Maudit vent noir : les pantins du Destin

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

Kydash
Chunnin
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Maudit vent noir : les pantins du Destin

Message par Kydash »

Maudit vent noir : les pantins du Destin

Sommaire :
Prologue et chapitre 1 ci dessous
Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Prologue

"Je me suis réveillé un beau jour dans une rizière paumée au milieu des montagnes, à quelques pas d’un petit village de paysans sans prétention.

Je ne savais pas qui j’étais, ni comment j'avais atterri là mais après quelques temps, les paysans qui me recueillirent se rendirent compte d’une chose inhabituelle me concernant: j’étais apparemment capable de plier à ma volonté le bois et de le commander...

Il y avait des choses que je ne comprends pas sur moi: ce pouvoir, cette sensation perpétuelle que quelque chose d’autre était à l’ ‘’l’intérieure’’ de moi, cette voix ou encore des cauchemars sans fin où je me bats dans une autre époque que celle ci.
Et surtout, la vision dans le noir d’un homme aux yeux de serpent me scrutant, moi et d’autres enfants plongés dans des cuves vitrées au liquide visqueux.

Je n’ai toujours pas trouvé la réponse à ces questions à l’heure où je vous parle.

J’essaie malgré tout de vivre une vie normale en tant qu’apprenti ébéniste au service d’une communauté de marchands, utilisant ainsi mon don pour subvenir aux besoins du village qui m’avait sauvé la vie.

Mais un jour par la volonté du Destin ou plutôt de plusieurs, tout s’écroulera.

Saya, Pardonne moi.
Et Adieu.

Je t’aime.

Ton Pinocchio.»


Chapitre 1 : Il était une fois,

Le soleil était particulièrement radieux aujourd’hui, signe que l’été était déjà bien entamé. Comme tous les jours de marché, Konoha avait sa manière à elle de se divertir quotidiennement et les femmes de ninja en mission, profitaient de ces jours là pour sortir un peu pour s’occuper l’esprit et parler un peu de tout. Depuis que cela avait été mis en place, les gens n’occupant pas un statut militaire ne se sentait un peu plus libre et rattaché à leur communauté. Moins esclaves si on veut.
Depuis ce matin, le 3ème Hokage n’avait eu aucun répit, chose due au nombre d’affaires encore en cours et à son petit fils au nom éponyme du village. Sandaime remarqua les visages sévères et impatients des deux autres membres de la salle et l’heure. Ce n’était vraiment pas à la ‘’blaguounette’’ de la passation de pouvoir, bien au contraire.
Tirant sa pipe, le vieil homme relu encore le rapport du ninja revenu de mission. Si ce qu’il disait était vrai, chose peu probable, il n’y avait pas de temps à perdre.
Une enquête devait être menée et vite.
A la droite de l’Hokage se tenait comme souvent un de ses plus vieux amis et le premier Conseiller de Konoha. Homura derrière ses lunettes et sa fameuse barbiche n’avait jamais perdu de sa vivacité d’esprit et de sa faculté formidable d’analyse. A coté de lui, se tenait un homme assez austère et au visage fier et dur. Uchiwa Fugaku, le responsable du département des forces de police de Konoha était particulièrement crispé aujourd’hui, chose assez peu ordinaire pour quelqu’un comme lui.

Deux personnes se matérialisèrent derrière un rideau de fumée devant le bureau de trois des plus grandes figures actuelles de Konoha, toutes avec des masques d’Anbu. Ils saluèrent et se mirent au garde à vous.
Sandaime posa sa pipe et commença sans s’embarrasser de préambule :
« Vous pouvez retirer vos masques. C’est une mission ‘’normale’’ cette fois-ci. »
Le vieil Hokage avait prononcé le mot normal avec une certaine pointe d’ironie en direction du chef de la police, qui ressentit un semblant d’être mal à l’aise signifié par un léger ‘’hum’ et un froncement des sourcils. Sandaime ne lui avait pas fait de reproche sur sa conduite d’aujourd’hui pour le moment mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait.

L’Anbu : le fameux département « secret » spécialement affréter pour toutes les missions Tactiques et d’Assassinat sous les ordres directs de l’Hokage dont en théorie, l’identité des membres devait rester confidentielle.
Les deux membres firent mine de rien voir, hochèrent la tête et s’exécutèrent. Le premier homme à se découvrir le visage était celui de gauche. De taille moyennement grande avec des cheveux gris blancs redressés un peu en balai brosse, il portait à son visage mi découvert son bandeau protecteur de travers, rabattu à la diagonale sur son œil gauche. Son autre œil visible était loin d’avoir l’air militaire et apparemment plus sujet à l’ennui. A ce qu’il se souvienne après toutes ces années passées sur le terrain, son véritable nom était Hatake Kakashi et allait fêter ses 19 ans dans quelques mois.
Le deuxième Anbu qui fut vivement recommandé pour cette mission etait le fils du responsable du département de police. La raison ? implicitement grâce à cette mission, il pourrait enfin officialisé son entré dans le département Tactique et Assassinat. Tous attendaient de lui énormément : il avait 11 ans et demi. Le clan était fier de son rejeton et il ne s’en cachait pas : c’était un de ces génies qui n’apparaissaient que tous les 10 ans.
Un peu plus hésitant, le ninja enleva son masque. C’était l’archétype d’un membre du clan Uchiwa : cheveux bruns et yeux noirs, couleurs que la famille semblait affectionner particulièrement.
« Il est inutile de s’embarrasser de présentations, vous vous connaissez déjà tous les deux, ne serait-ce que par votre réputation quasi- comparable au sein du village. »
Contrairement à ce qu’il eu crut, Sandaime aurait pensé voir le visage du jeune Uchiwa Itachi plus serein et fermé que d’ordinaire, voir un peu sujet à l’anxiété. Toute la fierté du clan reposait sur lui cette fois ci, et le nouveau petit prodige allait enfin pouvoir prouver ses capacités à entrer dans l’Anbu. Le gamin restait calme et discipliné avec presque un sourire à moitié figé sur le coin des lèvres. L’Hokage aimait beaucoup son regard : c’était déjà un excellent ninja.
Normalement aujourd’hui, le père d’Itachi devait l’accompagner mais au dernier moment se retira pour laisser sa place à quelqu’un d’autre, devoirs familiaux l’appelant. En effet, la présence d’un proche lors de l’entrée à l’Académie était requise et Sasuke, le cadet de la famille suivait ses pas le lendemain. C’était donc la raison de la présence requise en dernière minute et de toute urgence de Kakashi. Le patriarche de famille n’avait pas particulièrement apprécié ce choix mais il du s’y plier, la politique cette fois ci l’emportant sur le prestige familial.
Hatake Kakashi avait sur les mains le sang d’un membre Uchiwa et possédait maintenant son don dans l’œil caché. Le clan Uchiwa avait essayé d’attenter une action en justice mais qui fut rejeté par manque d’élément solide. Bien qu’Hatake en soit sortit vainqueur, les membres de la famille lui vouaient encore une certaine rancœur que personne n’ignorait.

