16e de finale: c'est fini !

Tu aimes les salles obscures, tu veux parler du dernier film qui t'a fait hurler, crier ou mourir de rire. Fais-nous partager ton plaisir.

Modérateur : Ero-modos

istari
Ninja de Légende
Messages : 6419
Inscription : mer. 27 juil. 2005, 18:07
Contact :

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par istari »

Sleepy Hollow

pas vu l'autre :(
Image
Yoruiichi
Chunnin
Messages : 837
Inscription : ven. 16 mars 2007, 15:56
Localisation : Berlin (-15C° dans les grands moment)

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par Yoruiichi »

Sleepy Hollow, parce que Christopher Walken, il a la classe :ange:
Image
COCOTOUCH
Ninja de Légende
Messages : 7317
Inscription : mer. 27 juil. 2005, 16:01
Localisation : Isère

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par COCOTOUCH »

Guts Rendan a écrit :Ouille je sais pas quoi voter :-| Bon ben j'attends un peu et voterai pour celui qui perd :mrgreen:
COCOTOUCH a écrit :Par contre je suis content tes jeux de mots sont au moins aussi pourri que ceux de Iori et de moi même :kamool:
Iori ok...mais les tiens je vois pas :siffle:
Je ne les fait qu 'IRL moi :redface:
Certain on testé et depuis déprime :lol:
iori
Sannin
Messages : 4353
Inscription : lun. 01 août 2005, 19:12
Localisation : à Yeurs

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par iori »

je confirme pour les jeux de mots qui font maux de l'ami coco!

y a même des irl où on fait limite des concours improvisés :fou: enfin pas vraiment des concours mais disons qu'une annerie en appelant une autre, on fini par rire de notre propre nullité (et pis sans vouloir balancer, je crois que j'en ai déjà croisé 2/3 autres qui y vont aussi de leur petit jeu de mot pourri de temps à autre...)

évidemment même avec notre entrainement ça reste de vrais jeux de mots pourris, rien de très recherché à la fçon gutsienne (je sais plus où mais j'ai lu un post gutsien récemment qui m'a bien fait rire et heuu.... voilà c'était juste pour le souligner ^^')


Bon en tout cas j'ai beaucoup aimé les tiens Yoruiichi! :good:

Fin de l'interflora à gogo, maintenant que je suis ici je vais peut être voter


aiheuu j'aime beaucoup les deux :roll:


Bon ben je vais voter pour le "faux Burton" du jour, j'ai nommé: M.Jack

rien que pour les musiques il vaut le détour! c'est dommage pour Johnny depp que j'adore pourtant!:love:
et Christina Ricci je l'aime bien aussi mais bon c'est pas pareil ^^'


et c'est à peu près tout pour le moment :jap:


Bonne reprise pour ce tournoi qui va surfer sur la vague canoise qui approche à grands pas! (oui une vague a des pieds! c'est pour ça que les petits bateaux qui vont sur l'eau n'en ont pas! CQFD!)
pierre75018
Gennin
Messages : 329
Inscription : lun. 04 déc. 2006, 17:43
Localisation : Dublin, irlande

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par pierre75018 »

L'Etrange Noël de Mr Jack
La mort n'est que le commencement.

Image
Deathborn
Jounin
Messages : 1624
Inscription : ven. 09 sept. 2005, 12:30
Localisation : Hobb's End

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par Deathborn »

......C'est quoi ce tour naze! C'est honteux! Comment je peux choisir entre ces deux flims??? Je les adore énormément tous les deux! :fou:

Bon, je vais voter pour celui qui a le moins de vote pour que l'écart soit moins grand donc un faux film ( :alcolo: ): Nightmare before christmas donc.
Image
Kawachi
Jounin
Messages : 1811
Inscription : mar. 20 mars 2007, 20:46
Localisation : Twilight Town

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par Kawachi »

The Nightmare Before Christmas
Image G.L.K. style
oni-senin
Chunnin
Messages : 979
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 11:32
Localisation : Partir c'est mourir un peu, mais mourir c'est partir beaucoup

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par oni-senin »

L'Etrange Noël de Mr Jack
Image By Gaki wolf
Aka-Kage
Jounin
Messages : 2974
Inscription : lun. 22 août 2005, 18:37

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par Aka-Kage »

Sleepy Hollow
Image
Flyers
Jounin
Messages : 1680
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 13:39

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par Flyers »

L'etrange Noel de Mr Jack
Image - AzuManga Fan
Gaara
Boulet mort
Messages : 1130
Inscription : dim. 24 juil. 2005, 14:46
Localisation : Valenciennes

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par Gaara »

Sleepy Hollow
Yoruiichi
Chunnin
Messages : 837
Inscription : ven. 16 mars 2007, 15:56
Localisation : Berlin (-15C° dans les grands moment)

Re: 16e de finale: Le Voyage de Chihiro vs Il faut sauver....

