Sortez moi de la nuit !
Modérateur : Ero-modos
Non non c'est en référence au kit main libre ! Il vient de s'abonner à SFR...vampire-master a écrit :ah au fait je me demandais
" le kit " c'est en référence à kitsune non ?
Bon les ptits loups, je viens de finir de l'écrire, faut que je le relise et que je corrige les fautes, et éventuellement, deux ou trois passages qui ne me plairaient pas à la relecture, je vous fais ca vite, bises.
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- Jounin
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- Gennin
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magnifique ta fic !! et c'est vrai, ca s'annonce de plus en plus passionnant !! moi j'ai adoré, bon j'écris aussi des fics mais le début est jamais trop au point. mais ca va s'arranger !! je promets un chapitre riche en rebondissements, c'est pas seulement des trucs d'école, hein !! j'adore le suspence, les révélations surprenantes et les rebondissements, c'est ma clé de réussite dans mes histoires !! alors tenenz-vous prêt et toi continue comme ca !!
PS : tu devrais vraiment écrire des livres, j'te dis !!
PS : tu devrais vraiment écrire des livres, j'te dis !!

Il y a trois réactions qu'ont les gens face à un être venu d'une autre planète : fuir puis le tuer, l'analyser puis le faire souffrir et, plus rarement, l'accueillir chaleureusement. Les premiers sont des lâches, les seconds des salauds, les derniers des naïfs mais ils ont leur fierté.
Coucou les ptits loups, après douze heures de boulot non stop avec seulement cinq heures de sommeil, me revoilou pour vous balancer le petit chapitre.
Alors comme promis, il est "original", j'espère que le nouveau point de vue ne vous choquera pas trop.
Tu as raison Vampire, il faut être un minimum égoïste dans la vie pour ne pas se faire marcher dessus. Par exemple, moi je n'aime que moi et ne pense qu'à moi...
Je propose qu'on frappe naru12, je croyais que ce petit homme avait pris le temps de commenter ma fic, ms non, il préfère faire sa pub... si c pas attristant ça... mon splendissime topic souillé par quelques mains mal attentionnées... la tristesse m'envahit...
Deezert, comment ça QUE l'une des meilleures, et pourquoi pas la meilleure ??? ms vs vs etes ligués pour me faire de la peine ou quoi ???
Bon mm si je doute que vous le méritiez, voici la suite.
Chapitre 22 : Une journée en enfer !
Les troupes d’Iwa et de Kumo allaient atteindre les terres du pays du Feu quand le petit matin pointa le bout de son nez. Les légers flocons de la veille s’étaient transformés en neige fondue dissipant ainsi les craintes des nombreux soldats sur les engelures et autres meurtrissures que le froid et l’humidité ne manqueraient pas de leur faire subir. Mais ce n’étaient malheureusement pas leurs seules craintes, dans le monde des ninjas, les guerres étaient bien plus impitoyables pour les « non ninjas », ils ne servaient que de chair à canon et n’étaient que des insectes en face de ninjas même non aguerris. C’est pour cela que l’entrain était rarement de mise dans l’esprit de conscrits… C’était particulièrement le cas d’une unité venue de Kumo et placée sous la houlette du Sergent Vincent, la discussion en son sein était nourrie pendant le trajet. Cet homme mesurait environ un mètre soixante quinze et était en toute circonstance avec une clope au bec.
« Sergent, c’est pas bon de fumer, vous devriez arrêter… » Fit un jeune soldat de première classe dénommé Iko.
« Iko ? »
« Oui Sergent ? »
« Ta gueule ! »
« Sergent, s’il dit ça c’est pour votre santé… » S’indigna le jeune Cocotouch.
« Ecoutez les gars, statistiquement on a six chances sur dix de mourir dans les trois jours tandis qu’en fumant, c’est le même pourcentage de chances, mais au bout de cinquante ans… »
« C’est pas faux… C’est bien pensé même si ça n’annonce rien de bon pour nous… » Remarqua le petit Scorpion.
« Évidemment que c’est bien pensé, je suis pas Sergent pour rien ! » Fit Vincent en narguant ses troupes.
« Au fait chef, comment se fait il qu’étant conscrit comme nous, vous fûtes directement nommé Sergent ? » Demanda Itachi-san avec sa manie de chercher la petite bête.
« Et bien j’ai un BEP, ce qui fait que par rapport à vous, je suis surdiplômé, voilà tout. » Ironisa le chef d’unité.
« Non mais dîtes ! » Firent en chœur les dix troufions.
« Vous voulez la vérité ? »
« Non non, mentez nous et pour savoir on r’viendra demain. » Se moqua Vampire.