Ayant remarqué du coin de l’œil une certaine contrariété dans le visage de son chef de la sécurité publique, Sandaime prit plaisir dans sa satisfaction intérieure et tendit une enveloppe à Itachi.
Il commença à exposer la mission d’un ton faussement neutre et militaire :
« Dans cette enveloppe, se trouve vos ordres de missions détaillés et vous choisirez entre vous votre nom de code. Etant l’aîné des deux et le plus expérimenté pour ce genre de mission, Hatake Kakashi sera le chef de la mission.
Pour un rapide résumé au retour de sa dernière mission, la patrouille régulière de reconnaissance 49 d’Uchiwa Shisui a surpris des choses troublantes au pays du riz.
Il s’avère que Geppetto, un ébéniste professionnel dans la région du Lancq Ton possède un apprenti au talent… assez proche du Shodaime, l’un des deux fondateurs de Konoha.
Je vous demande d’enquêter sur lui en utilisant le stratagème ou le moyen que vous voudrez et d’en rapporter la « preuve » ici en cas de confirmation.»
Uchiwa Fugaku mit une main sous la table et pinça sa jambe pour ne montrer aucun signe apparent par le visage et sa stature. C’était une humiliation pour le clan qu’un de ses membres se fasse commander par le fils d’un traître du village. Mais elle ne devait pas apparaître publiquement.
Au moment que l’Hokage allait prendre sa plume pour signer un papier quelconque comme pour noter quelque chose d’important, Kakashi s’avança et leva le doigt pour prendre la parole :
« J’ai une question.
- Je t’écoute, lui répondit d’un ton neutre l’Hokage sans décoller le nez de sa feuille.
- Vous dites que cet apprenti possèderait un don proche de Shodaime ?
- Oui. affirma Homura. Selon le rapport, tout porte à croire que cette personne serait bien capable de maîtriser le mokuton ninjutsu.
- Mais d’après les livres à ce sujet, cette technique n’est pas héréditaire et personne d’autre jusqu’à présent ne l’a maîtrisé. Même Tsunade Sama n’en possède la capacité, elle qui est la petite fille du premier Hokage.
- C’est pourquoi nous vous demandons d’enquêter. Concorda Sandaime en classant la feuille dans un coin de la surface apparente du bureau.
- Nous ne pouvons dépêcher une équipe régulière sur le terrain, renchérit Homura, car si il s’avérait que ces faits cités dans le rapport soient exacts et que ce soit le ninjutsu que nous pensons, ce pouvoir doit nous être rapporté et ne doit en aucun cas tomber entre les mains d’un autre village ninja.
- Un autre village caché ? interrogea Itachi.
- Oui. Intervint son père. Dans le rapport de mission, Uchiwa Shisui a signifié la présence non confirmée d’un ninja de Kiri. Il y a dans l’enveloppe la photo et le dossier de celui ci…
- …Hoshigaki Kisame, lut Itachi en feuilletant rapidement.
- Ce sera tout. Répéta Sandaime pour la seconde fois. Vous pouvez disposer.
- Yosh ! » dirent d’un ton militaire les deux Anbu.
Uchiwa Fugaku se pinça les lèvres : il n’avait pas à intervenir pour renseigner ses propres hommes et à faire des éloges subtiles sur son clan. Si il était présent, c’était parce qu’il dans la rubrique « changements de dernière minutes» de la mission.
Dans sa situation il ferait mieux de se tenir droit : ce genre de choses était du temps de Nidaime ou même puisqu’on en parle, Shodaime étaient sévèrement sanctionnés que ce soit un Uchiwa ou pas.
Pendant que les deux ninja se retournaient pour ressortir du bureau, Fugaku lui soutint le regard un court moment puis baissa les yeux. Sandaime accepta ses « excuses » d’un signe du regard. Il ne pouvait de toute façon en attendre plus d’un clan aussi orgueilleux que les Uchiwa.

Au moment où les deux ninja s’engouffraient dans le couloir, l’Hokage se souvint de quelque chose d’important à dire à Kakashi.
« Kakashi, un instant s’il te plait. J’ai quelque chose à te demander. Tu peux sortir Itachi. »
Les deux Anbu convinrent silencieusement de se retrouver à la nuit tombée aux portes de Konoha, c'est-à-dire à la tombée de la nuit comme il était prévu dans le protocole, et Itachi ferma la porte derrière lui.
Homura et Fugaku Uchiwa choisirent aussi ce moment pour prendre congé et repartir à leurs occupations respectives. Cette conversation ne les concernait pas.

*

Il n’avait été vu ni entendu par personne. Dans le contre bas d’une allée, quelqu’un avait réussit à suivre toute la conversation du début. Il se leva et se dirigea vers une destination inconnue, accompagné d’un vieillard avec une canne.
Personne ne les avait encore détecté cette fois-ci.
Konoha n’était vraiment plus ce que c’était.

*

En sortant, le premier conseiller de Konoha remarqua l’air très énervé du chef du département de police mais n’en dit rien.
Le vieux Hokage prit la parole.
« Comme je te l’avais promis il y a de cela quelques temps, c’est ta dernière mission en tant qu’Anbu. J’aurai préféré que ce soit dans de meilleures conditions.
- Hokage Sama, vous savez bien que c’est difficile de prédire à l’avance de quoi sera fait une mission. »
Kakashi avait parlé franchement et sans fioriture aucune. L’Hokage appréciait beaucoup son détachement et sa franchise, choses assez rare maintenant. Il se leva en prenant sa pipe et regarda par la fenêtre : le soleil commençait doucement à décliner. Il faisait vraiment chaud aujourd’hui.
« Dit-moi. Que vas-tu faire après, Kakashi ?
- Je n’y ai pas encore réfléchi.
- Tu le sais qu’on cherche toujours des Junin instructeurs…
- Je … mais je…
- Réfléchis y. cela pourrait t’apporter beaucoup. Peut être récupérer quelque chose que tu as perdu. »
Aucune réponse. Kakashi ne savait pas trop quoi en fait répondre et sa gorge était un peu sec, même si il n’en montrait aucun signe.
A vrai dire, il y avait vaguement pensé. Cela faisait près de 9 ans qui s’étaient écoulés depuis la fin tragique d’Obito. 9 ans de deuils. 7 ans et demi qu’il était rentré dans l’Anbu. C’était une manière comme une autre pour lui de se suicider sans le montrer. Au moins il aurait son nom sur le M.A.C et ça ferait bonne figure les jours fériés.
En vain. Personne ne vint pour lui abréger ses souffrances et c’était même voir le contraire. Combien de personnes avait il assassiné ?
Aujourd’hui, on lui proposait une porte de sortie et de se rendre utile mais pour faire un travail qu’il ne se sentait toujours pas prêt à accomplir psychologiquement.
« Je peux disposer ?
- Oui. Tu es libre tu le sais bien.
- Merci
- Une dernière chose, Kakashi.
- Oui ?
- Méfie toi des Uchiwa. Ils sont particulièrement énergiques ces temps ci.
- Bien Hokage Sama»

