Je plussoie.
Besson est le mal,
Kubrick is god
Nan sans blague,
Orange Mécanique est typiquement le genre de film méritant son statu de chef d'œuvre. Si le futur
Kubrickien dépeint dans le film semble désormais quelque peu kitsch, le film a toujours autant d'impact, parvenant à être intemporel, de part les thématiques misent en avant qui, si elles étaient particulièrement d'actualité à la fin des années 60/début des 70, le sont tout autant dans notre société actuelle. Parler de génie visionnaire pour
Kubrick ne me parait pas excessif. Et puis formellement parlant,
A Clockwork Orange, au même titre que tous les
Kubrick, est d'une beauté rare. Photos, cadrages...tout est magnifique et osé.
Dès les deux première minutes,
Kubrick impose l'esprit de son film : malsain, cruel, sexuel et ironique. Le travelling arrière ouvrant le métrage sur un gros plan de McDowell puis de ses
Droogs est tout simplement fantastique. Le synthé de
Wendy Carlos, assez expérimental, la symétrie des éléments et le cadrage sont vraiment éblouissants.
Orange Mécanique est clairement un chef d'œuvre.
Il y a tellement à dire dessus.
Voilà, c'était la publicité du jour.