même si ce n’était que pour faire une démonstration de ses pouvoirs. Ce ne fut pas un véritable combat après tout même si la Station avait encore tremblée sur ses fondations aujourd’hui.
Toutefois, malgré tout le respect qu'il portait à son frère, ce n'était pas un visage joyeux qui se dessinait sur le visage de Kyo. Le Ruban Rouge devait laver cet affront : ils n’avaient pas été battu directement certes, mais son frère avait deviné qu’ils se cachaient derrière et les avait dénoncé publiquement. C’était une question d’honneur.
Un sourire se dessina lentement. Il savait comment faire.

Eiji n’était pas partit à la rencontre de Naruto, hésitant complètement sur quelle conduite suivre. Il ressentait à la fois un sentiment profond de haine qui se mêlait à l’incrédulité la plus totale face à cet homme. Comment pouvait il être aussi fort ? Eiji se sentait infiniment petit face à lui. Il serait les poings de colère.
Soudain il sentit la présence d’Akamaru derrière lui. La foule s’était écartée à son passage.
La première idée du gardien de la montagne avait été d’aller rejoindre Naruto. Mais bizarrement, il se sentit attiré par le fils de son maître.
Ils échangèrent tous les deux le même regard. Après une vague hésitation, Eiji se suspendit à son cou. Akamaru ne su pas comment réagir. Le long moment d’analyse de la situation passé, le chien fit monter Eiji sur son dos avant que les ninja de kumo se soient suffisamment approcher pour l’attraper. Par moment ces humains étaient vraiment stupides.
Heureux malgré tout d’avoir le fils de son maître sur son dos, ils repartaient ensemble dans la montagne. Le chien aurait beaucoup à lui raconter. Ce petit homme lui rappelait vraiment Kiba petit.

Naruto s’était retourné pour voir la foule l’applaudir. Cela lui rappela de bons souvenirs comme sa victoire contre Neji lors de l’examen chuunin. Les gens le reconnaissaient si rarement.
Il était vraiment fatigué : il n’avait jamais pu maîtriser toute la force de l’arme.
Ses jambes vacillaient de plus en plus mais une main le retint pour la forme dans sa chute. Cela aurait était dommage qu’il perde de sa superbe comme ça.
« Hinata… murmura t’il en voyant son visage…
- Oui… oui, approuva t’elle les yeux dans les yeux, c’est moi, tout va bien maintenant, tu ne risques plus rien.
- Content de te l’entendre dire ».
Il soupira : Hinata l’avait carrément laissé tombé pour retrouver son mari.
Kakashi et Shinobu arrivèrent au même moment depuis deux directions différentes. Le chef d’équipe fut soulagé de le voir ainsi que Shinobu en bonne forme. Il était juste victime d’une fatigue passagère et était très heureux du dénouement de cette affaire.
Il se demanda alors ou était passé Eiji. Shinobu lui dit discrètement qu’elle l’avait vue repartir dans la montagne avec le chien. Kakashi eut un râle dans la gorge assez amer : la mission était toujours d’actualité.
« Kakashi senseï, Shinobu ? Vous êtes tous les deux là ? » Dit Naruto. Il venait de se rendre compte qu’il n’était pas tout seul au monde avec sa fiancé.
Kakashi soupira : il était redevenu idiot…
« Calme toi crétin, t’en a déjà assez fait pour aujourd’hui. N’ouvre plus la bouche sinon je m’occupe moi-même de ton cas.
- Je pense que nous devrions quitter la ville assez vite, rappela Shinobu après un raclement de gorge. Je ne pense pas que nous soyons encore les bienvenus.
- Pas si vite ! » Cria une voix un peu en retrait.
Naruto le reconnut tout de suite sans problème: l’individu qui l’avait interpellé se tenait à coté du maire. Sa voix lui était devenue si familière. Mais il ne connaissait pas son visage. Il portait comme toujours un voilage noir pour ne laisser transparaître que ses yeux et un gant rouge à la main droite.
A ses pieds gisait Saï, apparemment gravement sonné. Quatre ninja de kumo se tenaient derrière lui.
« Hum… tu t’es enfin décidé à apparaître… Kyo.» déglutit Naruto.
Que voulait il ?
Interloquée, la foule de nouveau silencieuse se demanda ce qu’il allait de nouveau se produire.

Trois des hommes s'avancèrent. Celui au milieu prit la parole en premier.
« Je suis Tajeshi Osenawa
- Iruka Nozumaru
- Ryo Sentetsu
- Tu vas devoir payer pour cet affront, Uzumaki Naruto. Dit Kyo les bras croisés avec un accent mêlé de fausse embarras. Bats toi encore une fois s’il te plait contre ces trois hommes.
- Assez touchant, tu étais venu assister à mon exil ?
- Pas tout à fait, je n’étais absolument pas au courant de ce que préparaient mes hommes.
- Difficile à croire » S’exprimé Hinata. Elle avait compris au premier coup d’œil que lui et son mari avaient un lourd contentieux. Kakashi qui commençait à cerner un peu mieux l’attitude bizarre de Lee : il avait enfin retrouvé ce que c'était ce fameux Ruban Rouge. Ce Kyo en portait un lui aussi, il était facile de deviner le possible lien entre les deux hommes.
Par contre, il fut déçu par l’attitude de son élève dans un premier temps. Cet idiot était retombé dans son calme décidément pas naturel. Kakashi rêvait même qu’il allait lui sauter au cou…

« Je te crois. Soufla Naruto comme si la situation était la plus naturelle au monde.
- Merci. Comme je viens de te le dire, je ne peux pas te laisser partir. En te défendant de nos accusations, tu as été obligé de mentionner le nom de notre organisation.
Afin de laver le nom du Ruban Rouge de tout soupçon, ces trois hommes vont devoir se battre contre toi afin de faire taire les rumeurs. »
En dépit d'une certaine irritation dû à son attitude qu'elle jugeait un peu trop cavalière, Hinata ne parvenait à ressentir une quelconque haine contre ce "Kyo".
Elle aimait beaucoup son style bizarrement.
Shinobu observait aussi ce nouveau venu : il lui était familier. Sa posture, sa démarche, elle était sûre que c’était un ressortissant du pays de la foudre. Son coeur semblait se dérober en imaginant que c'était son fils derrière le voile.
Peut être qu'elle rêvait un peu trop. Kyo la regarda un tout petit instant avant de se reconcentrer sur les « négociations ».
Naruto cracha par terre – à la grande satisfaction de Kakashi de voir le naturel revenir doucement au galop.-
« Tu rigoles j’espère ? Des hommes du Ruban Rouge qui enfreignent leur promesse ?
Vous deviez me laisser tranquille à partir du moment que…
- Nous ne te combattrons pas en tant que membres du Ruban Rouge. Coupa Tajeshi. Nous te provoquons en duel, comme n’importe quel ninja.
- Afin de solliciter un duel, il faut une raison. Si vous ne vous battez pas en tant que membre du Ruban rouge, vous n’en avez aucune.
- Maudit soit tu Uzumaki ! Bat toi espèce de pleutre ! » Intervint Ryo, sans doute le plus jeune.