Message par Yoruiichi »

Zoup la boum.....
Après la victoire 12 voix contre 11 de Sleepy Hollow, voici pour votre joie le nouveau versus :mrgreen:

Le Voyage de Chihiro

VS

Il faut sauver le soldat Ryan

Image
Hayao Miyazaki
  • Enfance et jeunesse

    Né le 5 janvier 1941 à Tōkyō (au quartier d’Akebono dans l’arrondissement de Bunkyō), deuxième d’une famille de quatre garçons (Arata (né en juillet 1939), Yutaka (né en janvier 1944), et Shirō), sa petite enfance est marquée par un Japon dévasté par la Seconde Guerre mondiale. L’œuvre de Miyazaki en sera beaucoup inspirée.
    Son père, Katsuji Miyazaki, est alors directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise aéronautique appartenant à son frère (l’oncle d’Hayao) et qui produisait les gouvernes des Zero (avions de chasse japonais). C’est certainement à ce contexte que Miyazaki doit cette passion pour les avions et le vol en général, thèmes omniprésents dans son œuvre.
    La mère d’Hayao était une femme intelligente, plutôt réservée et stricte. Entre 1947 et 1955, souffrant de tuberculose vertébrale, elle reste alitée, d’abord à l’hôpital puis chez elle, pendant neuf ans. Hayao était très proche d’elle ; par bien des aspects le film Mon voisin Totoro est autobiographique. Shirō Miyazaki, le frère cadet d’Hayao, dira que le personnage de Dora dans Laputa, le Château dans le ciel est basé sur leur mère, non physiquement mais en ce qui se rapporte à la personnalité.
    C’est pendant sa dernière année au lycée qu’il découvre le premier film d’animation japonais en couleurs, Le Serpent blanc (Hakuja den), de l’animateur Yabushita Taiji du studio Toei, inspiré d’un conte populaire chinois.
    Image
    Pour le jeune Hayao ce fut une révélation ; il dit être tombé amoureux de l’héroïne, Pai-nyan, et avoir pleuré toute la nuit. Il est également grand amateur d’Osamu Tezuka et exerce alors ses talents de dessinateur, d’abord en faisant des croquis d’avions en imitant son héros, mais trouve qu’il ne peut pas dessiner les personnes. Un jour, se rendant compte qu’il ne faisait que copier le style de Tezuka, il brûla tous les manga qu’il avait dessiné ; il dit avoir trouvé créer son propre style très difficile. En 1962, il entreprend des études en économie à Gakushūin et rédige une thèse sur l’industrie japonaise. La même année, il rejoint un club de recherches à Gakushūin sur la littérature enfantine.
  • Début de carrière au studio Toei

    Miyazaki commence sa carrière en avril 1963 comme intervalliste au studio Toei. Il se fait connaître d’abord avec son travail sur Garibā no Uchū Ryokō (1965) ; ayant trouvé la fin du film non satisfaisante, il en propose une autre, qui est acceptée et incorporée au film. Après un entraînement de trois mois, il est affecté au film Les Fidèles Serviteurs canins (Wan wan chushingura) puis à la première série télévisée du studio, Ken, l'enfant-loup, concurrente de Astro, le petit robot d’Osamu Tezuka. Il perçoit un salaire de dix-neuf mille cinq cents yens (le loyer de son petit appartement dans le quartier Nerima lui coûte six mille yens).
    Quand quelques troubles syndicaux éclatent en 1964 au sein du studio, Miyazaki prend la tête des manifestants et devient secrétaire en chef du syndicat des travailleurs. Isao Takahata est alors le vice-président du syndicat. C’est à cette époque qu’il rencontre Akemi Ōta, également animatrice au studio, qui deviendra sa femme en octobre 1965 ; le jeune couple déménagea à Higashi-Murama.
    L’année 1965 marque aussi le début d’une longue collaboration avec Takahata avec un premier projet commun, Hustle Punch. Lorsque Takahata commence à travailler sur le film Horus, prince du Soleil, Miyazaki, qui avait alors 22 ans, est volontaire pour rejoindre le projet, qu’il considère comme sa dernière chance de travailler sur un long métrage et d’arrêter les séries télévisées. Takahata, Miyazaki et Yasuo Otsuka se font la promesse de terminer ce projet, coûte que coûte. Le film, réussite artistique mais échec commercial, ne sortira finalement que le 21 juillet 1968.
    Image
    Le couple donnera naissance à deux fils : Gorō Miyazaki, qui deviendra lui aussi réalisateur, travaillant des fois pour le studio de son père, en janvier 1967 et un second, Keisuke, artiste ayant fait des gravures et figurines en bois, dont un qui apparaît dans le film Si tu tends l’oreille, en avril 1969[4],[5]. La famille déménage à Tokorozawa dans la préfecture de Saitama en 1970[5]. Sa femme quittera le travail pour élever les garçons.
    Il participe en 1970-71 à l’animation d’un film réalisé par Ikeda Hiroshi, Les Joyeux pirates de l’île au Trésor, adaptation du célèbre roman de Stevenson dans laquelle apparaît un personnage original voulu par Miyazaki : Cathy, une jeune fille rousse vêtue de bleu, que l’on reverra par la suite sous différentes formes au fil de son œuvre.
  • L’après Toei/l’avant Ghibli

