

Et comme, malgré toutes les aventures que j'ai vécues, je suis enfin rentrer en France et que j'ai réussi à piquer l'ordi de mon père, les versus continuent et l'heureuse main qui a tirée au sort les jolis petits bouts de papier n'est autre que la mienne

C'est super flippant de tirer ces 2 petits bouts de papier en fait, la pression et tout

Je comprends pourquoi ma colloc est proche de la déprime

Bref, j'ai réussi à faire stopper le tremblement qui envahissait mes mains pour pouvoir tirer ces 2 papiers, ces 2 petites choses qui portent sur leurs "épaules"l'avenir de ce versus...
Quoi ? Comment ça je prends ça trop au sérieux

On a même plus le droit de rigoler

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Jeu:
Aizen gagne un coup à boire, l'image est bien tirée de V pour Vendetta.

Bon allez, petits pronostiques aujourd'hui... Comme vous devez le savoir (ou pas), le 24 février se déroulera la cérémonie des Oscars

Je vous donne les 5 représentans de 4 catégories et vous me dites qui, selon vous, mériterait de remporter l'Oscar.
Meilleur Film:
Reviens-moi
Juno
Michael Clayton
No Country for Old Men
There Will Be Blood
Meilleur Réalisateur:
Paul Thomas Anderson (Ther Will Be Blood)
Ethan et Joel Coen (No Country for Old Men)
Tony Gilroy (Michael Clayton)
Jason Reitman (Juno)
Julian Schnabel (Le scaphandre et le papillon)
Meilleur Acteur:
George Clooney (Michael Clayton)
Daniel Day-Lewis (There Will Be Blood)
Johnny Depp (Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street)
Tommy Lee Jones (Dans la vallé d'Elah)
Viggo Mortensen (Les Promesses de l'ombre)
Meilleure Actrice:
Cate Blanchett (Elizabeth, l'âge d'or)
Julie Christie (Loin d'elle)
Marion Cotillard (La Môme)
Laura Linney (La Familla Savage)
Ellen Page (Juno)
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Passons maintenant au versus:
Le Cercle des poètes disparus / Les 400 coups
Les fiches....
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Le Cercle des poètes disparus
Dead Poets Society
Film américain de Peter Weir (1990)
Scénario: Tom Schulman
Image: John Seale
Musique: Maurice Jarre
Casting:
Robin Williams: Mr Keating
Ethan Hawke: Todd Anderson
Robert Sean Leonard: Neil Perry
Synopsis:
Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des Etats-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.
C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant reservé et de ses amis...
Ce film a remporté en 1989 l'Oscar du Meilleur Scénario Original pour Tom Schulman

Liam Neeson pressenti
C'est Liam Neeson qui devait dans un premier temps incarner le professeur Keating dans Le Cercle des poètes disparus, au moment où la réalisation avait été confié à Jeff Kanew. Mais dès que ce projet est passé dans les mains de Peter Weir, c'est finalement à Robin Williams que fut confié le rôle.
Une phrase mythique
La célèbre phrase "Carpe Diem" ("Vis l'instant présent" en français), répétée tout au long du Le Cercle des poètes disparus, est inscrite pour l'éternité dans la plaque de ciment de Robin Williams, plaque de postérité visible au Mann's Chinese Theatre de Los Angeles.
Un film tourné chronologiquement
Le Cercle des poètes disparus a été tourné dans l'ordre chronologique de son scénario, fait plutôt rare pour un tournage. Le réalisateur Peter Weir souhaitait ainsi que le développement des relations entre les élèves et Mr Keating soient encore plus naturelles.
Extrait:
John Keating : Les poètes disparus consacraient le temps dont ils disposaient à extraire la moelle de la vie. C'est une phrase de Thoreau que nous citions au début de chaque réunion. Nous nous réunissions dans la vieille grotte indienne et une fois là, nous lisions à tour du rôle du Thoreau, Whitman, Shelley, les plus grands. Quelques fois des vers de notre cru, et sous le charme du moment, nous laissions la poésie accomplir sa magie.
Charlie Dalton : Vous voulez dire qu'une bande de gars se réunissaient pour lire de la poésie ?
John Keating : Mais nous n'étions pas que des gars ! Nous n'étions pas une secte secrète. Nous étions des romantiques. Et nous ne faisions pas que lire la poésie : nous la laissions comme du miel ruisseler de nos langues. Nous créâmes des esprits sautillants, des femmes en pâmoison, des demi-dieux, et même des dieux entiers. Une façon comme une autre de passer une soirée, non ?

