Cet album est doté de superbes pop songs, arrangées parfaitement. De belles mélodies servies par une voix agréable avec des similtudes flagrantes sur celle de John parfois.
Niveau look, le gamin a tout pomper sur son père ou du moins sur ces derniers mois puisqu'avant il affichait une teinture blonde (burp).
1. "Dead Meat"
2. "Wait for Me"
3. "Parachute"
4. "Friendly Fire"
5. "Spectacle"
6. "Tomorrow"
7. "On Again, Off Again"
8. "Headlights"
9. "Would I Be the One"
10. "Falling Out of Love
Je vous laisse découvrir son single en live chez Letterman :
Dead Meat Live on Dave Letterman
Et Voici, mes deux coups de coeurs, préparez les mouchoirs elles sont vraiment magnifique, sublimissime, etc... :
Sean Lennon - Parachute
Sean Lennon - Friendly Fire
et le myspace : http://www.myspace.com/seanlennon
J'ai acheté l'album si vous voulez l'écouter MP (après je trie sur photos)
Sinon, voici une critique Télérama :
Il fut un temps, vers le milieu des années 80, lorsque dans la famille Lennon on demandait le fils, on écopait de Julian, l’aîné. Autant dire la mauvaise pioche. Sa ressemblance troublante avec son illustre géniteur et son talent très relatif ne lui donnaient aucun espoir d’être pris au sérieux par la critique et même par le public. Deux petits tubes, Too late for goodbyes et Valotte, et puis s’en est allé. Ou plutôt, il se contente de publier épisodiquement des disques dans l’indifférence générale.
Vingt ans plus tard, Sean, son petit demi-frère, n’a pas l’intention de se laisser faire. Celui qui a à peine connu son père – il avait 5 ans quand John fut assassiné – a d’évidence hérité du caractère affirmé de sa mère, l’injustement honnie Yoko Ono, et appris à prendre son temps. Huit ans après un premier album plus intéressant qu’abouti enregistré sous l’influence de ses copains branchés new-yorkais (Money Mark, Cibo Matto, les Beastie Boys), Sean publie, sans complexes, un album qui lui ressemble sûrement beaucoup plus. Ou, du moins, à ce que l’on attendait de lui : un disque de pop songs délicates et ouvragées dans la directe lignée de ses gènes chargés. Friendly Fire, dominé par le piano et les mélodies fluides du trentenaire, évoque sans ambiguïté les grandes heures de John Lennon et, plus encore, de… Paul McCartney ! Comme un pied de nez adressé à ceux qui s’évertuent à renvoyer dos à dos les deux forces créatrices du Fab Four, Lennon junior libère la sève beatlesienne qui coule dans ses veines. Evidemment, il y en aura toujours pour lui reprocher une certaine mièvrerie ou de singer sa matrice sacrée. Les mêmes qui s’extasient généralement dès qu’un autre s’essaie avec plus ou moins de bonheur à une pop sous haute influence des quatre de Liverpool. Sean fait bien de les ignorer. Car, pour peu que l’on se laisse bercer par leur subtil mélange de préciosité et de savoir-faire, on n’a pas fini de savourer ces dix petits morceaux, ouvragés mais sans excès (on songe parfois au regretté Elliott Smith), Wait for me, Parachute et Headlights en tête. Sans oublier une reprise d’un titre obscur de Marc Bolan, Would I be the one. C’est dire si le garçon, en plus d’être bien né, est loin d’avoir mauvais goût.
Hugo Cassavetti-télérama- ffff