drabbles ? topic général

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Arakasi
Gennin
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Message par Arakasi »

Félicitations.
C'est trés bon. ^ ^

J'envie ton style d'écriture vraiment magistrale et trés élégant, surtout qu'une rédaction à la premiére personne est toujours particuliérement difficile.
J'aime cette version d'un Sasuke mature, aillant acquis une certaine forme de sagesse. Elle est un peu déroutante mais au fond plutôt crédible. Tu donne beaucoup de profondeur à ce personnage et le rend trés touchant.
Un grand calme se dégage de ce texte. On sent qu'au seuil de sa mort, malgrés ses nombreux regrets, Sasuke a enfin réussi à apaiser ses démons, il a réussi à pardonner en quelque sorte à son frére, à accepter ses erreurs et à les considérer avec détachement et lucidité. Le point de vue sur le monde des ninjas est trés bien amené et réaliste.

J'aime l'idée qu'il reconnaisse n'avoir jamais réellement compris Sakura et Naruto et n'avoir jamais été compris par eux, tout en les ayant d'une certaine façon aimés.

OS mélancolique et trés émouvant.
J'ai vraiment beaucoup aimé.
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Aizen
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Message par Aizen »

Tout d'abord merci à vous trois =) (moi aussi faut que je laisse des reviews quand je lis de OS :???: ).

D'ailleurs Hyourinmaru j'en profite, pour te dire que ton OS est excellent, très fin, très délicat =). Mais à la relecture je dirais qu'il y a une phrase qui alourdit l'ensemble avec quelques "qui", de manière regrettable =). En fait l'ensemble est tellement fluide est beau que cela jure un peu ^^.

J'ai lu aussi celui de Jainas, et si le récit est toujours autant maîtrisé, je trouve qu'Orochimaru n'est pas assez fouillé, c'est dommage parce que c'est vraiment quelque chose que j'adore dans tes écrits. Je me rappelle un récit sur Hinata qui m'avait particulièrement estomaqué tellement sa description, son rendu psychologique était fin et subtil =).

Et je me suis juré que je lirai celui d'Arakasi ce Week-end (si si c'est vrai :mrgreen: ) \o/ (comme il était plus long que les deux autres je le gardais pour la fin, le jour où j'aurai du temps :oops: ).

lebibou a écrit :Sasuke, après la mort de son frère si j'ai bien compris (tu n'es pas très clair sur ça et ce n'est pas le genre de texte que je lis en diagonal.) parcourt le monde pendant près de quarante ans avant de s'arrêter dans un petit village.
Oui c'est ça =) (courte la réponse pour une si longue citation n'est ce pas :mrgreen: ?).
lebibou a écrit :Sasuke n'est plus, d'ailleurs je suis surpris qu'il n'est pas pensé à changer de nom. S'il tient tellement à être le dernier des Uchiwa, n'aurait il pas mieux valu qu'il abandonne son nom pour s'en contenter d'un être.
Quoique, ça peut être le cas mais ce n'est pas référencé dans le texte.
Non ce n'est pas explicite dans le texte, mais comme tu le dis on peut s'en douter. Par contre ce n'est pas le propos de Sasuke, le but n'est pas pour lui d'expliquer comment il a réussi à échapper aux anbus, ou autres qui ont tout de même du le poursuivre, ou le chercher (il est fatal que cela ait du arriver mais ce n'est pas ce qui interesse Sasuke lorsqu'il écrit cette lettre ^^).
lebibou a écrit :Certes, je veux bien croire en la thèse : « Le clan des Uchiwa, une fois qu'il a péri, reste un clan de combattant ad vitae eternam. » Mais quand même, y'avait pas que des combattants dans le clan, les femmes, les enfants tout ça…
A mes yeux la vision qu'a Sasuke est la suivante (enfin ce n'est pas vraiment la vision de Sasuke, c'est la vision de son clan qu'il pense que son frère a et qu'il a plus ou moins adopté, ce qui n'est pas pareil =D ), il considère que pour perpétuer le Sharingan il faut des mariages strictement entre les membres du clan (dans le flash-back les rares femmes que l'on aperçoit appartiennent à ce clan, du moins en ont les caractéristiques physiques, sachant qu'il est aussi probable que les femmes soient des ninja et que les enfants soient aussi déjà à l'Académie, cela demeure un clan de combattants ^^) et fatalement cela amène mariages consanguins et qui dit mariage consanguins dit forcement des trucs bizarres :mrgreen: (je suis tout à fait d'accord pour dire que cette thèse est discutable mais elle l'est comme toute thèse concernant Naruto ^^).
lebibou a écrit :Enfin, un dernier point que je voudrais aborder, c'est ton inclusion dans le récit. Du moins, c'est à peu près comme ça que je l'ai vu. Assez étonnamment, lorsque Sasuke commence à parler, j'ai plutôt l'impression que c'est l'écrivain qui parle derrière et qui observe d'un oeil critique le monde de Naruto (ce qui est assez normal. Est-ce moralement acceptable de présenter une histoire traitant de la militarisation infantine comme un écrit orienté vers les enfants un histoire ? Grande question.)
Je sais que l'écrivain transparaît beaucoup dans ses textes mais cette fois, j'ai presque fini par oublier que c'était Sasuke qui parlait. Je me trompe ?
C'est le problème d'une narration à la première personne =). Il peut y avoir une ambiguïté, et si ce sont bien des questions qui m'interpellent, je pense sincèrement qu'un Sasuke ayant pris du recul peut être amené à y réfléchir. Ce que je veux dire, c'est que si j'ai pris Sasuke à cet âge, avec ce passé, c'est que je suis persuadé qu'il a pu avoir cette évolution psychologique et aboutir à cette conclusion. Donc s'il y a collusion entre l'écrivain et Sasuke, c'est que des reflexions communes peuvent naître, une certaine complicité indispensable doit exister. Le narrateur ne peut pas être neutre et détaché dans un récit à la première personne, il doit devenir le personnage qu'il écrit (enfin c'est comme ça que je le vis, lorsque je l'ai écrit, je me suis demandé comment sasuke réagirait, comment il écrirait, comment il évoluerait, quels auteurs le marqueraient, quel type de cheminement aurait il... très Actor's Studio donc :mrgreen: ).


God of Baka
Arakasi,
tout simplement
MERCI

:jap:

Je suis très touché par vos commentaires =).
yukiyoruno
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Message par yukiyoruno »

Voici ma série de reviews qui commence avec l'OS de Lebibou sur la famille Lee.

Lebibou.
Jainas:Un One-shot sur Lee et sa famille ^^'

Lebibou Souhait exaucé très chere Jainas. Non, c'est en fait un One shot pour moi :mrgreen: car c'est moi qui a proposé ce sujet à Jainas qui l'a mis dans ce topic.
Merci d'avoir écrit ce bon one-shot. C'est assez proche ce que j'avais imaginé.
Mais il y a une seule différence: j'avais imaginé que la famille de Lee est pauvre et composé des paysans.

Mais ce n'est sans doute ce à quoi tu t'attendais, ni personne d'ailleurs (pour les autres, oui et pour moi, pas vraiment).
J'avais bien aimé ton conception sur la famille de Lee, c'est vraiment intéressant.

Love Kyubi:
C'était sympa et triste pour ton OS centrée sur Sakura.

Hyourinmaru:
C'était une drabble plein de charme et de poésie sur le couple Shikamaru / Temari(?).

