Victoire de 8 voix contre 6 du
Silence des Agneaux, boutant hors des 32ème
Les Affranchis.
Passons maintenant au versus suivant, tiré par le douce et délicate main de ma colloc, vu que je suis revenue à Berlin
Et comme ma colloc a l'art de tirer des versus plus improbables les uns que les autres, elle nous gâte aujourd'hui avec
Léon contre
Alice au pays des merveilles
On ne rigole pas
Place aux fiches.
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Léon
Film français, américain de Luc Besson (1994)
Scénario: Luc Besson
Image: Thierry Arbogast
Musique: Eric Serra
Casting:
Jean Reno: Léon
Natalie Portman: Mathilda
Gary Oldman: Norman Stansfield
Synopsis:
Un tueur à gages répondant au nom de Léon prend sous son aile Mathilda, une petite fille de douze ans, seule rescapée du massacre de sa famille. Bientôt, Léon va faire de Mathilda une "nettoyeuse", comme lui. Et Mathilda pourra venger son petit frère...
L'éclosion d'une star
S'il met Jean Reno en vedette,
Léon vaut surtout pour la découverte d'une future star du nom de Natalie Portman, qui incarne Mathilda. Âgée de 12 ans lors du tournage, la jeune actrice épate par son implication et la justesse de son jeu dans un film où la violence est omniprésente. Depuis, Natalie Portman n'a eu de cesse de confirmer son statut d'actrice de premier plan, en alternant films d'auteur (
Tout le monde dit I love you de Woody Allen ou
Ma mère, moi et ma mère de Wayne Wang) et les grosses productions comme
Heat,
Mars attacks! et surtout la première trilogie de
La Guerre des étoiles, entamée avec
La Menace fantôme (1999).
Une version longue
Sorti en France en septembre 1994 dans une version de 110 minutes,
Léon se voit doter d'une version longue (ou director's cut) de 130 minutes, soit 20 minutes de plus que son original. Le film ainsi remanié sort en juin 1996 en France.
Exil américain
Filmé aux Etats-Unis et tourné entièrement en anglais,
Léon marque un tournant dans la carrière de Luc Besson. Le film lui permet d'asseoir sa réputation aux Etats-Unis (où
Nikita avait connu une sortie limitée) et de conserver sa popularité en France, où
Léon attire près de 3,5 millions de spectateurs. Par la suite, Luc Besson tournera
Le Cinquième élément et
Jeanne d'Arc en anglais, bien que ce dernier film rassemble bon nombre d'acteurs français.
Premières traces dans "Nikita"
Léon est directement inspiré de Victor, "nettoyeur" de son état, inventé par Luc Besson dans
Nikita. Entre les deux films, le personnage aura changé de prénom et gagné en humanité, passant d'un caractère froid et mystérieux dans
Nikita à un fond émouvant et presque enfantin dans
Léon.
Bande Annonce
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Alice au pays des merveilles
Alice in Wonderland
Film américain de Hamilton Luske, Wilfred Jackson (1951)
Scénario: Winston Hiblier, Joe Rinaldi, Joe Grant, Ted Sears, Bill Peet, d’après l’oeuvre de Lewis Carroll
Musique: Oliver Wallace
Voix américaines/françaises:
Alice: Kathryn Beaumont/Séverine Morisot
Le Lapin blanc: Bill Thompson/Guy Pierault
Le Chat du Cheshire: Sterling Holloway/Roger Carel
Synopsis:
Alors qu'elle travaille à ses leçons, Alice se laisse entraîner par le sommeil et tombe dans une profonde rêverie. Poursuivant un lapin très en retard elle accède au pays des merveilles où une suite d'aventures rocambolesques et insolites l'attendent. Tantôt rapetissée, tantôt gigantesque, Alice oscille au gré de ses rencontres entre la quête du merveilleux et l'expérience cauchemardesque.