Hinata sentait l’embarras de son mari. Ce n’était pas tant le problème de risquer sa vie, mais il devrait les tuer tous les trois. Le duel à mort prenait tout son sens dans ce but.
Naruto ferma les yeux et réfléchit encore une fois. Kakashi interpréta aussi à sa manière la raison de son refus. Naruto avait bien grandi. Malgré la situation, cela lui faisait chaud au coeur de revoir dans ses yeux cette petite flamme se rallumer à la vue d’un nouveau défi.
Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu cette petite flamme, prélude à une bourde. Malgré tout, il n'arrivait pas bien à saisir les relations qu’entretenait cette fameuse organisation Ruban Rouge avec Naruto.
C'était quoi cette histoire de promesse de non agression ? Naruto aurait à en répondre très vite.
« Je refuse, dit une nouvelle fois Naruto avec le plus grand sérieux.
- Quoi ? Dirent en même temps les trois hommes.
- En tant que ninja de kumo, vous ne pouvez lancer un défi car vos enseignements militaires vous l’interdisent. Toutes vos stratégies au combat repose sur le combat en groupe. Un ninja de kumo n’agit jamais seul car il irait contre les règles établies par son pays.
Ce n'est pas pour rien que l'on vous a surnommé les invincibles.

En faisant court, vous devez vous battre à plusieurs en tant que ninja de kumo ce qui n’est pas réglementaire à un duel.
Si vous vous battiez en tant que Ruban Rouge, je pourrai vous affronter dans un combat honorable, et avec un véritable prétexte.
Voilà pourquoi je ne puis accepter votre défi en tant que ninja de kumo.»

Kakashi et son équipe reculèrent à une distance suffisante pour ne pas gêner le duel qui allait être livré d’une manière ou d’une autre.
Tous furent surpris par une telle déduction venant de sa part. Hinata eut de nouveau peur : ces trois hommes étaient les capitaines des garnisons appelées pour gérer la crise. 3 jounin : La différence de niveau s’en ressentirait avec ceux qu'ils avaient eux même combattu depuis le début de la journée.-
Il fallait qu’il arrête de les provoquer. Ces hommes étaient réellement forts.
Kakashi fut surpris par un tel changement dans le comportement dans son ancien élève. Le Naruto qu’il connaissait en était tout à fait incapable. Il avait l'impression que ces hommes qui allaient l’affronter et lui-même n’étaient que des pantins. Au fond, on aurait dit qu’ il ne faisait que jouer à une pièce de théâtre avec ce fameux "Kyo", avec tout un lot de règles à ne pas enfreindre, des gestes à faire ou ne pas faire.
Qu’y avait il de si important entre une organisation secrète et lui pour qu’ils s’embarrassent de tant de bonnes manières ?
Kakashi haïssait cette impression d’être manipulé.
Naruto continuait à jouer son rôle en tant que parfait comédien malgré le regard inquisiteur de son senseï.
« ...Ou est il embarrassant pour vous de vous battre devant tant de témoins ? C’est vrai que les ninja de kumo sont plus fort pour poignarder leurs adversaires dans le dos.
- Salaud !
- L’usage exige que les duels se passent un par un. Vouloir m’affronter ensemble est typique de ces foussards du Ruban Rouge.
A vous de choisir. » Finit il en regardant droit dans les yeux Kyo.
Kyo aurait affiché un sourire de façade si il avait pu lui montrer son visage. Mais le second se contenta juste de leur montrer qu’il serrait discrètement le poing.
Son frère les avait emmené doucement là ou il voulait pour retourner la situation en son avantage de nouveau.
Il avait vraiment gagné en ruse et en sagesse ces quatre dernières années. Lorsqu’ils devraient de nouveau s’affronter dans quelques jours, Kyo redoutait déjà l’issu du combat.

Ryo après un juron attaqua le premier. Naruto se mit en garde, prêt à tout.
Le jounin sauta dans les airs avant de lancer une grande quantité de shuriken. Naruto dévia avec sa lance les projectiles avant de sauter lui aussi pour se rapprocher de son adversaire. Il tenait le bâton à deux mains pour atteindre la gorge de Ryo. Après avoir recraché du sang dans les yeux du vainqueur, il retomba avec un sourire lourdement sur le sol. Il ne l’entendit jamais arriver, endormit par le chant de l’air qui sifflait à ses oreilles.
Lorsque à son tour Naruto reposa le pied par terre, Nozumaru et Tajeshi s’avencèrent en même temps. Nozumaru frappa du pied le sol, pour signaler sa position à Naruto en tant que prochain adversaire. Il était armé d’un katana.
L’exilé changea sa garde en plaçant la lame le plus loin devant lui, afin qu'elle puisse lui indiquer les mouvements de l’ennemi.
Nozumaru « fit » un mouvement imprudent en attaquant. Il bloqua la lance qui contre attaqua de suite en s’heurtant contre la lame du katana à quelques centimètres de son coeur. Naruto serra les dents pour tenter de briser sa défense. Nozumaru avait placé ses mains aux deux extrémités du sabre, lui-même tenu à la verticale.
Au bout d’un certain moment, alors que les deux lames frottaient l'une contre l'autre, Nozumaru eut un sourire étrange. Il lâcha son arme, déséquilibrant Naruto vers l’avant. L'exilé fit la grimace en comprenant que trop tard le piège. La lame plongea droit dans la poitrine du ninja. Le jounin bloqua alors à deux mains l’arme pour empêcher Naruto de s’en servir pendant que le sol se colorait doucement à la couleur de son propre sang. C’était son cadeau d’adieu à ce monde.
Maintenant que Naruto était désarmé et aveugle, Tajeshi saisi son Kunaï puis se glissa discrètement dans le dos pour achever le travail. Ayant senti un appel d’air suspect, Naruto lâcha sa lance pour pouvoir faire face à l'ennemi. L’ancien genin s’accroupit pour esquiver l’attaque qui visait sa carotide. Il saisi au même moment un autre kunaï resté négligemment sur la ceinture de son adversaire. L’ancien genin de Konoha n’eu plus qu’à déchiqueter de gauche à droite l’abdomen de Tajeshi.