Arakasi:
C'était un bon OS sur Kakashi. Sec et rude mais juste. Il est tout simplement bien réflechi et bien écrit.
Que dire d'autre? Pff! Désolée...Et puis tu as une dose des bons commentaires ;-)

Jainas:
Un bon OS sur Orochimaru et sa peur de mourir est tellement plus forte qu'il décide devenir un immortel. C'est excellent!
Un détail (Tayuya a dit que Tsunade a elle aussi peur de mourir, non, ce n'est pas vrai: elle a peur de vieillir mais pas de mourir car elle n'a pas hésité de se sacrifier.)

Aizen:
Wow!! Jamais lu un one shot aussi sensible et intelligible sur Sasuke. Tu as dressé l'excellent portrait de Sasuke vieillisant et plein de sagesse. C'est cela ce que je voulais voir dans la manga de Naruto. Pour une fois, on écrit sur vieux et solitaire Sasuke en exil, pas un jeune adolescent obsédé par sa quête de vengeance.J'en suis ravie. Ton OS remonte Sasuke de mon estime.Vraiment.
Pour moi, la lettre de Sasuke ressemble à une lettre ou aux paroles des ermites ayant beaucoup voyagé.
En bref, un des très bons OS! Merci beaucoup de m'avoir passé un bon moment en lisant ça.
Et à cause de ça, je ne veux plus mettre mon OS que je juge si minable si puéril comparé à vos one-shots...:pleur:
Mais bon, je vais le mettre quand même mais vous n'êtes pas obligés de le lire!



One shot pour Jainas:
Le sujet de drabble « Kiba aime Hinata qui est amoureuse de Naruto qui aime Sakura qui se pâme Sasuke qui n’aime personne »
Le OS est une pièce de théâtre.
Notes de l’auteur:
La majorité des dialogues sont les monologues.
J’efforce de créer des rythmes pour que vous puissez percevoir. Écrire une pièce de théâtre était bien sympathique. C’était une bonne expérience pour moi. Mais je n’ai pas le niveau de Molière ni de Racine ni des autres (Beaumarchais, Samuel Beckett, Shakespeare et j‘en passe). Et je ne parviendrai jamais de surpasser ces vénérables auteurs. Et puis, mon texte n‘est qu‘un vulgaire one-shot :D
Il a été commencé le mois de juin ou de mai suite de la lecture d’un post de Jainas et je l’ai enfin achevé!
Attention: Je ne fais pas Sakura pâmant de Sasuke. Sakura est certes présente dans ce OS mais d’une façon différente. Version non corrigée donc il y aura sûrement des fautes en français et je vous prie de m’excuser.

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.


ACTE 0

(Kiba entre ,un tournesol à la main, dans une pièce noire ciblée par deux projecteurs de lumière)

KIBA, se lamentant:
Je suis l'homme le plus malheureux du monde...
Pourquoi? Bah, parce que…
Parce que mon amour est à sens unique.
Je suis amoureux de Hinata, une femme si douce et si fragile.
Elle est comme un flocon de neige.
Et elle a des beaux yeux de nacre.
Mais pourquoi a-t-il fallu que ma Hinata adorée soit amoureuse de Naruto!!!??
Ce garçon est imbécile, baillant, et puant!!
Ma Hinata chérie n’avait pas le droit d’adorer Naruto, ce minable!
Il ne l’a pas mérité!!!
Hinata…Tu n’as pas vu que Naruto se fiche de toi…
Ce qu’il veut, c’est séduire Sakura Haruno.Un point est tout.
Hinata, pourquoi es-tu aveugle? Tu le vénères comme une idole.
La vie de Naruto est comme un film d’action.
Tu le regardes comme un pararazzi le fait.
Le pire, c’est que tu ne te rends pas compte
Que Naruto est comme un acteur, un star pour toi
Par conséquent, tu es pareille à une fan dingue qui suit
Toute la carrière d’un star.
Pas une amoureuse…
Tu ne sais même pas la signification véritable du terme « Amour ».
Snif..La vie est…tellement injuste.

(Kiba, triste, s’affaisse sur le plancher et regarde intensément son public.
Un homme surgit de nulle part et prend Kiba pour le traîner hors de la pièce)


HINATA, entre dans la pièce avec des index joints, l’air perdue:
Euh…
(Elle baisse sa tête)

J’aurais bien aimé que Naruto me regarde encore une fois
Mais je ne m’assume jamais, je suis une fille qui ne s’épanouit pas.
Chaque fois que je croise Naruto, je tends toujours à me cacher voire à disparaître
Tellement ma timidité et ma honte sont grandes
Je suis insignifiante, contrairement à Sakura Haruno
Qui est le grand amour de Naruto…
Je suis une fille terne
Sans beauté ni éclat…
Pourquoi je suis comme ça?
La vie est tellement injuste.

(Elle plonge dans un mutisme obstiné, déprimée. Des larmes coulent en fines gouttes, doucement sur ses joues pâles. Tout à coup, Neji Hyûga de mauvais humeur, surgit et tire sans ménagement Hinata dans les obscures coulisses)


NEJI , aparté.
Pas possible!!
Elle ne pense qu’à son amour impossible!
Si ça continue comme ça, Hiashi va définitivement la déshériter!
Et Hanabi serait le chef du clan Hyuga.
Cette sale gueuse!
Moi,
Je ne pense rien aux filles.
C’est facile à faire!
Il lui suffit de ne pas penser à lui (Naruto)
ou faire autre chose comme s’entraîner, jardiner ou lire
Un amas de paperasse!
Moi,
Je ne m’intéresse qu’à la méditation.
Méditer ,c’est la merveilleuse chose
Que la Nature puisse m’offrir.
Cela purifie mon esprit…
Moi,
je vais méditer!
(Il disparait dans un petit nuage)

NARUTO, fait l'entrée fracassante dont il a le secret sur la scène.
Cher public! Je vous annonce une grande nouvelle!
Je suis amoureux de la belle fille aux cheveux roses.
Que ses parents ont romantiquement nommé
Sakura.
Ah Sakura!
(Il chante comme un garçon de la Chorale, solennel)
Saaaakuuuuraaaaa Haaaaaruuunoooo! [on dirait Lee :D Oui. Essayez de chanter comme ça pour voir. Je l'ai fait, c'est rigolo]
(Il ferme ses yeux en continuant de chanter)
Tu es la plus belle fille du monde…
(faisant des gestes désordonnés)
J’adore tes coups de poing
Si mythiques…
Et tes coups de gueule
Si agréables à entendre…
Tes magnifiques yeux verts
Si fascinants…
Tes cheveux roses
Si soyeux à toucher…
Ton sourire
Si doux…
Ton intelligence
Si exceptionnelle…
Ton force
Si incroyable…

(Sakura arrive sur la scène )
SAKURA!!!

SAKURA, rêveuse:
Oui, Naruto?

NARUTO, bégayant et jouant avec des doigts:
V-veux- t-tu sortir a-a-avec m-moi?

(Sakura, en guise de réponse, assomme Naruto et le lance dans les coulisses )


SAKURA, soupirant:
Sacré Naruto!
Toujours aussi naïf.
Il sait bien que j’aime Sasuke.
(Un long silence)
J’aimerais être à ses côtés
Pour le soutenir et lui donner
Tout mon amour
Pour qu’il ne se sente plus seul…
Mais Sasuke, comme tant d’hommes
Est aveugle et égoïste…
Il ne sait même pas
Qu’il a vraiment besoin de l’amour d’autrui.
Je suis prête de me sacrifier tout
Pour qu’il soit à mes côtes.
Mais Sasuke préfère l’odieux
Orochimaru…
À moi, une faible kunoïchi…
Je ferais tout pour devenir forte,
Pour le ramener.
Mais dès que je le voie,
Je vacille…
Je suis faible
Si faible…
Maintenant, j’y repense,
Je vais définitivement
Renoncer mon amour de Sasuke
Pour me consacrer à des autres tâches.
Mais suis-je capable de le faire?
(Ses larmes perlent sur ses jours )
Oh! J’aurais bien aimé que Sasuke
N’existe pas dans mon esprit.
Sasuke m’a fait beaucoup souffrir,
Or vous savez que certaines femmes
Aiment souffrir.
Malheureusement, c’est mon cas.