« Les gars, vos sacs sont lourds ? »
« Oui ! » S’exclama l’unité de nouveau d’une seule voix.
« Et bien donnez les à Vampire, ça lui apprendra à essayer de faire de l’humour. Sachez que le seul ici pouvant se permettre de faire des traits d’esprit c’est moi ! »
« Alors chef, pourquoi vous êtes Sergent ? »
« Bien, il y a deux ans, je n’avais pas de feu, l’absence de nicotine se faisait tellement ressentir que le stress me fit créer une flammèche. C’est la seule fois de ma vie que je pus manipuler mon chakra, à ce moment un ninja est passé et a pris mon nom… Voilà, vous savez tout. »
« Moi aussi j’ai déjà créé des flammes… » Remarqua Pino.
« Oui mais toi, t’avais un briquet ! » Le coupa Iko.
« Ah… Ca compte pas… ? » Se résigna le jeune homme.
« Ahlala, je suis fier d’être votre chef ! »
« C’est vrai ??? » S’extasia le petit fayot de Heaven Smile.
« Pas vraiment mais si ça vous fait plaisir de le croire, je veux bien mentir… Bon, qui nous retarde là, on est à la bourre !!! » Le pygmallion de l’escadron examina ses hommes et aperçut le coupable de ce brusque ralentissement. « Vampire, qu’est ce tu branles ??? »
Vampire tenta d’écarter les sacs qui l’empêchaient de voir devant lui afin de répondre à son supérieur, sa voix trahit son état d’épuisement « C’est que… C’est que dix sacs c’est lourd… »
« Tu rechignes à exécuter la tâche que ton chef t’a délégué en y plaçant toute sa confiance ? » S’amusa leur brillant capitaine d’équipe.
« Non non ô magnificent chef, je sens votre promotion prochaine. »
« J’aime qu’on me parle comme ça. Bon de toute façon nous sommes arrivés à l’endroit prévu, posez tout et préparez le campement, faut que j’aille voir la hiérarchie ! »
Le jeune et vigoureux chef dont la silhouette laissait croire que son corps fut taillé dans le roc quitta l’endroit qu’il avait choisi pour établir son camp, c’était une position en hauteur. Et nonchalamment, les mains dans les poches, il scruta du haut de la falaise la plaine qui allait devenir très prochainement le théâtre d’effroyables massacres. Il surplombait des centaines de bataillons faisant leurs manœuvres, voir ses milliers de soldats lui donnaient l’impression de maîtriser le monde et à la fois de n’être qu’un vulgaire rouage dans une machine de mort que rien ne pouvait plus arrêter.
La température était légèrement positive, le ciel était dégagé, de sa position, le jeune sous officier pouvait voir la forêt mettre fin à la plaine trois kilomètres en avant. Il savait pertinemment que les troupes ennemies s’y cachaient mais n’avait pas peur, il s’était préparé à la mort dès que la conscription fut décrétée en terre de Kumo, il se répétait sans cesse « Quelle plus belle fin qu’une mort sur le champ d’honneur ? ». Même s’il ne s’en était que difficilement convaincu, mais ne le montrerait pas, et puis quoi de plus grisant que de faire partie d’une grande armée, d’entendre le grondement des milliers de bottes foulant le sol en même temps tout en sachant qu’on y participe. Rien ne pouvait résister à un tel étalement de puissance, imaginer des milliers de valeureux hommes poursuivant un seul et même but et prêts à donner leur vie pour celui-ci ne pouvait que rendre cette armée invincible, ou presque… À ce moment de la réflexion, Vincent comprit qu’il ne voulait pas mourir, qu’il se savait plus protéger au sein de l’armée qu’en restant chez lui, isolé et inutile. Là, à sa petite échelle, il pouvait contribuer à la victoire finale, il en était sûr. Tandis que si sa patrie perdait, ses sauvages de Konoha et de Suna allaient ravager son beau pays et tuer tous ceux qu’il aime. Iwa et Kumo ne font la guerre que pour empêcher l’extermination ethnique prévue par ces fous.
Il se reconcentra et ouvrit la carte du champ de bataille et le plan. Tout semblait prévu, sur le papier, la victoire ne pouvait leur échapper. Les unités rapides devaient se mettre en ordre de marche une heure avant pour prendre l’armée adverse à revers. Tout correspondait sur la carte à part… Vincent se dirigea vers son supérieur pour l’informer de l’anomalie qu’il a détecté.
