Les ninja ne sont plus seuls au monde...

Tu débordes d'imagination scénaristique. Tu as imaginé des histoires parallèles à celle de Naruto. Alors asseyons-nous autour d'un feu et raconte-nous ton histoire dans le monde des ninjas.

Modérateur : Ero-modos

ikonoklaste
Chunnin
Messages : 634
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 13:57

Les ninja ne sont plus seuls au monde...

Message par ikonoklaste »

Mengde, compagnon du désert.

Le désert qui entoure le village de suna est un endroit peu accueillant, constamment exposé à une chaleur telle que l'on pourrait faire bruler un steak en le posant sur un rocher, et parsemé de sables mouvants aux propriétés étranges et variées: centrifuges, centripètes, vivants, piégés voir même d'un froid glacial. Mais ce qui pourrait attirer le plus l'attention à ce moment serait le tintement répété de l'acier battant contre l'acier avec violence. Si l'on se rapprochait de la source du bruit, l'on pourrait voir un petit attroupement constitué d'une demi-douzaine de personnes immobiles, juchés sur de grands animaux à mi-chemin entre le reptile et le volatile et engoncés dans de longs manteaux de la couleur du sable, le visage presque intégralement recouvert par un semblant de turban, en train d'observer un homme , vêtu de la même façon, combattant seul trois autres hommes eux habillés de volumineux gilets protecteurs, un bandeau orné d'une vague attaché au front, c'était visiblement des ninja du village kiri . Deux d'entre eux projetaient une vague incessante de kunaï en direction du guerrier seul pour couvrir le troisième qui joutait directement avec le nomade.

Le ninja combattant au corps à corps était armé d'un sabre droit à double tranchant d'environ 2 ken et 10 bû, finement décoré et dont la lame brillait du même éclat que le plus bel or. Il le maniait avec dextérité et intelligence, feintant à multiples reprises et n'attaquant que lorsque sa protection était assurée. La puissance ne lui manquait pas non plus, un flux constant de chakra pur parcourant le fil de la lame avec une intensité telle qu'il semblait solide. Chacun de ses coups créait un mouvement d'air puissant, détournant même les courants naturels des vents du désert. Ses deux coéquipiers remplissaient leur rôle à la perfection: ils gardaient un schéma de combat précis mais tellement compliqué qu'il semblait aléatoire, tournoyant autour de leur cible tout en projetant des kunaïs de la meilleure facture avec une précision redoutable. Mais le nomade ne semblait pas flanchir, d'ailleurs, il gardait la main haute sur son combat avec le ninja au sabre tout en repoussant les kunaïs de ses autres adversaires avec des mouvements à chaque fois à peine suffisant pour détourner les attaques, ne gaspillant rien de son énergie. Il était armé d'une arme qui aurait put être un marteau de guerre si le manche ne faisait pas 3 ken et 12 bû de long, et qu'elle ne comportait qu'une seule tête: on pouvait en voir une sur chacune des extrémités du manche en onyx vert et chacune des ses têtes était constitué elle-même de deux blocs d'acier finement ciselé, un tigre aux dents sabrées gravé sur chacune de leurs faces. Il maniait cette arme avec une aisance quasi-divine et semblait intouchable, son marteau de guerre double tournoyant autour de lui à une vitesse inimaginable.

Mais un des kunaïs finit par l'atteindre. Dès que l'arme de jet frola son épaule, elle explosa violemment, créant un déflagration verte et parcourue d'éclairs bleus qui semblaient quitter le corps du nomade pour se diriger vers le ninja qui avait lancé le kunaï. Celui-ci esquissa un petit sourire avant de s'écrier:

-"Fukan, je l'ai touché et aspiré son chakra, il ne devrait plus être capable de se battre, achève le !"-

Le ninja qui répondait au nom de Fukan s'exécuta et, dans un mouvement ample mais rapide, trancha le nuage de fumée verte en deux, la puissance du coup dispersant les restants de l'explosion à travers le désert. Mais alors qu'il s'attendait à n'y trouver que la résistance molle de la chair et des muscles, il rentra en contact avec une matière si dur que son sabre s'y arrêta instantanemment, sans même faire frémir ce qui s'était opposé à son arme. Il écarquilla les yeux et sa bouche s'entr'ouvrit, dévoilant sa surprise, alors que le guerrier nomade émergea du nuage de fumée, tenant son arme d'une main entre lui et le sabre de son adversaire. Profitant de l'étonnement du ninja, il projeta sa main en avant à une vitesse telle qu'aucun des trois ninja ne put l'apercevoir avant que les doigts du guerrier du désert ne se referment sur le col du ninja et qu'il ne le soulève, à bout de bras, avant de se mettre à parler d'une voix grave mais qui semblait toutefois plutôt jeune.