(Elle tourne de dos le public et quitte lentement la scène comme si une lourde chaine la retient. Ses cheveux roses frottent comme les feuilles du cerisier du printemps sous du vent. )
SASUKE, entre sur la scène d’un pas conquérant dont il a le secret, arrogant:
Écoutez-moi bien, stupide public!
N’écoutez pas cette fille faible et inutile!
A la différence de cette bande de minables qui ne pensent qu’à l’amour,
Je ne vis que pour tuer mon salopard de frère, Itachi!
Vous savez, Itachi a massacré mon clan dont mes parents!
Vous savez, C' est vraiment un salaud.
Vous savez, il est plus fort que moi et Orochimaru,
Mon autre mentor que je hais tendrement.
Vous savez, je sacrifie ma jeunesse pour tuer Itachi
Vous savez, je suis fait pour venger mon clan…
(il lâche des violents éclairs tel que Zeus en colère)
Bien sûr, vous ne savez rien sur moi, stupide public!
Vous savez, l’amour ne sert à rien dans la vie.
Vous savez, l’amour est la sœur jumelle de la haine.
Vous savez, la haine est un sentiment tout à fait exaltant!
Exaltant, vous entendez? EXALTANT!!!
(il roule ses yeux et il lève ses bras vers le ciel, extatique)
J’aime de plus en plus tuer des gens
Les écraser, les piétiner, les massacrer, les brûler
Les étrangler, les empoisonner, les couper en morceaux…
Je vous épargne ma longue liste de mes pulsions meurtrières.
Vous avez pu deviner, je déteste voire hais tout le monde.
Je vous déteste aussi car vous ne connaissez pas ma souffrance,
Mes endurances, mes dépressions, et bien d’autres…
( soudain mélancolique)
J’aurais bien aimé entendre les félicitations de mon père...
Et sentir la douceur de ma mère...
Et aussi recevoir la gentillesse perdue d’Itachi...
Encore une fois…
J'aurais tellement voulu qu'ils soient encore avec moi...

Voix OFF, coupant:
Monsieur Sasuke, N’avez-vous pas pensé la manipulation de ton frère?
Il t’aurait laissé vivant pour que vous l’égalez en combat…

SASUKE, glacial, tranchant :
Ne vous mêlez pas ce qui ne vous regarde pas! Stupide voix off!

Voix OFF:
Non, je ne me tais pas. Pas avant que je finis mon hypothèse!
…Il voudrait que vous le rattraperiez à son niveau.
Et que vous vous entretueriez et il accomplirait sa quête:
Faire disparaître le clan Uchiwa pour toujours.
C’est pourquoi je pense que vous êtes manipulé par Itachi.
Vous n’avez même pas pensé à revivre le clan…

SASUKE, choqué:
Taisez-vous! Taisez-vous! TAIS-TOI!
Vengeance d’abord, Renaissance du clan après!
(Sourire inquiétant)
Dans ce cas, je vous tue.

(Il massacre sans pitié le malheureux public sans défense ,Voix OFF inclus. Quelques minutes plus tard, il rentre à l’antre d’Orochimaru. Rideau. Silence total dans la salle.)
FIN

FIN

Désolée si je ridiculise certains personnages, mais c'est un effet voulu pour s'imaginer les gestes ou les paroles théâtrales...
Bon, je sais que mon one-shot est différent ce que vous lisez habituellement.Mais ce n'est pas important. Et puis c’est pour de bon, que ce sera officiellement mon dernier fanfic bien que j’aie des écrits en cours dont un one-shot sur Kakashi et Gaï…Pourquoi, bah…Je n’ai plus envie d’écrire…-_- et je veux me consacrer à un grand projet

EDIT: Okokokok, je vais enlever la mode transparente. :???:
EDIT 2: OS corrigé. Merci beaucoup Jainas de m'avoir indiqué mes fautes de français. :-)
Dernière modification par yukiyoruno le sam. 07 oct. 2006, 18:43, modifié 5 fois.
Jainas
Jounin
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Message par Jainas »

MDR je t'adore Yuki.

Quand j'ai fais ma demande je ne sais pas trop à quoi je m'attendait, mais ce n'était certainement pas à une pièce de théatre.
Elèves cette coupeur transparente, ton Os à tout à fait place ici :D

Malgré quelques maladresses et étrangetées j'aime beaucoup les voix des différents personnages (mais pourquoi Kiba et un tournesol ???)
yukiyoruno
Gennin
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Message par yukiyoruno »

Malgré quelques maladresses et étrangetées
Je le savais!!!! Mon français ne progresse donc jamais! :pleur:
pourquoi Kiba et un tournesol ???
Bah, Kiba a un odorat très développé et les autres fleurs risquent le déranger par leur odeur. Et puis, Kiba n'a pas bons goûts peut-être :lol:et il n'est pas un garçon romantique mais un sauvage.
Jainas
Jounin
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Message par Jainas »

je t'ai mpyé la correction de ton texte. :)

Et maintenant je suis a la bourre... Arakasi va poireauter... *disparait dans un nuage de fumée*
Smog ShadowSeth
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Message par Smog ShadowSeth »

Je ne sais pas…

Par Smog ShadowSeth.

Genre : One-Shot.
Fandom : Naruto.

Fanfiction réalisée à des fins non lucratives ; l’œuvre originale et tous ses éléments empruntés pour la réalisation de ce récit ne sont pas ma propriété, et de toutes façon, qui pourrai bien avoir une idée aussi saugrenue.

Je tiens à préciser que ce texte n'a pas encore subit de prélecture, donc si vous voyez une tonne de fautes, ben... Je vais pas dire que c'est normal parce que ce serai gonflé, mais on va dire que c'est prévisible XD.




Un soleil au crépuscule caressait paresseusement de ses rayons le gigantesque domaine des Hyûga. Domaine qui si l’on s’en référait à sa taille, devrait être très peuplé. Pourtant, le manoir du clan le plus puissant de Konoha semblait désert. Comme toujours.
Pas d’enfants en train de jouer entre eux dans les diverses cours, pas d’adultes s’échangeant les dernières nouvelles, pas de vieillards goûtant paisiblement à leur retraite assis sur un banc à regarder les jeunes s’émanciper.
Rien. Rien de tout ce qu’on était en droit d’attendre d’un endroit à priori aussi imposant donc à fortiori abritant beaucoup de monde. Le manoir avait des allures de château fantôme qui aurai oublié toiles d’araignées et vétusté des murs. Un château où l’on croisait parfois des spectres semblant lire à travers vous derrière un regard immaculé, que certains qualifiaient de noble et d’autres d’hautain.
Les seuls bruits perceptibles étaient ceux des pas feutrés des quelques rares habitants circulant d’une aile à l’autre, et ceux d’armes blanches s’entrechoquant accompagné parfois de réprimandes filtrant à peine à travers les cloisons de papier de certains dojo. Le lieu était à l’image du clan, austère.