« Mon lieutenant, les deux bosses latérales distantes de deux kilomètres l’une de l’autre ne sont pas cartographiées. »
Le lieutenant consulta la carte et remarqua la justesse de cette remarque. « C’est vrai, elles ne sont pas énormes donc peut être que les géomètres n’ont pas trouvé indispensable de les répertorier. »
« Oui mais bon, nous sommes entre elles donc nous n’avons qu’un restreint champ de vision latéral, nous sommes dans un renfoncement et de plus ça rétrécit considérablement le front car monter sur l’une d’elles revient à se mettre à découvert… » S’inquiéta Vincent.
« Très bien Sergent, je ferai part de votre réflexion à la hiérarchie… un jour. » Fit le gradé d’un air volontairement dédaigneux.
« Bien mon lieutenant ! Connard !!! »
…
Deux heures étaient passées, les unités mobiles avaient déjà quitté les lieux depuis cinquante cinq minutes. L’option choisie était une entrée en rang serré dans la forêt pour ouvrir une brèche dans la défense ennemie, et ainsi s’y enfoncer désorganisant de fait complètement l’adversaire. La plaine était donc noire des dix milles hommes la peuplant. Le sergent Vincent et son unité avaient brillamment réussi à se placer en dernière ligne. Le colonel supervisant l’attaque se plaça en face de ses troupes, pris un porte voix puis dit.
« Aujourd’hui est un grand jour, je ne vais pas nous retarder avec un discours. Je souhaiterai juste vous promettre que si nous allons de l’avant tel un seul homme, rien ne pourra se mettre en travers de notre route ! Je sens le courage parfois vacillant chez certains d’entre vous, c’est normal ne vous inquiétez pas, compensez le par la confiance que vous placez en vos partenaires et tout ira bien, nous rentrerons tous sains et saufs chez nous ! Bataillons, en avant marche !!! »
Les soldats se mirent en route d’un pas synchronisé faisant trembler les alentours, mais au bout de seulement cinq mètres de marche tous entendirent des dizaines de voix venues de nulle part crier en chœur :
« Doton, Les plaques tectoniques ! »
Le sol se déroba soudain sous les pieds de tous créant ainsi un gigantesque ravin entre les deux petites collines. Le grondement des bottes fit place aux cris apeurés des soldats entraînés dans une chute vertigineuse, on pouvait y lire la peur, la souffrance et le désarroi.
Vincent et son unité furent aussi pris dans le tremblement de terre, ce dernier avec Vampire avaient difficilement réussi à ralentir la chute en s’écorchant les mains sur la paroi terreuse. Les deux hommes atterrirent ou plutôt s’écrasèrent avec un léger retard par rapport aux autres. Et entendre les innombrables et épouvantables bruits de fracture, souffrance et quintes de toux dus à l’atterrissage les pétrifiaient. Vampire et son supérieur tombèrent sur des corps soit inertes soit agonisants Ils furent étourdis par le choc.
Vincent reprit peu à peu conscience, il bougea chacun de ses membres afin de s’assurer qu’il ne souffrait d’aucune fracture, tout semblait fonctionner, seulement, la sensation parcourant les doigts de sa main droite l’intriguèrent. Il avait l’impression qu’elle baignait dans un liquide amniotique, il l’en retira et fut terrorisé, il avait atterri sur quelques corps et son bras droit s’était enfoncé à la verticale dans le tas. Le liquide n’était en fait qu’une flaque de sang encore chaud, et sa main baignait dedans. En approchant la main de son visage il commença à se crisper nerveusement, il ne maîtrisait plus rien. Il l’essuya violemment sur la veste du corps sur lequel il était allongé, inconsciemment il tentait désespérément de se purifier. Il n’eut pas le temps de reprendre son souffle qu’il aperçut sur sa droite la tête de Scorpion à moitié enfoncée et déchiquetée par les armes blanches d’une autre victime. Cette vision le fit se redresser et basculer en arrière, il se retrouvait maintenant adossé contre la paroi. Il ne pouvait plus respirer, il happait l’air et remuait tel un poisson qu’on venait de pêcher et de sortir de l’eau. Il essaya de regarder le ciel pour se calmer car dans sa folie, il savait pertinemment que la bataille était perdue et que le seul moyen de s’en sortir était de faire le mort, mais il n’y parvint pas, la poussière dégagée par le séisme ne laissait que difficilement filtrer la lumière. Son regard chercha donc un autre point d’accroche, les battements de son cœur ralentirent lorsqu’il remarqua le visage de Coco en train de lui sourire à deux mètres de sa position. Instinctivement, l’air regonfla ses poumons et la sensation d’asphyxie disparut, il lui rendit son sourire, se mit à quatre pattes et alla le voir pour vérifier son état de santé. Mais à peine l’eut il touché que la nuque de son soldat et ami se désaxa et laissa tomber sa tête en arrière. Coco aussi était mort. Cette fois-ci, notre jeune sergent ne put retenir un cri de rage.