La foule était restée médusée devant ce remarquable épilogue. Après avoir nettoyer le sang poisseux de ses yeux, Naruto observa les trois hommes gisant par terre, non sans un profond sentiment de tristesse, mêlé à la colère.
Ainsi commenta t’il :
«Donne à l’ennemi ton sang pour lui prendre son arme puis laisse ton camarade l’achever ».
Le plus haut niveau de l’Art du combat à plusieurs selon l’Académie de kumo : le piège de la lame nue.
Quand ils se battent en groupe, les ninja de kumo n’ont pas d’égal sur terre comme au ciel.
- Oui. Le sabre est l’ensemble, et non pas un seul, continua Kyo qui rejoignait le raisonnement de Naruto. Remarquable en effet.
- Ces hommes se sont battus comme n’importe quel ninja sans affiliation particulière. Ils ont fait un sublime combat, conclut Naruto en faisant disparaître son arme.
- N’étant pas toi-même ninja, il est inutile qu’ils se fassent seppuku en pénitence pour avoir perdu face à un vagabond. Soignez les blessés et libérez les prisonniers comme cet homme l’a exigé.» Conclut Kyo en croisant les bras dans ses manches.
Il s’était adressé au maire qui acquiesça, heureux que l’on lui retrouve un quelconque intérêt.
« Aussi, récupérez Saï avec vous. Je pense que vous lui devez beaucoup car c’est en partie sa faute si notre plan a échoué. »
Naruto alla récupérer son ancien coéquipier, appuyé contre l’épaule du ninja qui escortait Kyo. Il n’avait aucune blessure apparente. Peut être se réveillera t'il avec tout au plus un sacré maux de tête. C’était la première fois que Naruto le vit être battu aussi vite.
Après un dernier regard en guise de comme un accord, Naruto repartit avec son groupe en direction de la sortit de la ville, avec Saï sur son épaule.
Il était encore fatigué de ce début de journée mais personne n’aurait accepté de le porter. Saï souffrait comme lui d’une très mauvaise image de marque. Il en était venu avec le temps à le comprendre parfaitement… et à l’accepter malgré ses mauvaises manières.
Hinata sourit en voyant cette scène de liesse : ils étaient peut être devenu vraiment amis.
Presque toute la ville avait assisté à ses exploits. Ils laissèrent passer le vainqueur avec un silence religieux.

Dans sa tête pendant qu’ils sortaient de la ville, Kakashi se repassait sans cesse la scène au ralenti avec Lee. Pourquoi était il venu leur demander de ne pas se porter au secours de Naruto. Pourquoi aussi n'avait il pas saisi cette occasion pour se débarrasser de lui ?
C’était vraiment étrange. Peut être moins que ce fameux Kyo.
La mission était loin d’être terminée. Ils réentendraient parler du « Ruban Rouge » avant la fin de celle-ci.
Cette histoire ne faisait que de commencer.
Kyo sourit. Peut être que cette histoire n’était pas si catastrophique que ça. Malgré une défaite complète de son organisation face à un seul homme, il avait récupéré Yoshitaro, revu son frère à l’action et surtout Shinobu.
Il était presque heureux.

____________

Edit 1 : corrections finales par Lebibou avec aussi une autre petite modification.
Mon combat final est ainsi mieu exposé et les raisons de l'embarras de Naruto apparraisent maintenant plus clairement ;).

merci bien chef, t'es le meilleur

edit 2, 3 et 4: grosse modification du nom d'un pays T_T
Dernière modification par Kydash le mar. 07 févr. 2006, 15:27, modifié 4 fois.
Smog ShadowSeth
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Message par Smog ShadowSeth »

Comment ça, c'est fini ?! :shock:
Rassure moi, tu as prévu de faire une suite à ça sur une fic différente, au moins? Ou bien tu nous tourne en bourique?
Nan parce que là, c'est même pas la totalité de la partie visible de l'icebreg qu'on a eu l'impression de voir. Il reste beaucoup trop de question en suspent pour que ce soit fini, spas possible XD.
Bon, puisque néanmoins ça semble être "fini" pour cette partie, je vais m'atteller à une review du reste, alors...

Smog, deg ou pas? Ca dépend de la réponse de KyDash...
L'Univers et la bêtise humaine sont infinis. Pour l'Univers, je ne suis pas sûr.
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Kydash
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Message par Kydash »

Smog ShadowSeth a écrit :Comment ça, c'est fini ?! :shock:
Rassure moi, tu as prévu de faire une suite à ça sur une fic différente, au moins? Ou bien tu nous tourne en bourique?
En fait c'est parti sur une conversation msn : "tien si j'arretais la fic" avec comme thème "une biere".
Il faut bien noter qu'a ce moment là j'étais en colère contre à peu près 90 % de mon entourage :roll: (petite estimation) et que je trouvais que la fic était pas mal comme ca.

Pour faire un petit commentaire plus poussé sur ce dernier chapitre 8, j'ai beaucoup travaillé la dernière partie. En soit le coup de bluff de Naruto m'a vrai fait plaisir de l'écrire mais c'est surtout aussi la question du duel.
J'étais parti sur l'idée que Naruto devrait combattre quand meme un peu pour prouver sa force après une telle ruse. j'ai pas envie d'en faire le ninja ultime mais qu'il ait un vrai niveau tout comme mes autres protagonistes.
Mais mon but dans le combat c'était de trouver un autre compromis intelligent entre ruse et action. Kyo ayant expliqué en surface ce que ce fameux naginata représentait dans l'histoire, j'avais eu peur de rendre Naruto trop fort et cela aurait troublé beaucoup trop la lecture à mon gout. (un combat dans une oeuvre originale comme naruto doit toujours être intelligent et pas une simple bastonnade. Sinon il n'y a aucun plaisir à lire ces passages.)
J'ai donc pensé à ce qu'il se batte avec trois adversaires en meme temps mais selon les règles du duel avec la notion importante d'handicapes et de ruse. Dans ma vision des choses, j'ai assimilé de nombreuses contradictions : mes capitaines de garnisons ne pouvaient être à la fois être ninja d'Iwa et membre du ruban rouge. Et la notion de vainqueur et de vaincus.
Donc le plus important était de bien différencier les interets du manipulateur -Kyo - et du manipulé -mes capitaines-.
j'ai finalement résolu l'enigme en les faisant se battre comme ninja sans assimilation particulière.
En fait bizarrement, j'ai meme trouvé ca plus facile que de rendre vivant la scène : beaucoup de mondes étaient présent dans ce chapitre si ce n'est la quasi totalité des protagonistes (j'ai un peu regretté l'absence de Sasuke et sakura dans le chapitre.)
Ces deux premiers chapitre du volum 2 me font l'impression d'un enorme boom dans l'histoire ce qui explique mon interet (et ambition) de les fignoler au max. Saï a pour moi eu la meilleure entrée dans cette fic et bien que son role sera un peu plus mineur dans l'avenir, j'ai encore beaucoup d'idées (dont une qui me tien particuliermeent à coeur) sur lui.
aussi, je me sens un peu plus proche de l'oeuvre originale avec ce dernier chapitre.

