La même Guts.
Guts Rendan a écrit :Vraiment de bonnes choses sur les périphéries et sur le poids de l'hérédité sociale
Je ne l'ai pas encore lu, mais ça me fait plaisir de lire ça, étant donné que c'est la raison principale pour laquelle je l'ai choppé. Pour l'aspect nombriliste, je flippe pas trop. Des mecs comme
Zeller ou
Duroy m'ont confirmé que lorsque c'est bien fait et bien écrit, c'est assez passionnant.
Ces derniers mois, en gros.
Du
Ellroy. Parce que ce mec, c'est Dieu. Sacrée autobiographie que
La Malédiction Hilliker, parfaitement sous-titrée
Mon obsession des femmes. Un ouvrage explosif dans lequel
Ellroy évoque bien évidemment la
malédiction et traite en parallèle de la littérature et de ses relations avec les femmes. Intime, brillamment construit, le livre analyse l'impact déterminant des femmes sur
l'auteur Ellroy.
Le Dalhia Noir est en cours de lecture, mais pour l'instant, j'ai vraiment l'impression de lire un
petit grand livre. C'est très bien, du pur polar -
Ellroy oblige - mais la narration à la première personne me parait un peu restrictive. Je sais, je chipote. Commencer par la
trilogie américaine, c'était une petite connerie de ma part. C'est tellement d'une absolue perfection que le reste ne peut être que
moins bien. Ce qui m'intéresse dans le
Quatuor de L.A., c'est avant tout le style évolutif de l'auteur.
Du
Palahaniuk hard, insolent et particulièrement jouissif.
Snuff, c'est un portrait au vitriol de l'Amérique contemporaine au travers de l'industrie pornographique. Un huit-clos sec et perturbant se déroulant pendant un gang-bang. Une actrice,
Cassie, 500 mecs, un record, des règlements de comptes. Ça s'avale -

- rapidement et c'est fun.
Un bon petit polar que ce
Storyteller. J'aime bien l'idée de base. Un journaliste américain ultra-réputé effectue une descente aux enfers après que l'on ait découvert que nombre de ses articles étaient de pures inventions. C'est l'engrenage. Mythomanie donc licenciement donc errance. Le truc c'est que le bonhomme va tomber un beau jour sur une histoire assez bizarre. Puis une seconde, étrange elle aussi. Pas de liens en apparence. Mais, petit à petit, quelque chose de gros semble se dessiner. Le truc fun, c'est comment persuader les autres que cette fois-ci, ce n'est pas un mensonge ?
C'est par fou en termes d'écriture, mais ça demeure très agréable à lire. C'est écrit à la première personne, comme un journal d'investigation. Fou (?), le mec est cloîtré dans une chambre de motel et raconte son histoire. Au lecteur de tirer ses propres conclusions.
Pas encore lu. Des romans naturalistes sur l'Amérique profonde.
Fraîchement débuté - une cinquantaine de pages - et je sens que je vais aimer.