« Sergent, ne nous faites pas repérer ! » Lui supplia le jeune Vampire en pleurs.
« Mais je… je peux pas, on va être enterrés vivants si on reste ici, il faut remonter !!! Et puis, peut être que les unités mobiles les ont surpris, hein ??? » Répondit Vincent d’un ton plus qu’apeuré.
« Ils seront sûrement en infériorité numérique, calmez vous s’il vous plaît !!! » Continua-t-il d’implorer.
« Non, je peux pas, je remonte !!! »
Sur ces paroles, Vincent mit toute son énergie dans sa folle ascension, sans le savoir, de minces fils de chakra s’étaient créés au bout de ses doigts lui permettant de mieux adhérer sans quoi la remontée serait impossible. Toutefois, après cinq mètres d’escalade, il reçut quelques gouttes sur les cheveux d’un liquide visqueux. Il le goûta par réflexe, mais dès que la langue fut entrée en contact avec le liquide, ses yeux s’écarquillèrent, il baissa la tête et cria :
« VAMPIRE GRIMPE !!! C’EST DE L’HUILE, ILS VONT TE … »
Ses hurlements furent couverts par le bruit sourd d’une incantation, le ravin servant de caisson de résonance. « Katon, La boule de feu suprême ! »
Une lueur orangée apparut à l’autre bout de la crevasse mais la vitesse de propagation fut trop grande, à peine Vampire eut-il le temps de se lever que les flammes commençaient déjà à le dévorer. Son cri insoutenable de souffrance ainsi que celui de quelques rares survivants rendirent Vincent encore plus fou et c’est désormais les larmes aux yeux qu’il accéléra sa montée. Les dernières barrières qui lui permettaient de garder la raison volèrent en éclat lorsque son nez sentit l’odeur de la chair brûlée, une odeur infecte de porc cramé imprégnait désormais chaque parcelle de sa peau, et c’est sans respirer qu’il finit de gravir la paroi.
Il était à quatre pattes, au bord de la falaise, le souffle haletant, regardant les alentours, il essayait de retrouver ses esprits en même temps que d’arrêter ses spasmes. Il se releva puis remarqua que les deux collines avaient disparu et comprit vite qu’en réalité, elles n’étaient que le fruit d’un puissant genjutsu afin de camoufler la centaine de ninjas ennemis devant exécuter le tremblement de terre… Il n’avait plus la force de bouger, il voulait juste se reposer… Mais même s’il lui restait de l’énergie, un regard glacial l’avait paralysé lorsqu’il le croisa au milieu des ninjas ennemis. Il avait beau être à des centaines de mètres, ce dernier parut tout près, et le terrifia. Il distingua l’auteur de cette illusion mais celui-ci disparut tout à coup et réapparut une seconde plus tard devant lui, les doigt plantés dans sa gorge juste en dessous de sa pomme d’Adam.
Les yeux de Vincent se dilatèrent, il était hypnotisé par les fascinants yeux blancs et la vitesse de son assassin, c’était un ninja, un vrai. Il ne pouvait plus respirer, il ne sentait plus rien, il vacilla, posa les deux genoux à terre, puis s’affala sur le côté gauche, la bouche ouverte d’étonnement, un filet de sang s’en échappant, il n’était pas mort, pas encore… Il entendait parler, ses yeux étaient toujours ouverts, il distingua son bourreau discuter au talkie-walkie, mais le son se faisait de plus en plus lointain.
« Mission accomplie Shikamaru ! »
« Bien Neji, vous avez eu des problèmes ? »
« Non aucun, leur faible diversion fut vite balayée, mais quelque chose m’inquiète… »
« De ton côté non plus tu n’as pas vu de ninjas ? »
« C’est inquiétant… »
« … »
« … »
« Eh, je vois ses lèvres bouger, pourquoi je n’entends plus rien ??? »
« … J’ai froid… Le sol est froid. Je ne peux plus bouger, je ne sais même pas si je respire encore. Je vais mourir. Ai-je bien vécu ? Je sais pas. Je peux plus réfléchir. Est-ce que j’aime quelqu’un ? Est-ce que quelqu’un m’aime ? Je sais plus, sans doute. Peu importe, le soleil est beau aujourd’hui, j’ai chaud, je me sens emporté par un courant d’air chaud bienfaiteur. Je me sens bien. La lumière inonde cette plaine décidément. Tout devient blanc non, tout devient noir. C’est ça mourir ? Mais je veux pas, je veux vivre ! Je veux... »
« Pardon Shikamaru ? ... Ah, oui, tous les ennemis sont morts, le dernier vient de rendre son dernier souffle. »
Fin du chapitre. TBC.