ben finalement je vais continuer car j'ai trouvé que le fil rouge était bien reparti avec ce chap 8(j'ai pris ma petite pause brainstorming aujourd'hui -au moins c'est sympa puisque je suis le seul a agréer mes propres idées :twisted: ).
j'ai fini la correction à minuit 30 hier soir il me semble : j'ai passé un peu plus de 7 h à le corriger ce qui explique un peu mon empressement a vouloir finir la fic. c'est vraiment hérintant de s'imposer des règles d'écriture mais c'est ce qu'il y a aussi de plus passionnant dedans.
je vois tout le travail qu'il y a encore dessus pour arriver la ou je veux et tous les thèmes encore à aborder.
bien que la fic reste trop mauvaise pour moi, c'est un réel plaisir de l'écrire.

Et j'ai hate de m'attaquer à la suite ;).
lebibou
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Message par lebibou »

Correction No Jutsu !!
Bon c'est fait, c'est corrigé. Effectivement, ça m'a pris pas mal de temps. Enfin bref.
Heureusement que tu as repris ta fic sinon je me voyais bien t'envoyer un Baclage No Jutsu.
Primo, je ne suis pas sûr qu'il faille t'imposer des règles dans l'écriture, du moins dans les délais. Au début, j'avais prévu d'écrire un chap par jour, j'ai abandonné, et j'en pond un toutes les semaines et demi. C'est juste un exemple. Mais bon, ce n'est pas de moi qu'on doit parler.

Que tu reprennes ta fic m'enchante. Il y'avait beaucoup trop de point noir à combler pour que tu puisse te contenter de les boucher dans un épilogue.
Le chapitre est intéressant, avec de nombreuses données à assimiler.
J'ai par contre été dessus par les motivations du ruban rouge. Une activité agricole clandestine, ça me fait bien rire comme motivation pour un génocide dans les règles. A la limite pour des cultures de pavots…
Le style reste assez maladroit, avec tout de même un certain progrès. On sent ce que tu veux dire, mais tu n'y arrive pas toujours. Enfin bref.
J'ai bien aimé l'histoire du nagita des grenouilles. Et je n'attend qu'une chose, que tu combles tout ces points noirs !!! (Je crois d'ailleurs me souvenir que Choji est mort dans de trouble conditions. )
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Kydash
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Message par Kydash »

lebibou a écrit :Correction No Jutsu !!
Merci boss, je relis tout ca et je post ton boulot ;).
J'ai par contre été deçu par les motivations du ruban rouge.
Une activité agricole clandestine, ça me fait bien rire comme motivation pour un génocide dans les règles.
Hum... c'est une faction assimilé par interet au ruban rouge. elle n'est pas le ruban rouge, là est toute la nuance.
Par exemple aujourd'hui nous avons des multi nationnal qui possèdent de nombreuses filialles. la maison mère n'est pas au courant point par point des agissements de ses filles. en d'autre terme, cette faction avait comme horizon de prévue de faire une sorte de renversement de la situation devenue pour elle trop dangereuse. elle a été servie.

Comme je l'ai fait sous entendre, l'enjeu est très politique. Il est donc normal que cela dépasse les champs de battaille et comme j'ai voulu faire un monde plus moderne, les pratiques barbares d'hier peuvent encore être utilisées. il faut se rappeller que nous ne sommes que 6 ans après la fin d'une guerre mondiale.

L'univers de Naruto : C'est a la fois moyenne ageux dans ses traditions et moderne au niveau de la presentation et de la politique. comme j'aime aborder cet aspect du mouvement dans la société, j'avais besoin de méler au canevas à la fois la politique d'hier et celle des gens comme vous et moi d'aujourd'hui
L'agriculture est donc très importante comme je le montrerai dans pas très longtemps. Mais j'expliquerai le lien logique de tout ça (si il me reste un peu de matière grise a ce moment là T_T).
d'ailleur je remercie volontier le bon dieu si ce n'est pas moi d'avoir eu l'idée d'incorporer Saï sans qui j'aurais pas ni pu commencer ce second volume ni continuer la fic.
J'ai prévu une fin interressante pour cette histoire parrallèle.

Pour ce qui est de l'arme de Naruto (kawazu machin chose... mon dieu, faut que j'arrete le japonnais), je voulais un exemple du changement radical de l'influence du Dernier sur Naruto dans la fiction.
Comme au début de la fic, je voulais pas travaillé dans la continuité de l'oeuvre en en finissant par exemple avec l'Akatsuki, il me fallait faire rebondir l'histoire présente sur le passé.
Et la prestation du Dernier m'avait particulierement interressée malgré le manque flagrant de description autour de cette fausse petite "pause". (maudite interlude T_T).
(Je crois d'ailleurs me souvenir que Choji est mort dans de trouble conditions. )
Oui mais bon comme j'ai dis je n'ai pas tué tous ces bons homme d'un coup pour le plaisir. Entre Naruto et ses mystères, Hinata et ses doutes sur son couple, Kakashi qui peut plus l'encadrer, Gaï et Lee devenus assassins pour l'ocasion , le ruban rouge qui pète les plombs, Akamaru et Eiji, Sasuke et Sakura etc, cette histoire de village des bannis... je pense que l'histoire à l'heure d'aujourd'hui a beaucoup d'intrigues en cours.(enfin ca va pour l'instant XD)
Et aussi j'ai jamais dit qu'ils avaient un role a jouer aussi prédominant comme feu tenten et kiba... pour le moment.
lebibou
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Message par lebibou »

L'agriculture est donc très importante comme je le montrerai dans pas très longtemps. Mais j'expliquerai le lien logique de tout ça
C'est ça qui manque surtout.
Je conçois toute la logique politique derrière avec des sous groupes dans les groupes où chacun use des ressources du ruban rouge pour leur propre objectif.
Mais ce que je n'avais pas compris c'était le but. Pourquoi vouloir à tout prix contrôlé une exploitation agricole ?
D'un point de vue géopolitique, cela peut être intéressant. Contrôler ce qui semble être une des principales sources de nourritures d'un pays peut fournir à celui qui contrôle un niveau d'influence non négligeable. Dont il peut user à très long terme afin de prendre peu à peu le contrôle de toute les autres denrées pour assouvir son pouvoir politique. Mais là, juste contrôler une denrée, à l'échelle d'un village, cela me semble un peu risible. Sauf si ce village recèle quelque chose d'important, et que l'on ne peut user de la force. Dans ce cas là, ça sert à quelque chose.
C'est le but de tout ça que je ne trouve pas très clair. Du moins, pour le moment.
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Kydash
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Message par Kydash »

Interlude :
Dans un dessin de Saï, la fin d’une époque :
« Constate avec moi le déclin d’un clan et les conséquences de nos choix !»