Bande Annonce
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Les 400 coups
Film français de François Truffaut (1959)
Scénario: François Truffaut, Marcel Moussy
Image: Henri Decaë
Musique: Jean Constantin
Casting:
Jean-Pierre Léaud: Antoine Doinel
Claire Maurier: Madame Doinel
Albert Rémy: Monsier Doinel
Synopsis:
Largement autobiographique, le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.
À la fin des années 50, Antoine Doinel, douze ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile. En butte à un porfesseur de français autoritaire et injuste, il passe avec son camarade René, de l'école buissonnière au mensonge. Puis c'est la fugue, le vol d'une machine à écrire et le commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à l'Éducation surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer et se retourne vers la caméra.
La spirale dans laquelle le jeune Doinel, de la simple distraction dans la classe à l'enfermement dans un centre de l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel, avec lequel l'enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays.
La mise en scène des Quatre cents coups est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions. Deux types d'espace d'abord: celui du petit appartement familial où il est obligé de dormir dans l'entrée,; au contraire, l'espace des rues de Paris, rendu encore plus large par l'utlisation du format CinémaScope, qui représente la liberté, l'épanouissement. L'immobilité et le mouvemnt ensuite: à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger; en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, il peut donner libre cours à son besoin de mouvement. Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur. Là, comme dans la vie, il faut bien revenir sur terre, dans la réalité. L'espace se réduit autour de Doinel jusqu'au centre d'observation, avant un dernier élan, figé interrogative au dernier plan.
Jean-Pierre Léaud
Jean-Pierre Léaud fut recommandé à François Truffaut par un de ses amis. Le jeune adolescent était le fils d'un assistant-réalisateur. Comme Truffaut plus jeune, il traversait une enfance turbulente ce qui les rapprocha tous les deux. Le cinéaste fut conquis par son côté "gouailleur" et l'engagea pour jouer le rôle principal de son premier film après plusieurs essais. Leur relation dépassera par la suite largement le cadre de cette aventure. En plus de la série des Doinel, Léaud joue dans Les Deux Anglaises et le Continent et La Nuit americaine. François Truffaut lui dédicace en 1969 son film L' Enfant sauvage.
A noter, Jean-Pierre Léaud tenait un petit rôle en 1957 dans La Tour, prends garde!.
Genèse du projet
En 1957, François Truffaut est contacté pour tourner une partie d'un film à sketch. Il s'attelle alors à un film sur l'adolescence, le mensonge de Bernadette mais le projet tombe à l'eau. L'année suivante, le producteur Paul Graetz lui demande d'écrire un long métrage sur l'enfance avec Jean Aurenche. Le courant entre les deux hommes ne passent pas et le film ne se fait pas. Pendant ce temps, Truffaut continue de s'intéresser à l'enfance. Il prend des notes dont une courte histoire intitulée la fugue d'Antoine autour d'un épisode de sa propre adolescence. L'idée refait surface quand après le tournage de ses deux premiers courts, sa belle famille accepte de l'aider financièrement. Il fait appel au scénariste et romancier Marcel Moussy qui après quelques hésitations accepte de travailler avec lui. Les deux hommes écrivent les Quatre cents coups.
Pour pouvoir tourner, François Truffaut a désormais besoin d'une dérogation du CNC. Pour réaliser un film, il faut à l'époque avoir déjà effectué trois stages et avoir été trois fois second assistant puis trois fois premier assistant. La dérogation lui est accordé. Une fois le casting terminé, le tournage peut alors débuter.
Autobiographie
Les Quatre cents coups est un film largement autobiographique. Truffaut a connu une enfance difficile au point d'être enfermé dans centre d'observation des mineurs à Villejuif. L'histoire du mensonge raconté en classe est vraie aussi. Lui-même vivait avec sa mère et un beau père non pas fan d'automobile mais d'alpinisme. Le cinéaste s'est également servi d'anecdotes liées à l'enfance de son ami Robert Lachenay et à la personnalité de son interprète Jean-Pierre Léaud.

