merci !! voilà la suite ! je n'aime pas du tout ce chapitre mais chui incapable de pondre un meilleur truc...
Kakashi : c'est rassurant...
Arashi : ça promet pour la suite...
Moi : oh ça va vous deux ! vous voulez finir comme Sakumo ?
Arashi : bof... jvé crever moi aussi toutes façons
Kakashi : parlez pour vous ! vous jsuis trop jeune pour mourir, moi !
Moi : *soupire*
donc ben bonne lecture
Chapitre IV
Croire son père
Sakumo frissonna. Il venait de finir son rapport – probablement le plus accablant de toute l’histoire du monde ninja – et le silence qui tomba soudain au milieu de la pièce lui fit l’impression d’une bombe en train d’exploser. Il vit le Sandaime baisser la tête comme pour encaisser une nouvelle qu’il n’avait pas prévue, et croiser ses doigts dans une attitude presque défensive. Il vit le visage creusé d’Orochimaru se tordre dans un rictus si méprisant que la nausée lui monta à la bouche. Il vit les larges épaules de Jiraya s’affaisser et le découragement se peindre sur les traits habituellement enjoués de son ami. Dans un ultime espoir qu’il savait pourtant vain, il se tourna vers Arashi. Mais ce fut le coup de grâce. Car plus que de la déception, c’est l’incompréhension qu’il rencontra. Une sorte de surprise perplexe qui faisait tâche dans les grands yeux bleus, au point qu’ils en paraissaient assombris. Une boule de regrets et de chagrin lui comprima l’estomac.
- Je n’invoquerai pas d’autre excuse que la volonté d’agir dans l’intérêt de mes équipiers, Hokage-sama, finit-il par dire.
Orochimaru parut sur le point de dire quelque chose mais le Sandaime releva la tête juste à ce moment là. Alors il resta silencieux et laissa son ancien maître parler.
- Sakumo… Je te crois lorsque tu dis n’avoir agi que pour sauver Tashiro, Hanata et Akito. Mais tu as agis sans discernement et les conséquences sont considérables. Je t’avoue que je m’attendais à mieux de ta part.
Sakumo accusa le coup sans broncher. Son visage ne trahit rien de son drame interne mais son cœur cognait douloureusement dans sa cage thoracique. Et comme pour enfoncer le clou, Orochimaru prit la parole.
- Parfois j’ai vraiment du mal à te cerner, Hatake, fit-il avec un sourire presque désolé. Tu dis toujours que la mission n’est pas le plus important, très bien. Mais il semblerait que tu ne sois même plus capable de faire la part des choses…
Sakumo vit brutalement rouge. D’accord il avait fait une grosse erreur mais ce n’était pas une raison pour l’enfoncer plus qu’il ne l’était déjà.
- Je n’ai pas besoin de ton mépris, Orochimaru, répondit-il froidement. J’ai déjà suffisamment à faire avec le mien.
- Oh, voyez-vous cela ! Et tu crois que faire amende honorable va effacer tous les morts qu’il y a eu ? Si c’est ce que tu penses, tu es encore plus stupide que je le croyais.
Arashi bondit d’indignation.
- Comment osez-vous… !
- Ça ira, Arashi, intervint le Troisième avec fermeté. Calme-toi, ce n’est vraiment pas le moment. Et toi, Orochimaru, je te dispense de ce genre de commentaire. Sakumo, ajouta-t-il en regardant de nouveau Crocs Blancs qui semblait écrasé par le chagrin, es-tu prêt à assumer les conséquences de tes actes ?
Sakumo se redressa aussitôt.
- Bien sûr, Hokage-sama. Je suppose que je vais être exilé…
- Ce serait la règle mais les circonstances ne m’en donnent pas la possibilité. Tu as certes commis une grave erreur mais Konoha a toujours besoin de toi. Ainsi que ton fils, murmura-t-il plus bas.