*

Un bruit de cane rythmait chacun des pas lourds de son propriétaire, qui par écho s’étendait dans tout l’étroit boyau des égouts de Konoha. Il y avait une personne de plus petite taille devant lui qui ouvrait la marche en tenant une bougie au dessus de sa tête, dont on ne distinguait presque pas le bruit que faisaient ses propres enjambées.
A la lueur de la flamme, c’était un enfant d’a peine 6 ans qui précédait un vieillard. L’enfant n’avait aucune expression sur le visage. Le vieillard quand à lui était infirme d’un bras et couvert de bandelettes à la tête de manière à cacher un oeil. Il se maudit encore une fois en silence d’avoir suggéré à l’habitant des lieux ce repère pour ses sombres activités.
C’était lugubre sombre puant et long à traverser; Danzou détestait lui-même cet endroit.
Le vieil homme s’arrêta, se tourna contre un plan du mur, vérifia encore une fois si personne ne l’avait suivi et appuya sa seule main valide contre la paroi. L’instant d’après, elle trembla en s’ouvrant vers un autre boyau secret donnant lieu sur plusieurs cavités dispersées sur les cotés. L’enfant rouvrit la marche d’un mouvement presque mécanique jusqu’à tourner à la troisième cavité. Il n’y avait aucune peur dans sa démarche, aucune hésitation.
Aucune émotion.
Danzou passa devant l’enfant et ouvrit la porte sans s’embarrasser de bonnes manières comme frapper à la porte. C’était après tout le propriétaire et celui qui avait aidé financièrement à la création de son laboratoire. Ce qu’Il y trafiquait n’avait rien de secret pour lui. Ce savant fou n’avait pas fourni sa base de toutes sortes de pièges.
Sa confiance et son orgueil le perdraient un jour.

A l’intérieur, leur hôte leur tournait le dos, encore plongé dans le noir. Comme tout laboratoire, la salle était assez vide question décoration et sur les tables et étagères se tenaient mélangés diverses potions, flacons, tubes à essais ou parchemins quand dans un ordre précis différents échantillons vivants ou non n’y étaient pas disposés.
Au fond de la salle se tenait celui qu’ils étaient venus rendre visite, leur tournait jalousement le dos. Habillé du vêtement traditionnel de Konoha, il avait les cheveux longs descendant jusqu’à la taille. Ses mains n’avaient pas arrêté de travailler depuis leur arrivée.
« Ma porte n’était pas ouverte à ce que je sache, vieux fou. Rien ne t’empêche de frapper à la porte, Danzou.
- Toujours aussi arrogant… Orochimaru.
- Tu as beau m’avoir offert le local pour travailler, tu n’es pas exempt des bonnes manières.
- C’est réciproque : rien ne t’empêche d’être poli et de te retourner quand tu me parles.
- Les vieux sont vraiment longs à crever. Ku ku ku » railla le scientifique en posant tout son outillage.
Tout en se tournant, il continua de rire avec un son presque strident voir presque reptilien à l’oreille. Dans la lumière des halogènes, l’enfant découvrit l’éternel rictus de leur interlocuteur, marque de sa fabrication et qui ne présageait jamais rien de bon. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait son teint blanchâtre voir presque fantomatique, ni même ses yeux reptiliens, brillants d’une inimaginable folie.
Orochimaru fit une courbette de fausse modestie. Danzou remarqua qu’il portait une bague à sa main gauche. Il l’enlevait mystérieusement pour apparaître en public.
« Bienvenu cher Danzou Sama. Que vaut donc le privilège de votre visite dans mon modeste bureau ? »
Danzou sourit vaguement et alla s’asseoir au coin d’une table, après avoir libéré d’un revers de la main la chaise d’un ou deux vieux manuscrits sans grande importance.
« Orochimaru. Nous avons un problème.
- Lequel donc ? Je t’écoute, mes oreilles sont toutes ouïes mais … es ce que celles d’un gamin y sont prêtes ? »
Orochimaru n’aimait pas particulièrement que d’autres oreilles que celles des concernés soient présentes lorsqu’il traitait ce genre d’histoires.
- n’y fait pas attention ; il n’y a aucun risque.
- Quel est son nom à ce gamin ?
- Je… Commença l’enfant. Je n’ai pas de nom.
- Bien. Sourit Orochimaru d’un air satisfait. Je reconnais bien là tes bonnes vielles méthodes. Bon je t’accorde une audience mais fait vite. J’ai du pain sur la planche, ta visite me perturbe plus qu’elle me fait plaisir. »
Danzou se crispa un court instant en tenant sa canne. Il prit un air faussement innocent pour lui répondre, histoire de bien savourer par avance la surprise se lire sur le visage de son interlocuteur.
« Te souviens tu du projet Genesis-0 ? »

Orochimaru arrêta de sourire. Ce que ce vieux fou allait dire était peu être intéressant après tout.
Satisfait de son effet, le vieil homme tapa sur sa canne avant de continuer :
« Bien. Je vois que cela te rappelle quelque chose.
- Oui… vaguement, un projet ambitieux qui fut avorté par manque de résultat concluant. Enfin bref peu importe, dit moi où est le problème ?
- Il semblerait que certaines « preuves » soient encore existantes. »
Cette fois-ci, le visage d’Orochimaru changea totalement et devint très sérieux. Si il n’était pas pâle d’origine, Danzou aurait facilement imaginé la décoloration.
« Alors qu’envisages-tu ? Susurra Orochimaru après un instant. Saches que ceux avec qui je travaille actuellement ne vont pas être particulièrement sympathiques avec nous deux si ils l’apprennent.
- je ne fais pas partit de l’Organisation, souffla Danzou d’un air distant, je n’ai donc pas à craindre grand-chose de leur part. La question serait plutôt de savoir ce que TU envisages.
- Mais ton nom apparaîtra facilement dans les rapports et cette fois-ci, il faudra plus que quelques courbettes pour t’en sortir, mon cher Danzou Sama.
- Je vois que nous arrivons à la même conclusion.
- Oui… nous devons éliminer cette ‘’preuve’’. Sais-tu où elle se cache ?»
Danzou prit un air satisfait et lui tendit une enveloppe. A sa lecture, Orochimaru ne cacha pas son air pensif cette fois ci et croqua son pouce. La petite douleur l’aidait souvent à réfléchir, bien qu’inutile en fin de compte.
Après une seconde relecture du document, le Sanin leva les yeux vers Danzou d’un air amusé.
« Bien… je vous ce que nous allons faire.
- tu as déjà un plan ?
- tu le sais bien que je suis un génie. »
Il claqua des doigts et appela le nom de quelqu’un. L’instant d’après, une jeune femme agenouillée apparut dans un rideau de fumée.
Orochimaru sourit.
« Anko. J’ai une mission pour toi. Ecoutes moi bien.
- Oui Orochimaru Sama. »

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Nouvelle fic qui sera très rapide à conclure.

Le concept est assez riche et dynamique : j'ai pris sur moi de vous faire ce tout nouveau scenario.
Le prologue et le c1 ainsi que le C2 se concentreront sur la presentation général des protagonistes et des enjeux.

Pour l'instant je trouve le départ plutot bon et j'ai hate de vous présenter la suite

le c2 arrive... très vite ;)

A très bientot !
Dernière modification par Kydash le mer. 29 nov. 2006, 12:46, modifié 2 fois.
Kanji
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Message par Kanji »

Voilà qui s'annonce...mouvementé.