A en juger par la position du soleil, Gaï déduit qu’il était 10 h environ. Lee était parti depuis un bon moment déjà. Il avait continué tout seul, s’enfonçant dans les territoires d’Iwa.
Normalement, son disciple favori devait le rejoindre dans une petite bourgade à une bonne dizaine de minutes par rapport à sa position. A la vitesse à laquelle qu’il se déplaçait, Lee ne devrait normalement pas l’avoir rejoint avant une bonne heure.
Ce qui lui laissait largement le temps de lire le parchemin de Saï ni vu ni connu.
Après avoir pris bien le soin de dissimuler ses traces, le maître ninja se rendit dans un moulin, profitant des amas de paille pour s’asseoir et lire tranquillement. Après avoir décacheté le sceau, il l’ouvrit et ses yeux se posèrent sur une feuille complètement blanche.
Un peu surpris au début, ayant l'impression de s'être fait avoir, Gaï mit du temps à se souvenir du système de communication créé par Saï lui-même. Il se mordit le pouce et l’apposa sur le bas droit de la feuille.
Après un cours instant, une ligne d’encre apparue du haut vers le bas sur la gauche avant de s’étendre jusqu’à recouvrir entièrement la feuille.
Deux feuilles aux rebords sans encre apparurent au centre de la feuille avant s’ouvrir pour former les yeux sans émotion de son créateur.
Son visage enfin entièrement apparut commença à parler :

« Ecoute moi bien imbécile,
Ce message pré enregistré ne peut être que vu et compris par toi seul, Maïto Gaï. Et je vais faire le plus court possible en passant sur de nombreux détails pour aller droit au but de ce qui m’amène.
Cette technique est le réceptacle de l’histoire telle que la Racine me l’a racontée, ainsi que le fruit de mes propres recherches sur la mort de Tenten.
Je ne peux donc pas mentir, ni contrôler ma mémoire sur le sujet dont je vais te faire part. Accepte ces informations afin que les conséquences de nos choix ne fassent plus de victimes inutiles.

A toi de faire preuve de discernement comme un véritable ninja et réfléchit un peu pour une fois. »

L’ « imbécile » au début fut tenté de déchirer le dessin de suite mais, autour du visage de Saï, plusieurs vignettes commencèrent à apparaître, celles-ci séparées par des bandes blanches pareillement à une bande dessinée. Elles n’avaient pas d’image
Dans le premier encadré en haut à droite, l’encre commença à s’animer. Tel un crayon sans main qui le guide, Gaï reconnut Nidaime avec une femme plutôt bien roulée devant un immense édifice et un clocher en contre plongé. Qu’est ce que cela avait avoir avec Tenten ?
De nature impatiente, il fit un effort pour ne pas céder à ses pulsions. Ce dessin allait lui faire un speach avec le portrait de Saï pour illustrer la voix.
Le dessin continua :

« Notre histoire commence vers la fin de la seconde guerre mondiale secrète. Devant la situation délicate de Konoha, le second Hokage cherchait un moyen pour améliorer la défense du village caché.
Après avoir fait faire des plans de fortification, Nidaime érigea au Nord de la ville la première académie des ninja, située seulement à quelques kilomètres de l’avant poste. Malgré une critique violente de l’époque quant au choix de cet emplacement, il est raconté partout que cette décision fut la véritable clé de la victoire.
L’enceinte de départ ne faisait que vingt mètres de longueur sur dix-sept de large. Elle abritait trois salles de cours préparatoires pouvant accueillir environ soixante élèves chacune, une vaste stèle d’entraînement et un clocher.
Ces trois salles étaient en fait les bases d’une autre nouvelle réforme qui révolutionna le monde des ninja juste après la guerre. Dans cet endroit furent formés les premiers genin, chuunin et jounin c’est à dire le troisième pivot de notre société actuelle après l’OS 5 et le Kage.

Toutefois ce n’est pas l’histoire de l’Académie qui nous intéresse Gaï, mais le clocher. Enfermée dans une tourelle interdite aux étudiants et négligé par les espions sans doute pour sa vraisemblable inutilité, le clocher fut la seule institution non imité par les autres villages cachés.
Signe avant coureur de la prospérité prochaine du village, cet imposant édifice devint du jour au lendemain l’horloge officielle de Konoha.
Un plan destiné à construire d’autres Académies sur le même concept fut voté et bientôt, 6 autres sur les huit prévues furent fondées aux points stratégiques du village caché.
Bientôt, on entendit les cloches retentir dans tout le village caché, allant du domaine Hyuuga en passant par celle du Kage jusqu’aux portes du clan Uchiwa.
Une famille fut chargée du bon fonctionnement des clochers du village. Nidaime créa ainsi une nouvelle institution : le gardien Ten’. »

Devant les yeux médusés de Gaï, la vignette s’assombrit d’un coup et une autre à sa droite prit le relais avec la forme du gardien Ten’ sur le point de sonner les cloches.

« Les clochers Ten’ étaient au dessus des lois.
Générations après générations, seules les femmes de la famille furent chargées de cette tâche après nomination du Kage. Souvent associées à la nouvelle noblesse, les villageois et même le Conseil n’arrivèrent à bien saisir leurs rôles.
A la fois maître ninja et le superviseur suprême de l’Académie, le rôle du gardien tenait plus à représenter une autorité exceptionnelle qu’à jouer un rôle véritable.
Il n’avait cependant qu’un seul interdit : le gardien, sauf si l’usage ou la situation le lui demandaient, ne devait intervenir de quelque façon dans la vie politique du village ce qui, de toute manière aurait été un problème à moyen terme à l’autorité du kage.
Un impôt sur les clochers de huit pièces, payé tous les mois, rapportait une coquette somme plus que suffisante pour entretenir tous les employés du gardien et lui laisser de confortables bénéfices.
Beaucoup pensèrent qu’il était la clef d’un plus grand secret, connu seulement du Kage et raison de cet impôt. Toutefois, personne ne découvrit jamais de quel clef il était question.