-"Imbéciles, vous les bendalën vous prenez vraiment pour le centre du monde ! Le "chakra" n'est pas la seule force existante en ce monde ! Maintenant, admirez la puissance du désert!"-

Un halo grisâtre le recouvrit et le sable à ses pieds commença à virevolter autour de lui, formant deux larges colonnes qui ondulaient tel des serpents autour de lui. Il projeta son adversaire en l'air sans difficultés et serra les poings, ce qui eut pour effet de les faire luir d'une lumière grise presque opaque. Le ninja se redressa dans les airs et constitua une série de signes à toute vitesse avant de hurler:

-"Suiton, Fukyuu Mizukabe !"-

Un large mur d'eau s'interposa entre le ninja et le nomade. Au même instant, ce dernier lança d'une voix profonde:

-"Huãngliàng Làng Shìròude !"-

Au moment ou l'incantation fut achevée, les colonnes de sables qui dansaient autour du guerrier se concentrèrent autour de son bras pour former un gantelet dont une vague de rocaille s'échapa pour se ruer sur le ninja de kiri, traversant sans peine son bouclier aqueux. Les roches frappèrent de plein fouet leur cible, projetant sa tête en arrière et laissant une large trainée de sang derrière elles. Le visage mutilé par les rochers tranchants comme des rasoirs, le ninja se releva avec peine pour reprendre le combat, mais la vague fit retour arrière presque instantanemment pour se coller et recouvrir son bras et son dos. Son expression de surprise se transforma rapidement en une de douleur alors que chaque partie de sa chair en contact avec les pierres se désagrégeait, laissant les os à la merci du soleil. Il s'effondra alors que le nomade se tournait vers les deux ninjas restants.

Ceux-ci formèrent rapidement la même chaîne de signe au même moment.

-"Shinryaku Ekitai !"-

Le mur liquide de leur compagnon tombé se transforma alors en une grande quantité de pieux formés d'eau qui fusèrent vers le nomade. Celui-ci resta immobile, les yeux fermés et ses lèvres tremblants légèrement, comme s'il chuchotai quelque chose. Au moment ou les piques allaient l'atteindre, ses yeux s'ouvrirent instantanemment et il se jeta en avant, tenant son arme à bout de bras et la faisant tournoyer à toute vitesse. Les pieux explosèrent comme s'ils s'étaient fracassés sur un mur d'acier. Le marteau de guerre double quitta la main de son propriétaire en continuant de tournoyer. Il fusa vers les deux ninja, laissant un large sillon dans le sable. Au moment où l'arme allait atteindre ses cibles, ceux ci s'élancèrent dans les cieux en commençant une autre séquence de signes en binôme. Mais cette fois ci il n'eurent pas le temps d'achever leur incantation: le marteau du nomade s'enfonça dans le sol et, lorsque ce dernier serra les poings à nouveau, un jet d'air concentré en fusa pour ensuite se diriger vers les deux ninja qui ne purent qu'embrasser la mort alors que leur têtes allèrent se perdre derrière un rocher.

Le nomade se pencha vers le sus-nommé Fukan et retira son turban, révélant un visage jeune mais brulé et battu, des cicatrices et les marques indélébiles du vent du désert parcourants son visage. Ses longs cheveux noirs ne s'achevaient qu'au niveau de ses épaules et ses yeux noirs reflettaient une grande bonté mais aussi une grande sagesse dûe à son expérience d'une vie difficile.

-"Vous avez offensé le désert, bendalën, et vous m'avez forcé à vous tuer. Reposez en paix."-

Il remonta sur sa monture avant de remettre son turban et de faire une petit signe de tête au groupe qui l'accompagnait, leur signalant d'avancer. Guidant son destrier, il récupéra son arme d'un mouvement lest et se dirigea ensuite à toute vitesse vers une destination que seul lui et ses compagnons connaissaient.

Un voyage à travers le désert, aussi court soit il, dévore toujours l'énergie du voyageur. Cela, le nomade que nous accompagnions le sait, il savait que dès qu'il essaiera de se reposer, son corps s'effondrerait immédiatement. Mais il ne pouvait se le permettre, le Khan l'attendait pour un briefing important.

Rendu au Jurka du Khan, il ne fut accueilli que par des regards graves et il s'assit prestemment parmis les autres Nhumet. Le Khan prit alors la parole:

-"Mengde, tu as répondu très vite à mon appel mais tu arrive en retard au rendez-vous prévu: qu'est ce donc qui t'as retenu?"-

Le guerrier nomade ota à nouveau son turban et se saisit de son arme.

-"Grand Khan, j'ai rencontré sur mon chemin trois bendalën, de ceux qui utilisent le chakra, qui avaient manqué de respect à notre mère du désert, j'ai assumé comme mon devoir de recouvrir le sable de leur sang, mais il était fort !"-

Il brandit son marteau double.

-"Mais aucun de ces sauvages de bendalën ne peut vaincre mon Mòzhâng !"-

Les autres Nhumet levèrent leurs poings vers les cieux pour féliciter le jeune guerrier. Le Khan reprit alors la parole.

-"C'est une bonne chose que tu as faite, Mengde, et la présence de ces bendalën signifie que le temps approche plus vite que je ne le pensai..."-

Le Khan sembla réfléchir un instant et toutes les personnes présentes se penchèrent en avant, comme pour mieux entendre ce que dirait le chef de l'assemblée.

-"Mes frères, si je vous ai fait rappeler de vos Chasses, c'est pour une bonne raison. J'observe le monde des bendalën depuis un moment et il semblerait qu'une guerre se prépare."-

Un murmure d'incompréhension traversa la salle, un Nhumet légèrement plus vieux que Mengde prit la parole:

-"Voyons Grand Khan, en quoi cela nous concerne t'il?"-

Le Khan le fixa d'un regard brulant comme la braise.

-"Tu ne comprends donc pas Khilik? Ton pélerinage ne t'as donc fait aucun bien? Les bendalën qui utilisent notre désert comme une forteresse maitrisent le "chakra" et ils vont combattre d'autres bendalën qui eux aussi utilisent le "chakra"! Notre terre sacrée va devenir un champ de battaille!"-

Tout les Nhumet comprirent au même moment: quoi que le peuple Nan du désert fasse, les bendalën les emporteront toujours dans leurs histoires les plus sanglantes.