    En 1971, Miyazaki quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yōichi Kotabe aux studios A-Pro.
    Il accompagne Yutaka Fujiota (président de Tokyo Movie) en Suède pour essayer d’obtenir les droits d’adaptation de Fifi Brindacier (Nagakutsushita no Pippi), pour lequel ils avaient déjà créé des storyboards, et pour parler à l’auteur du livre, Astrid Lindgren. Leur démarche échoue et le projet est annulé. Ce voyage sera son premier à l’étranger, et les paysages de Scandinavie seront souvent utilisés dans ses films, notamment dans Kiki la petite sorcière, où l'aspect de Koriko et ses environs sont basés sur Stockholm, en particulier sa vieille ville, le Gamla Stan, et Visby sur l’île de Gotland.
    Il visite également de nombreux endroits à Tōkyō pour un possible nouveau bâtiment pour le studio.
    Le trio Miyazaki, Takahata, Otabe réalisera plusieurs épisodes de la série Lupin III (ルパン三世, Rupan sansei) et le court-métrage Panda et Petit panda (パンダコパンダ, Panda Kopanda). En 1973, la suite Panda et Petit panda, le cirque sous la pluie (パンダコパンダ 雨降りサーカスの巻, Panda Kopanda, amefuri sakasu no maki) sort en salle et déjà, le trait rond et jovial du panda augure le célèbre Totoro.
    En juin 1973, le trio quitte A-Pro pour Zuiyo Pictures, une filiale de Nippon Animation. Ils travaillent pendant cinq ans sur les World Masterpiece Theater (世界名作劇場 Sekai meisaku gekijō, ou simplement Meisaku), séries de la Nipon Animation inspirées de romans occidentaux et pour la plupart distribuées en France.
    En 1978, Miyazaki obtient chez Nippon Animation l’opportunité de passer à la réalisation. Il en résulte une série de 26 épisodes de 26 minutes chacun intitulée Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai shōnen Conan). Cette série, basée sur le roman pour enfants The Incredible Tide d’Alexander Key, aborde d’ailleurs des thèmes similaires à ceux de Nausicaä (monde post-apocalyptique, graves problèmes écologiques) ou Laputa (similarités des héros) et présente les premières machines volantes créées par Miyazaki.
    En 1979, il rejoint la Tōkyō Movie Shinsha. La même année, sort son premier film en tant que réalisateur : Lupin III : Le Château de Cagliostro (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro).
    Image
    Devenu depuis un classique, ce film représente une étape marquante dans la carrière de Miyazaki. Suzuki et Miyazaki se voient pour la première fois. Miyazaki l’ignore complètement, refusant même d’être pris en photo (Suzuki n’en aura qu’une seule). Malgré cette expérience, Suzuki continue à écrire sur le travail de Miyazaki dans Animage.
  • Le succès de Nausicaä et les années Ghibli

    En 1982, il réalise les six premiers épisodes (dont il signe également le scénario) de la série Sherlock Holmes en coproduction avec la RAI italienne.
    C’est vers cette époque qu’il connaît mieux Suzuki, avec qui il parle de ses idées pour projets futurs. Celui-ci décide de l’aider à les réaliser, en commençant par Nausicaä de la vallée du vent. Il essuie refus après refus des producteurs, qui demandaient à l’époque des mangas ou de la musique avant d’accepter un projet. Suzuki ne baisse pas les bras, et fait publier dans Animage la version manga de Nausicaä, grande saga épique et écologique que Miyazaki mettra douze ans à terminer. Le manga est un grand succès et est élu manga préferé des lecteurs d’Animage l’année suivante. Miyazaki publie également Le Voyage de Shuna (Shuna no tabi), manga assez proche de Princesse Mononoké (Mononoke Hime).
    En 1983, le projet de faire un long métrage des premiers volumes de Nausicaä est lancé. La production étant en retard, Miyazaki étant très exigeant sur la qualité, on publie une petite annonce dans Animage pour trouver plus d’animateurs. Le jeune Hideaki Anno (mieux connu aujourd’hui pour son travail dans Neon Genesis Evangelion), répondra à l’appel et, Miyazaki étant ébloui par la qualité de son travail, il sera tout de suite embauché et mis au travail sur la scène clé du film : l’arrivée du Soldat Géant. En novembre 1984 le film sort dans les salles japonaises ; on verra de longues files d’attente devant les cinémas du pays.
    Image
    Le succès de l’adaptation cinématographique de Nausicaä lui permet en 1985 de fonder le studio Ghibli (basé au quartier Suginami de la capitale japonaise), en compagnie d’Isao Takahata ; ils occupaient le bâtiment lui-même depuis avril 1984. Le succès du film et la fondation du studio surviennent à une époque difficile pour Miyazaki, sa mère étant décédée un an avant la sortie du film, en juillet 1983, à l’âge de 71 ans.
    Miyazaki entend dès lors se concentrer sur les longs métrages d’animation alors que le genre est essentiellement représenté au Japon par les séries et OAV. Il produit donc des films d’animation en nombre beaucoup plus restreint mais de grande qualité. Le premier projet du studio est le long métrage Laputa, le Château dans le Ciel, qui sortira en août 1986.
    La consécration attendra 1988 avec la sortie de Mon voisin Totoro (Tonari no Totoro).
    Image
    Le film connaîtra un tel succès au Japon qu’à l’heure actuelle, tous les Japonais connaissent le personnage éponyme qui est devenu l’emblème et mascotte du studio. La chanson d’introduction, chantée par Azumi Inoue, est aussi un standard parmi les comptines chantées à la maternelle par les enfants japonais. Toutefois, quand Toshio Suzuki parle du projet chez les producteurs Tokuma pour la première fois en 1986, il sera tout de suite refusé. Ce fut de même lors de son second essai, en couplant Totoro (réalisé par Miyazaki) avec Le Tombeau des lucioles (de Takahata). Le travail sur les deux films commence seulement après le soutien de l’éditeur du roman de Tombeau. Le studio travaillera sur les deux films en même temps. Ce furent deux années difficiles pour Miyazaki et son équipe, devant plaire à deux maisons d’édition à la fois (Totoro étant lui aussi basé sur un livre, celui-ci pour enfants) et jonglant deux équipes d’animateurs.
    Peu après la sortie de ces films, Miyazaki s’asseoit devant une gare toute une journée pour observer le mouvement des jupes des passantes. Ce qu’il vit sera incorporé dans son prochain film : en 1989 Kiki la petite sorcière, à l’héroïne portant toujours une longue robe noire de sorcière, est un véritable succès. Basé sur le roman d’Eiko Kadono, le film est classé premier au box-office japonais pour l’année 1989, récoltant 2 170 millions de yens et voyant 2 604 619 entrées en salle.
    Image
    Suzuki, fidèle ami de Miyazaki et de Takahata, travaille pour le studio à temps plein après Kiki et devient producteur dès le film suivant, Omoide poroporo.
    Le studio vit de temps difficiles encore pendant la production de Kiki. Miyazaki pense à un petit plan simple pour le studio : d’abord, il fallait créer un bon environnement de travail, puis former et guider les jeunes animateurs (la plupart des animateurs avaient - et ont encore pour la plupart - entre 18 et 25 ans).
    Le studio sortira Porco Rosso en 1992, long métrage relatant l’histoire d’un cochon pilote mercenaire italien dans les années 1920. Ce film se démarque de l’univers de Miyazaki par plusieurs aspects, notamment de par son héros adulte et l’histoire, située dans un contexte historique et géographique réel.
    Image
    Le même jour de la sortie de Porco Rosso, sont inaugurés les nouveaux bureaux du Studio Ghibli dans la banlieue ouest de Tōkyō.
    En 1994 sort Pompoko, grand succès dont les héros sont des petits animaux mi-raton laveur mi-blaireau endémiques au Japon, les tanuki.
  • Accord avec Disney et succès international