P.S : Peut-être me suis je trop mis en valeur à vos yeux, mais bon, si vous voulez faire pareil, vous n'avez qi'à créer votre fic !!!
P.S 2 (bonne console...
) : J'aimerai savoir si les membres du fofo ont apprécié l'image que j'ai donné d'eux.
Bises.
Alors comme promis, il est "original", j'espère que le nouveau point de vue ne vous choquera pas trop.
Tu as raison Vampire, il faut être un minimum égoïste dans la vie pour ne pas se faire marcher dessus. Par exemple, moi je n'aime que moi et ne pense qu'à moi...

Je propose qu'on frappe naru12, je croyais que ce petit homme avait pris le temps de commenter ma fic, ms non, il préfère faire sa pub... si c pas attristant ça... mon splendissime topic souillé par quelques mains mal attentionnées... la tristesse m'envahit...
Deezert, comment ça QUE l'une des meilleures, et pourquoi pas la meilleure ??? ms vs vs etes ligués pour me faire de la peine ou quoi ???
Bon mm si je doute que vous le méritiez, voici la suite.
Chapitre 22 : Une journée en enfer !
Les troupes d’Iwa et de Kumo allaient atteindre les terres du pays du Feu quand le petit matin pointa le bout de son nez. Les légers flocons de la veille s’étaient transformés en neige fondue dissipant ainsi les craintes des nombreux soldats sur les engelures et autres meurtrissures que le froid et l’humidité ne manqueraient pas de leur faire subir. Mais ce n’étaient malheureusement pas leurs seules craintes, dans le monde des ninjas, les guerres étaient bien plus impitoyables pour les « non ninjas », ils ne servaient que de chair à canon et n’étaient que des insectes en face de ninjas même non aguerris. C’est pour cela que l’entrain était rarement de mise dans l’esprit de conscrits… C’était particulièrement le cas d’une unité venue de Kumo et placée sous la houlette du Sergent Vincent, la discussion en son sein était nourrie pendant le trajet. Cet homme mesurait environ un mètre soixante quinze et était en toute circonstance avec une clope au bec.
« Sergent, c’est pas bon de fumer, vous devriez arrêter… » Fit un jeune soldat de première classe dénommé Iko.
« Iko ? »
« Oui Sergent ? »
« Ta gueule ! »
« Sergent, s’il dit ça c’est pour votre santé… » S’indigna le jeune Cocotouch.
« Ecoutez les gars, statistiquement on a six chances sur dix de mourir dans les trois jours tandis qu’en fumant, c’est le même pourcentage de chances, mais au bout de cinquante ans… »
« C’est pas faux… C’est bien pensé même si ça n’annonce rien de bon pour nous… » Remarqua le petit Scorpion.
« Évidemment que c’est bien pensé, je suis pas Sergent pour rien ! » Fit Vincent en narguant ses troupes.
« Au fait chef, comment se fait il qu’étant conscrit comme nous, vous fûtes directement nommé Sergent ? » Demanda Itachi-san avec sa manie de chercher la petite bête.
« Et bien j’ai un BEP, ce qui fait que par rapport à vous, je suis surdiplômé, voilà tout. » Ironisa le chef d’unité.
« Non mais dîtes ! » Firent en chœur les dix troufions.
« Vous voulez la vérité ? »
« Non non, mentez nous et pour savoir on r’viendra demain. » Se moqua Vampire.
« Les gars, vos sacs sont lourds ? »
« Oui ! » S’exclama l’unité de nouveau d’une seule voix.
« Et bien donnez les à Vampire, ça lui apprendra à essayer de faire de l’humour. Sachez que le seul ici pouvant se permettre de faire des traits d’esprit c’est moi ! »
« Alors chef, pourquoi vous êtes Sergent ? »
« Bien, il y a deux ans, je n’avais pas de feu, l’absence de nicotine se faisait tellement ressentir que le stress me fit créer une flammèche. C’est la seule fois de ma vie que je pus manipuler mon chakra, à ce moment un ninja est passé et a pris mon nom… Voilà, vous savez tout. »
« Moi aussi j’ai déjà créé des flammes… » Remarqua Pino.
« Oui mais toi, t’avais un briquet ! » Le coupa Iko.
« Ah… Ca compte pas… ? » Se résigna le jeune homme.
« Ahlala, je suis fier d’être votre chef ! »
« C’est vrai ??? » S’extasia le petit fayot de Heaven Smile.