Ca se lit très bien, même si j'ai encore quelques problèmes avec ton style d'écriture (question de goût, pas d'efficacité) et si je n'apprécie pas tellement les références à Pinocchio. J'ai hâte de voir ce que tu as fait de Yamato. Comme toujours, la suite !
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Tayuya
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Message par Tayuya »

C'est très prometteur ! :grin: que des gars classes ^^ un scénario qui m'a l'air bien construit, des personnages fidèles à eux-mêmes, surtout Fugaku et un style assez fluide.
J'ai vraiment hâte de voir ce que ça va donner. Tu as réussi à me faire accrocher.

Juste un truc, ya quelques fautes d'orthographe et parfois, la syntaxe fait qu'on ne comprend pas immédiatement de quoi il s'agit.
Détail scénaristique : Orochimaru ne part pas un peu après la nomination du 4ème Hokage ? si Kakashi a 19 ans, il devrait etre parti depuis un moment non ?
Jainas
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Message par Jainas »

Je plussoie a ce qu'a dit Tayu...

J'aime beaucoup le passage avec Orochimaru, ainsi que les petites piques lancées par les Uchiha a propos de Kakashi...
Et Itachi et Kakashi dans la même équipe hein ? Ca promet .... (et que du bon ^^)
Juste un truc, je me demande si kakashi garde son bandeau sous son masque d'anbu. Ca me semble très peu probable, tout d'abord parce que l'épaisseur du bandeau rendrait tout simplement impossible d'ajuster le masque, et ensuite parce que qu'en cas de problème, le processus "enlever le masque, enlever le bandeau, remettre le masque" est un peu long pour une situation d'urgence, sans compter que ça le forcerait a dévoiler son visage...
Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

je suis parti sur la base qu'orochimaru était resté encore un peu plus (comme me la soutenu une certaine personne) et qu'il était parti a peu prèss vers ces eaux là c'est a dire, un an et demi avant le massacre uchiwa.

Après pour le sharingan de kakashi, il est vrai qu'on a du mal à l'imaginer sous le masque anbu, le probleme étant l'oeil. Je ne l'ai jamais vu cligner de son oeil lors de son utilisation.
En meme temps c'est vrai que c'est un peu survivor pour le bandeau à relever en dessous du masque sans que personne ne le voit. :lol:
Au fait jainas ! si tu regardes bien la première scene ou yamato apparait, il a son bandeau à l'interieur déjà accroché donc... ^^;

prochain chapitre demain ou après demain. comme je l'ai dis, c'est un truc assez rapide à boucler.
Sakamoto Julietta
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Message par Sakamoto Julietta »

Et bien, ca promet... Je suis content de lire au moins un de tes ecrits (les autres, j'ai jamais eu le courage, trop long!!!) et je ne suis pas décu. Surtout que le scénario est assez allèchant.

Bonne continuation....
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lebibou
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Message par lebibou »

Tiens donc, une nouvelle fic de Kydash. Je m'avance tout fièrement dans ma lecture et qu'elle est donc la première chose qui me saute aux yeux.
Y'a un gros progrès au niveau du style. Les premiers écrits et ceux là ne sont en aucun cas comparable. C'est tout benef pour toi, je peux te l'assurer.
Deuxième constatation, ça traite de l'enfance de Yamato. Là, je suis un peu moins content parce que l'idée d'un One-shot à ce sujet me trottait dans la tête. Enfin, je te pardonne étant donné que ton histoire a l'air nettement plus compliqué que mon One Shot (et pis, j'en ai plein d'autre en reserve).
Troisième constatation : il se passe plein de chose autours, Kakashi qui prend sa retraite, Itachi qui prépare son massacre dans les règles de l'art (oui, je sais que tu n'en parles pas, mais faut bien le préciser quand même)
Ah oui, deux question :
Quand les Uchiwa parlaient de faire une attaque en justice à l'encontre de Kakashi, c'était pour plaider quel motif ? Vol ? Meurtre ?
Peut on considérer Yamato comme le grand père de Tsunade ?
Quoi je :arrow: ?
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Kydash
Chunnin
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Inscription : jeu. 17 nov. 2005, 17:49

Message par Kydash »

Et pour le style, je ne peux que t'en remercier grâce à tes corrections.
Kakashi qui prend sa retraite, Itachi qui prépare son massacre
C'est le jeu du chassé croisé. le massacre du clan sera traité mais d'une manière un peu plus inhabituelle que d'ordinaire. je ne relaterai pas les faits mais à ma sauce les engrenages qui ont poussés Itachi.
Quand les Uchiwa parlaient de faire une attaque en justice à l'encontre de Kakashi, c'était pour plaider quel motif ? Vol ? Meurtre ?
C'est plutôt par rapport au sharingan. un don aussi important dans un clan aussi noble est nécessairement entouré de mystères et de moults protections. l'exemple le plus frappant est celui des hyuuga comme la soke et la bunke.
Dans le monde ninja, il y a les secrets et c'est souvent ce qui fait la différence lors des missions. le sharingan peut être considéré comme un secret précieux et capital.
Ici Obito, qui en plus a l'époque de son vivant était un boulet pour le clan l'offre au fils de celui qui a trahit konoha. Il est normal que les uchiwa a l'époque n'aient pas dit "cool, on a un nouveau pote grace a obito".
le contraste dans l'oeuvre original le montre : le conflit conformisme des codes contre sacrifice pour le bien de l'autre.
Peut on considérer Yamato comme le grand père de Tsunade ?
demi frère à la rigueur ^^;


Prochain chapitre livré demain. (encore une ou deux scenes et ca sera bon).
Kydash
Chunnin
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Message par Kydash »

Chapitre 2 : un morceau de bois

Pays du Riz, région du Lancq Ton.
C'était la pleine saison des pluies.
Encadrée sur trois côtés par des montagnes et ouverte, au nord se trouvait la seule ville maritime, Kosaka. A quelques heures de marche vers l’Est de celle ci, dans un coin marécageux assez peu fréquenté par les gens, se tenait un magasin du vieil homme qui malgré emplacement, bénéficiait d’une grande notoriété.
Le sommet de son crâne était dégarni depuis longtemps et ses cheveux étaient maintenant de colorie poivre et sel, fruit aussi des ans. Sasatoki Aseamon, ou « Geppetto » comme il aimait qu’on l’appelle y était le tenancier. Dans son modeste atelier, il avait reçut au fil du temps bon nombre des commandes ou de projets de plus ou moins importance, souvent de grands seigneurs. Son talent était reconnu partout où il allait.

Ils travaillaient encore à cette heure-ci. la pluie n'avait pas cesser de battre aujourd'hui. Pour les habitants de ce magasin, c'était le cadet de leurs soucis le mauvais temps.
Dans l’atelier exigu situé dans le fond des appartements, ils étaient assis devant leurs secrétaires, dos à dos et séparés l’un de l’autre au maximum de distance que la pièce pouvait le permettre. Aseamon avait installé ainsi leurs secrétaires afin que ses protégés n’aient pas l’esprit tourné ailleurs pendant les heures d’exercice comme il arrivait auparavant -et dieu sait qu’il y veillait encore-. Dans leur métier, aucune erreur n’était permise. Il observait du coin de l’œil leurs travails en même temps qu’il traçait les plans de son prochain.