Si le village entier, ninja comme civils, enviait la situation de cette famille noble et respectée, ce n’était pas le cas de la plupart de individus de ladite famille, contraint à un « devoir » de protection envers les membres privilégiés du clan. Mais même dans la branche principale, il y avait quelqu’un qui regrettait amèrement sa place.
Une jeune fille était assise sur le plancher du patio longeant le terrain où le patriarche des Hyûga avait l’habitude d’entraîner son neveu. Son regard couleur perle et ses longs cheveux sombres attestaient de son appartenance au clan, et l’absence de sceau sur son front visible de celle de la famille principale.
Sa tête et son épaule s’appuyaient contre un poteau de bois du patio. Elle portait un survêtement qui lui paraissait trop large, noyant sa silhouette dans une imposante veste aux tons clair et mauves et dans un pantalon bleu nuit. Le peu de peau que laissait entrevoir cette tenue se trouvait être celle de la moitié basse des jambes, graciées par le pantalon, et les pieds, qui paradoxalement étaient chaussés de sandales à talons faites de lanières épaisses et plates laissant les pieds bien en vue. Inutile de parler des mains, enfouies dans les manches qu’on eût dites trop longues de la veste du survêtement.
Pas plus que d’un éventuel décolleté ou même du cou ; ce dernier était caché par le bandeau métallique propre aux shinobi de la feuille que la jeune fille portait.
Il ne restait que son visage, qui n’exprimait que de la mélancolie. Ou était-ce du regret ? De la frustration ? De la tristesse ? Tout à la fois peut-être ?
Les yeux mi-clos observaient le soleil se coucher sans vraiment y prêter attention. Il se fermèrent et laissèrent à la bouche bordée de lèvres délicates le temps d’émettre un soupir aussi bref que faible, avant de se rouvrir, toujours mi-clos.
Elle dont le prénom évoquait un chemin de lumière, était en proie à sombres pensées.

La cause ? Une constatation générale dont le déclencheur avait été la rencontre imprévue avec un certain ninja vêtu d’orange. Et « rencontre » était un mot un peu surfait pour décrire ce qui c’était vraiment passé, consistant essentiellement à se cacher puis à tomber dans les pommes dès qu’elle avait vu le visage de l’adolescent à moins de quinze centimètres du sien.
En trois ans elle pensait avoir changé. Elle s’était nettement améliorée au combat, tout du moins d’après ce qu’en disait son cousin. Les commentaires positifs de son père étaient toujours aussi inexistants, ce qui ne la confortait pas vraiment sur ce point. Elle avait également réussi à passer chûnin aux prix de nombreux efforts. Tout ça pour faillir.
Rien n’avait changé. Elle recevait toujours des regards, soit méprisants soit compatissant, des membres de sa famille. Elle recevait toujours les mêmes sermons de son père, sur ses devoirs en tant qu’héritière du clan et sur son manque de force. Même si depuis trois ans ces remontrances étaient moins fréquentes et un peu plus adoucies, le ton strict était toujours là, entraînant toujours le même sentiment. Celui d’être un poids mort, celui de n’avoir d’autres égards que ceux réservés aux incapables.
Elle détestait être au centre d’une quelconque attention. Probablement à cause de ces impressions ; d’aussi loin qu’elle se souvienne, sa famille ne lui avait jamais adressé le moindre compliment sur ses efforts, les jugeant toujours insuffisants et indignes d’un membre de branche principale du clan. Quand on parlait d’elle ce n’était que pour évoquer ses faiblesses et sa probable incapacité à assurer la continuité du clan. Quand on s’adressait à elle, c’était toujours pour lui dire les mêmes choses, pouvant se résumer à deux phases : tu n’es pas assez forte, tu nous fais honte.
Elle ne demandait qu’à faire honneur à leurs espoirs placés en elle, si tant était qu’il en restait encore, mais à chaque reproche, elle se repliait sur elle-même et n’osait pas persévérer. Par peur de commettre d’autres erreurs qui ne feraient qu’intensifier les réprimandes.

Où en serait-elle maintenant si elle ne l’avait pas rencontré ? Elle était entrée à l’académie en proie à plus de doutes et de craintes qu’elle n’en avait actuellement, et ce n’était pas peu dire. Et puis, elle l’avait remarqué. Difficile de faire autrement d’ailleurs, face à un boute-en-train qui s’égosillait à la moindre occasion sur son ambition de devenir Hokage.
Au début, l’avis qu’elle avait de lui était globalement le même que celui de toute sa classe : un idiot gaffeur qui ne valait pas grand-chose. Mais son opinion a rapidement changé lorsqu’elle constatait qu’il avait de sérieuses lacunes. C’était particulièrement son attitude après ses trop fréquents échecs aux examens qui l’avait intriguée.
Au lieu de retourner s’asseoir la tête basse en tentant de se faire discret, ce qu’elle aurait fait sans tergiverser, il affirmait à toute la classe que ses lacunes ne tarderaient pas d’être comblées et réaffirmait une nouvelle fois sa volonté de régner un jour sur le village, déclenchant généralement l’hilarité générale.
Pourtant, les examens suivants ne se révélaient guère plus probants la plupart du temps. Malgré tout, il continuait à répéter inlassablement les mêmes choses. Il ne cédait jamais ni aux réprimandes ni au ridicule ni aux conséquences probables.
S’il était incapable, à l’époque, d’exécuter des techniques basiques comme la métamorphose ou le clonage, techniques qu’elle maîtrisait plus ou moins avant d’entrer à l’académie, elle avait eu le sentiment qu’il était néanmoins plus fort qu’elle. A cause de sa persévérance.

Si au début elle l’avait pris comme un fait démontrant une fois de plus sa faiblesse, elle s’était néanmoins rapidement mise en tête d’en apprendre plus sur lui, malgré l’interdiction qu’avait formulé son père de s’en approcher. Déjà à l’époque, elle était parfaitement consciente de son manque de volonté. Mais ne comprenait pas comment il était possible d’en avoir à ce point.
Ses investigations restèrent cependant très limitées ; d’une part par peur des réprimandes, une fois de plus, si elle restait plus que de raison à l’extérieur du domaine familial sans raison valable, et d’autre part par peur. Peur de se faire prendre et de subir les questions de ce garçon blond.
Elle appris néanmoins qu’il était orphelin et qu’une grosse majorité de la population ne le voyait pas vraiment d’un bon œil, et était parfois très dure avec lui, sans aucune raison apparente. Elle eu tôt fait de faire le rapprochement entre lui et elle.
Il n’avait pas de famille, chose qu’elle lui avait parfois envié, mais subissait néanmoins la pression des villageois le traitant de moins que rien. Elle l’avait souvent entendu marmonner, alors qu’elle le suivait, son incompréhension rageuse et son envie de leur montrer. Leur montrer qu’ils se trompaient lourdement sur son compte.
Quant un passant l’insultait, il ne disait rien et serrai les dents tout en passant son chemin, probablement conscient, comme elle, que répondre ne ferai qu’envenimer la situation.
Il subissait jour après jour leurs paroles acerbes, comme elle avec sa famille.
Il était seul. Comme elle en avait le sentiment pour elle-même alors qu’elle avait la chance, contrairement à lui, d’avoir une famille.

Elle ne s’était jamais sentie aussi proche de quelqu’un, le jour où elle était parvenue à ces conclusions. Et c’en était devenu paradoxalement plus intriguant, d’être si proches, mais si différents. C’était ce jour là que son admiration sans bornes pour lui était née. Et qu’elle s’était mise en tête de chercher à devenir aussi inébranlable que lui.
Elle avait continué à l’observer en toutes occasions, et avait réussi à lui parler occasionnellement, mais elle n’en avait pas apprit plus ; la faute en partie à son attitude qui la faisait souvent se rétracter. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était découragée mais avait tout de même persévéré en pensant à ce qu’il aurait fait dans pareille situation. Elle avait subit un coup dur le jour où elle avait surpris la conversation entre son instructeur et son père.
Mais contrairement au temps où elle n’était pas à l’académie, où elle laissait faire en espérant que le temps finirait par tasser les critiques, elle se consolait en se disant qu’elle aurait un jour l’occasion de prouver le contraire. Etait-ce vraiment un changement au fond ?