-"Je vous ai donc réunis, vous, les Nhumet, nos plus grands guerriers pour que vous preniez les armes. Vous êtes peu, mais un seul d'entre vous vaut une armée entière de bendalën! J'ai des contact avec le village bendalën de "Konoha", du pays du feu. Leur passion et leur amour pour la nature sont aussi brulants que les notres! Leur Khan est d'une grande sagesse et d'une grande bonté, si nous nous allions à eux, nous pourrons même nous débarasser des bendalën qui utilisent notre mère du désert comme d'une arme!"-

L'atmosphère devint subitement moins lourde: les Nhumet avaient compris leur mission, et ils comprenaient son importance. Le voyage jusqu'au pays du feu était long, mais l'ordre du Khan était indiscutable: les guerriers se rendraient aux pays du feu, et remporteraient la victoire!

[Petit edit pour l'ortographe, dire merki à Jainas et préciser: la mesure en Ken et en Bû se convertit ainsi: 1 Ken = 40 cm et 20 Bû = 1 Ken. Mòzhâng à donc un manche de 1m44...]
Dernière modification par ikonoklaste le lun. 22 août 2005, 22:47, modifié 1 fois.
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Jainas
Jounin
Messages : 1096
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 15:15
Contact :

Message par Jainas »

C'est... intrigant :D

On sent que tu l'a beaucoup travaillé, dans le style, le scénar et les nons des personnages... C'est peut être même parfois un peu trop détaillé, mais je suis vraiment curieuse de lire la suite :D
Tinton
Boulet mort
Messages : 320
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:31
Localisation : le coude sur l'comptoir !

Message par Tinton »

J'aime vraiment beaucoup, j'ai l'impression de croiser la culture mongole (Khan...) et arabe aussi...

franchement, fais vite péter la suite, si tes prochains chapitres valent celui là, tu as au moins un fan.

Tchuss

P.S : J'adore ton image.
Image
ikonoklaste
Chunnin
Messages : 634
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 13:57

Message par ikonoklaste »

Ouéééé j'ai des commentaires de deux auteurs de fic que j'aime boukou! Je suis tout emoustillé. :oops:

Je vais donc bientôt poster la deuxième partie, plus longue que la première qui je l'espère plaira aussi à mon public très restreint. (bientôt signifiant ptet une heure max...)

Au niveau des cultures présentes je me suis inspiré des cultures: arabes, chinoises, mongoles et rastafari (comment ça c'est pas une culture?). Au niveau rastafari c'est pas très évident mais pour les références chinoises il ya bien sur certains noms et pour les mongoles et arabes c'est surtout au niveau des coutumes et traditions.

Edit:

Préparer la guerre pour le peuple Nan est une chose exceptionelle. Les seuls groupes armés protégeant le peuple du désert sont ceux des Nhumets, de jeunes guerriers qui partent en pélerinage à travers le désert, en groupes de cinq à dix, pour vivre à l'écart de toute facilité, chasser les animaux les plus dangereux et se forger l'esprit d'un véritable Nhumet, d'un chasseur. Les guerriers constituants le groupe sont toujours très proches les uns des autres et ont souvent partagé une coupe de leurs sangs mélés pour sceller une fraternité éternelle, il était donc impensable de briser les groupes de chasse pour former des unités plus cohérentes stratégiquement. Tout les groupes Nhumet en activité étaient réunis ici, dans le village d'origine du peuple Nan. On pouvait voir des chefs Nhumet légendaires tel que Aaman, le seul à avoir jamais dompté un tigre aux dents sabrées, Jinkai, le vogueur du désert, Terei, qui portait un collier de vertebres de dragon des sables et Feï, reconnu comme le plus grand guerrier que le monde ai porté depuis le Premier Khan. Parmis eux d'autres chefs moins connus mais tout aussi endurcis, tous entourés de leur groupe au complet. Tout les hommes présents étaient de puissant guerriers et Mengde était fier des siens, tout les six ayant surmonté chaque étape de l'Ôde à la Mère du Désert haut la main.

À sa droite, Zihuan, petit-fils du Khan précédent. Haut de 5 ken et 2 bû de haut, il portait une lame plus grande que lui de 5 bû et pesant 40 chio. Etant de sang noble, il avait fait graver sa lame des tracés dorés de son clan et orner la poigné d'un scorpion des enfers en onyx. Son style de combat était très brutal mais extrêmement efficace, aucune protection n'avait encore pû ralentir la course de sa lame.

À la droite de celui-ci se trouvait Wenlie, qui utilisait au combat une hallebarde courte avec une grande dextérité. Sa vitesse était celle d'un tigre et malgré la nature maladroite de son arme, il avait toujours un coups en avance de ses adversaires.

Déjà juché sur son Ph'nek on pouvait voir Gongsi, portant sa faux dont la lame faisait 3 ken de long et dont les capacités dans les arts du désert n'étaient plus à prouver.

À la gauche de Mengde, portant un lourd chakram dans la main gauche et un katar dentelé dans la main droite, Kongming restait immobile, comme à son habitude, ne réagissant que lorsque cela était véritablement nécessaire.

À la gauche de celui ci, Gongjin, dont l'arme de prédilection était un fléau dont la chaîne pouvait faire jusqu'à 10 ken de long et dont la boule pesait 15 chio. Il était le meilleur de toute sa génération de Nhumet au niveau du combat à distance, ce qui avait sauvé la vie au groupe plus d'une fois.

Finalement, directement en face de Mengde, se tenait Demou, le plus apte à commander après Mengde. Il combattait en utilisant deux tonfas dont les extrémités étaient ornées de quatres larges lames courbées et finement décorées.