La seule fille de la pièce avait les cheveux châtain repoussés dans le dos par un petit nœud.
Essayant de se retenir pour ne pas éponger sa sueur au front, elle maîtrisait en même temps son tremblement des mains pour ne pas abîmer de la pointe, la matière travaillée. Il ne manquait plus qu’un détail minuscule… et ce serait bon. Les pièces de la poupée n’avaient plus qu’à être assemblées une par unes, puis peintes un peu plus tard comme celles de ses autres camarades. Enfin ça, c’était le moins important. De ses petites mains expertes ; petit à petit et unes par unes les membres des marionnettes. Tout était prêt, elle mit la figurine sur l’estrade à 5 marches, à coté des autres.
Saya, la fille du meilleur ébéniste du pays lui fit signe qu’elle avait enfin terminé et put enfin s’éponger le front. En nettoyant ses lunettes, elle regarda son père d’un grand sourire épris de fierté.
Le vieillard hocha de la tête mais ne manifesta aucune expression : le meilleur moment de la journée allait enfin arrivé. D’un abord assez calme et presque réservé, elle brûlait en réalité d’une énergie et d’un feu intérieur inhabituels chez une femme. Celles de la région étaient encore élevées dans le sentiment que leurs opinions étaient dénuées de valeur. A l’instar de son père, Saya disait exactement ce qu’elle pensait et exposait ses désirs sans la moindre ambiguïté. C’était l’une de ses qualités majeures.
Geppetto cessa de rêvasser et tonna d’une voix assez forte dans toute la pièce, même si en fait, ce n’était destiné que pour une seule personne.

« Bien posez vos outils. L’exercice est terminé ! »
Saya ne dit rien mais fixa attentivement son collègue qui n’avait pas répondu à l’appel. Geppetto répéta son ordre.
Aucune réponse.
« Jotaro, tu m’écoutes ? »
Il ne réitéra pas sa question. Apparemment comme à son habitude, celui-ci faisait du zelle. Il soupira : avec l’expérience il avait apprit que cela ne servait à rien de répéter de nouveau son ordre. Ce petit n’était pas comme les autres et après tout, dans leur métier l’excès de zelle était toujours payeur.

Il n’avait rien entendu de l’ordre donné, trop encore aspiré dans toute sa concentration déployée pour parachever l’œuvre qui lui avait été confiée. La restauration d’une très vieille pièce d’horlogerie en marbre n’était pas une chose aisée.
Pourtant, le jeune homme n’avait pas le visage tordu par la concentration, ni l’impression de vouloir contenir ses tremblements de mains. Dans ses yeux respirait l’intelligence et un sens inné de la mesure. A quinze ans, le gamin avait l’assurance que d’autre dans le métier, cherchait encore vingt ans plus tard.
De très nombreuses pièces de l’élément mécaniques étaient encore un peu dispersées un peu partout sur la surface du bureau. Le garçon n’en avait cure, il n’était pas horloger. Sa corbeille était complètement pleine de copeaux et de sciures de la surface du bois travaillé. Ses mains s’activaient à la tâche, assez ardue car minutieuse. Aucune erreur n’était permise lorsqu’on travaillait sur le bois, surtout que le vieux était derrière. Avec son ustensile, le bois grinçait sous un frottement perpétuel et régulier. Autant pour d’autres, le cri du bois pouvait être très agaçant, pour lui c’était une méthode comme une autre d’introspection.
Ni même pour l’instant apprenti ébéniste.
Rejouant le même scénario depuis des lustres, ses doigts jouaient de l’outil en même temps que ses pupilles visionnaient des images fantomatiques. Des représentations cinématiques d’une autre époque.

Son esprit ne travaillait pas le bois, il contemplait une scène de l’ancien temps. Il y avait un homme d’assez grande stature, installé sur un champ de bataille. Il portait une armure rouge et avait de nombreux guerriers à ses ordres. Quelque chose était attachée à son front, une sorte de bandeau avec un motif de feuille. Assis en tailleur, l’homme en armure observait le champ de bataille. Jotaro avait l’impression qu’ils se connaissaient depuis toujours. Accompagné de maux de têtes, l’homme en armure rouge venait souvent lui rendre visite à plusieurs heures de la journée, pour lui montrer d’autres visions du passé par de petites séances.
Il avait fini par ne plus en parler, ni même à Saya par peur de passer pour un fou.
Mais il n’était pas fou : dans son fort intérieur, Jotaro savait que l’homme en armure rouge avait été important d’une manière ou d’une autre. Cet homme avait existé.
Il revient à la réalité. La pièce était presque finie.
Le vieux serait content.

*

Il se fichait bien de la pluie ; chez lui c'était plus que monaie courante et ce ne serait donc pas ça qui le déboussolerait.
Si les ninja étaient des messagers de mort, lui plus que quiconque était la personnification de la grande faucheuse. et dans sa profession, le mauvais temps était plus un certain avantage.
Dans ses yeux froids comme des glaçons et meurtriers, Il n’y avait aucune émotion rassurante qui y transparaissait. Son physique assez grand et costaud n’était pas pour autant particulièrement ravageur, faute d’un teint de peau un peu plus bleu que la moyenne et un sourire assez magique grâce à des dents plates, triangulaires, et dentelées un peu comme les requins blanc. Avec 3 branchies situées de chaque cotés en dessous de ses yeux, on aurait presque eut l’impression que ces derniers n’étaient pas étranger à son acte de naissance.
Les origines d’Hoshigaki Kisame étaient troubles et il était interdit de lui en parlait.
Dans son dos, se baladait quelque chose d’assez complaisant en cas de problème ; une gigantesque et imposante épée de style ancien (plus connu sous le dénominatif Zanbato), drapée dans des bandelettes. De conception originale, son ancien propriétaire prétendait qu’elle avait été faite en peau de requin. Elle portait le nom de Samehada. Peut être qui sait mais il était clair qu’il n’avait pas mentit sur son efficacité. Dans son pays on lui avait apprit a prendre des vies un peu à la même manière que l’océan s’occupe des marins inexpérimentés et trop confiants d’eux même : de manière violente et impitoyable. Notre grand bonhomme bleu avouait dans ce cas une franche qualité à sa gigantesque épée : très efficace pour l’aider à remplir cet office… Sauf quand l’envie lui prenait de laisser en vie certaines personnes pas trop faible et qui un jour seraient peut être capables de venir lui demander des comptes.