A présent âgée de 15 ans, elle se demandait si cela avait été vraiment efficace. Il n’y a avait eu que deux occasions où elle s’était démarquée. La première lors de son premier examen chûnin où elle avait dû affronter son cousin alors animé d’une rancœur sans limites envers les membres de branche principale et avait réussi à lui faire face grâce aux encouragement du ninja aux yeux bleu, offusqué de l’attitude méprisante qu’affichait le Hyûga envers sa cousine.
La seconde fois était lors de sa deuxième tentative à cet examen, durant la phase de tournois, où le souvenir du ninja blond et de son nindô lui avait permis de triompher de ses adversaires et d’impressionner le public. Elle n’avait pas reçu de félicitations directes de son père, mais il lui avait néanmoins accordé un très léger sourire.
Elle avait eu un immense sentiment de victoire ce jour là.

Mais le lendemain tout était redevenu comme avant. Le poids des exigences du clan lui pesait toujours autant, faisant disparaître le peu de bravoure qu’elle avait acquise dans l’arène, loin des préoccupations. Des préoccupations qui concernaient tout aussi bien son besoin de reconnaissance des siens que celles que pouvait s’attendre à rencontrer toute jeune adolescente normalement constituée sur l’évolution de son corps et de sa mentalité, du regard envers les garçons. Envers un garçon plus particulièrement.

Elle s’était bien doutée avant de sortir de l’académie que son admiration envers Naruto allait peut-être au-delà. Et cette impression s’était confirmée au fil des années, même durant son absence. D’aucun qualifierait cela d’amourette passagère d’adolescente, mais elle savait pertinemment que ce n’était pas le cas.
Et une fille avec des sentiments profond envers quelqu’un devrait, en temps, normal, tout faire pour se rapprocher de l’être élu. Et elle, elle se cachait derrière une palissade dès qu’elle l’apercevait de dos pour la première fois depuis près de trois ans. Pathétique.

C’était dû à sa nature timide et réservée, forgée par trop d’années de contraintes de la part de sa famille. Elle en était pleinement consciente, mais ne savait qui blâmer : eux pour l’avoir, à l’image d’une épée, trop travaillée au sortir de la forge au point de l’avoir déformée, la rendant incapable de sortir complètement de son fourreau ; ou bien elle, pour être pleinement consciente de ses défauts et irrégularités présentes sur sa lame et ne pas être capable de les corriger elle-même.

Mais au-delà de cet aspect, il y en avait un autre qui rendait encore plus dur le rapprochement tant espéré avec le ninja le plus turbulent du village. Il était monnaie courante dans l’univers des shinobi que des mariages soient prononcés alors que l’âge des engagés était inférieur à vingt ans. Et plus particulièrement dans les grandes familles, qui s’empressaient de caser leurs rejetons afin que la perpétuité du clan soit assurée avant une probable mort au combat au cours de la vingtaine.
Les Hyûga n’échappaient pas à cette règle, et l’âge moyen de mariage dans le clan se situait vers 17-18 ans. Ce n’était pas tant la proximité de cette échéance qui inquiétait la jeune fille, mais plutôt l’obligation pour les membres de la famille principale de s’unir à un autre membre du clan, qu’il soit de la branche principale ou secondaire.
Et encore, si ce n’était "que" ça, elle aurait pu renoncer définitivement à la succession de son père et ainsi sans doute basculer dans la branche secondaire, où l’on était bien moins laxiste quand à la provenance des époux/épouses, du moment qu’ils renonçaient à leur nom au profit de celui des Hyûga.
Mais il fallait aussi prendre en compte la "réputation" de Naruto dans le village. Même ça c’était un peu amélioré de ce coté avec le temps, le sentiment de mépris était toujours présent. Et les Hyûga ne faisaient pas exception sur ce point, à part elle et Neji. Il serait vraiment étonnant qu’ils la laissent se rapprocher de lui, même s’il elle venait à être écartée de la branche principale.

Pourquoi subissait-il cette persécution, d’ailleurs ? Elle avait essayé de percer ce mystère alors qu’a priori il n’avait de comptes à rendre à personne, contrairement à elle… Comment un orphelin dont le seul passe temps était de faire des farces plus osées les unes que les autres pouvait s’être attiré l’animosité de quasiment tout le village ce dès sa plus petite enfance ? Elle avait tenté de le demander directement à son père, qui s’était alors muré dans un long silence, avant de lui répondre que ça ne devrait pas être les préoccupations de l’héritière du clan.
Elle n’avait pas eu plus de chance auprès de ses anciens camarades de classe, à part avec Sakura, l’ancienne coéquipière de Naruto, qui lui avait dit connaître la raison, mais qu’elle n’avait pas le droit de la divulguer. Les seules personnes étant en mesure de le faire étant le Hokage en personne et Naruto lui-même.
La mine attristée de Sakura et le fait que le Hokage était directement lié à cette affaire lui avaient fait alors comprendre que c’était quelque chose de grave. Et de voir Naruto grimper encore plus dans son estime pour être capable de passer l’éponge dessus.
Elle n’était néanmoins jamais arrivée à savoir ce dont il s’agissait réellement, n’osant déranger la dirigeante du village pour une affaire aussi futile en regard de tout ce qu’elle était sensé gérer comme affaires, et ne pouvant questionner le ninja concerné partit alors s’entraîner avec l’un des plus fameux combattant que Konoha ait connu.

Mais à quoi bon tenter de lui demander si elle était incapable de tenir debout devant lui en pleine possession de ses moyens ? Un échec de plus. Mais elle avait bien conscience que ça ne pourrait pas se résoudre en attendant calmement que l’orage passe, comme elle avait l’habitude de la faire. Elle le savait, mais était incapable de prendre ce problème à bras le corps. Son attitude réservée qui lui dictait systématiquement la neutralité discrète, l’abandon en attendant une meilleure opportunité ou bien en espérant que le problème allait se tasser de lui-même. Elle en était consciente. C’était sa véritable faiblesse, laisser faire et rester dans son coin sans bouger, à rêver de ce que l’on pourrait faire le jour où tous les problèmes disparaîtront pour se consoler desdits problèmes.

La différence entre eux deux se situait là. La raison de son admiration, non, de son amour maintenant, se situait là. Lui mettait un pied devant l’autre en se fichant complètement de ce qu’en penseraient les autres. Elle restait sur place en craignant le regard des autres.
Elle se disait de temps à autre que c’était parce qu’il n’avait rien à perdre, vu qu’il n’était pas apprécié du village, mais avait fini par abandonner cette idée depuis la désertion du dernier descendant des Uchiha.

Son obstination à vouloir "récupérer" son ancien coéquipier et quelques investigations lui avait fait comprendre que Naruto tenait plus que tout au peu de gens qui le reconnaissaient, dont elle faisait partie. Et également que la rivalité des deux membres masculins de l’équipe 7 avait grandement influencé sur la décision de Sasuke. Naruto avait perdu ce qu’il considérait comme son meilleur ami dans son chemin de reconnaissance. Mais continuait à avancer en affichant toujours les mêmes ambitions, en plus d’y ajouter l’objectif de la récupération de l’Uchiha.