    En 1996 survient un accord entre Disney et Studio Ghibli qui formera le groupe Disney-Tokuma, chargé de distribuer tous les longs-métrages Ghibli (excluant DVD) dans le monde, y inclus le Japon mais excluant le reste de l’Asie.
    En cette époque Miyazaki avait énormément de mal à choisir entre deux projets qui lui tenaient à cœur, et dit à Suzuki qu’il voulait faire les deux en même temps. Les projets en question étaient Boro la petite chenille, histoire épique du voyage d’une chenille jusqu’à l’arbre d’à côté, et Princesse Mononoké. Suzuki le convainc de faire Mononoké en premier, en partie parce que « passé un certain âge, c’est dur de faire des films d’action. Miyazaki avait alors 54 ans. C’était peut-être sa dernière chance de réaliser un film comme Mononoké. »[1] Miyazaki suit le conseil de son ami, et en 1997 sort Princesse Mononoké.
    Image
    Le film est annoncé à tort comme « le dernier long métrage de Miyazaki » par la presse après une conférence de presse où Miyazaki a dit « Je crois que c’est le dernier film que je ferai de cette manière. ». Miyazaki aime beaucoup être présent à toutes les étapes de la création d’un film et vérifiant tous les dessins des animateurs, un par un, ce qu’il fit pour tous ses films. Mononoké le fatigua pendant deux ans. Son âge avancé ne lui permet plus d’être aussi impliqué dans ses projets. Il dit que ses yeux s’affaiblissent et que ses mains deviennent plus lentes, et ne croit pas tout pouvoir faire comme auparavant. La presse ignora cette nuance de la fin de la phrase et annonce donc sa retraite.
    Le film est considéré comme un chef-d’œuvre de l’animation et propulse la renommée de Miyazaki d’un niveau national au niveau mondial. Il est distribué dans de nombreux pays dont la France (en 2000) par Miramax (Disney) qui demandera à l’auteur de le couper pour la diffusion internationale. Miyazaki refusera. Un énorme succès au box-office nippon le classera premier, dépassant E.T. l'extra-terrestre et totalisant plus de treize millions d’entrées (il fut par la suite dépassé par Titanic). En France on enregistrera environ 335 000 entrées.
    Miyazaki quitte formellement Ghibli le 14 janvier 1998 pour s’occuper d’une nouvelle structure : Butaya (La maison du cochon), près du studio Ghibli en vue de sa proche retraite. À partir de ce moment, Miyazaki déclarera sa « retraite » à la fin de la réalisation de chacun de ses films, mais sans succès : devant le vide laissé par le décès de Yoshifumi Kondō, le 16 janvier 1999, Miyazaki revient au studio Ghibli en tant que shochō (ce titre signifie approximativement « la tête du service »).
    Pendant une longue période de vacances, il connaît les filles d’un ami ; l’une d’elles devient l’inspiration pour son prochain film, Le Voyage de Chihiro. En 2001, Miyazaki termine sa réalisation et annonce, lors d’une conférence de presse, qu’il s’agit de son dernier long métrage. Ce film sera le plus gros succès cinématographique de tous les temps au Japon (surpassant Titanic) avec 23 millions d’entrées, et bénéficiera d’une importante reconnaissance internationale en remportant de nombreux prix (dont l’Ours d'Or à Berlin, une première pour un film d’animation, et l’Oscar du meilleur film d'animation en 2002). En France, il totalisera plus de 1 400 000 entrées.
    Image
    La même année voit l’inauguration du Musée Ghibli au quartier de Mizaka dans l’ouest de Tōkyō[1].
    En 2003 sort Le Royaume des chats, qu’il produira pour Hiroyuki Morita, et fin 2004, Le Château ambulant sort au Japon, considéré comme son plus grand chef-d’œuvre. Il relate l’histoire fantastique d’une jeune fille transformée en vieille femme dans un univers proche de celui de Kiki la petite sorcière, inspiré d’un roman de Diana Wynne Jones intitulé Le Château de Hurle.
    Image
    Il gagne le Lion d'or pour sa carrière cinématographique à la Mostra de Venise de 2005. Pendant la conférence de presse, il dira « Je n’ai pas été trop enthousiaste au début parce qu’il avait l’air d’être un prix pour les vieux. Mais on m’a dit qu’on a donné ce prix à des personnes qui sont encore actives, comme Eastwood, donc je l’ai accepté [humblement]. J’ai une envie intarissable [de continuer à faire des films]. Je veux créer des films qui inspirent les enfants. »
    Actuellement, il travaille sur son prochain film d’animation : Gake no ue no Ponyo (崖の上のポニョ, Ponyo sur la falaise), qui raconte les aventures d’un petit garçon de cinq ans et d’une princesse poisson rouge qui voudrait devenir humaine. Innovation notable pour ce film : changement total de style graphique puisque les dessins seront en pastel et ne recourra pas au CGI. Toshio Suzuki a dit que « 70 % à 80 % du film se déroule en mer ». La sortie en salles est prévue pour l’été 2008 au Japon.
VS