Avec le temps, les gardien Ten’ redistribuèrent une partie de leurs bénéfices à la population la plus démunie du pays du feu. Cela eut l'effet de faire disparaître à moyen terme la rumeur qui tournait autours du rôle véritable qu’il occupaient dans la cité. »

Suivant le même principe de base, le dessin cette fois ci, présenta un bébé dans les bras du gardien Ten’. Dans le fond de la vignette, Konoha était en flamme avec dans l’ombre, une représentation du démon renard.

« Lorsque le démon Kyuubi devint incontrôlable il y a un peu plus de 24 ans, il causa la mort du gardien Ten’ ainsi que la destruction totale de 4 Académies.
Après avoir enrayer cette crise, personne n’avait les capacités suffisantes pour prétendre au titre. Sandaime décida qu’un intendant, c'est-à-dire que le mari du gardien, assumerait ses principales fonctions jusqu’à ce que l’un des enfants puisse être en âge de prendre la succession.
Le gardien avait mis au monde trois enfants dont l’un fut tué lors de l’attaque du démon renard. Beaucoup plus tard, le second fils disparu dans des circonstances encore restées obscures aujourd’hui.
Tenten devait être la prochaine gardienne nommée et on jugea inutile de lui en parler avant sa majorité.
Cependant, le Conseil réussit pendant ce temps à faire plier Sandaime en faveur d’un nouveau système de défense basé sur la communication aérienne et la forteresse Hyuuga. Personne ne voulait assumer la charge de reconstruire les clochers mais il restait nécessaire d’assurer la conduite de l’Académie. »

Cette fois ci, l’image suivante représenta Tenten à l’âge adulte avec une autre personne dont il n’avait fait que rapidement la connaissance. Elle portait maintenant l’uniforme de gardien Ten’. Exactement dans le même principe, le fond était cette fois ci la représentation de Konoha sous la neige.
Gaï fit la grimace : c’était donc en rapport avec cette autre fameuse affaire ? Quelle pauvre enfant…

« Je sais que tu dois t’impatienter mais j’arrive maintenant là ou commence notre affaire.
Lors de l’une de vos missions pendant la dernière guerre, vous avez procédé à l’évacuation de ressortissants dans une des cachettes du Serpent.
C’était il y a un peu plus de 7 ans maintenant, un an et demi avant la fin du village caché d’Oto.
Elle souffrait déjà de sa condition de ninja, une vie qui ne lui plaisait à priori déjà plus à l’époque. Pendant le voyage et parmi les prisonniers, Tenten s’attacha beaucoup à l’un d’entre eux.
Par la suite, votre élève choisi de renoncer à sa vie de ninja pour se consacrer totalement à sa nouvelle vie de couple. Pendant ce temps, son père avait perdu la vue dans une explosion à la suite d’une attaque contre Konoha.
Il lui révéla son héritage, sous la demande du Kage, qui n’attendait qu’un motif pour le renvoyer. Je pense que tu te souviens de sa surprise à ce moment là : bien peu enthousiaste à l’idée, son amant réussit à la convaincre d’accepter le poste.
Elle devint très vite le nouveau gardien Ten’ après une cérémonie en grandes pompes célébré dans tout le village.»

Gaï comme de fait, commençait vraiment à s’impatienter : cela ne lui apprenait rien de fondamentalement nouveau à part la petite histoire sur l’Académie très bien illustrée soit dit en passant.
Le dessin changea de nouveau de forme et une autre vignette s’éclaircit, cette fois ci en dessous du précédant, toujours sur le coté gauche du parchemin.
Il représentait juste un panneau japonais avec en arrière plan une montagne couverte de neige, sans personnages. Sur le coté gauche, une statut bouddhiste semblait indiquer qu’ils étaient dans un sanctuaire.
Un peu surprit, il vit le « noble » portrait de Saï disparaître pour laisser place au portrait de profil des deux hommes, l’un en armure complète pour cacher son identité et l’autre portant un masque d’Anbu.

« Ce qui nous amenâmes à cette conversation quelques mois plus tard entre un membre du Conseil et un assassin.
«- Je ne suis pas habitué à ce genre de tenue…
- … je n’aime pas non plus me déguiser mais les circonstances font que nous ne pouvions faire autrement
- Je n’imaginais pas que ton émissaire serait un …
- J’aime beaucoup donner dans l’originalité si tu permets. As tu reçu la somme comme convenue ?
- Oui… mais je ne vois pas ce que nous faisons ici. Pourquoi crois tu qu’un espion de Kumo va revenir rechercher la femme dont il s’est servi pour s’échapper ?
- Hokage le sixième utilise actuellement tous les moyens dont Konoha peut encore disposé pour l’heure. Enfin… ce qu’il en reste.
- Hum, selon les informations, le renégat a quitté le village de Kumo en direction de Suna. Trois équipes d’Anbu quadrillent jours et nuit le secteur. Il devrait être capturé sous peu.
- …
- Voilà pourquoi je pense qu’il serait judicieux que je les rejoigne… il n’y a aucune raison pour qu’il vienne ici.
Cela fait trois mois que l’Hokage trépigne à l’idée de le saisir. Nous, les Anbu le traquons sans relâche avec notre haine pour seule raison de vivre. Et quand nous retrouvons enfin une piste, tu me retiens ici ?
Nous voulons la tête de ce chien abjecte !
Il n’était qu’un « rescapé » des camps d’Orochimaru mais il a réussit à coucher avec Tenten, le nouveau gardien Ten’. Il fut promu au Conseil en raison de la nouvelle autorité dont elle jouissait à volonté.
Il s’est servi dès lors de sa position pour tromper la confiance du kage et trahir Konoha en emportant avec lui des secrets militaires capitaux à notre village. Nous lui devons la mort de nombreux de nos compagnons sur les champs de batailles.
Ils s’étaient échappés jusqu’ici lorsque Tenten tomba très malade. Séduire le gardien Ten’ puis se servir d’elle pour s’échapper. Il l’abandonna pour poursuivre son chemin.
Toute cette supercherie faisait parti de son plan de départ. On appris que trop tard qu’en réalité il était l’un des ninja d’élite de Kumo les plus réputés.
Et toi tu me demandes de rester là à me tourner les pouces ?
- Hum… Cet homme a passé trois jours et quatre nuits pour veiller sur sa femme malade. Vu qu’il avait déjà ce qu’il voulait, pourquoi s’était il embarrassé de tout ce mal ? De plus, dans son sommeil, Ten’ parle d’une promesse qu’il lui aurait faite… venir la rechercher lorsque les premiers flocons tomberaient.
- C’est absurde ! Tu parles sans savoir.
- Mon intuition est toujours la bonne et lorsque j’ordonne une mission, elle doit être traitée comme je l’exige. Si vous ne me faîtes pas confiance, en tant que représentant du Kage, j’engagerai quelqu’un d’autre.
- C’est à prendre où à laisser je suppose ? conclut l’assassin après un court silence. Alors fait comme bon il te semble, après tout. Nous verrons bien. La neige…Il ne tardera plus maintenant.»