Lui risquait la considération des personnes qu’il avait réussi à avoir après tant d’efforts. Elle risquait le peu de considération qui restait pour elle de sa famille. L’un n’hésitait pas à tout mettre en jeu et l’autre se contentait de petites mises infructueuses.

« Hinata-sama. »

La jeune fille n’eût aucune réaction. Toute à ses sombres pensées, elle n’avait pas perçu la présence de son cousin, debout derrière elle.
Elle ne lui répondit pas, laissant la cour s’emplir à nouveau d’un silence pesant. Elle n’avait même plus la force de lui rappeler une fois de plus de ne plus s’adresser à elle de manière aussi respectueuse. C’était ce qu’étaient sensé faire tous les membres de la branche secondaire envers ceux de la principale, mais dans le cas de Neji, qui était plusieurs milliers de fois plus méritant qu’elle, cela tenait de l’ordre du paradoxe. Comment pouvait-on respecter une personne aussi incapable ?

Son cousin, après une bonne minute de silence, vint s’asseoir à coté d’elle : « Ca ne va pas. »

Ce n’était ni une question, ni un quelconque signe de bienveillance, mais une simple constatation. Ce n’était pas bien dur à réaliser, d’ailleurs. Y’avait-il eu seulement eût un seul moment dans sa vie où tout était bien allé ?

Parfois, elle enviait Neji. Pas pour ses prouesses de combattant, mais… pour tout le reste. Il était certainement plus Hyûga qu’elle ne l’était, aucun membre de la famille, même principale, ne lui adressait la moindre critique même lors de trop rares d’échecs biens vites oubliés, et sa coéquipière pouvait se permettre de le taquiner sans que cela risque de déclencher un scandale au sein du clan.

Il était également au fait de tous ses problèmes. Depuis sa confrontation avec Naruto, il avait changé en bien et était conscient qu’une éventuelle solution au problème de la branche secondaire passait par des soutiens au sein de la branche principale, qu’elle lui donnait sans réfléchir, étant la première choquée par un tel système de soumission. Le problème étant qu’a part le fait d’être l’héritière du clan, elle n’avait pas vraiment d’influence… Et tenter d’en gagner se ferait indéniablement au détriment de ses… hum, "vues" pour Naruto… Du moins elle en avait l’impression.

Elle se sentait prise au piège, tirée entre les impératifs du clan, sa volonté, faible, mais existante, de tenter de le changer avec l’aide de son cousin, et ses sentiments pour le jeune ninja blond.

« Rester ainsi prostrée ne changera rien, vous le savez parfaitement. »

C’était encore Neji. Oui, elle le savait que rester immobile au lieu d’avancer, même sur une route traître, ne changerait rien. Il connaissait autant qu’elle ses problèmes, et lui servait bien souvent de "conseiller", mais aujourd’hui, elle se demanderait s’il répèterait une nouvelle fois les mêmes choses avec autant de patience. Il n’attendait plus d’elle qu’elle se mette en marche vers tous les objectifs qu’elle s’était fixée. Mais cela lui semblait, aujourd’hui plus que jamais, impossible…

Devant le silence persistant de l’héritière du clan, il parla à nouveau :

« Que comptez-vous faire ? »

La grande question. Que faire ? Elle n’avait qu’une réponse :

« Je ne sais pas… »

Une larme glissa le long de sa joue.


Fin.



Smog, premier écrit de naruto que je publie... soyez francs :twisted:
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Message par lebibou »

Je ne sais pour quelle raison, je savais avant même de commencer ton texte qu'il allait avoir trait à un HinataxNaruto.
La faute, peut-être, à toutes ses images suspectes que tu as postés, peut-être à ce texte que tu avais proposé et qui parlait d'un cadeau annuel que recevait Naruto.
Quoiqu'il en soit, le cavalier de l'Apocalyspe, non que dis-je, l'Apocalyspe elle-même vient de publier un texte à l'allure romantique.
Il s'agit du premier texte de ta main que je lis, les deux autres touchant à des univers que je ne connais pas.

Le style est agréable. Il n'est pas spécialement complexe mais offre quelques tournures de phrase agréable. Je n'ai vu de fautes d'orthographe ou de tournure bizarre. Je suis rentré dans le texte mais en suis sorti avec la même facilité.

Le sujet est bien traité. Le personnage d'Hinata est bien cerné, de même que sa relation avec Naruto. Cependant, même si l'histoire est agréable et bien écrite, elle n'est pas des plus captivantes. Fort heureusement, elle est courte et on ne s'en rend pas compte néanmoins, au final, il ne s'agit que d'introspection.
L'auteur reste dans les lignes du manga sans le moindre écart ou originalité.
Mais c'est agréable à lire, frais et poétique et ça suffit amplement pour passer quelques agréables minutes.
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Smog ShadowSeth
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Message par Smog ShadowSeth »

Je ne sais pour quelle raison, je savais avant même de commencer ton texte qu'il allait avoir trait à un HinataxNaruto.
La faute, peut-être, à toutes ses images suspectes que tu as postés, peut-être à ce texte que tu avais proposé et qui parlait d'un cadeau annuel que recevait Naruto.
Je l'ai dit et je le répèterais toujours, Naru/Hina ftw. La grognasse aux cheveux roses irra se faire peler un cerisier, pour rester poli XD.
Le sujet est bien traité. Le personnage d'Hinata est bien cerné, de même que sa relation avec Naruto.
C'était un sinon l'objetif de ce récit, cerner au mieux le personnage sans trop exagèrer sur le coté dramatique, qu'il fallais néanmoins bien mettre en évidence; c'est pas comme si elle avait une vie facile la petite...
Cependant, même si l'histoire est agréable et bien écrite, elle n'est pas des plus captivantes.
J'en suis conscient. J'ai même hésité à le publier une fois finie, mais c'eût été me priver de feeback précieux pour l'avenir (vu que je prépare une bonne fic des famille sur naruto)... En même temps, avec un seul commentaire, je me demande si j'ai bien fait XD.
Fort heureusement, elle est courte et on ne s'en rend pas compte néanmoins, au final, il ne s'agit que d'introspection.
Ou comment arrondir les angles XD. Ce n'est que de l'introspection c'est vrai et je n'ai pas cherché à faire midi à quatorze heure non plus... A ma décharge je dirai surtout que c'était pour voir si je pouvais aller suffisament loin dans le mental d'un personnage de naruto; n'est pas Jainas ou Hitto-sama qui veux XD.

Smog, en panne d'inspiration la phrase à la con traditionnelle suivant sa signature.
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Message par Hitto-sama »

> a priori
> a fortiori
Ce sont des expressions latines :/ Pas d'accent.
Je n'avais guère envie de me préoccuper d'orthographe aussi n'ai-je pas noté les fautes mais elles existent. Une quinzaine, en gros, surtout des participes passés et des fautes de conjugaison.
Ensuite, il y a le gros problème de la ponctuation. Tu mets parfois des virgules où il ne le fait pas (devant un mais ...) et, à d'autres moments, il n'y en a carrément plus ! La ponctuation est là pour poser le rythme du texte. Elle participe à l'ambiance, tout comme le choix du vocabulaire. Ne pas faire attention à la ponctuation, c'est comme sauter en parachute sans parachute !
Toujours d'un point de vue purement stylistique, on ne commence pas une phrase par un mais =_____= Il est là pour opposer deux propositions d'une même phrase ! Je sais bien que de nos jours on l'utilise comme un "et" (et c'est une faute grave) mais ce n'est pas là son utilisation !

