Ch'tit bilan de moitié-fin de
summer-series.
Chuis quand même carrément
happy parce que, globalement, j'ai vu des trucs qui tabassent
bien-bien. De la série classe, du divertissement couillon. Pour aborder plus amplement le truc
couillon, j'appelle à la barre,
(1/) The Strain.
Avec
Pepito-Del-Toro, fallait pas s'attendre à un truc brillant.
Bingo, ça l'est pas. C'est bourré de défauts et un peu
nullos, mais n'empêche que je continue de regarder et même que je suis à jour. Sept épisodes pour le moment et c'est
pas fou et
mou du genou. Les personnages sont un peu aux fraises, l'intrigue est plutôt bien balisée et les épisodes pas franchement gégé en termes de construction.
Mais n'empêche qu'il y a toujours, dans chaque épisode, une scène, une situation où un élément qui fait que fatalement,
BAAAAM (!), j'ai envie de donner une chance à l'épisode suivant. Parce qu'immanquablement, j'en viens à me dire,
"tiens, p'têtre qu'à un certain point, ça va roxxer genre Blade II" - le top de
Del Toro quoi. Miracle, dans le septième - et pour le moment dernier - épisode, y a un final
muy sympathique qui relance la machine et laisse espérer un truc
cool© pour la suite.
Faut pas rêver, ça va probablement jamais tuer, c'est lent, mais ça distrait - même si c'est très-très con. À regarder,
histoire de.
Next, y a
oeuf-course,
(2/) The Leftovers. Un coup de cœur pour cette première saison - même si elle n'est pas encore bouclée. J'aime le pitch, j'aime l'ambiance, j'aime cette petite sensation de malaise, chaque semaine, lors du nouvel épisode. Y a vraiment quelque chose - outre le fait que ça soit très bien emballé et très bien interprété. Quelque chose de torturé et de tortueux qui rend la série extrêmement intrigante et addictive.
Oui, c'est énigmatique, oui, c'est un peu lent, mais ça marche. C'est de la très bonne came et elle marche dès le premier épisode. Neuf épisodes pour le moment et le dernier était juste le meilleur de tous. Brassant et passionnant.
Autre gros-gros coup de cœur,
(3/) Halt And Catch Fire. Première saison bouclée. Dix épisodes. Un gros uppercut. Je boudais
AMC après le coup foireux pour
The Killing et parce que le reste de leur programmation m'intéressait pas ou plus. Mais ça, c'était avant. Avant
Halt and Catch Fire. Parce que la première saison est excellente. L'univers, c'est celui de l'informatique dans la première moitié des années 1980 -
ouais, ça fait pas forcément rêver de prime abord mais en fait c'est carrément de la balle.
Le casting envoie parce que l'écriture des personnages est hyper-carrée. C'est vraiment du tout bon, avec un trio de tête
Joe/Gordon/Cameron qui marche du tonnerre -
Mackenzie Davis, je l'
aaaadore. Y a pas le côté personnages archétypaux que l'on peut potentiellement craindre. Tous évoluent progressivement. En bien ou en mal d'ailleurs. Du coup, ça donne des scènes assez dingues. Pour ce qui est du reste, c'est propre, c'est bien fait et ça avance bien.
Le
générique a grave de la gueule, la
série a de la gueule et ouf, malgré des audiences qui sont apparemment pas folles, elle est renouvelée pour une saison deux.