- Sarutobi-sensei, si je puis me permettre…
- Ça va, Orochimaru, fit alors Jiraya de sa voix grave mais ferme. Pas la peine d’en rajouter.
- Je vais avoir besoin de vous quatre, continua le Sandaime sans tenir compte de l’intervention. Jiraya, prend une équipe et fais-moi un rapport détaillé des dégâts matériels.
- Bien.
- Orochimaru, fais l’inventaire des troupes valides.
- Oui.
- Arashi et Sakumo, allez aider les habitants. Voyez si vous pouvez accélérer l’évacuation des blessés, par exemple.
- Bien, Hokage-sama.
Les quatre hommes se dirigèrent vers la porte ; mais quand ce fut au tour de Sakumo, l’Hokage le retint par le bras.
- Sakumo, quand je parlais des conséquences tout à l’heure, je ne pensais pas à une punition quelconque. Je te connais assez bien pour savoir que ce spectacle te suffit amplement.
Sakumo détourna les yeux.
- Le regard que les villageois poseront sur toi sera changé désormais. Tu vas devoir affronter le mépris et la haine pour la première fois de ta vie… Sauras-tu y faire face ?
Pendant quelques instants, Sakumo resta silencieux. Comment avait-il pu être idiot au point de croire que l’information ne serait pas diffusée ? Même si l’Hokage l’avait voulu, ça n’aurait été qu’une question de temps. Lui, Akito, Hanata et Tashiro étaient les seuls survivants d’une mission à laquelle beaucoup de ninjas avaient participé. Par conséquent, on leur poserait forcément des questions ; exactement comme l’avait fait Tsunade… Et un jour ou l’autre, Kakashi découvrirait également la vérité. La réalité pesa plus lourdement que jamais sur ses épaules. Le découragement l’envahit. Pourrait-il supporter les insultes des villageois quand il avait toujours été acclamé et respecté ? La réponse qu’il donna finalement au Sandaime fit écho à l’incertitude qui se répandit soudain dans son cœur.
- Je ne sais pas.
Dehors, Arashi attendait patiemment que Sakumo ait fini avec l’Hokage. Le choc premier dû surtout à la surprise était passé mais il restait une trace de malaise derrière et il s’efforçait de la refouler pour faire bonne figure devant le père de son meilleur élève. Il respectait trop Sakumo pour ne pas comprendre à quel point il devait être malheureux. Soudain, une main blafarde se posa sans douceur sur son épaule.
- N’attends pas ce traître trop longtemps, fit une voix au timbre glacé. A moins que tu aies du temps à perdre, ce dont je doute.
Arashi ne prit même pas la peine de se retourner pour faire face à son interlocuteur.
- Vous ne devriez pas déjà être parti, Orochimaru-sama ?
Le Sannin eut un petit rire moqueur et appuya plus fort sa main sur l’épaule du jeune homme.
- Evite de m’appeler Orochimaru-sama avec un tel mépris dans la voix, Arashi. Ce n’est pas parce que tout le village te considère en héros que tu dois oublier la notion de respect.
- Evitez de me parler de respect alors que vous ignorez jusqu’à la signification même de ce mot, répliqua sèchement Arashi, toujours sans regarder le Sannin.
Une grimace haineuse étira le visage d’Orochimaru. Saisissant le visage d’Arashi entre ses longs doigts agiles, il le tourna brutalement vers lui et le domina de toute sa hauteur. Peu troublés, les yeux bleus lui rendirent son regard froidement.
- Méfie-toi, Eclair Jaune de Konoha. Un jour viendra où tu regretteras amèrement tes paroles.
- Gardez vos menaces pour vous, Orochimaru-sama. Et allez donc vous occuper de ce que l’Hokage vous a demandé au lieu de parler dans le vent.
Les yeux d’Orochimaru étincelèrent de rage et de haine. Pendant une seconde, il sembla sur le point de frapper son cadet mais il se retint.