« Pas vraiment mais si ça vous fait plaisir de le croire, je veux bien mentir… Bon, qui nous retarde là, on est à la bourre !!! » Le pygmallion de l’escadron examina ses hommes et aperçut le coupable de ce brusque ralentissement. « Vampire, qu’est ce tu branles ??? »
Vampire tenta d’écarter les sacs qui l’empêchaient de voir devant lui afin de répondre à son supérieur, sa voix trahit son état d’épuisement « C’est que… C’est que dix sacs c’est lourd… »
« Tu rechignes à exécuter la tâche que ton chef t’a délégué en y plaçant toute sa confiance ? » S’amusa leur brillant capitaine d’équipe.
« Non non ô magnificent chef, je sens votre promotion prochaine. »
« J’aime qu’on me parle comme ça. Bon de toute façon nous sommes arrivés à l’endroit prévu, posez tout et préparez le campement, faut que j’aille voir la hiérarchie ! »
Le jeune et vigoureux chef dont la silhouette laissait croire que son corps fut taillé dans le roc quitta l’endroit qu’il avait choisi pour établir son camp, c’était une position en hauteur. Et nonchalamment, les mains dans les poches, il scruta du haut de la falaise la plaine qui allait devenir très prochainement le théâtre d’effroyables massacres. Il surplombait des centaines de bataillons faisant leurs manœuvres, voir ses milliers de soldats lui donnaient l’impression de maîtriser le monde et à la fois de n’être qu’un vulgaire rouage dans une machine de mort que rien ne pouvait plus arrêter.
La température était légèrement positive, le ciel était dégagé, de sa position, le jeune sous officier pouvait voir la forêt mettre fin à la plaine trois kilomètres en avant. Il savait pertinemment que les troupes ennemies s’y cachaient mais n’avait pas peur, il s’était préparé à la mort dès que la conscription fut décrétée en terre de Kumo, il se répétait sans cesse « Quelle plus belle fin qu’une mort sur le champ d’honneur ? ». Même s’il ne s’en était que difficilement convaincu, mais ne le montrerait pas, et puis quoi de plus grisant que de faire partie d’une grande armée, d’entendre le grondement des milliers de bottes foulant le sol en même temps tout en sachant qu’on y participe. Rien ne pouvait résister à un tel étalement de puissance, imaginer des milliers de valeureux hommes poursuivant un seul et même but et prêts à donner leur vie pour celui-ci ne pouvait que rendre cette armée invincible, ou presque… À ce moment de la réflexion, Vincent comprit qu’il ne voulait pas mourir, qu’il se savait plus protéger au sein de l’armée qu’en restant chez lui, isolé et inutile. Là, à sa petite échelle, il pouvait contribuer à la victoire finale, il en était sûr. Tandis que si sa patrie perdait, ses sauvages de Konoha et de Suna allaient ravager son beau pays et tuer tous ceux qu’il aime. Iwa et Kumo ne font la guerre que pour empêcher l’extermination ethnique prévue par ces fous.
Il se reconcentra et ouvrit la carte du champ de bataille et le plan. Tout semblait prévu, sur le papier, la victoire ne pouvait leur échapper. Les unités rapides devaient se mettre en ordre de marche une heure avant pour prendre l’armée adverse à revers. Tout correspondait sur la carte à part… Vincent se dirigea vers son supérieur pour l’informer de l’anomalie qu’il a détecté.
« Mon lieutenant, les deux bosses latérales distantes de deux kilomètres l’une de l’autre ne sont pas cartographiées. »
Le lieutenant consulta la carte et remarqua la justesse de cette remarque. « C’est vrai, elles ne sont pas énormes donc peut être que les géomètres n’ont pas trouvé indispensable de les répertorier. »
« Oui mais bon, nous sommes entre elles donc nous n’avons qu’un restreint champ de vision latéral, nous sommes dans un renfoncement et de plus ça rétrécit considérablement le front car monter sur l’une d’elles revient à se mettre à découvert… » S’inquiéta Vincent.
« Très bien Sergent, je ferai part de votre réflexion à la hiérarchie… un jour. » Fit le gradé d’un air volontairement dédaigneux.
« Bien mon lieutenant ! Connard !!! »
…
Deux heures étaient passées, les unités mobiles avaient déjà quitté les lieux depuis cinquante cinq minutes. L’option choisie était une entrée en rang serré dans la forêt pour ouvrir une brèche dans la défense ennemie, et ainsi s’y enfoncer désorganisant de fait complètement l’adversaire. La plaine était donc noire des dix milles hommes la peuplant. Le sergent Vincent et son unité avaient brillamment réussi à se placer en dernière ligne. Le colonel supervisant l’attaque se plaça en face de ses troupes, pris un porte voix puis dit.