Mais ce ne serait pas encore cette fois-ci.
Dans la petite ville où il avait échoué, il n’y avait pas grand-chose de dangereux dans le coin. De ce fait, il n’était pas souriant et personne n’avait le droit de l’approcher ou lui demander qui il était. Le ninja n’aimait pas le mot « discrétion » et n’avait donc rien fait pour cacher son visage, ni son affiliation au village de Kiri. Kisame Après avoir pris quelques renseignements auprès de la ‘’gente féminine payante locale’’, il se dirigea vers la sortie de la ville pour rejoindre la route menant aux zones marécages. Même si sa mission était terminé, Kisame aimait beaucoup se ballader dans ces endroits là, souvent sources de grands profits.
En effet, ceux qui voulaient contacter un assassin clouaient un Rikudo gofu, talisman à l’effigie des démons à tête de bœuf et de cheval, gardiens de l’enfer, sur les temples en bordure de route. Méthode ancienne et assez connu, personne n’avait osé jusqu’à maintenant se jouer des ninja de Kiri. Ce n’était que pure spéculation mais il était de coutume que quiconque souhaitait la mort d’un ennemi, le maudissait en placardant des imprécations sur les temples. Les croyances étaient tenaces, même dans ce trou paumé. Et cela arrangeait les poches de certains ninja qui voulaient faire quelques bénéfices en plus.
Surtout quand des rumeurs affirmaient que le « petit » prodige Kisame était dans le coin.
Comme prévu, arrivé au temple, le talisman était là. Il avait une petite idée de la topographie des lieux et un endroit en particulier avait retenu son attention. Le ninja de Kiri ramassa quelques petits cailloux. Il était l’heure de dessiner un petit peu sur le sol.

*

Jotaro souffla sur les copeaux. Satisfait, il passa un rapide coup de chiffon pour y voir clair: la pièce de mobilier était complètement terminée. Ce n’était plus qu’une petite question de petites retouches pour achever la finition auxquelles il ne lui appartenait pas d’y travailler..
Il prit l’un de ses plus grands sourires et cria dans tout l’atelier:
« Maître j’ai fini ! »
Dans les yeux de Geppetto, une grande lueur étincela tout à coup. Malgré son inquiétude et sa curiosité, il était resté à bonne distance d’où son apprenti avait travaillé quinze durantes. Il reprit son air renfrogné assez vite après s’être redressé la hâte.
« Et bien, il t’en a fallut du temps, gamin ».
Jotaro sourit timidement et baissa les yeux. En voyant ça, Saya ne pu s’empêcher d’envoyer un petit pique.
« Bien, voyons d’un peu plus prêt quel triste sort tu nous encore préparé pour cette pauvre horloge.»
L’interpellé se contenta d’hausser les épaules. Ses protestations ne seraient pas prises au sérieux par sa camarade. Geppetto s’approcha. A première vue, les gamins avaient bien travaillés. Il se pencha d’abord sur le travail de sa fille.

Saya lui avait fait honneur : les précieuses et splendides poupées japonaises étaient fin prêtes pour être livrées pour que les petits détails vestimentaires ou de décoration autre que sur bois soient réglés. Geppetto lui fit remarquer que les mains des pantins étaient quelques peu disproportionnées par rapport au reste du corps. Il prit un air faussement dédaigneux et prit un outil pour mettre lui-même la main à la patte.
Sa fille baissa la tête.
Au moment d’approcher sa pointe du bois, une petite voix fluette se fit entendre :
« Arrête, ça chatouille ! »
Il suspendit son geste. Regardant à gauche, à droite de ses yeux égarés, il ne vit personne d’autre dans la pièce apparaître et être à l’origine de la voix. Dans son dos, Jotaro et Saya n’avaient pas bougé, ni apparemment parlé.
La pointe gratta de nouveau le petit élément en bois et encore, il perçut non pas une voix, mais plusieurs.
« Tu n’as pas entendu, elle t’as dit arrête ! »
Relevant le nez, de la sueur coula sur son front : toutes les têtes de poupées avaient tournées la tête vers lui et le pointaient de l’articulation du bras.
Le maître de l’atelier tomba de peur de sa chaise totalement à la renverse et se couvrit le visage avant de voir… deux personnes derrière lui à l’air hilare. Le gamin avait ses deux mains jointes l’une dans l’autre. Geppetto percuta en même temps que sa tête le sol la pauvre réalité. Après le choc, Saya et Jotaro l’aidèrent à se relever maintenant difficilement leurs sérieux.
«Tu m’as encore jouer un mauvais coup toi… »
Le nez de Jotaro s’allongea pendant que celui-ci, son sourire éloquent ne mentait pas lui non plus.

*

Un pas précipité dans la boue suivi par plusieurs autres. Sous une pluie et un déchaînement violents des éléments, les hommes sous leurs chapeaux de paille se dépêchaient de se rendre au temple.
Arrivés à l’endroit où ils avaient placardés le dessin il y a quelques heures plus tôt, ils furent soulagés de voir que les dochujins y étaient. Leur contact était donc vraiment bien arrivé à Lancq Ton.
« Un arbre géant… étang.
- Je vois.
- !?
- C’est le cyprès géant près du bassin d’irrigation
- Bien on y va»
Les six autres personnes confirmèrent de la tête et se mirent tout de suite en route, sans plus causer. Non pas que ce soit très loin, le climat était peu prêté aux randonnées nocturnes.
Le plus jeune des 5 s’arrêta : il avait entendu un bruit dans la clairière. Il s’arrêta brusquement et regarda dans cette direction. Il avait cru avoir vu deux points rouges comme des pupilles le fixer un bref instant. Se frottant les yeux, il voulut constater de nouveau si il n’avait pas rêver.
« Que ce passe t’il, Sanjuro-Kun ?
- Rien… je vous rejoins tout de suite. Je voudrai vérifier… un truc.
- Bien. Ne traîne pas. »
Ce n’était peut être que son imagination mais il ne serait pas rassuré. Dans le revers de sa veste tout en avançant vers l’endroit en question, sa main s’était doucement rapprochée du manche du couteau. On n’était jamais que trop prudent.
Satisfait par sa réponse, les autres repartirent. Il les rejoint quelques instants plus tard.
Personne à cause du temps et de la plui ne préta attention à l'étincelle rougoyante dans le fond de ses yeux.

*

Il n’avait pas trop apprécié la blague et les avaient renvoyé dans leurs quartiers respectifs, avec l’interdit formel de se voir ou de communiquer. Saya avait vivement protesté s’affichant en parfaite victime du « génie » « diabolique » de son odieux comparse mais la sanction n’en fut pas moins alourdie, à la grande satisfaction de Jotaro. Après tout, les 3 prochains jours à nettoyer l’atelier et le magasin n’étaient qu’un modeste prix à payer pour s’être offert le luxe de se moquer de son maître. Au moins, il ne serait pas le seul à payer cet « outrage ».
Geppetto s’assit sur le coin de son bureau, comme il en avait si bien l’habitude de le faire. S’était il montré trop sévère ou étais ce encore un coup de sa fierté maladive et mal placée ?
Ils n’avaient pas fait grand-chose de mal après tout mais son propre père affectionnait ce genre de pratiques, voir même un tantinet plus violentes.
Mais ce n’étaient pas ses enfants. Geppetto était issu d’une famille noble et quand son frère choisi la voie des armes très tôt, lui choisit celle de l’atelier et le bois. Leur père ne s’était jamais occupé d’eux et quand son frère mourut, il n’y vit dans son seul œil encore valide que du dédain pour lui. Geppetto ne regrettait pas néanmoins cette voie : son mentor alors surnommé Montelio avait toujours été particulièrement dur avec lui des heures et des heures durant. Il appréciait maintenant car sans lui, il ne serait jamais rien devenu de ce qu’il était maintenant.