- Protège ce traître tant que tu le peux encore, Arashi. Je sais que tu aimes rallier les causes perdues…
- Sakumo-sama n’est pas un traître, riposta le jeune homme en regardant cette fois Orochimaru droit dans les yeux. Il a agi pour protéger…
- Trois personnes, Arashi. Seulement trois personnes. Et rappelle-moi combien de gens ont été tués aujourd’hui ?
Arashi se mordit les lèvres et se contenta d’un regard meurtrier. Cet homme le dégoûtait de la racine des cheveux jusqu’aux ongles de pieds. Tout son être transpirait la mort et la haine. Il n’avait pas totalement tord à cet instant, mais Sakumo était son ami et il n’allait certainement pas le laisser tomber. Voyant qu’Arashi ne répondait rien, Orochimaru eut un sourire cruel.
- Bien, je te laisse à tes occupations. Et surtout, profite bien du spectacle. Il est beaucoup plus jouissif d’assister à la fin d’une légende que de contribuer à sa naissance.
Et sur ces mots, il disparut. Pendant un instant, Arashi resta immobile, troublé par les dernières paroles du Sannin. Qu’avait-il voulu dire ? Juste à cet instant, Sakumo sortit du bâtiment et le rejoignit. Son visage était défait. Arashi soupira.
Quelle journée de merde…
Et malheureusement pour Sakumo, la journée allait continuer d’être merdique jusqu’au bout. Déjà dans les rues, on le regardait avec suspicion. On murmurait que sa mission avait échoué et que très peu avaient survécu. On ne lui parlait plus en le regardant dans les yeux. Le lien n’allait pas tarder à être fait dans les esprits. Sakumo soupira. C’était déjà bien assez dur de voir son village en ruines et de se dire qu’on en était responsable ; mais affronter le regard déçu et méprisant des autres s’avérait être une épreuve bien plus dure que prévu. Et l’exemple le plus flagrant en fut sa mésaventure avec un petit garçon en milieu d’après midi. Tandis qu’il remontait une longue avenue en compagnie d’Arashi, fatigué mais heureux d’avoir pu aider, un gamin aux vêtements déchirés le percuta de plein fouet et sous le choc, tomba à la renverse. Plus surpris que mécontent, Sakumo eut un léger sourire et se pencha pour l’aider à se relever. Mais quand il lui tendit la main, la seule chose qui traversa le visage de l’enfant fut une expression de peur qui lui retourna l’estomac. Le temps qu’il se fige de surprise, le garçon avait déjà détalé. Un instant choqué au point de ne plus pouvoir respirer, Sakumo se redressa lentement et inspira à fond. De toutes évidences, la nouvelle s’était répandue plus vite que prévu. Mais y pouvait-il seulement quelque chose ?
Quelques heures plus tard, la nuit tomba. Les habitants dont la maison avait été totalement détruite furent transférés ailleurs ou accueillis par ceux qui le pouvaient encore. Les derniers blessés furent évacués vers l’hôpital et peu à peu, les fenêtres s’éteignirent. Contrairement à d’habitude, les magasins – ou du moins ceux qui étaient intacts – restèrent fermés et l’obscurité et le silence gagnèrent l’ensemble du village. Plus un bruit ; juste le son des feuilles prises dans le vent et frôlant délicatement le sol et celui des insectes nocturnes. Seule la lueur de la lune éclairait l’ombre grandissante de son aura feutrée.
Sakumo vit l’obscurité arriver avec un certain soulagement. La journée s’achevait enfin et avec elle, tous les malheurs qu’elle avait apportés. Il salua et remercia Arashi pour son soutien et rentra chez lui. Mais en approchant de sa maison, il sentit son cœur encaisser un nouveau coup dur. Assis et prostré par terre, ses bras entourant ses genoux repliés contre sa poitrine, Kakashi semblait l’attendre. Mais il n’eut aucune réaction quand Sakumo s’approcha. Soudain pris de peur devant l’attitude inhabituellement apathique de son fils, Sakumo s’agenouilla devant lui et le scruta avec angoisse. Le visage du petit garçon était creusé par la fatigue et ravagé par la tristesse. Il ne pleurait pas mais ses joues portaient des traces de larmes séchées ; ses yeux striés de rouge paraissaient fixer le vide. Et il se mordait les lèvres si fort que celles-ci en devenaient blanches. Sakumo lui prit vivement la main.