Les deux visages disparurent. La vignette au lieu de s’effacer eu une sorte d’animation. Derrière l’écran japonais, Gaï vit apparaître le chevet de Tenten avec deux hommes : l’Anbu qui exécuta l’homme recherché. La malade se releva sur ses coudes avant de tendre le bras, puis de s’évanouir.
Le dessin s’assombrit pour montrer la fin de son rôle comme les précédentes vignettes. Le suivant, prit place à l’opposé verticale de la feuille.
Il représentait de face l’intérieur d’une maison avec deux bonhommes. L’un avait les cheveux blancs sur le coté gauche. Le deuxième personnage était une personne âgée assise en tailleur. Le visage de Kakashi apparut au centre de la feuille avec celui de l’ancien intendant de l’Académie.

« On commença à rapporter au Conseil des événements étranges quelques semaines plus tard dans l’Ouest. On racontait qu’une tueuse extrêmement bien entraînée qui s’en prenait à toutes les escouades du pays du feu.
Les actes n’étaient pas dus à une apparente folie ou une attaque de l’ennemi isolé ou non. Le meurtrier n’attaquait pas au hasard et ne tuait que les chefs d’équipe jounin sans aucune preuve de sadisme. Il signait ses meurtres en rayant leurs bandeaux frontaux dans toute sa verticale.
Un jour, ton rival demanda à être reçu par l’intendant de l’Académie.
« Je n’ai presque reçu personne depuis que j’ai perdu la vue. Mais vu que le fils du loup blanc le demande, comment le maître pourrait il le refuser ?
- Je cherche le gardien Ten’ car je la soupçonne d’être l’auteur des crimes dans l’Ouest.
- Je vois… êtes vous sur de vouloir la tuer ?
- Que fait un ninja à votre avis ?
- Cette pauvre enfant… traquée par toi. Es ce le Kage qui t’envoie ?
- …
- Quelle question stupide pour un homme qui suit la voie du ninja… pardonne moi.
Oui c’est bien le gardien Ten’ à l’origine des meurtres.
Comme tu le sais le gardien Ten’ a été élevée comme une kunoïchi normale mais fut très vite à la hauteur de son rang.

Notre clan possède une affinité et une approche des armes beaucoup plus profonde que les autres ninja. Un don héréditaire pour beaucoup inutile mais qui fut toujours reconnu par les Kages de feu.
Dans le cas du nouveau gardien Ten’, son habilité à manier les armes fut encore plus grandes que celles des lignées précédentes .
Hokage le sixième est un expert en arts martiaux mais avant tout un ambitieux.
Pour renforcer son pouvoir, il ordonna que l’héritière Ten’ soit investie du titre de gardien bien avant la date prévue. C’est ainsi qu’une simple chuunin devint du jour au lendemain l’une des autorités les plus puissantes de Konoha.
Je savait que beaucoup s’opposerait à cette nomination. En effet, j’ai toujours pensé qu’il n’y avait rien d’honorable à ressusciter les grandeurs institutions, surtout pour faire bonne figure au lieu de chercher une solution au désastre qui nous attend.
J’ai donc tenté de la raisonner en lui demandant de refuser ce poste.
A notre époque, le statut social est comme un mur inamovible… C’est encore plus vrai pour une femme. Si vous outrepassez vos attributions en utilisant la Loi à votre avantage et libre court à votre orgueil sans prendre connaissance des avis de ceux qui vous aiment, vous semez inexorablement les graines de la tragédie.
J’ai tout fait pour dissuader ma fille, mais elle était au septième ciel. C’était comme un rêve pour elle. L’amour… la richesse, le pouvoir.
Voilà tout ce que je peux vous dire en tant qu’intendant de l’Académie.
Je ne suis plus en mesure de vous raconter ce qui s’est passé après ni ce qui a poussé le gardien à emprunter la voie du crime…
Après…
Je n’ai entendu que des rumeurs. Et même si elles étaient fondées, je ne suis pas en mesure de vous en faire part.
Vous avez vu juste. C’est le gardien Ten’ à l’origine des meurtres.
- …
- Sur le chemin d’Obina, à la frontière entre le pays d’Oto et Konoha, il existe une source chaude. Nidaime racontait souvent la légende de cette source chaude ou quiconque veut concrétiser l’objet de sa quête doit purifier son corps dans ses eaux pendant 7 jours et 7 nuits avant d’aller prier au sanctuaire Meijin. Si tel est votre cas, je vous conseille d’aller là-bas.
- Merci. » Dit Kakashi

Le dessin le montra en train de se lever. Au moment où Kakashi franchissait le seuil de la porte, l’intendant reprit la parole : « Kakashi… Tenten est ma fille ».
Le dessin montra son interlocuteur se retourner pour regarder le vieil homme. Ils restèrent ainsi pendant un long moment. Le portrait de l’intendant avait ses yeux ouverts. Ils étaient recouverts d'une fine pellicule nacrée.