Mengde hocha de la tête brièvement tout en se couvrant de son turban. Le pays du feu était loin, il faudrait traverser une grande partie du désert et traverser certaines des zones les plus dangereuses. Il était donc impératif de se protéger le mieux possible des conditions climatiques peu accueillantes du désert. Chacun des guerriers se recouvrit le crâne d'un turban identique à celui de Mengde et se jeta au dos de sa monture: un Ph'nek, une créature solide, rapide mais stupide, avec un physique proche de celui d'un grand volatile dont on aurait retiré les ailes et recouvert le corps d'écailles. Le groupe prêt, il se mit en route à la suite des autres confréries Nhumet, chacune avançant à son rythme.

Les premiers jours de traversée étaient tels des jours comme tout les autres pour les Nhumet endurçis par des années de pélerinage. Le soleil brûlait le peu de peau que ne recouvraient pas les vêtements, les antres de monstres et les sables mouvants furent facilement contournés, la zone jusqu'à trois jours du village originel étant connue de fond en comble par le peuple Nan. Au bout de trois jours, tout les groupes étaient séparés, chacun prenant son chemin personel, mais surtout pour éviter de se gêner entre confréries. Le groupe de Mengde était le seul, à part peut être pour ceux de Feï ou Jinkai, à connaitre un tant soit peu la région. Eux seuls s'étaient intéressé à la zone que l'on appelait les Portes de l'Enfer. C'était la seule zone que les Nhumet évitaient instinctivement, les créatures anthropophages y étant plus nombreux que les étoiles dans les cieux. Mais cette zone était aussi celle qu'il faudrait traverser pour prendre le chemin le plus rapide jusqu'au pays du feu, Mengde et ses six frères s'y engoufrèrent donc avec confiance. Ils eurent la paix pendant toute leur première journée dans les Portes de l'Enfer, le seul effort qui leur avait été demandé étant celui de chasser de quoi se nourir. Mais le reveil le lendemain était rude. Un vent extrêmement violent fouettait leurs visages avec les effets d'un fouet effilé, leur seule solution pour ne pas se perdre dans la tempête de sable était de se réfugier dans l'abri le plus proche. Celui-ci apparut sous la forme d'une grotte creusée dans un petit affleurement rocheux dans lequel ils se blottirent rapidement.

Enfermés à l'intérieur de la grotte par une tempête extrêmement violent, incapables d'aller chasser, les sept Nhumet ne pouvaient qu'attendre patiemment que le vent se dissipe. Alors qu'ils entonnaient un chant en l'honneur de la mère du désert, ils entendirent un grondement sourd et profond. Ils se dressèrent instantanemment, brandissant leurs armes et plissant les yeux.

-"Un kout'siong!"-

C'est Gongsi qui, se saisissant de son arme, avait confirmé leurs craintes, un kout'siong était proche et il avait sans nul doute senti l'odeur de leur chair malgré la tempête. Une large patte fendue à son extrémité en deux longues griffes apparut alors à travers le mur de sable et se posa lentement au sol. L'animal semblait alors immobile, seul sa patte était visible et elle ne bougeait plus d'un bû. Après quinze secondes d'attente fébrile, le kout'siong bondit à l'intérieur de la grotte en rugissant. Il faisait la taille de deux hommes et la largeur de trois, son corps était recouvert d'une chair grisâtre souple mais extrêmement solide à l'aspect rapeux. Il se tenait à quatres pattes, mais un nombre incalculable de petites griffes rétractiles recouvrait son corps, le transformant en arme vivante. La créature avait espérée surprendre ses proies mais la confrérie de Mengde avait déjà survécue à plusieurs combats avec des kout'siong et ils savaient comment réagir face à ces créatures.

Alors même que le monstre se jettait sur Zihuan qui attendait, immobile, l'impact, Wenlie se glissa sous le corps de la créature d'un mouvement rapide et lui assena un coup verticale extrêmement violent avec sa hallebarde, creusant un profond sillon ensanglanté à travers l'abdomen de la bête. Celle-ci se figea et hurla de douleur, mais son élan continuait de le porter vers Zihuan qui fit balancer sa lourde arme au dessus de sa tête pour la faire attérir avec une violence inouie sur le crâne rocailleux du kout'siong. Les jambes de la créature flagolèrent mais elle n'était pas mortellement blessée, elle tenta donc une attaque rapide vers Zihuan qui esquiva en sautant sur le côté. Le kout'siong continua de suivre Zihuan du regard mais il n'eut pas le temps d'attaquer de nouveau car Gongsi, ayant fini une incantation qu'il préparait depuis le début du combat hurla:

-"Shùbèifēngguādǎole! "-

La créature fut instantanemment projetée contre le mur de la grotte par une force invisible, creusant un trou énorme et faisant trembler la caverne entière. Elle poussa un hurlement de douleur rauque et attéri lourdement au sol. Les Nhumet étaient toujours alertes et en positions de combat. Ils savaient les kout'siong solides mais surtout les savaient dangereux lorsqu'ils étaient blessés. La créature se releva lentement et parcouru la cave du regard, examinant tour à tour les sept humains. Soudainement, elle écarquilla les yeux et commença à courir très rapidement vers Zihuan. Celui-ci leva son arme, arrêtant juste à temps les griffes de l'animal qui ricochèrent contre sa lame. Mais la créature n'allait pas lui laisser de répit, elle projeta ses pattes avants vers sa proie avec une vitesse prodigieuse. Zihuan ne pouvait au début qu'esquiver ou parer les attaques du monstre. Il comprit malgré tout rapidement le rythme simpliste de la bête et put au bout de deux minutes de combat se ressaisir et se contenter de bloquer lestement les coups du kout'siong. Wenlie en profita pour projeter sa hallebarde vers l'avant, dans l'espoir de transpercer la bête. Mais celle ci, prenant appuie sur l'arme de Zihuan avec la patte avant, para le coup du hallebardier avec sa patte arrière et continua le combat sur deux fronts, ne faiblissant que très peu malgré ses deux adversaires.