Geppetto regarda les créations de ses jeunes effrontés. Le travail de Saya était soigné et fin mais n’avait rien de commun avec celui de Jotaro. L’approche du bois est différente selon les individus, et même si les deux travaux contrastaient comme le jour et la nuit, leur marque était reconnaissable pour lui qui les avait formé. Il était fier de sa fille mais ses sentiments étaient assez ambigu pour le travail accompli par Jotaro.
Le meuble était tout à fait remis sur pied mais pour ce qui est de son fonctionnement, c’était une autre histoire.( Il chercha d’ailleurs pendant quelques instants une explication logique au pourquoi que Jotaro avait démonté les éléments mécaniques qu’alors qu’on lui demandait seulement de retaper la façade en vain.)
Geppetto passa sa main sur son travail. Il n’y avait vraiment rien à lui reprocher encore cette fois ci. En fait, son approche du bois était différente non pas seulement de celle de Saya, mais de toutes celles qu’il avait vu jusqu'à présent. Et ce n’était que de très petits détails qui pouvaient dire que ce meuble provenait de son école.
C’était bien sûr il avait ce don mais il n’expliquait pas tout. Geppetto lui avait interdit de l’utiliser au court de son travail. Jotaro n’était pas là pour faire de la magie mais pour apprendre un métier, ce fusse pour aider son village. Les règles étaient les mêmes pour tout le monde.
Geppetto fut comme saisi d’un profond sentiment d’amertume : ce gosse ne ressentait rien pour le bois. Il n’y avait rien et c’était la première fois qu’il voyait ça depuis qu’il avait commencé le métier. C’était souvent signe que la personne avait d’autres rêves et projets dans la tête quand ce n’était pas la marque d’un profond mépris de la profession. Tout était mécanique dans ses gestes mais si précis. Jotaro n’avait jamais caché ses idées de voyage.
Le maître devrait prendre tôt ou tard une décision sur son sort.
Et ce moment arrivait.

« T’es sûr qu’il ne va pas monter ?
- Ne t’inquiètes pas, tu le connais : il ne montra pas avant un bon moment. »
Penché sur le coin de la porte, Jotaro guetta encore une fois le retour du trouble fête.
« Tu t’inquiètes pour lui, n’es ce pas ? »
C’était Saya qui s’efforça encore une fois de le rassurer.
Il ne répondit pas à la question. Malgré ses grands airs et ses multiples tentatives de protestations, la fille ne les prendrait pas au sérieux.
« Ne t’inquiète pas, continua-t-elle. Il est ne risque rien dans son atelier. Viens plutôt te réchauffer avec moi. »
Jotaro rougit et ferma la porte aussitôt. A l’instar de son mentor, Saya disait exactement ce qu’elle pensait et il le savait très bien. Les joutes verbales entre eux étaient monnaies fréquentes et assez animées car ils étaient rarement du même avis.
Bien sûr les sentiments entre eux étant d’âge à peu près égale avaient conspirés et ils s’étaient très vite retrouvés ensemble, jouant le jeu de l’amourette secrète. Pour Jotaro, l’attirance physique ne faisait pas tout du charme de Saya et son indépendance avaient fini par le fasciner complètement bien qu’il se le nier encore un petit peu.
Doucement, elle s’était rapprochée de son dos et l’avait entouré à la taille de ses bras.
Jotaro se laissa faire et ils allèrent s’allonger sur le lit.
« j’aime pas ça, dit Saya après quelques minutes.
- Quoi donc ?
- Cet air. Ce sourire si lointain. Comme si tu étais ailleurs qu’avec moi. »
Il haussa les épaules en se passant la main sur la figure.
« Saya… on en a déjà parlé.
- Explique moi dans ce cas. Peut être que mon ignorance et mon intelligence inférieure te fera voir les choses sous un autre angle. »
Sur ces mots, elle s’assit sur le lit et mit sa main dans la sienne.
« Saya… il s’agit de quelque chose d’assez difficile à expliquer, dit-il impénétrable.
- Et tu as peur de quoi ? c’est l’aventure qui t’appelle… ou quelqu’un d’autre. Rajouta t’elle tristement.
- Vent noir… j’ai l’impression que le vent noir va souffler. »
Saya ouvrit la bouche pour jeter un pique puis se ravisa. Jotaro était très sérieux. Elle avait compris par déduction avec ce qu’il lui avait dit auparavant, qu’il y avait quelque chose de plus important qu’un simple désir d’aventure. Peut être même de plus dangereux, sinon suicidaire. Elle l’entendait parfois parler dans son sommeil d’un endroit inconnu appelé Konoha ou d’un serpent à l’apparence humaine.
Saya trembla et lui tourna le dos. En se mordillant l’index, elle se rendit compte qu’elle avait peur pour lui.
« J’ignore ce qui te motive, Jotaro-kun. Mais si tu désires si ardemment entreprendre un voyage, sache qu’il ne se fera pas sans moi. »
Jotaro se leva d’un abondi du lit et explosa, sans prendre gare au ton qu’il utilisait.
« Je te l’interdit ! Qu’y connaît tu as mes problèmes ?
- Une question de rustre ma parole ! T’imagines tu détenir le monopole de tout à cause de ce que tu caches dans ton pantalon ? »
Jotaro rougit jusqu’à la racine de ses cheveux. Comment discuter avec une fille aussi culottée.
« De plus ! Comment pourrais tu partir ? Tu n’oublierais pas par hasard ce que pourquoi tu es venu ici ? Les gens du village ont besoin de toi, tu le sais !
- Tu ne sais que ce que tu veux bien savoir !
Saya agita une main nonchalante
« T’inquiètes pas que tu reviendrais vite. Tu nous aimes trop pour partir.
- Ma place n’est pas avec vous ! »
Cette fois-ci, Saya accusa le coup. Jotaro voulut s’excuser mais c’était trop tard. La conversation était terminée, Saya avait baissé la tête.
Doucement elle se rendait à la porte.
« … Très bien. Part si tu veux. Mais ne t’étonnes pas si quelqu’un d’autre à ton retour partage ma couche. »
Et elle sortit en claquant la porte.
Jotaro ne la retint pas. Il n’avait jamais aimé se disputer et puis, ses maux de têtes revenaient de nouveau.