« Aujourd’hui est un grand jour, je ne vais pas nous retarder avec un discours. Je souhaiterai juste vous promettre que si nous allons de l’avant tel un seul homme, rien ne pourra se mettre en travers de notre route ! Je sens le courage parfois vacillant chez certains d’entre vous, c’est normal ne vous inquiétez pas, compensez le par la confiance que vous placez en vos partenaires et tout ira bien, nous rentrerons tous sains et saufs chez nous ! Bataillons, en avant marche !!! »
Les soldats se mirent en route d’un pas synchronisé faisant trembler les alentours, mais au bout de seulement cinq mètres de marche tous entendirent des dizaines de voix venues de nulle part crier en chœur :
« Doton, Les plaques tectoniques ! »
Le sol se déroba soudain sous les pieds de tous créant ainsi un gigantesque ravin entre les deux petites collines. Le grondement des bottes fit place aux cris apeurés des soldats entraînés dans une chute vertigineuse, on pouvait y lire la peur, la souffrance et le désarroi.
Vincent et son unité furent aussi pris dans le tremblement de terre, ce dernier avec Vampire avaient difficilement réussi à ralentir la chute en s’écorchant les mains sur la paroi terreuse. Les deux hommes atterrirent ou plutôt s’écrasèrent avec un léger retard par rapport aux autres. Et entendre les innombrables et épouvantables bruits de fracture, souffrance et quintes de toux dus à l’atterrissage les pétrifiaient. Vampire et son supérieur tombèrent sur des corps soit inertes soit agonisants Ils furent étourdis par le choc.
Vincent reprit peu à peu conscience, il bougea chacun de ses membres afin de s’assurer qu’il ne souffrait d’aucune fracture, tout semblait fonctionner, seulement, la sensation parcourant les doigts de sa main droite l’intriguèrent. Il avait l’impression qu’elle baignait dans un liquide amniotique, il l’en retira et fut terrorisé, il avait atterri sur quelques corps et son bras droit s’était enfoncé à la verticale dans le tas. Le liquide n’était en fait qu’une flaque de sang encore chaud, et sa main baignait dedans. En approchant la main de son visage il commença à se crisper nerveusement, il ne maîtrisait plus rien. Il l’essuya violemment sur la veste du corps sur lequel il était allongé, inconsciemment il tentait désespérément de se purifier. Il n’eut pas le temps de reprendre son souffle qu’il aperçut sur sa droite la tête de Scorpion à moitié enfoncée et déchiquetée par les armes blanches d’une autre victime. Cette vision le fit se redresser et basculer en arrière, il se retrouvait maintenant adossé contre la paroi. Il ne pouvait plus respirer, il happait l’air et remuait tel un poisson qu’on venait de pêcher et de sortir de l’eau. Il essaya de regarder le ciel pour se calmer car dans sa folie, il savait pertinemment que la bataille était perdue et que le seul moyen de s’en sortir était de faire le mort, mais il n’y parvint pas, la poussière dégagée par le séisme ne laissait que difficilement filtrer la lumière. Son regard chercha donc un autre point d’accroche, les battements de son cœur ralentirent lorsqu’il remarqua le visage de Coco en train de lui sourire à deux mètres de sa position. Instinctivement, l’air regonfla ses poumons et la sensation d’asphyxie disparut, il lui rendit son sourire, se mit à quatre pattes et alla le voir pour vérifier son état de santé. Mais à peine l’eut il touché que la nuque de son soldat et ami se désaxa et laissa tomber sa tête en arrière. Coco aussi était mort. Cette fois-ci, notre jeune sergent ne put retenir un cri de rage.
« Sergent, ne nous faites pas repérer ! » Lui supplia le jeune Vampire en pleurs.
« Mais je… je peux pas, on va être enterrés vivants si on reste ici, il faut remonter !!! Et puis, peut être que les unités mobiles les ont surpris, hein ??? » Répondit Vincent d’un ton plus qu’apeuré.
« Ils seront sûrement en infériorité numérique, calmez vous s’il vous plaît !!! » Continua-t-il d’implorer.
« Non, je peux pas, je remonte !!! »
Sur ces paroles, Vincent mit toute son énergie dans sa folle ascension, sans le savoir, de minces fils de chakra s’étaient créés au bout de ses doigts lui permettant de mieux adhérer sans quoi la remontée serait impossible. Toutefois, après cinq mètres d’escalade, il reçut quelques gouttes sur les cheveux d’un liquide visqueux. Il le goûta par réflexe, mais dès que la langue fut entrée en contact avec le liquide, ses yeux s’écarquillèrent, il baissa la tête et cria :
« VAMPIRE GRIMPE !!! C’EST DE L’HUILE, ILS VONT TE … »
Ses hurlements furent couverts par le bruit sourd d’une incantation, le ravin servant de caisson de résonance. « Katon, La boule de feu suprême ! »
Une lueur orangée apparut à l’autre bout de la crevasse mais la vitesse de propagation fut trop grande, à peine Vampire eut-il le temps de se lever que les flammes commençaient déjà à le dévorer. Son cri insoutenable de souffrance ainsi que celui de quelques rares survivants rendirent Vincent encore plus fou et c’est désormais les larmes aux yeux qu’il accéléra sa montée. Les dernières barrières qui lui permettaient de garder la raison volèrent en éclat lorsque son nez sentit l’odeur de la chair brûlée, une odeur infecte de porc cramé imprégnait désormais chaque parcelle de sa peau, et c’est sans respirer qu’il finit de gravir la paroi.