Tout cela est dans le livre de Lewis Carroll et l’on peut même dire que l’adaptation cinématographique est, dans son ensemble, plutôt fidèle. Ce qu’à ajouté Walt Disney, c’est une autre forme de fantaisie : il a prolongé le burlesque, étoffé de gags les situations inventées par l’écrivain. Peut-être en a-t-il minimisé la portée. Mais il s’est manifestement régalé à imaginer des créatures loufoques à partir du modèle littéraire.
Alice au pays des merveilles, le film, est un divertissement sans conséquence, une fantaisie saugrenue pleine de verve, de cocasserie et d’imagination. Le seul miroir que nous traversons est celui de l’écran de cinéma ; le domaine que nous découvrons -domaine enchanté et qui obéit à ses propres lois- est celui d’un film d’animation. Comme dit la chanson de Charles Trenet :
« C’est un jardin extraordinaire, il y des lapins qui parlent anglais. »
Le saviez-vous ?
* Les livres surréalistes de Lewis Carroll ont souvent été portés à l'écran. Cette adaptation de Disney résout les problèmes de décors grâce à l'utilisation de l'animation.
* Le romancier d'anticipation Aldous Huxley a participé à l'élaboration du scénario, bien qu'il ne soit pas crédité au générique.
* Walt Disney avait déjà adapté les nouvelles de Lewis Carroll dès les années 1920 dans sa série de courts-métrages,
Alice Comedies. Dans les années 1930 puis 1940, il développa l'idée d'un long-métrage mêlant animation et prises de vues réelles, comme les
Alice Comedies ou
Mélodie du Sud (1946), puis d'un film d'animation musical, sorte de
Fantasia (1940) version longue. Mais la Seconde Guerre mondiale força les studios à repousser le projet.
* L'animation, encore sous la supervision de Walt Disney, est souvent perçue comme le travail le plus précis dans l'histoire des studios Disney.
* On peut noter que la séquence avec le Chat du Chester a été influencée par la présence à l'époque dans les studios Disney de Salvador Dalí.
* La Poignée de porte ("Doorknob") est le seul personnage à ne pas apparaître chez Lewis Carroll.
* Avant la première sortie du film, en mai 1951, Riley Thompson publia l'histoire d'Alice dans le magazine Four Color Comics n° 331, puis une nouvelle adaptation fut faite après la sortie par Manuel Gonzalez et Dick Moores sous forme de feuilleton pour quotidiens entre septembre et décembre 1951.
* Après sa sortie, le film fut largement critiqué et ne réussit pas à attirer un large public. Disney déclara plus tard qu'il méprisait le film qui, pour cette raison, ne bénéficia pas d'autant de ressorties au cinéma que les autres. Il fut toutefois le premier film Disney à être diffusé à la télévision (comme épisode de l'émission Disneyland).
* Dans la séquence Le Morse et le Charpentier, le « r » du mot « March » ("mars") sur le calendrier s'inscrit en gros à l'écran en référence à la tradition selon laquelle on ne peut manger des huîtres que durant les mois qui possèdent la lettre « r ». En effet, les mois de mai à août sont ceux de la reproduction : les huitres sont « laiteuses » et il est de plus difficile de les conserver avec la chaleur.
* Le poisson qui regarde le Morse attirer les huîtres ressemble exactement (mais recoloré) à celui qui regarde Pinocchio chercher Monstro dans
Pinocchio.
* Le film utilise également quelques éléments d'un poème de Lewis Carroll, Jabberwocky, en particulier quand Alice marche seule dans la forêt et qu'elle voit des créatures poilues, les Mome-raths.
* Le Chat de Chester ressemble énormément à Lucifer, le chat de la Marâtre dans
Cendrillon sorti un an auparavant (1950). Les deux chats ont d'ailleurs exactement le même sourire.
*
Alice au Pays des Merveilles est le long-métrage de Disney où il y a le plus de chansons, qui sont au nombre de vingt.
Un Joyeux Non Anniversaire
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Dimanche 6 avril à 21 heures.
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