- Kakashi ?
Le petit garçon cligna des yeux et posa un regard hagard et presque surpris sur son père. A croire qu’il ne l’avait même pas vu arriver. Ses pupilles brunes s’éclairèrent un instant puis disparurent, cachées par un battement de paupières rapide. Sakumo cilla en voyant son fils baisser les yeux sans lui répondre. Que lui était-il arrivé ? Avait-il vu quelque chose ? Etait-il blessé ? Avait-il perdu un ami de plus ? Ou pire : avait-il découvert la vérité ? Cette simple idée le glaça d’effroi.
- Kakashi…
Pas de réaction.
- Kakashi, regarde-moi.
Lentement, très lentement, le garçon releva la tête. Sakumo déglutit avec difficulté. Jamais il n’avait vu une telle détresse dans les yeux de son fils. Il secoua la tête pour rester concentré.
- Kakashi… dis-moi ce que tu as. Ce que tu as vu. Que s’est-il passé ?
Les lèvres du jeune Chunnin tremblèrent légèrement. Ses prunelles brillèrent plus que jamais. De toutes évidences, il était à deux doigts de craquer. Sakumo prit son autre main et les serra fort.
- Je suis là, Kakashi. Je suis là pour t’aider. Dis-moi ce qu’il…
- C’est ma faute.
Sa voix était faible, tremblante, prononcée à peine plus fort qu’un murmure. Mais saisissante d’impuissance. Et le ton que Kakashi avait employé pour prononcer cette phrase laissait penser qu’il se la répétait depuis un certain temps. Sakumo entrouvrit légèrement la bouche de surprise. Il ne s’était pas attendu à cela.
- Ta faute ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Pas de réponse.
- Kakashi, je t’en prie. Dis-moi ce qui est arrivé.
Toujours pas de réponse. Le regard du petit garçon restait obstinément vide. Apathique.
- Kakashi, supplia alors Sakumo. Parle-moi. Dis-toi… dis-toi que… oh, je ne sais pas mais… Quoi qu’il ait pu se passer, je suis sûr que ce n’était pas ta faute… Ecoute-moi il faut que tu…
- La mère de Kurenai est morte.
Les mots étaient sortis presque sans qu’il s’en rende compte. Il n’avait pas voulu les dire. Mais face à l’insistance de son père, il avait craqué. Et quoi qu’il ait entendu cet après-midi, il lui faisait confiance. Il avait besoin de lui. Besoin de lui pour oublier ce qui était arrivé quelques heures auparavant. Les sanglots de Kurenai résonnaient encore dans ses oreilles. Il voyait encore les yeux fixes d’Hanata, le visage déformé par la douleur d’Akito. Et surtout, il continuait d’entendre, comme si elle n’avait cessé de les lui répéter depuis, les derniers mots hurlés de son amie quand il s’était approché pour la consoler :
Va-t-en !! Va-t-en, laisse moi ! Sors d’ici !!
Après, plus rien. Quelques images par ci, par là. Des maisons. Des visages. Le vent sifflant dans ses oreilles tandis qu’il courait à perdre haleine à travers le village. Le goût salé des larmes sur ses joues. Et une seule pensée. La même depuis qu’il avait vu les deux yeux ouverts et désertés par la vie.
C’est ma faute… C’est ma faute !! Ma faute, tellement ma faute !!