Image
Steven Spielberg
  • Une enfance créative et malheureuse

    Steven Spielberg est né à Cincinnati, le 18 décembre 1946. Il a trois sœurs. Au début de son existence, il vécut dans le New Jersey, puis en Arizona. Le petit Steven n'était pas un très bon élève. Plus tard, ses diplômes ne lui permirent pas d'entrer facilement dans les écoles de cinéma qu'il désirait fréquenter. C'est pourquoi il suivit les cours d'art dramatique de l'école d'Arcadia, à Phoenix. Pour les autres éléments concernant le cinéma, il est autodidacte, réalisant très tôt des films en amateur.
    Il tourne son premier film en 1959 à l'âge de 12 ans, avec la caméra 8 mm de son père. Ce sera The Last Gun, un western de quatre minutes. Il enchaîne en 1961 avec Escape to Nowhere et Battle Squad, deux films de guerre. Le premier de ces deux films fait alors déjà quarante minutes, le suivant, Firelight, un film de science-fiction qu'il tourne en 1964, dure cent cinquante minutes. Celui-ci sera fortement influencé par le Monstre (The Quatermass Experiment) de Val Guest. Par la suite, il tourne avec Allen Daviau, futur chef opérateur de E.T., Amblin' (qui deviendra plus tard le nom de sa maison de production), l'histoire de deux jeunes gens qui vont en autostop du désert jusqu'au Pacifique sans échanger une parole. Ce court métrage remporte plusieurs prix et permet à Spielberg de décrocher un contrat de sept ans avec les studios de télévision Universal.
    Ses parents divorcent en 1964 ce qui marquera profondément l’enfant Spielberg, qui vivra cette situation comme un déchirement. Cette séparation influencera le travail futur du réalisateur, où la recherche d’une enfance heureuse et merveilleuse se confronte à la haine et à l’incompréhension chronique des adultes.
  • Des débuts audacieux

    Spielberg se fait alors remarquer pour ses compétences techniques et se forge une réputation. Il dirige Joan Crawford dans l'épisode The Eyes de la série Night Gallery. Il s'agit d'un des trois épisodes pilotes de cette émission dédiée au fantastique, sous la direction de Rod Serling. Il enchaîne avec de nombreuses autres séries, notamment le premier épisode (sans compter les deux pilotes) de Columbo : Le livre témoin.
    Son premier gros succès sera un téléfilm, Duel, qui raconte l'histoire d'un camion effrayant, dont le chauffeur restera invisible aux spectateurs, poursuivant sans relâche un employé de commerce. En dépit de son budget minimal, l'œuvre fait immédiatement sensation pour sa mise en scène et remporte notamment le grand prix du festival d'Avoriaz. Son succès à la télévision sera tel que le film sortira en version longue dans les salles de cinéma. Le pouvoir de Spielberg à Hollywood commence à croître.
    En 1974, Spielberg se voit confier la réalisation de son premier long métrage pour le cinéma, ce sera Sugarland Express. Le film, tiré d'une histoire vraie, raconte l'aventure de deux marginaux (interprétés par Goldie Hawn et William Atherton) et de leur otage, poursuivis par un déploiement carnavalesque de policiers et de journalistes. Le film sera un échec total au box-office, Universal ne voulant pas en faire une grosse production, jugeant le sujet trop difficile. Selon d'autres informations, Universal aurait saboté sa sortie pour privilégier la sortie de L'Arnaque, avec Robert Shaw et Robert Redford. Note amusante: Robert Shaw fait partie du casting de "Jaws". Ce film marque aussi le début d'une collaboration unique dans les annales du cinéma : John Williams signe la première de ses 22 compositions pour un film de Steven Spielberg.
  • Les premiers succès mondiaux

