Je suis ok avec GoB même si ma grande philantrophie m'interdit d'être en accord avec son ironie pour le moins cynique
Qu'ils trichent. Il n'empêche que même si le dopage dans le cyclisme est devenu une banalité voire une caractéristique caricaturale, un coureur reconnu dopé continue de s'attirer la honte, une certaine humiliation (genre sans ça mon gars tu sais pas pédaler ou quoi ?!) et des reproche, ainsi qu'à son équipe. Or je crois que du point de vue des sponsors, l'image de marque est de plus en plus importante et il y a donc, dans cette tendance à encourager la moralité, une porte de sortie.
Après Palmo je te rejoins quand tu dis que le plus déplorable, c'est cette hypocrisie redondante à chaque fin de course ou lors de nouveaux financements médiatisés en faveur de la lutte anti dopage qui consiste à dire : "Non cette fois c'est la bonne ! Le nombre de coureurs dopés a énormément chuté et on va vers une fin prochaine du dopage". C'est con, il faudrait à mon avis afficher une attitude plus guerrière

:"Il y en a qui se dopent, il y en aura surement toujours, c'est certain, mais notre objectif c'est de resserrer les mailles au plus près possible, de restreindre leur liberté de tricheur. On va se les faiiiiiire

Mouahhaha !"
En revanche, je me rappelle d'un article qui se préoccupait de la partie santé des sportifs du dopage et qui pensait qu'en fait la lutte anti dopage étai(t à double tranchant, car un coureur ou une équipe engagée dans une spirale dopante, ne peut, ou difficilement, renoncer à se doper de peur de voir ses résultats s'effondrer. Ainsi, face à la montée de la lutte anti dopage, il est à craindre une surenchère de la puissance des produits dopants utilisés qui verront s'étoffer de substances furtives ou chargées de tromper les tests et donc des effets secondaires et des risques accrus pour les coureurs.
A lire aussi, l'article de Rue89.com qui fait suite à l'affaire Ricco et qui permet de remettre la lutte anti-dopage dans son contexte plus global, au niveau mondial, et qu'elle est aussi pas mal victime des incohérences et de l'incapacité à tomber d'accord des différentes instances qui se font pression sur fond politico-financier.
http://www.rue89.com/2008/07/17/affaire ... farouchees