Gongsi tendit alors les muscles de ses jambes tels des ressorts pour sauter vers le plafond de la grotte. Lorsqu'il l'atteint, il s'en servi pour rebondir et fondre sur le monstre. Dès qu'il fut à portée, il déclencha un mouvement de tournoiement gracieux dans les airs, pivotant sur lui même tout en laissant sa lame mordre durement la chair du kout'siong. La créature rugit à nouveau et se roula rapidement en boule. Les griffes parcourants ses flancs se dressèrent et il s'en servi pour se donner une force vers l'avant, fonçant sur Zihuan tel un boulet de canon. Celui ci ne broncha pas et, lachant son arme, il se pencha en arrière et, dès que ses mains rentrèrent en contact avec le sol, cala ses jambes sous le monstre avant de la projeter vers le haut. Celui-ci alla de nouveau s'écraser contre la rocaille, mais ne se releva pas cette fois ci. Les Nhumet le savait mort mais n'approchaient encore de lui qu'avec précaution.

Demou examina le corps un instant et annonça:

-"Il est bel et bien mort, et il semble bien nourri, il semblerai que nous ayons enfin trouvé de quoi se nourir !"-

Mengde laissa son arme appuyée contre un mur pour s'approcher de son camarade.

-"C'est une très belle prise."-

Il se tourna vers Zihuan, Gongsi et Wenlie et les gratifia d'un sourire chaleureux.

-"Félicitations mes frères, c'était un beau combat ! Je suis fier d'être à la tête de guerriers qui peuvent engager un combat contre un kout'siong et en sortir vainqueur sans la moindre égratignure !"-

Zihuan décocha un large sourire à la hauteur de son gabarit impressionant et Wenlie entonna une prière envers la mère du déset alors que Gongsi mimait un curage des dents désinvolte. C'est ce dernier qui prit la parole après son chef.

-"C'est rien, c'est rien... À force, on les connait ces streums!"-

Zihuan enchaina tout en nettoyant sa lame en la plongeant dans le sable.

-"Pas la peine de parler comme Demou, Mengde, tu n'es plus en présence du Khan !"-

Demou lui jeta un regard perçant et Mengde rougit légèrement.

-" 'ya 'ya 'ya, c'est vrai mais je voulais agir comme un vrai chef pour une fois !"-

Les septs frères sourirent tout en se mettant au travail: il leur fallait maintenant récupérer la viande sur la créature vaincue. La faim qui les tenaillait depuis le matin se dissipa rapidement lorsqu'ils ingérèrent les muscles sanglants du kout'siong.

Ils se réveillèrent le lendemain pour découvrir que la tempête était enfin finie. Ils montèrent leur Ph'nek et reprirent leur chevauché. Une semaine parsemée de combats contre des créatures carnivores et de passages incertains entre des mers de sables mouvants passa, et les septs guerriers arrivèrent enfin à destination, le pays du feu. Ils avaient traversé des épreuves qui auraient terrassés les hommes les plus robustes, mais ils n'en sortirent que légèrement fatigués, s'arrêtant seulement un petit instant à l'ombre d'un rocher pour célébrer l'apparition de la frontière devant leurs yeux.

Mais leurs épreuves n'étaient pas terminées. Demou apperçut au loin un bendalën en uniforme de ninja qui approchait vers eux à grande vitesse et en informa rapidement le reste du groupe. Les Nhumet s'armèrent rapidement, prêts au combat, mais le bendalën s'arrêta à environ 20 ken des sept frères. Son bandeau n'étant pas visible, Mengde lui adressa la parole.

-"De quelle village êtes-vous, bendalën?"-

Le ninja semblai ne pas savoir que faire, mais s'écria:

-"Je suis un jounin du village de kumo, déclinez votre idendité !"-

Mengde désigna son groupe d'un mouvement rapide du bras.

-"Nous sommes sept frères Nhumet du village Nan et nous venons rencontrer les bendalën du pays du feu, pouvez vous nous aider."-

D'après son expression faciale, le ninja n'avait certainement jamais entendu parler du Nan mais il avait devant lui sept guerriers armés qui demandaient à entrer au pays du feu, il savait donc ce qu'il lui restait à faire. Il avait entièrement confiance en ses capacités et ne voyait s'opposant à lui que sept nomades émergeant épuisés du désert qui ne semblaient en aucun cas initiés aux arts shinobi. Il ouvrit donc la danse en lançant une dixaine de kunaïs vers les Nhumet, qui n'eurent que le temps de parer l'attaque lorsque le ninja arriva au corps à corps avec Demou.