    Certains considéraient alors la carrière du réalisateur terminée, mais le hasard en décidera autrement. Sur le bureau de ses producteurs de Sugarland Express, il est intrigué par un manuscrit portant le titre Jaws, ce qui signifie « Mâchoires » en anglais. Il est persuadé qu'il s'agit d'une histoire de dentiste. Bien décidé à lire tout ce qui pourrait lui permettre de tourner un nouveau film, il l'emprunte. Une fois chez lui, il dévora le livre et décida d'en faire l'adaptation cinématographique. L'échec de son film précédent lui porte préjudice mais il parviendra à réunir un budget de douze millions de dollars pour faire son œuvre. Selon la rumeur, il refusa pour le rôle du héros l'immense Marlon Brando, estimant que le suspense quant à la survie du personnage serait entaché. Et, ayant réuni des acteurs moins connus (Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Roy Scheider), le tournage put enfin commencer ; et ce sera, il le dit lui-même, le pire tournage de sa carrière. Les anecdotes de tournage des Dents de la mer sont nombreuses et peu enviables : un tournage laborieux de cent-cinquante-cinq jours, un des trois requins mécaniques ne fonctionne pas toujours très bien (c'est d'ailleurs pourquoi on ne voit presque jamais le redoutable animal au début du film), des techniciens ne voulaient qu'une chose : que le projet cesse, pareil pour les acteurs, et Spielberg lui-même se disait découragé, les caprices de la météo et de l'océan n'arrangeant pas les choses. À l'issue de ce laborieux tournage, la peur de l'eau qu'avait Spielberg se transforma en une véritable phobie. Mais ces Dents de la mer sortirent en salle et, contre toute attente, le film fut un succès dépassant de loin les prévisions les plus optimistes des studios. En fait, pour la première fois les recettes d'un film dépassèrent les cent millions de dollars pour atteindre finalement les deux cent soixante millions.
    Image
    Fort de ce succès, Spielberg se lance dans un autre grand projet, qu'il rêve de réaliser depuis fort longtemps. Il s'agit d'une histoire d'extra-terrestres pacifiques, débarquant sur Terre, pour y rencontrer l'homme. Scientifiquement, un tel contact est dénommé « rencontre du troisième type », expression qui donnera le nom de ce film sorti en 1977. Et, surfant sur la vague La Guerre des étoiles, l'œuvre est une réussite commerciale, le public se pressant pour voir ce nouveau film de science-fiction. Les performances de Richard Dreyfuss et de François Truffaut auquel Spielberg, son admirateur, confie un rôle, donneront lieu à une rencontre culte.
    En 1979, Spielberg connaîtra son second revers après Sugarland Express. Le film 1941, dans lequel jouent les deux Blues Brothers, sera considéré comme un échec tant sur le plan artistique que commercial. Se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le film traite de la paranoïa qu'a connue la Californie après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais ; la côte ouest pensait être elle aussi la cible d'une nouvelle attaque de leur part.
  • L'« Ère Spielberg »

    Spielberg désirait ardemment réaliser un épisode de James Bond, mais la réalisation d'un épisode impliquait la nationalité britannique. Son ami George Lucas, fort du succès de La Guerre des étoiles, revoyait les vieux films d'aventures des années trente, à la Fritz Lang. C'est ainsi que les deux compères eurent l'idée de créer leur propre personnage, héros d'une grande saga, mélange d'aventures rocambolesques et de personnages hauts en couleur : Indiana Jones était né. La première mission de ce héros interprété par Harrison Ford, sera de trouver l'Arche d'alliance des hébreux avant les nazis, dans le film Les Aventuriers de l'arche perdue (1981), qui fut un énorme succès.
    Image
    Présenté à la clôture du festival de Cannes de 1982, E.T. l'extra-terrestre (avec Dee Wallace, Drew Barrymore, Henry Thomas, entre autres) est l'un des films du réalisateur à présent mondialement célèbre. L'histoire de ce petit bonhomme, biologiste, venu d'une planète bienveillante, aura ému des millions de spectateurs et laissé quelques répliques cultes. Avec ce film, Spielberg possède le record des meilleures recettes américaines, qu'il battra en 1993 avec le film Jurassic Park. Ce succès lui permit également de créer, avec Kathleen Kennedy et Frank Marshall, son propre studio : Amblin Entertainment.
    Image
    Le deuxième Indiana Jones sort enfin en salles, Indiana Jones et le temple maudit, en 1984. Le film est un nouveau triomphe pour le couple Spielberg-Lucas, même si les fans lui reprochent un côté trop violent et trop dur. Il est vrai que les enfants fouettés, le cœur arraché du corps vivant d'un des personnages et les soldats dévorés par des crocodiles peuvent ne pas être tout public. Le réalisateur dira lui-même ne pas très apprécier ce film dans sa filmographie. C'est pourtant sur ce tournage qu'il rencontrera sa future femme et mère de ses enfants : Kate Capshaw.
    En 1985, Spielberg a son premier enfant (né de son premier mariage avec l'actrice Amy Irving) et sa filmographie abordera des sujets différents après cette naissance, moins orientés sur le cinéma dit, souvent péjorativement, "de divertissement", et plus axés sur l'Histoire : La Couleur pourpre (1985) et Empire du soleil (1987), deux œuvres qui racontent respectivement la vie d'une famille noire aux États-Unis du début à la moitié du XXe siècle, et l'aventure d'un jeune Britannique pris dans la tourmente d'une guerre.
    En 1989 sortira le troisième opus de la série des Indiana Jones : Indiana Jones et la dernière Croisade. Ce dernier volet en date, au rythme toujours plus effréné, raconte la croisade du célèbre archéologue pour récupérer le légendaire Graal avant les nazis.
  • Entre intimisme, cinéma commercial et consécration