C’était enfin l’avant dernière vignette. L’image représentait Kakashi en face de Tenten qui tenait fermement un kunaï. Comme aux dernières, au centre étaient représentés les deux protagonistes.
Gaï ne parvenait presque plus à retenir sa haine, illustrée par les traits de son visage et le crissement de la main sur papier.
« On m’a rapporté que tu étais à mes trousses, Kakashi.
- …
- Pourquoi ne m’as-tu pas tuée quand j’étais nue dans la source ?
- …
- Tu n’as pas envie de me tuer Kakashi ? C’est étrange… Je sais qu’il est vain de poser la question à un ninja, mais la proie voudrait poser une question au chasseur.
Qui t’as engagé pour me tuer ?
- Avant que je ne te réponde, dis moi pourquoi a tu rayé le bandeau des jounin que tu as tué ?
- … Lorsque mon mari et moi nous sommes échappés de Konoha, Hokage le traître avait chargé des Anbu pour nous ramener vivants afin qu’il puisse faire justice lui-même.
Je ne veux pas le tuer lui, mais l’homme qui a mis fin à la vie de mon mari. Pour attirer sa présence, j’envoi les bandeaux rayés des hommes qui ont participés à son assassinat.
Je me suis faite assassin dans le seul but d’attirer la présence du tueur.
- Un Anbu ne fait qu’obéir aux ordres du Kage. Il le représente lui et son autorité. Un ninja mort reste un ninja. Mais lui rayer son bandeau protecteur est une humiliation qui perdura pendant des générations.
Son clan sera dissous et il ne pourra avoir son nom inscrit sur le M.A.C. Il n’est pas rare que la famille par désespoir le suive dans la mort…
- Vous… vous êtes en train de me dire que …
- Les victimes de ta quête ont aussi leur propre quête. »

Gaï déchira le parchemin à ce moment là, incapable d’en supporter plus. Il se tenait la tête entre les deux mains.
Etais ce bien la Vérité ?

--------------

Cette semaine pas de chapitre (enfin je sais pas, au pire pour mardi) car j'ai commencé a travaillé sur une autre fic comune.

Si l'intro nous suffit, je vous la posterai ici.

bon interlude reposté.

J'espere que vous aimerez bien.

Edit 1 : corrections de Lebibou :)
lebibou
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Message par lebibou »

Comme je trouve ça injuste que ta fic n'est pas plus de review alors qu'elle est d'excellente qualité (et je dis pas ça parce que je suis beta lecteur !) Je me permet donc une petite incursion sur ce topic.
J'ai bien aimé ce chapitre. L'idée de l'animation en flash de Sai était d'excellente facture. J'avais l'impression d'être devant un ptit dessin animé, probablement de meilleur facture que ce qui passe actuellement ( je dis ça, mais je suis pas les anim'). De plus, le style : "je pose le décor et je fais bouger les personnages " renforce ce côté animé.
L'histoire du big ten' est intéressante mais je n'ai pas bien saisi tous les tenants et aboutissant de cette horloge. Si j'ai bien compris, elle a un rôle défensif en cas d'attaque. Et elle est situé à côté des académies pour les protéger en cas d'assaut.
Enfin bref, continue ton job pour que j'ai encore de boulot. (mais pas trop fais gaffe ! :evil: )
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Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

:roll:

Gros up non dissimulé XD (comme qui dirait l'autre, ca fait pas de mal à l'égo)

Je me demande si il y a encore quelqu'un qui la lit en dehors de lebibou et smoggy cette fameuse fic.

Bon comme j'ai passé ma semaine sur "talents à vendre", je réenchaine la semaine prochaine avec lumière et ombre, qui m'a beaucoup plus manqué que je ne l'aurais cru d'abord.
Je le sens déjà comme un chapitre faste (et long... T_T).

Je ne sais toujours pas si je vais faire une semaine sur deux "talent a vendre" et celle ci mais bon, je vais tenter d'abréger les deux histoires.


Au moins je suis pas emmerdé par les reviews XD mais je vais répondre à mon gamma lecteur préféré (ben oui, ici à la kydash compagnie, on fait tout à l'envers) 8-)

D'abord je savais que ce dessin deviendrait un gif. faire parler un dessin est bien mais cela ne donne pas à un lecteur toute sa dimension.
Mon but était d'écrire un dessin mais comme c'est une interlude faisant parti d'une histoire, je devai continuer l'histoire ce qui explique l'impression de dessin animé.
Sai utilise une encre "intelligente" qui peut donner forme et s'animer ce qui m'a permit de palier au probleme.
Cette interlude me plait donc d'autant plus car il répond a tous mes critères à savoir :
- un flashback intelligent
- une histoire poussée apportant de nouveaux éléments comme mon fameux gardien ten'
- le coté tragique

maintenant pour le gardien ten', il a juste le meme role que ma forteresse hyuuga au chap 4, un role de fond et je ne pourrai pas m'en occuper véritablement pour le moment.
Et puis j'avais envi d'exploiter le passé de Tenten a fond sans tomber dans la démesure.
Je me suis fait bien plaisir en l'écrivant, mais je regrette un peu mon choix d'avoir pris kakashi comme tueur.

bond donc suite la semaine prochaine comme promis ;).

a bientot.
Mutawa
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Message par Mutawa »

Moi je lis! toujours toujours, même si c'est vrai que je donne jamais mon avis je la trouve superbe ta fic mystérieuse et tout çà.Continue comme ça, je suis sur que tu fais plaisir a plein de monde :)
Arakasi
Gennin
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Message par Arakasi »

Kydash a écrit : Je me demande si il y a encore quelqu'un qui la lit en dehors de lebibou et smoggy cette fameuse fic.
Meuh non!!!!
Bien sur qu'on la suit toujours ta fic!
Bon, j'avais un petit peu de retard mais je me suis rattrapé: la scénario devient de plus en plus complexe, plus on avance, moins on a l'impression d'en savoir...
Il y a vraiment beaucoup d'éléments intriguants, avec une réelle dimension politique que l'on trouve rarement dans une fic, de nombreuses intrigues qui se dévellopent en paralléle, ce qui est un trés bon point, mais qui ne doit pas être facile à gérer.
J'aprécie toujour et j'attend ta suite avec intêrét.

Pourquoi mes commentaires sont-ils un peu rares?
Et bien je n'ai rien à reprocher au scénar, mais tes chapitres tout en étant assez longs, traitent pour moi trop de faits à la fois, tout s'enchaine avec presque ausun vide et peu de respirations.
Ta narration est concise et ne dit que le nécessaire.
Or, moi j'avoue aprécier les disgréssions, les enjolivements, les effets de style, j'aime les récits qui prennent leur temps, voire les rythmes un peu lents et les auteurs qui "s'étalent" avec de longs dialogue et des scénes qui durent.
Ce n'est pas une reproche, juste une question de goût personnel qui explique que j'ai parfois un peu de mal à te lire et à rentrer vraiment dans ta fic.
Tes idées sont bonnes, trés bonnes même, mais le style n'est pas vraiment à la hauteur du moins de mon point de vue...D'un autre côté, cette concision s'explique par le nombre d'intrigues que tu as à traiter en parralléle. Si tu devait t"étaler" sur chaque fait, ta fanfic battrait tous les records de longueurs, on ne parlerait même plus de pavé! :lol:

Z'allez, ceci dit, bon courage pour la suite!
Et trés bonne idée pour le flash-back à partir des dessins de SAi. :grin:
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