L'histoire, à présent : longue ; pas d'un point de vue quantité mais plutôt ressenti. Les introspections me font souvent l'effet d'un somnifère, surtout lorsqu'elles répètent ce qui est déjà dit et/ou évident. Bien sûr, il y a des éléments nouveaux dans ta fic mais ils se comptent sur les doigts d'une main. L'auteur lambda y aurait pensé aussi. C'est en ça que ta fic me déplaît : il n'y a pas le petit "truc" qui fait qu'on s'en souviendra longtemps. N'importe qui aurait pu l'écrire, avec les mêmes mots et le même ton.
Le développement ne surprend pas, les relations entre personnages non plus. On sait déjà au début qu'à la fin Hinata ne sait pas quoi faire et ne sait pas non plus ce qui se passe dans sa vie (ce qui est inérant au personnage de Hinata, d'ailleurs). On sait que Neji va arriver et être clément avec elle. On se doute qu'elle est en train de plonger dans une bonne petite dépression :/

Un récit trop prévisible, en somme. Il aurait été plus agréable si Neji l'avait secoué à la fin (du genre : "hé ho, cocotte, tu te lèves et tu te bouges les fesses !"), même si l'effet n'aurait pas duré.
Ah, le coup de la larme aussi. Larme unique sur fond de crépuscule ... Là encore, nous sommes dans le pur classique.

Hitto-sama qui espérait mieux de quelqu'un de si critique.
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Message par Aizen »

Commentaire pour cet OS là :

http://forum.narutotrad.com/viewtopic.p ... 160#219160

Kunoïchi de Jainas :grin: .

Franchement, je ne sais pas vraiment quoi dire :mrgreen: . Ino se révèle dans ton récit humaine, vivante (finalement bien plus que dans le manga, où il y a quelques pistes sur sa vie, sans rentrer dans les détails (après tout ce n'est pas le sujet principal d'un manga qui s'appelle Naruto :langue: )). Mais étrangement en te lisant, je n'ai pas vraiment eu l'impression que cela parlait d'une kunoïchi... j'ai plus eu la sensation qu'à travers Ino tu parlais de n'importe quelle adolescente vivant sa première fois, l'idéalisant (peut-être) et finalement se rendant compte qu'il s'agit d'un étrange mélange de douleur et de plaisir (comme la vie de kunoïchi ? Ou d'adolescente :langue: ?).
Un excellent OS, où la fatalité qui conduit le métier de ninja est parfaitement retranscrite =).
J'aime beaucoup ^^ :bravo: ...

(punaise ça va pas être évident de voter :lol: )

Edit

Je ne sais pas...

Je rejoins quelque peu les précédents commentaires pour cet OS. Il manque un peu de folie, d'imagination, de rupture, d'innovations à cet OS pour que l'on apprécie complètement la lecture. L'ensemble est trop neutre pour être accrocheur =). Tout paraît bien calibré, bien construit, mais à mon avis ce soucis de la construction empiète totalement sur celui de la création alors qu'il est censé en être sa colonne vertébrale, son tuteur afin de la guider, afin de nous enthousiasmer =).
Pour les remarques d'Hitto, sur les constructions des phrases, ce type de règle sont soumises à interprétation et la langue française est une langue en perpétuelle évolution. Resté figé dans ses règles n'a jamais fait évolué les langues vivantes, sinon nous écririons encore comme au XVII (je n'ai pas pris trop vieux =P ). D'ailleurs ce rigorisme pour cette règle m'amuse beaucoup car même au XIXè elle n'était pas respectée scrupuleusement, les écrits du Comte de Lautréamont en sont des exemples.
La virgule avant un "mais" ou un "et" (et autres), peut justement renforcer l'idée de rutpture (surtout pour le Mais), il appuie l'importance du mais, il créé un déséquilibre qui place la seconde phrase un degré au dessus de la précédente (l'effet est encore plus marqué lorsque l'on met un point devant cette fameuse conjonction =) ).
Mettre une virgule ou un point devant des conjonctions de coordinations n'est pas (forcemment) une erreur grammaticale mais un choix de l'auteur pour mieux accentuer certains points forts de son récit ^^.
Tayuya
Gennin
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Message par Tayuya »

J'appuie la remarque d'Aizen comme quoi commencer une phrase par "mais" ou "et" n'est pas forcément une faute. Beaucoup de gens utilisent ce procédé et ça ne change rien à la qualité du récit dans la plupart des cas.
Bref ^^

Je vais faire dans l'originalité : ton OS était bien écrit, tu as bien cerné Hinata, ses relations avec sa famille, Néji, le clan, tout ça mais ça donne une impression de quelque chose de figé... ça illustre bien la mentalité d'Hinata remarque :roll:
Mais il manque un truc pour que ça marque vraiment le lecteur comme a dit un des revieweurs, pardonnez moi :lol: Parfois, la ponctuation faisait que j'avais un peu de mal à comprendre le sens de tes phrases (des virgules mal placées surtout).

Mais c'est un bon OS mon cher Smog ^^
Jainas
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Message par Jainas »

*Remontage de topic no jutsu !!!!!*


En ce moment j'ai une montagne folle de boulot.
J'ai réalisé que je n'avais plus que trois mois avant mon bts et je commence à paniquer serieusement.
Et puis surtout j'ai une sérieuse baisse d'inspiration, que ce soit pour Konoha Gaiden ou pour Clair Obscur. Je sais ce qui doit ce passer, je sais a peut près comment ça doit se passer.
Mais les mots ne viennent pas.
C'est peut-être dû à l'entrée en scène de nouveaux personnages que je ne maitrise pas encore bien (tant que je n'ai pas une bonne idée de leur fonctionnement interne, j'ai du mal à simplement les "poser" sur la scène et à les laissr agir comme j'ai tendance à le faire d'habitude). Ou alors j'ai perdu de vu la dynamique générale et je m'enferre dans des détails.
En tout cas pendant des semaines le peu que j'ai réussit à écrire a manqué de fluidité, de naturel.

Enfin bon, j'ai l'impression que ça va un peu mieux puisque j'ai recommencé à écrire un peu Gaiden avec du succès aujourd'hui.

Tout ça pour dire que quand j'ai eu cette idée plutôt bizarre a partir d'un vieux proverbe anarchiste, et qu'elle s'est mise a proliférer j'ai sauté sur l'occasion et je l'ai écrite.
Ce n'est pas très long, c'est un peu étrange et revoilà mon obsessions des métaphores lamesques pour les ninjas, mais j'en suis plutôt satisfaite. Et puis il y a un vivier de méchants /personnages secondaires potentiel qui me plait.
Le point de départ est que si un ninja normal à un maître, par contre, les nukenins...

----

Ni dieu
Ni maître




Au début ils étaient sept. Les Sabreurs de la Brume.
Ils étaient sept et servaient leur village, leur Kage. Tuaient pour l’un ou pour l’autre si tels étaient les ordres. Et ils aimaient cela.
N’étaient ils pas des ninjas ?
Des armes dans la main de leur maître, ni plus ni moins. Tout comme la Shamehada était une arme entre les mains de Kisame, tout comme le Zanbato en était une entre celles de Zabuza, tout comme Katsuko maniait les doubles lames des Teretsu avec une efficacité inhumaine.
Juste des armes, plus aiguisées que d’autres. Plus létales certainement. Et que ce soit au cœur de la Brume, au pays de l’Eau ou au-delà, chacun savait que les Sabreurs désignaient la mort, une mort probablement sanglante, inutilement longue peut-être aussi, si Sakatse était d’humeur joueuse.
Ils étaient des armes, l’escadron mortel de la Brume. Mais cela n’aurait pu durer.