    Commercialement, les années 1990, contrairement aux année 80, ne commencent pas fort pour Spielberg. En 1990 sort en salles Always, un remake d'Un homme nommé Joe de Victor Fleming (1944 au cinéma). Malgré la présence de Richard Dreyfuss (déjà vu dans Les Dents de la mer et Rencontres du troisième type), l'accueil sera mitigé. Mais, dès 1991, l'assidu cinéaste se lance dans un autre projet qu'il rêve depuis toujours de réaliser : une adaptation de Peter Pan. Ce sera Hook. Là encore, bénéficiant pourtant d'acteurs renommés (Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts…), le film sera certes enfantin, fantaisiste et aura une carrière honorable auprès des spectateurs, mais la critique n'y retrouve pas le côté magique du célèbre conte.
    Image
    Ces deux derniers films sont considérés comme des œuvres mineures dans la filmographie du réalisateur, mais, chez Spielberg, ses « échecs » précèdent souvent des films plus appréciés. En analysant la carrière de Spielberg, on constate que ses mises en scènes les plus reconnues sont souvent précédées de films considérés comme décevants, et c'est justement le cas en 1993. En effet, Spielberg accroît encore sa domination sur Hollywood en réalisant Jurassic Park, un film qui marque un tournant dans l'histoire des effets spéciaux (conçus par la société Industrial Light & Magic). Cette histoire de dinosaures avec Sam Neill et Jeff Goldblum deviendra rapidement le plus gros succès de l'histoire du cinéma, rapportant plus de 900 millions de dollars et battant ainsi le record jusque-là détenu par E.T. l'extra-terrestre.
    Image
    En cette même année 1993, Spielberg réalise ce que l'on considère souvent comme sa plus grande performance : La Liste de Schindler. Sur fond de Shoah, le film nous raconte comment un industriel nazi (Oskar Schindler) sauva un peu plus d'un millier d'êtres humains des camps de la mort. Une œuvre que l'American Film Institute classe comme le neuvième plus grand film américain de l'Histoire dans son Top 100 reconnu. Au contraire, Jean-Luc Godard dans ses Histoire(s) du Cinéma dira avec amertume qu'avec ce film le "plus jamais ça radical de l'après-guerre" (avec notamment les films de Roberto Rossellini) s'est transformé en un "c'est toujours ça" très convenu. Jouant sur la sobriété du noir et blanc et des séquences d'émotion, cette Liste de Schindler remporte une multitude de prix et, notamment l'Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film, distinctions qui avaient été refusées depuis toujours au réalisateur depuis vingt ans par la prestigieuse académie.
    Image
    En 1994, lui et ses deux associés Jeffrey Katzenberg (l'ancien responsable du département animation de Walt Disney Pictures) et David Geffen (le fondateur de Geffen Records) fondent une immense société de production et de distribution spécialisée dans le cinéma, la musique et les programmes télévisés : DreamWorks SKG (Spielberg-Katzenberg-Geffen). C'est aussi en cette année qu'il crée Shoah Foundation Institute for Visual History and Education, qui recueille les témoignages de tous les survivants de l'Holocauste, et les diffuse aux plus jeunes, dans le but d'éviter un nouveau génocide. La fondation a déjà recueilli 8700 témoignages en Israël. Spielberg réalisera plus tard (en 1997) la suite de Jurassic Park, peaufinant encore les effets spéciaux. Le Monde perdu : Jurassic Park sera encore un succès.
    En cette même année 1997, Amistad (avec Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Djimon Hounsou), sa nouvelle réalisation, ne déplacera pas les foules. Il faut dire que le sujet portant sur l'esclavage était difficile, dans le sens où il abordait sans détours un point névralgique de l'Histoire des États-Unis d'Amérique, à une époque où le peuple américain semble se sentir mal à l'aise avec ce passé, pris entre les remords sincères et la nécessité d'oublier pour avancer ; d'autant que Spielberg déforme, selon certains historiens, la vérité historique.
    En 1998, sort un autre film. Il s'agit encore une fois d'un film historique malgré l'échec de sa dernière œuvre. Il faut sauver le soldat Ryan, tourné pour 70 millions de dollars, raconte l'histoire d'une unité de soldats américains, chargé de sauver un seul homme, au péril de leur vie. L'histoire se passe durant la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant l'opération Overlord. Tom Hanks, Matt Damon et Barry Pepper s'y distinguent, et contribueront au succès commercial et critique du film, qui remportera quelques récompenses, dont l'Oscar du meilleur réalisateur pour Spielberg (le deuxième de sa carrière).
    Image
  • Un retour sur la science-fiction et la comédie