Le shinobi prit l'initiative et tenta d'initier une combinaison de techniques de taijutsu. Il sauta et fit rapidement un tour sur lui même pour donner plus de puissance à son coups de pied qui fut bloqué de justesse par Demou. Le ninja était extrêmement rapide et put frapper du pied encore cinq fois avant d'atteindre à nouveau le sol. Tout les coups avaient été parés par les tonfas du Nhumet, mais le jounin n'en était pas ébranlé, il prit une position de combat très basse et dégaina rapidement un kunaï. Prenant appuie sur son pied gauche, il s'élança vers les cieux, tranchant l'air de son arme. Il était sur de son coup mais Demou avait évité le kunaï au dernier instant en sautant rapidement en arrière. Le ninja, surpris, perdit son avantage et Demou put reprendre son rythme et préparer ses armes correctement. Il déclencha une série de mouvement identique à un enchainement de crochets droits et gauches, mais c'était les lames de ses tonfas qui rentraient en contact avec l'arme que le shinobi utilisait pour se défendre tant bien que mal. Ce dernier réalisa rapidement qu'il ne pourrait l'emporter au corps à corps et, lorsque Demou tenta une balayette violent, fit un salto arrière très rapide pour atterir bien plus loin, en position accroupie, tout en formant un long enchainement de signes ninja avec les mains. Demou profita de cette interlude pour dessiner rapidement des formes dans l'air avec son doigt.

Le kumoïte acheva sa séquence de symboles et posa les mains au sol en hurlant:

-"Futon ! Rakurai Shoogeki! "-

Une boule jaune palpitante d'énergie se forma devant le ninja. Celui ci désigna Demou du doigt, ce qui eut pour effet de projeter la boule vers le Nhumet, qui resta immobile un instant, les yeux fermés. Mais il réagit dès que la boule arriva à environ 2 ken de lui. Il hurla:

-"Hànhǎi Tòngkǔ!"-

avant d'éviter agilement la balle d'énergie qui explosa brutalement à coté de lui. Un instant il sembla au shinobi qu'il ne s'était rien passé mais il fut vite détrompé lorsqu'une vague se sable s'élança vers son visage pour s'imiscer par tout les orifices imaginables à l'intérieur de la tête du ninja: narines, bouche, oreilles, pores... Le jounin hurla de douleur alors que le sable se tortillait sous sa peau, remontant très vite vers le cerveau. Il fut pris un moment de spasmes violents mais il s'arrêta bien assez tôt, son visage figé dans une expression de douleur intense alors que du sang et du sable coulait de ses yeux, sa bouche et ses oreilles.

Demou se tourna vers Mengde et lui lança un regard inquisiteur.

-"Que font les ennemis du pays du feu ici?"-

Le chef de la confrérie refléchit un instant avant de répondre d'une voix hésitante:

-"Je crois qu'ils observent les actions du pays du feu, comme le ferait un chasseur avant de s'attaquer à une proie difficile."-

Demou esquissa une moue dégoutée

-"Tss. Les bendalën sont toujours aussi doués pour s'entretuer..."-

Mengde hocha la tête lentement avant de se tourner vers ses frères et de lancer:

-"Nous y voilà mes frères. Nous avons accompli une longue traversée pour atteindre ce pays, et il semble que nous soyons les premier Nhumet à être arrivés. Entrons maintenant dans la contrée de ces bendalën dont le Khan faisant tant l'éloge!"-


vaya ze l'ai mis la deuxième partie :razz:

P.S. : 1 chio = 2 kilo
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Jainas
Jounin
Messages : 1096
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 15:15
Contact :

Message par Jainas »

Longue partie :)

encore une fois un peut trop descriptive a mon gout (est-ce bien nécéssaire d'avoir les mesures des armes, surtout dans un système mètrique qu'on ne comprend pas ?), mais sinon tu maitrise...
Encore une fois je suis très curieuse de voir la suite...
ikonoklaste
Chunnin
Messages : 634
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 13:57

Message par ikonoklaste »

En fait pour les mesures des armes c'est parceque je suis un grand fan de l'oeuvre chinoise "La Romance des Trois Royaumes" dans lequel les armes sont décrites avec précision avec le système de mesure chinois du 2ème siècle. Je trouvait ça 'achement bien pour l'ambiance alors je me suis fait un ptit sysème pareil. (1 ken = 20 bû = 40 cm et 1 chio = 2 kilo) On pourrait croire que ça ne sert à rien mais pour moi c'est très important alors je garde :trans:
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Nepenthes
Etudiant à l'académie
Messages : 87
Inscription : mar. 26 juil. 2005, 22:37

Message par Nepenthes »

Très bon début de fic elle est super originale en plus de ca! J'adore continu commce ca :grin:
Tinton
Boulet mort
Messages : 320
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:31
Localisation : le coude sur l'comptoir !

Message par Tinton »

moi franchement j'aime bien, par contre, peut etre que je m'en rappelle plus, mais je suis curieux de savoir ça se déroule à quelle époque par rapport à nos héros...

Fais vite péter la suite !

Tchuss
Image
ikonoklaste
Chunnin
Messages : 634
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 13:57

Message par ikonoklaste »

La prochaine partie, dans laquelle vous découvrirez où nous en sommes au niveau chronologique par rapport à notre manga bien aimé qu'est naruto, sortira donc bientôt (très). Mais ça n'empèche que Tinton faut que tu nécrive ton prochain chap sinon je pleure :pleur:


Et bah le vala le chap, plutôt court et plutôt action, comme un chapitre de naruto en fait :


Les frères Nhumet s'attendaient à ce que le pays du feu soit différent de leur patrie désertique, mais ils ne pouvaient s'attendre à ce qui apparut devant eux dès leur premiers pas dans ce territoire inconnu. Une mer de verdure s'étendait devant leurs yeux: une végétation luxuriante, des forêts profondes mais surtout le ruissellement incessant de l'eau. Les Nan vivent en plein milieu d'un large désert, et se procurer de l'eau est à chaque fois une épreuve difficile, surtout pour les Nhumet qui traversent des terrains complètements inconnus. C'est pourquoi les Nhumet s'immobilisèrent, fascinés, lorsqu'ils arrivèrent près d'un lac d'un bleu pur. Ils décidèrent de s'y arrêter un instant, pour profiter d'une vue unique mais surtout pour faire un inventaire de leurs forces. Les septs guerriers étaient tous fatigués, mais ce n'est pas ça qui les génaient le plus. Il leur semblait que plus ils s'enfonçaient en terrain bendalën, plus ils se sentaient faibles. Gongsi dévoila à ses frères sa théorie sur la question.