Ils étaient trop forts tous, trop sauvages.
La Brume était notoirement le plus dur des villages cachés, le plus radicalement indifférent à la valeur d’une vie humaine. Au tout début le village était né du rassemblement de ninjas déserteurs, et ceux-ci avaient fondé des familles, et ce qui n’avait été qu’un repère pour les apatrides était devenu une puissance que les autres pays n’avaient pu ignorer. La Brume accueillait sans état d’âme les traîtres d’autres nations, pour peu qu’il soient fort et prêt à tuer, à mourir.
Mais même dans ce village Zabuza était considéré comme un démon, et la crainte qu’inspiraient Saito et la lame noire de sa Shine dépassait tout entendement.

Ils étaient des sabreurs, tous, et ils savaient que parfois certaines lames forgées dans des conditions particulières ont une personnalité, un pouvoir qui leur est propre. Une volonté presque.
Et aucun d’entre eux n’ignorait la puissance de telles lames qui peuvent transfigurer leur porteur, armer son bras d’une force sans précédent. Et ils savaient aussi qu’elles peuvent également se retourner contre celui qui les manies si ce dernier ne se montre pas assez prudent. De telles armes peuvent être apprivoisées, habituées à la main de leur gardien. Mais elles ne vous appartiennent pas, jamais. Et que vous relâchiez votre prise ou ne leur apportiez pas assez de sang, et elles peuvent fort bien vous échapper.
Ils étaient trop fort tout simplement, et la main qui les tenait n’avait pris conscience de cela que trop tard.
On pouvait les utiliser, mais pas s’en rendre maître.

---

Le sourire de Kisame avait lui étrangement sous la lune pâle ce soir-là. Un peu trop figé, un peu trop cruel. Le visage de Katsuko était fermé, concentré, mais dans ses yeux avait dansée une lueur féroce, étrangement semblable à celle qui transparaissait chez Kisame, et sa nervosité avait été perceptible dans la manière dont elle faisait passer les pommeaux de Teretsu d’une main à l’autre, machinalement.
Saito avait été égal à lui-même froid et tendu, comme une corde d’arc pouvant rompre à tout moment, comme un serpent prêt à frapper, Shine pendant à son flanc, pour l’instant captive de son fourreau de cuir.
Zabuza avait été appuyé contre un mur les bras croisés sur sa poitrine, paraissant somnoler, mais c’était lui qui avait tourné la tête le premier lorsque Kô les avait rejoint d’un geste invisible, apparaissant au milieu d’eux comme si elle avait toujours été là. Elle avait porté sa lame sanglée dans son dos, la seule d’entre eux à n’avoir pas donné de nom à son âme d’acier.
Elle s’était laissé glisser accroupie non loin de Zabuza, minuscule même par rapport à Katsuko, et avait sourit.

Pas un seul d’entre eux n’avait parlé, ils étaient seulement restés immobiles non loin les un des autres, écoutant la nuit et le bruissement du ruisseau tout proche, attendant.
Jusqu’à ce que Tsuishou les rejoigne enfin, puis Sakatse qui n’avait pas même pris la peine de masquer la présence crépitante et vorace de son chakra.

Zabuza s’était décollé de son mur, avait fait quelques pas. Kô s’était remise sur ses pieds, avait enfoncé ses mains dans ses poches. Tous s’étaient redressés, gardant une distance salutaire entre eux mais en alerte dans la nuit. Ils étaient là, tous les sept à présent.
Ça pouvait commencer.

Ils s’étaient consulté du regard, en silence, examinant le ‘vous en êtes ?’ muet entre eux.
La question ne se posait pas vraiment à vrai dire. Ils avaient tous senti l’instant ou la main du maître avait glissé. Le village n’avait jamais été vraiment suffisant, aujourd’hui moins que jamais. Le maître avait pris peur. Avec raison.
Ce n’était même pas une question de pouvoir, ou ils se seraient entretués pour décider qui aurait la position suprême. C’était plus… comme une question de principe, aussi étrange que soit ce terme appliqué à des êtres comme eux. Une décision commune pour des créatures très différentes, qui se supportaient bon gré mal gré et dont le seul point commun était leur lame et le sang versé.

Le lien du sang, une dernière fois encore, pour le défi qu’ils s’apprêtaient à lancer dans la brume naissante du petit matin, qui s’arrachait de la terre autour d’eux en volutes paresseuses.

Ils étaient des armes peut-être.
Mais le sang versé ce jour au village de la Brume le proclamerait : on pouvait les utiliser mais non pas les posséder.
C’était un pari fou, un geste inutile alors qu’ils auraient simplement pu disparaître dans le voile montant du brouillard. Mais ils étaient des créatures d’acier et de sang, et leur vie importait peu.
Le Kage avait pris peur, et essayé de se débarrasser d’eux.
Et échoué, ce qui était fort dommage pour lui.

Ils n’étaient pas de simples ninjas, pas de simples armes que l’on pouvait mettre au rebus.
Ils étaient les sept Sabres de la Brume et, le Mizukage et le conseil avaient fait l’erreur de l’oublier.
Ils n’avaient ni dieu ni maître.

Et demain ils seraient au pouvoir, ou morts, ou déserteurs.
Mais ils seraient libres.



---

Tranche de vie des épéiste de la brume et éclat d'explication de leurs motivations, juste avant qu'ils ne prennent leurs cliques et leurs clacs et leurs sabres, et ne décident d'essayer de renverser le Kage.
Arakasi
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Message par Arakasi »

Bah quoi, ils sont bigleux les gens?
Ou les sabreurs de la brume suciteraient-ils aussi peu d'intérêt?

D'un autre côté mea culpa, j'avais déjà lu ton drabble mais chais-pu-pourquoi je n'avais pas laissé de commentaire sur le moment...

Ces temps-ci, je ne suis pas trop performante niveau commentaire mais je peut déjà dire que j'ai trouvé ce drabble trés sympathique.
Je n'avais pas envisagé l'hypothése que tous les sabreurs de la brume soient des déserteurs mais à la réflexion ça se tient assez, vu que Kisame et Zabuza ont semble-t-il participé au même coup d'état (à moins que les coups d'état ne soient chose courante au pays de la brume? Il y a des gouvernements comme ça...^ ^)
Un p'tit drabble qui met l'eau à la bouche et qui mériterait presque un dévelloppement. M'enfin il est déjà trés bon tel quel!

Par contre t'as pas l'impression d'avoir oublier quelqu'un, mmmh? Fais gafe, une divinité c'est suceptible...
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Jainas
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Message par Jainas »

Ouais, mais en même temps, avec le peu qu'il a fait pour moi en deux mois, hein... :roll:
Et puis tu peux parler, peut être que si tu lui fais un sacrifice ou une danse d'offrande (toute nu autour de ton ordi ? qui sait, les dieux sont aisément coruptibles...) t'arriverais à poster autre chose que des commentaires... :twisted: ^^

Mais non je m'excuse ô grand Thot, c'est un oubli impardonnable qu'il faut mettre sur le compte de heu... de la surexitation littéraire, ouais.

bref.


Merci pour ton commentaire, je me demendais si les gens l'avaient lu...
J'ai effectivement bien envi de creuser les différents sabreurs, ou de les réutiliser ailleurs.
Pour ceux qui commaissent l'habitant de l'infini, Ko est dirrectement inspirée de Dôa, du moins physiquement...
Et ceux qui ont vu les fillers ont vu que j'ai omis Raiga... Qu'il sombre dans l'anonyma dont il n'aurais jamais du sortir... Etant donné que dans les fillers il n'avait aucune classe, aucun charisme et qu'il se fait étaler par une équipe de gennin, je pense qu'on peut considérer qu'il ne mérite pas le nom de Sabreur de la brume et s'empresser d'oublier son existance.
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