*

« Sasuke Geki, commandant de la milice.
- Hoshigaki Kisame, ninja de Kiri.
- Vous n’êtes pas…
- Considérez le comme disparu. »
Les hommes se regardèrent l’un après l’autre. Ils avaient été piégés. Connaissant la réputation des hommes de Kiri, ils avaient peut être encore une chance de conclure l’affaire sans y laisser la vie.
Geki continua :
« Il y a dans ces marécages un homme qui doit être… »
Il tapota le pommeau de son katana pour toute explication. Kisame montra ses dents dans la pénombre.
« Son nom ?
- Sasatoki Aseamon. Pour cette tâche, vous gagnerez 500 ryo. »
Le ninja ne dit rien mais n’en pensa pas moins. Vraiment, ce genre d’activité lui plaisaient vraiment. Et puis, au diable les bonnes mœurs.
Quitte à jouer sur le culot, Kisame eut l’idée d’une question assez dérangeante.
« Dites moi pourquoi… ce sera ma seule condition.
- Je savais bien qu’il me faudrait tout raconter pour m‘allouer les services d’Akira Yamada. Puisque vous allez accomplir sa tâche, sachez qu’après vous ne pourrez plus refuser le contrat. »
Kisame hocha la tête. Geki était intelligent.
Les autres enlevèrent leur chapeau.
« Ce sont les 4 artisans du han qui travaillent le bois. A eux tous, ils produisent, fabriquent et réparent 1500 pièces par ans et 30 hommes travaillent dans leurs ateliers.
Mais depuis peu, un ébéniste sous leurs ordres, ce Aseamon, utilise une technique secrète pour d’autres clients, les vendant à nos ennemis. »
L’un des quatre artisans sortit du revers de son haori un morceau de bois finement taillé et décoré. Geki posa la pièce au sol et mit sa main dessus.
« Nous avons un informateur qui nous a confirmé ces dires.
Nous ne pouvons tolérer cela : il fabrique en secret en utilisant des nouvelles méthodes sans les partager pour s’auréoler de prestige. En cachant ses projets, il compromet l’avenir et la réputation de tous les artisans. Ne faudrait il pas mieux coopérer tous ensemble ?
Je vous implore d’accepter »
Kisame lui fit signe de la main d’arrêter son petit numéro et de lui remettre le morceau de bois. les instructions et la carte étaient à l'intérieur.
« Vous avez penser à tout n’es-ce pas…
- Comment ?
- En voulant me faire assassiner Aseamon, vous évitez que votre petit manège d’espionnage industriel soit dévoilé. Avec suffisamment d’hommes, vous auriez pu tout aussi bien régler l’affaire vous-même, mais avec moi, aucun risque pour qu’un scandale éclate.
Une fois mort, vous n’aurez plus qu’à aller fouiller dans son atelier et récupérer les plans.
Intelligent en effet.
- … le ferez vous ?
- Bien sûr. Vous aurez sa tête servi sur un plateau demain.
- demain matin, ses apprentis se rendent en ville chercher des provisions. Ne négligez pas ce détail. l'autre partie vous sera laissée laissé à votre retour ici et dès confirmation du décès d'Aseamon.»
L'affaire conclue, les hommes remirent leurs chapeaux et disparurent dans la nuit, aussi bien qu'ils étaient apparus.
Kisame réfléchit un peu pour rechercher un détail à la conversation qu'il aurait pu manquer en cours de route. l'homme le plus jeune de la conversation semblait particulièrement étrange, le fixant plus que d'ordinaire. il n'y avait pas de peur dans son regard.
Kisame haussa les épaules.
Qu'importe après tout, demain serait jour de paie. la nuit lui porterait peut être conseil mais avant, il préféra se mettre en route à l'endroit indiqué par la carte.

--

Chapitre assez long, pour gros travail des détails, des descriptions et de la présentation générale. l'histoire commence vraiment sur le chapitre 3.

J'ai beaucoup plus travaillé le carractère de mes personnages annexes qu'auparavant. Saya et Aseamon ont un carractère et j'ai fait de mon mieu pour rendre yamato crédible.
Pour le nom, j'ai fait au pif. il n'a pas de nom lui non plus. comme j'avais envie de faire un petit hommage à Jojo bizarre aventure, c'est sorti comme ca.

Voilà, prochain chapitre pour samedi-dimanche a mon avis.
Flore Risa
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Message par Flore Risa »

Tu sais se que je t'ai dis Ky?! Ton truc court... va devenir à ralonge, je le sens, parce que ça me fais penser (comme tu le dis toi-même) à une autre de tes oeuvre qui devait être courte et qui fini -si je me souviens bien- à 140 pages pour le moment!

Mais bon, c'est toujours bien se que tu fais, donc ça passe... ;-)
Kanji
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Message par Kanji »

Il y a encore quelques fautes d'orthographe qui écorchent le regard, mais le tout passe assez bien. L'idée du destin de Jôtaro est assez plaisante, et je me doute bien que les flash backs sur les travaux d'Oro vont être déplaisants pour ce pauvre Yamato. Maintenant il faut voir qui atteindra Jotaro le premier, et si c'est Kisame, ce que notre apprenti ébéniste pourra y faire.
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Tayuya
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Message par Tayuya »

J'ai un peu moins aimé que le premier chapitre. le passage sur l'atelier m'a semblé un peu longuet...

Mais sinon, ça se construit doucement avec Kisame en prime ^^ du sang du sang :lol: ça promet vraiment
Comme dit Kanji, quelques fautes parfois grossières.
lebibou
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Message par lebibou »

Pour ma part, j'ai préféré le second chapitre au premier.
Beaucoup plus posé dans les évènements, laissant quelque peu la pavlace à une contemplation passive, il est nettement plus agréable.
Je le précise une nouvelle fois, mais ton style s'est nettement amélioré, et pas que grâce à moi. Je pense que la pratique se suffit à elle-même (Bon, pout mon narcissime personnel (pléonasme), on va dire que j'ai participé à 15% :langue:)
Par contre, j'ai du mal avec le vrai-faux prénom de Yamato. J'ai beau savoir que Yamato n'est même pas son vrai prénom, il a fini par prendre ce nom de façon quasi-définitive dans mon esprit. Ce n'est pas de ta faute mais bon, faut bien que je meuble ma review.
Autre question : est-ce que Kisame est considéré comme déserteur à ce moment là ?
J'ai pas très bien compris ce détail.
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Kydash
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Message par Kydash »

est-ce que Kisame est considéré comme déserteur à ce moment là ?
pour ma part, je ne pense pas.
il fait son bizness entre deux missions officielles. dans ce cas, anko qui prend une mission d'orochimaru peut être considérée comme desertrice à la difference que c'est un pion et non une personne qui agit dans ses propres intérês.
C'est bien sûr illicite mais à partir du moment que l'on ne se fait pas prendre. 8-) n_n
lebibou
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Message par lebibou »

Pour ma part, j'aurais tendance à penser qu'il est déserteur.

Je vais me baser sur les informations donné par le site NarutoRealm dans la section Chronologie.

Haku est né 3 ans avant l'attaque de Kyubi.
L'histoire que tu nous conte se déroule 8 après l'attaque de Kyubi.

Haku a donc près de 11 ans au moment où Kisame se balade dans ce coin là.

Or, on voit dans le manga que Zabuza a récupéré Haku alors il devait avoir quelque chose comme 7 ans, alors qu'il était déjà déserteur.
Sachant que Zabuza a fomenté son coup d'état avec Kisame et cinq autres kiriens, on en vient à la conclusion que Kisame est déjà déserteur au moment à ce moment de l'histoire.

Bon après, tu es l'auteur et tu fais ce que tu veux. Et puis, vu le rôle que tient Kisame, ce n'est pas dur d'en faire un déserteur.
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