Sakumo aurait presque préféré que Kakashi se mette à pleurer. Le voir se retenir de la sorte alors qu’il était clair qu’il était en train de vivre le pire moment de sa jeune existence lui fendait le cœur en deux. Mais après tout, qu’y avait-il de surprenant à cela ? Kakashi avait très vite appris à canaliser ses émotions, même devant lui, son père. Et Sakumo lui-même l’avait encouragé à le faire. Mais à cet instant, il aurait voulu que Kakashi pleure. Il l’aurait vraiment voulu…
Et c’est pour cela que lui aussi retint ses larmes. Il n’avait jamais pleuré devant son fils et il ne commencerait pas aujourd’hui. Il devait tenir le coup pour tous les deux. Mais jamais il n’avait eu autant envie de tout lâcher. Une autre personne venait de mourir, une de ses meilleures amies qui plus est, et il en était une fois de plus responsable.
Hanata… Je suis tellement désolé…
Il avait cru bien faire. Il avait cru la sauver. Et elle en était morte. Comme tous les autres. Meurtrier. Il n’était qu’un meurtrier… Ses mâchoires se crispèrent douloureusement. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Pourquoi lui ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi Hanata ? Et pourquoi Kakashi ?
Pourquoi, pourquoi,…
- Pourquoi !!
Sa rage impuissante explosa avec tellement de force dans son esprit que son cri jaillit sans qu’il le veuille. En face de lui, Kakashi sursauta légèrement et le regarda sans comprendre. Sakumo perçut la surprise chez son fils et s’efforça de se raisonner. Il ne fallait surtout pas alarmer Kakashi. Mais la culpabilité était trop forte. Il était responsable, voire coupable, de la mort d’Hanata. Il avait agi en pensant la sauver mais son hésitation à obtempérer auprès des ninjas de Kiri avait été de trop. Et ç’avait été fatal à Hanata. En y réfléchissant, il avait su dès le départ qu’elle ne s’en sortirait pas ; ses blessures étaient trop graves. Tôt ou tard, elle serait morte. Il n’avait donc pas à culpabiliser. Peut-être était-ce pour cette raison qu’il l’avait abandonnée à l’entrée de village pour partir à la recherche de Kakashi… Ou peut-être avait-il pensé qu’elle s’en sortirait malgré tout. Il ne savait pas. Il ne savait plus. A vrai dire, plus il y songeait et moins il comprenait son attitude. A chaque fois qu’il avait cru bien faire ou réparer ses erreurs, il en avait commis une de plus. C’était à devenir fou.
Ses yeux se posèrent de nouveau sur Kakashi. Le garçon n’avait pas bougé. Son visage n’exprimait plus rien. Sakumo frissonna. Il fallait absolument que Kakashi parle de ce qu’il avait vécu. Ça ne pouvait que l’aider. Mais comment le questionner sans qu’il le prenne mal ?
- Kakashi…
Pas de réponse mais un léger mouvement de la tête lui fit comprendre que sa question avait été entendue.
- Ecoute... quoi que tu aies pu vivre… quoi que l’on t’ait dit et quoi que tu aies pensé à ce moment-là, je t’en prie… Ne culpabilise pas. Tout ce qui arrive n’est pas ta faute. Ce ne sera jamais de ta faute, tu entends ?
Kakashi leva les yeux vers son père. Pas de ta faute… La phrase prononcée avec douceur mais fermeté et conviction effleura son cœur meurtri et très lentement, elle le réchauffa. Si son père le disait alors c’était forcément la vérité. Il fallait juste qu’il s’en persuade ; qu’il cesse de penser, qu’il arrête de réfléchir tout le temps. Simplement… simplement croire son père. Tout le reste était secondaire. Se laisser aller. Croire son père. Oublier. Tout oublier. Et continuer à vivre, avec Sakumo. Doucement, un sourire étira son jeune visage. Ses yeux sombres s’éclairèrent de nouveau et serrant la main de son père, il hocha la tête. Il se sentait bien, mieux. Il savait à présent. Il savait que ce n’était pas sa faute. Ni celle de Sakumo. S’il le disait, alors c’était forcément vrai.
voilà. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois, promis