    En 2001, Spielberg réalise A.I. Intelligence artificielle avec l'enfant-star Haley Joel Osment et Jude Law, un projet repris du défunt réalisateur Stanley Kubrick. Le film aura une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio moderne (et même futuriste), recevra un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux. Plus généralement, ce film constitue un retour à la science-fiction pour Spielberg, un genre qu'il avait délaissé depuis E.T. l'extra-terrestre.
    Steven Spielberg poursuit sa période de science-fiction en 2002, en réalisant un film futuriste, Minority Report, d'après une nouvelle de Philip K. Dick. Tom Cruise y joue un policier piégé dans la logique d'un système pénal (et politique) autorisant l'arrestation des meurtriers avant qu'ils n'aient commis leur crime. Un Spielberg au scénario complexe, fondé sur le recoupement des "témoignages" d'un trinôme de devins, où les thèmes de la tragédie antique (dont l'idée du fatum) trouvent un écho particulier dans la mise en scène d'un monde ultramoderne, mais pas outrancièrement futuriste. Ce film marque la première collaboration entre le réalisateur et Tom Cruise (avant La Guerre des mondes en 2005).
    Image
    Une nouvelle collaboration entre Tom Hanks et Spielberg, une première entre Leonardo DiCaprio et le réalisateur, Arrête-moi si tu peux est un film humoristique et tendre. L'histoire vraie de l'imposteur Frank Abagnale Jr., qui aida à l'écriture de cette œuvre biographique, et qui participa de ce fait à ce succès commercial qui eut un bon accueil auprès des critiques.
    Deux années plus tard, Spielberg réalise un autre film dont la jovialité et l'humour ne masque pourtant pas le côté engagé, il s'agit du Terminal. Avec deux célèbres acteurs, Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones, l'histoire d'un immigrant coincé dans un aéroport.
    Le journal Le Monde décrit Spielberg comme « maniaco-dépressif », capable de passer en une année d'un sujet comique à un sujet difficile. Entre 2004 et 2005, il va réaliser deux films : d'abord, Le Terminal, puis La Guerre des mondes, film dans lequel des « êtres venus d'ailleurs » tentent purement et simplement d'exterminer la race humaine. Cette adaptation du roman d'Herbert George Wells était attendue. Le film est un immense succès commercial. Spielberg y traite par extraterrestres interposés du 11 septembre, tandis qu'une mini-polémique nait à propos de la ressemblance troublante de l'affiche du film avec la couverture du livre The Invaders Plan de Ron Hubbard, gourou de l'Église de Scientologie. Et, le lendemain de la sortie américaine de l'œuvre, Steven Spielberg se lança dans la réalisation de son prochain film : Munich. Il s'agit d'un sujet éminemment polémique puisqu'il donne une vue subjective des opérations noires d'un membre des services secrets israéliens agissant de manière autonome pour assassiner les commanditaires de la tragique prise d'otages des JO de 1972 ; Spielberg se met au diapason de son public, puisque la sortie d'un tel sujet n'est possible que dans le contexte de la guerre contre le terrorisme telle qu'elle est définie par le pouvoir à la Maison Blanche.
    Image
    Steven Spielberg a déclaré vouloir prendre un peu de repos après avoir tourné coup sur coup La Guerre des mondes et Munich. Il aurait profité de ce répit pour développer un projet de biographie filmée d'Abraham Lincoln, projet qui lui tient à cœur depuis quelques années (et dont le personnage apparaît en caméo dans Minority Report ). Parallèlement, le scénario du prochain Indiana Jones, après avoir subi une longue étape de préparation et de nombreuses réécritures, sortira fin mai 2008. En 2007, il est producteur du film tiré de l'univers des jouets Transformers. Spielberg a aussi le projet de proposer au public une nouvelle aventure de Tintin, le célèbre personnage de bande dessinée créé par Hergé. Ce projet semble s'être confirmé en mars 2007, avec M. Spielberg à la production, mais aucune date prévisionnelle n'est disponible à ce jour.
Fin des votes le mercredi 21 mai à 20 heures.

Amusez-vous bien :yes:
Image
COCOTOUCH
Ninja de Légende
Messages : 7317
Inscription : mer. 27 juil. 2005, 16:01
Localisation : Isère

Re: 16e de finale: Sleepy Hollow vs L'Etrange Noël de Mr Jack

Message par COCOTOUCH »

Il faut sauver le soldat Ryan ! Et oui encore une fois je vote pour le seul film des 2 :redface: :dehors:
Kawachi
Jounin
Messages : 1811
Inscription : mar. 20 mars 2007, 20:46
Localisation : Twilight Town

Re: 16e de finale: Le Voyage de Chihiro vs Il faut sauver...

Message par Kawachi »

Le Voyage de Chihiro
Image G.L.K. style
shinzo
Gennin
Messages : 371
Inscription : jeu. 05 avr. 2007, 22:40

Re: 16e de finale: Le Voyage de Chihiro vs Il faut sauver...

Message par shinzo »

Le Voyage de Chihiro.
coup de cœur : "Persepolis" de Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud
Image
Répondre