-"Notre pouvoir viens de notre mère du désert elle même, et il me semble normal que plus on s'éloigne du désert, moins on puisse utiliser de sa force. D'après moi, nous sommes à environ 80% de notre force normale, et s'enfoncer plus profondément en territoire bendalën risque de réduire encore ce pourcentage. J'estime que nous serons limité à 10% de notre force lorsque nous arriverons au village des guerriers de ce pays."-

L'inquiétude pouvait se lire sur les visages des Nhumet : ils étaient fiers de leur force et de leurs compétences en tant que guerriers, mais sans la puissance qui leur venait du désert, que pourrait il faire contre les guerriers bendalën les plus forts ? Mais l'inactivité n'étant pas une caractéristique des Nhumet, ils reprirent immédiatement leur route, suivant les indications qui leur avait été donné par le Khan avant le départ pour trouver le village de la feuille. Ils se sentaient à chaque instant plus faibles, perdant le controle de leurs pouvoirs petit à petit. Ils n'espéraient actuellement qu'une chose: éviter toute confrontation. Ils ne pouvaient même pas se souvenir d'avoir déjà été aussi faibles un jour, et cela les torturait beacoup.

Ce que les Nhumet ne savaient pas, c'est que les bendalën avaient une habitude de n'offrir leur hospitalité qu'à un nombre limité de personnes, alors que pour le peuple Nan il était de coutume de laisser quiconque qui ne manque pas de respect envers le désert visiter le village en toute tranquilité. Ils ne pouvaient donc pas s'attendre à l'accueil qui les attendaient à un jour de chevauché du village de Konoha. N'étant pas informé de la visite d'un peuple vivant reclus depuis sa naissance, le jounin qui se déplaçait dans leur direction réagit de la manière la plus logique possible: il les filait discrètement, attendant de voir la direction qu'ils prenaient pour ensuite agir au meilleur moment.

Il se rendit vite compte qu'ils se déplaçaient en fait vers le village caché lui même. Le ninja ne pouvait risquer qu'ils ne s'approchent trop et ne découvrent Konoha, il décida donc de prendre des mesures. Etant du genre impulsif, le jounin décida qu'il était plus sage de frapper d'abord, et de poser les questions ensuite. Il malaxa son chakra un instant, ses mains positionées de telle sorte à former le signe du singe. Son corps entier commença à s'effriter petit à petit, se transformant en petits pétales noirs qui allèrent se fondre avec l'ombre de l'arbre sur lequel le shinobi était perché. Cette même ombre commença à s'étendre sous l'influence du ninjutsu pour se faufiler à l'insu des septs nomades entre les jambes de leurs montures.

C'est Kongming qui devint la première cible du ninja, qui surgit de l'ombre, les deux pieds en avant. Le nomade reçut le choc en pleine tête et fut projeté violemment dans les airs. Alors que le Nhumet volait encore, le jounin se tourna vers les autres guerriers et dégaina rapidement un kunaï tout en fonçant tête la première vers Wenlie. L'effet de surprise et la vitesse surnaturelle du shinobi aurait paralysé plus d'un guerrier, mais Wenlie fit usage de sa rapidité, inégalée dans le peuple Nan, pour bloquer le coup de son adversaire avec le plat de la lame de son hallebarde. Il croyait pouvoir absorber le coup mais au delà du fait qu'il était affaibli par sa distance par rapport au désert, le jounin faisait preuve d'une force incroyable. Le choc projeta Wenlie hors de sa monture. Les Nhumet finirent par reprendre leurs esprits: les cinq guerriers étant encore montés assenèrent au même moment un coup puissant vers le ninja. Celui ci évita de justesse les coups et s'élança dans les airs, accomplissant un saut qu'aucun des nomades n'auraient pu croire faisable par un être humain.

Avec une grâce et une maitrise évidente, le shinobi enchaina un nombre incalculable de symboles avant de hurler:

-" Katon! Hanabi Shoogeki!

Une boule de feu compact apparut aux pieds des Ph'nek et explosa brutalement, formant une onde de choc brulante qui projeta les montures au loin. Mais les guerriers avaient eu le temps de sauter de leurs Ph'nek et Zihuan se dirigeait déjà vers son adversaire. Il balança rapidement son arme, de toute ses forces, dans un mouvement vertical, vers le ninja. Celui ci para le coup mais le choc le projeta en arrière. Gongjin en profita pour agir. Il enroula la chaine de son fléau autour des jambes du shinobi et le projeta en l'air d'un coup sec. Ce dernier se retrouva sans défense lorsque Gongsi acheva une incantation et rugit:

-"Shǒuxià Shā "-

Mais à son grand désaroi, il n'en résultat aucun effet. Le shinobi profita de la situation pour se rétablir. Il avait décidé que les guerriers qu'il affrontait était bien trop dangereux pour qu'il ne combatte qu'à demi-mesure, surtout que les deux nomades qu'il avait projeté au début du combat était toujours en parfait état de combattre. Ses mains reprirent leur danse infernale, et il acheva son incantation en récitant à voix haute:

