04x01-02 :
Y a qu'une chose à dire en fait. Merci
Netflix. Mille fois merci. Parce qu'au moins maintenant,
The Killing a droit à une conclusion digne de ce nom. Bon, le truc, c'est que j'essaye d'économiser les épisodes restants. J'ai regardé les deux premiers. Plus que quatre et
tchaô (!). Ça fait bien iech.
P'tit bilan du premier tiers de cette
last season : quelle constance. Qualitativement, le show ne baisse pas. La fin de la saison trois était hyper sèche et déroutante - genre on restait comme deux ronds de flan. Là, personne ne nous prend par la main : on reprend cash où l'on s'était arrêté. Le truc cool de cette saison, c'est que
Linden et
Holder sont confrontés à la fois à une nouvelle enquête (bien glauque) et aux conclusions et conséquences de l'enquête précédente. Autrement dit, c'est pas la grande joie pour eux. Pour nous en revanche, c'est le kiff parce que c'est carrément cohérent avec les saisons précédentes - et puis le nouvel
"environnement" d'investigation est vraiment cool.
SPOIL
L'école militaire est bien étrange et assez flippante. Disons qu'il y a l'air d'avoir pas mal de rancœurs, de coups en douce et de mensonges là-bas dedans. Ça va pas facilité la tache de notre équipe. Linden qui pète de plus en plus un plomb, c'est bien chaud. Holder qui va potentiellement être papa, c'est bien cool pour le personnage, même si y a l'air d'avoir anguille sous roche du côté de sa meuf - je crains le pire pour la suite.
Sinon, y a l'ex-coéquipier d'Holder qui commence à sacrément mettre la pression en redécouvrant des éléments étranges de l'affaire des gamines disparues. Je flippe vraiment pour l'avenir des deux personnages...
Qu'est ce que ça me fait plaisir de retrouver cet excellent show...
Bilan :
Du coup, bilan de fin... sans spoilers ajoutés...
'Tain,
The Killing, c'est terminé
quoi... Ça fait sacrément bizarre. C'est vraiment une série qui me tient à cœur - genre comme
How To Make It... (mais dans un registre différent.) Clairement, elle s'offre une belle sortie avec cette mini-saison de six épisodes. Six-épisodes rythmés, chargés, glauques et intenses. C'est l'ADN du show
quoi.
La dernière enquête était vraiment bien. Un bon environnement, du mystère, des horreurs familiales, de la souffrance... Un mélange détonnant et bien taré dont on ne connait la conclusion qu'au dernier épisode. En parallèle de cette chouette affaire, y a aussi comme je l'avais dit le bordel de la fin de la saison trois. Du coup, c'est chaud ; ça crame pour
Linden et
Holder. Ça fait des épisodes sans temps-mort où les personnages sont constamment sous pression et partent en live. J'les avais jamais vu comme ça - pourtant, c'était pas la joie pour eux dans les précédentes saisons.
Le dernier épisode est bien branlé, avec ce qu'il faut d’ambiguïté.
SPOIL
À la base, je voyais tellement Holder et Linden aller dans le mur, qu'à la fin, pour moi, y en a au moins un qui allait se faire sauter le caisson. Mais non. Ça donne une fin plus étrange et finalement moins attendue - AMHA. J'ai bien aimé le retour de Richmond dans le dernier 'zode et l'échange qu'il a avec Sarah. Le saut dans le temps, ça me semble être une bonne idée. On retrouve les personnages genre quatre ou cinq ans après. Linden revient, Holder est daddy, divorcé et également out de la police. Normal .
Y a une jolie discussion entre eux. Assez chelouche, car elle titille une limite au-delà de l'amitié entre eux deux. Après, y a un truc que j'aime bien dans ce dialogue, à savoir le coup où Holder demande à Sarah si elle a trouvé le bad-guy. Truc qui fait référence à la première scène en bagnole du duo, dans le pilot, où Holder balance qu'en fait la criminelle ça a l'air assez easy parce qu'au final, y a juste "un bad-guy." La réponse de Linden dans ce final, je l'aime bien. En fait, y a pas de bad-guy, y a juste la vie.
Ça résume bien
The Killing. De purs personnages plongés dans un quotidien qui fait mal. Un grand show. Jusqu'au bout.