ohh!!! c't'un topic de toute boootéé!!!!
bon ben j'en ai une à vous montrer mais j'ai pas trouvé les paroles sur le net (ou alors des paroles éronnées....) alors,depuis le temps qu'j'en parle, j'vais vous la faire de mémoire....s'party!!!!
Antilop-sa :
"Chacun sa croix"
J'ai pleuré sur mon sort, car j'ai pensé qu'Dieu était surement sourd,
trop peu d'amour, au quartier, trop peu souvent d'bonne humeur,
parents austéres, envers leurs momes qui rentrent ou sortent tard,
d'autres sont jamais rentrés, résultat d'l'autopsie, une mort tard,
les cours m'écoeurent, moi j'ai jamais été élément moteur,
moi au bahut, mon avenir j'le voyais flou comme une vitre plein d'buée,
adolescence ,nos premiéres scénes, on s'est pas fait huer,
des thémes has-been, cotés, quand j'ai commencé à muer,
trop d'embrouilles, et mes écritures à lire comme du Braille,
trop d'regrets, j'étais un adolescent trop aigri,
retrospective, l'époque où on était jeune, instinctif,
trop émotif, insultes aux profs pour n'importe quels motifs,
orientations, les conseilléres me parlaient d'vie active,
déception, on était mome et d'jà à la dérive,
putain c'est triste, on en avait tellement, pourtant, des réves,
sur la p'tite place, on jouait au foot, champion était not' réve,
meme pas atteinds, grandissant sur le banc à s'chahuter,
tout n'est plus qu'souvenirs ,d'Goldorak en passant par l'chat beauté,
les premiers joints, les premiéres cuites, les premiéres divergences,
en funambule, j'ai fermé les yeux comme un somnambule,
et j'ai pleuré, au fond d'mon pieu, j'me dis qu'j'avais flairé
ma vie, j'men bats les couilles autant qu'la premiére femme qu'j'ai
déffleurée,
c'est c'que j'disais, mentalité d'un mome de dix ans,
à fuir tout le temps, on s'prend les pieds dans c'qu'on a tissé,
issue d'en dessous, tout est réel et j'ai vu coulé l'sang,
maculé l'sol, alors qu'on était tous là pour danser,
horrifié, moi, toutes ces merdes, je cherches pas à glorifier,
j'retrancsris parc'que tout de meme c'est pas insignifiant,
enfant d'la DASS, tu crois qu'là bas j'ai pu m'la couler douce,
ils m'ont viré des baffes, moi j'voulais leur en coller dix,
grandir trop tot, pour nous c'était à seize piges et regretter
clouer au banc, on drague des meufs, on vole des v.t.t,
t'as pas un rond, tu braques, tes parents sont pas heureux,
tu prends quinze ans incompréssible et tu dis qu'ça ira,
les années passent, les ptits n'ont plus respect,
et quand tu vois tout ça, la vie n't'interresse plus,
j'ai si mal au coeur, c'est l'B.E.P quand tu suis mal les cours,
parents déçus, vu qu'ils t'voyaient avocat ou medecin,
seul sur un banc, tu t'sens si seul et parfois si sale,
une seule envie, brasser des liasses pour quitter ce sol,
j'maudis l'ciel, y'avait personne quand mon frére faisait d'l'asthme,
ou quand mon pére cherchait un taf' jusqu'à en perdre ses tifs,
chacun sa croix, chacun ses cris, en gros chacun sa merde,
tu t'prends les poutres, et tes amis ,ils en ont rien à foutre,
les jours s'ressemblent, quand tu sors on dirait qu'tu viens une cible,
les plus haineux oublient vite qu'vous avez grandi ensemble,
alors tu fuis, c'est ça ou prendre un coup d'couteau dans l'foie,
les années passent, on a tous plus ou moins changé dans l'fond,
à parler d'meurtre, nos ames ,direct, vont à cramer dans l'feu,
les parents craquent, éreintés, s'calment au prozac,
on tient les poutres, parc'que d'demain on en a rien à foutre,
le shit s'effrite, on sort des vannes, toujours la meme rengaine,
mais on s'sent vide, comme si dans nos corps y'avait plus d'organe,
alors on s'forge, on s'endurcit pour pas d'venir barge,
hautes études, certains y arrivent donc on crée des bourges, vu leurs
états,
fronces les sourcils, j'dis la vérité, mon éxutoire,
un beat, mes textes bourrés d'sincérité,
chacun sa croix, mais les notres commencent à s'faire lourdes à porter,
ouvres grand les yeux, tu veux pas voir mais c'est la merde partout, on
vit avec,
chomage, violence, dans un pays raciste, on vit avec
la rage au ventre, plus question d'etre laxiste, quand j'ouvres les livres,
j'observes et ça permet d'ouvrir mes lèvres,
croire en Dieu, comment quand les visages sont peu radieux, faut faire un
choix,
etre pieux ou pas mais c'est chacun sa croix.....
voilààà!!!! bon j'editerai mon post si j'vois qu'j'ai fait quelques fautes ou si je trouve un lien pour que vous puissiez écouter cette belle chanson qu'est "chacun sa croix"......l'écouter c'est mieux parce que l'intensité monte crescendo grace au talent d'orateur d'antilop-sa.....et sa fait des frissons tout partout.....oui! meme là!!
PEACE en chanson