-"Kage Bunshin no Jutsu!"-

Lorsque les clones apparurent, les Nhumet reconnurent rapidement la technique utilisée car elle faisait partie de celles les plus souvent utilisées par les quelques bendalën qu'ils avaient déjà combattus. Mengde prit la parole:

-"Ce sont des illusions, concentrez vous sur l'Appel des Sables pour reconnaitre le vrai des faux!"-

Même si loin de leur mère du désert, les Nhumet pouvait facilement utiliser leurs pouvoirs pour entendre ce que le sable pouvait leur communiquer. Mais ils ne réussirent pas à localiser le shinobi parmis les clones: ils semblaient tous réels. Les guerriers formèrent un cercle, entourés par une vingtaine de ninja identiques à celui qui les mettait déjà à mal seul. Le corps à corps reprit de manière violente: chacun des guerriers mettaient toutes ses forces et toutes ses connaissances à l'oeuvre pour vaincre son adversaire. A force d'efforts ils réussirent chacun à vaincre un clone mais il en restait 13 et ils ne pourraient tous les vaincrent, surtout si le véritable ninja se décidait à rejoindre le combat. Gongjin éleva la voix:

-"Mes frères, sautez!"-

Les Nhumet s'exécutèrent sur le coup, contrairement aux clones qui restèrent immobilisés par la surprise juste assez de temps pour que Gongjin accomplisse un tour de cercle complet sur lui même, fauchant tout les clones au niveau des jambes avec son fléau. Le silence s'abbatit soudainement sur la forêt. Le ninja avait disparu. Les septs frères préparèrent leurs armes et attendèrent la réaparition de leur ennemi. Il finit par apparaitre devant Zihuan tout en exécutant un mouvement circulaire connu comme le "Konoha Senpuu" par certains. Le nomade para le coup avec la garde de son arme et asséna un rapide coup de poing au shinobi, qui reçut l'impact en travers de la machoire et fut projeté en arrière. Zihuan esquissa un sourire triompheur mais déchanta rapidement alors que le corps du ninja disparut dans une explosion de fumée. Il leva instinctivement les yeux et put voir, chutant sur lui, la tête la première, le ninja tenant dans sa main droite une boule de pure énergie et hurlant:

-"Rasengan!"-

Le Nhumet leva désespéremment son arme, espérant absorber le choc avec le plat de la lame. Mais au moment où la technique allait rentrer en contact avec sa cible, une voix féminine retentit:

-"Naruto, arrête, ces messieurs sont attendus!"-

Le ninja réussit à s'arrêter dans les airs et à faire un salto arrière pour attérir hors de porté du nomade. Il leva les yeux vers un arbre sur lequel était maintenant perché une femme qui semblait être en fin de vingtaine pour répondre:

-"Et je n'en ai pas été informé ? Tsunade ?"-

La femme sembla s'énerver soudainement:

-"Parceque tu était sensé être en train d'accomplir une mission à Kumo! Qu'est ce que tu fais ici ?"-

Le jounin esquissa un large sourire et présenta un rouleau de parchemins à la femme:

-"Mission Accomplie "-

La femme accorda finalement son attention aux septs nomades. Elle sauta de son arbre pour attérir à côté d'eux.

-"Vous êtes les représentants du village Nan? N'étiez vous pas tous sensés être là? Pourquoi n'êtes vous que sept?"-

C'est Mengde, en tant que chef, qui prit la parole:

-"Et bien, nous, les Nhumet, agissons généralement en petits groupes séparés et nos confrères arriverons donc plus tard, je ne peux pas être plus précis que ça. Nous sommes venus voir votre Khan, celui que vous appelez "Hokage", que devons nous faire pour être reçus auprès de lui?"-

La femme qui répondait au nom de Tsunade sourit avant de déclarer

-"Je suis le Hokage de ce village."-



(bon d'accord on apprend pas vraiment où on en est dans l'Histoire mais ce sera pour la prochaine fois, promis :razz: )
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Nepenthes
Etudiant à l'académie
Messages : 87
Inscription : mar. 26 juil. 2005, 22:37

Message par Nepenthes »

Terrible! j'adore ta fic ta un fan de plus ^^ meme si c'est vrai que c'est trop decrit parfois mais c'est pa bien mechant :grin:
Tinton
Boulet mort
Messages : 320
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:31
Localisation : le coude sur l'comptoir !

Message par Tinton »

Moi je préfèrerai un chapitre plus long quand meme. Mais bon la qualité me fait oublier bien vite ce léger désagrément. Franchement je la trouve excellente ton histoire. Je n'attends qu'une chose, la suite !!!

Tchuss
Image
Nepenthes
Etudiant à l'académie
Messages : 87
Inscription : mar. 26 juil. 2005, 22:37

Message par Nepenthes »

Bah alors la suite c'est pour quand....? j'attend moi :p
ikonoklaste
Chunnin
Messages : 634
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 13:57

Message par ikonoklaste »

Elle risque pas d'arriver :razz: là je bosse plus sur mes histoires de Jinchuuriki. Je t'y ai pas vu d'ailleurs ^^
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Tinton
Boulet mort
Messages : 320
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 12:31
Localisation : le coude sur l'comptoir !

Message par Tinton »

Elle arrive quand la suite... ?
Image
ikonoklaste
Chunnin
Messages : 634
Inscription : lun. 25 juil. 2005, 13:57

Message par ikonoklaste »

Lorsque l'ex-bloc soviétique écrira tout seul les études de document à son sujet.
"Treat every man as your equal and kin, and your family will grow."
Répondre