Tournage
Le tournage des Quatre cents coups fut un peu mouvementé par des contretemps. En plus du décès d'André Bazin, François Truffaut dut faire face à sa propre angoisse de ne pas être à la hauteur, à des coupes de courant lors des scènes dans l'appartement des Doinel, aux douleurs dorsales d'Albert Rémy ainsi qu'aux interruptions de la police. Une nuit le tournage fut arrêté pour tapage nocturne. Au moment de tourner la scène du cours de gymnastique dans les rues de Paris, un patron de bar eut à se plaindre de vol et des insultes de Jean-Pierre Léaud.
Ce dernier n'est d'ailleurs pas en reste. Il s'est blessé à la main lors des scènes de l'imprimerie et a failli s'intoxiquer lors du tournage avec la photo brûlée d'Honoré de Balzac.
Récompenses
Les Quatre cents coups reçoit plusieurs récompenses venues du monde entier en 1960. Le film est même nommé à l'Oscar du meilleur scénario. Le prix le plus important reste cependant celui de la mise en scène obtenu au Festival de Cannes en 1959.
Nouvelle Vague
Les Quatre cents coups fait parti des premiers films manifestes de ce qu'on appelle déjà à l'époque "la nouvelle vague". François Truffaut rend d'ailleurs hommage à un de ses camarades Jacques Rivette puisque la famille Doinel va voir au cinéma Paris nous appartient. Ce mouvement se caractérise notamment par un goût pour les tournages en extérieur et le choix de sujets plus personnels pour les cinéastes.
La série des Doinel
Les Quatre cents coups est le premier épisode d'une série de cinq films ayant pour personnage principal Antoine Doinel. Celui-ci est toujours interprété par Jean-Pierre Léaud que l'on voit passer progressivement de l'adolescence à l'âge adulte. Les quatre films suivants sont Antoine et Colette, un moyen métrage tourné dans le cadre du film à sketch L' Amour a vingt ans, Baisers volés, Domicile conjugal et L' Amour en fuite. Le dernier sert principalement de récapitulatif de la série et intègre de nombreux flash-backs des films précédents.
Apparitions
Plusieurs personnalités de la critique et du monde du cinéma font des apparitions dans le film. Jean-Claude Brialy qui a apporté son soutien à François Truffaut pour faire le film est l'homme qui aide à chercher le chien d'une jeune femme dans la nuit. Cette dernière est jouée par Jeanne Moreau avec qui le cinéaste est déjà en relation depuis quelques années pour l'adaptation de Jules et Jim. Jacques Demy pour sa part tient le rôle d'un policier. Le critique Jean Douchet prête sa silhouette à l'amant de la mère d'Antoine que le jeune garçon surprend dans la rue. Quant à François Truffaut, il apparaît en train de fumer à la sortie du manège tournant.
L'Assistant
Le 1er assistant mise en scène de François Truffaut sur Les Quatre cents coups est Philippe de Broca. Ce dernier passe à la réalisation dès l'année suivante avec Les Jeux de l'amour. Il tournera par la suite de nombreux grands succès populaires comme L' Homme de Rio, Le Magnifique, L' Incorrigible et plus récemment Le Bossu avec Daniel Auteuil et Fabrice Luchini. Philippe de Broca avait auparavant été assistant sur Le Beau Serge et Les Cousins de Claude Chabrol.

Bande Annonce
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