Il était à quatre pattes, au bord de la falaise, le souffle haletant, regardant les alentours, il essayait de retrouver ses esprits en même temps que d’arrêter ses spasmes. Il se releva puis remarqua que les deux collines avaient disparu et comprit vite qu’en réalité, elles n’étaient que le fruit d’un puissant genjutsu afin de camoufler la centaine de ninjas ennemis devant exécuter le tremblement de terre… Il n’avait plus la force de bouger, il voulait juste se reposer… Mais même s’il lui restait de l’énergie, un regard glacial l’avait paralysé lorsqu’il le croisa au milieu des ninjas ennemis. Il avait beau être à des centaines de mètres, ce dernier parut tout près, et le terrifia. Il distingua l’auteur de cette illusion mais celui-ci disparut tout à coup et réapparut une seconde plus tard devant lui, les doigt plantés dans sa gorge juste en dessous de sa pomme d’Adam.
Les yeux de Vincent se dilatèrent, il était hypnotisé par les fascinants yeux blancs et la vitesse de son assassin, c’était un ninja, un vrai. Il ne pouvait plus respirer, il ne sentait plus rien, il vacilla, posa les deux genoux à terre, puis s’affala sur le côté gauche, la bouche ouverte d’étonnement, un filet de sang s’en échappant, il n’était pas mort, pas encore… Il entendait parler, ses yeux étaient toujours ouverts, il distingua son bourreau discuter au talkie-walkie, mais le son se faisait de plus en plus lointain.
« Mission accomplie Shikamaru ! »
« Bien Neji, vous avez eu des problèmes ? »
« Non aucun, leur faible diversion fut vite balayée, mais quelque chose m’inquiète… »
« De ton côté non plus tu n’as pas vu de ninjas ? »
« C’est inquiétant… »
« … »
« … »
« Eh, je vois ses lèvres bouger, pourquoi je n’entends plus rien ??? »
« … J’ai froid… Le sol est froid. Je ne peux plus bouger, je ne sais même pas si je respire encore. Je vais mourir. Ai-je bien vécu ? Je sais pas. Je peux plus réfléchir. Est-ce que j’aime quelqu’un ? Est-ce que quelqu’un m’aime ? Je sais plus, sans doute. Peu importe, le soleil est beau aujourd’hui, j’ai chaud, je me sens emporté par un courant d’air chaud bienfaiteur. Je me sens bien. La lumière inonde cette plaine décidément. Tout devient blanc non, tout devient noir. C’est ça mourir ? Mais je veux pas, je veux vivre ! Je veux... »
« Pardon Shikamaru ? ... Ah, oui, tous les ennemis sont morts, le dernier vient de rendre son dernier souffle. »
Fin du chapitre. TBC.
P.S : Peut-être me suis je trop mis en valeur à vos yeux, mais bon, si vous voulez faire pareil, vous n'avez qi'à créer votre fic !!!

P.S 2 (bonne console...

Bises.
Dernière modification par Tinton2 le mer. 09 nov. 2005, 00:40, modifié 1 fois.
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Quel honneur d'être dans cette fic... même si je meurs dans la minute qui suit
J'ai bien aimé le coup de la propagande "Konoha et Suna sont des sauvages qui veulent massacre Kumo", en fait tu décris très bien l'atrocité de la guerre, les pov' mecs n'ont pas fait long feu
Très bon châp donc 
PS : Oui je cherche tjs la ptite bête et alors ?
PS2 (bonne conseole, mais un peu vieille mnt
) : Dans la première moitié du châpitre la musique Orange Range (le 3ème ending) résonnait en continu dans ma tête, c'est bon signe non ? 



PS : Oui je cherche tjs la ptite bête et alors ?

PS2 (bonne conseole, mais un peu vieille mnt


Nanarland, le monde des mauvais films sympathiques
Reflexions of fear make shadow of nothing...
Shadow of Nothing...
You're still blind if you see winding road
'cause ther's always a straight way to the point you see.
Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace
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Pour arrêter le hoquet, prendre un sucre avec du vinaigre : dégueu mais efficace
