
Rilakkuma a écrit :C'est clair, Bach !
J'ai fait des choses folles en écoutant la Toccata.
Faut que j'arrête avec mon imagination débordante et mal placée

Modérateur : Ero-modos
Lol nan j'aurais pas pu oublié de voter pour eux ( je me serais evidement deja pendu si ct le cas ^^ ) c'est juste que j'avais pas suivit le resultatJe vais vous tuer !!!! Laughing
Nan mais serieux, ça me fout déja les boulles qu'ils aient perdus, mais si en plus tout le monde vient dire "ah merde j'ai oublié de voter ils auraient gagné dommage !" je vais pas tenir
+1Rilakkuma a écrit :C'est clair, Bach !
J'ai fait des choses folles en écoutant la Toccata.
Et tu les as tous écoutés au moins une fois en entier?Nil a écrit :J'ai 155 CD de Bach.
J'en ai beaucoup moins des Rolling Stones (comment ça c'est normal ? ).
Donc Bach, CQFD, c'est logique
Tiré du site : http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=608Hello, ladies and gentlemen : Rory Gallagher.
Même pas la peine d’en dire plus, rien que la manière dont l’Irlandais fait sonner sa gratte suffit à vriller les tripes. Et s'il est à ce point en terre conquise partout où il pose son médiator, ce n’est pas seulement parce qu’il est en Irlande. Sa musique est américaine, elle raisonne d’un souffle plus ancien, Africain, mais aussi des terribles rythmes du rock anglais, le tout sur une autre île, en passe de plonger définitivement dans les affres de la guerre civile. Chaque mer traversée charge le son jusqu’à ce point où il n’a plus grand chose à prouver. Le blues a été une vieille musique, elle est devenue classique jusqu'à ce que des trublions la rende moderne… Quand Rory Gallagher le joue en 1974, il est dénaturé au possible, privé de son sens mais pas de son efficacité passionnelle. Certes, on peu citer ses influences : Clapton en Angleterre, Tony Joe White outre-Atlantique, qui lui a fait découvrir le "As The Crow Flies" dont l’interprétation acoustique peut rappeler Leadbelly… Et puis les grands bluesmans noirs, tous puisqu’ils ont déjà été mâchés par plusieurs générations de blancs avant celui-ci.
En fait, Rory Gallagher n’a que faire de toute cette masse d’histoire, pas plus que son public. Ce qui compte c’est que Rory et son public se soucient l’un de l’autre. Ce qui compte, c’est aussi et surtout la musique elle-même, et il l’a assimilée pour n’en restituer que l’essence. Un blues limpide, joué en peu de notes, toutes précises et tranchantes, même si elles semblent parfois défiler à une allure diabolique. Aussi honnête que ses chemises de bûcheron, Rory travail la matière là où elle est. Il sculpte le son en triturant ses cordes. C’est une musique qu’on écoute avec les nerfs autant que les oreilles. Le mouvement devient perceptible, le battement est organique, c’est le genre de son avec lequel l’environnement semble faire corps. Ce son a une telle importance que ce disque à sa sortie n’avait pas même d’illustration de pochette. Sa simplicité allait avec celle de l’homme qui se cache derrière.
Rory Gallagher n’est pas resté aussi célèbre que d’autres. Pourtant, partout où il est passé, on se souvient de lui. Avant de mourir de la bouteille en 95, il est passé en France. Il a laissé son nom à une rue de Ris Orangis, prés de la salle du Plan. Universelle, sa musique communique avec tous. Vingt ans avant, sur Irish Tour, il est encore jeune, et la vigueur qui l’habite l’entraîne dans des courses périlleuses, des soli acrobatiques et tous en longueur. Et chaque obstacle franchi entraîne un nouveau départ, d’une note à l’autre, d’un morceau au suivant. Tel le décompte de "Too Much Alcohol", les performances se suivent sans perdre en intensité, variées par l’extraordinaire habilité du musicien : de la guitare électrique hard qui ouvre "Cradle Rock" au slide de "Who’s That Comming" il y a tout un voyage, à travers le rythme sec de "As The Crow Flies" ou les cascades métalliques de "Tatoo’d Lady" (un solo qui imprime sa marque dans la mémoire), jusqu’à des notes raisonnant plus loin, "A Million Miles Away". Rares sont les aussi bonnes occasions de parler de feeling, Gallagher en est gorgé, tant et si bien que sa musique semble – non, elle est – évidente. Tout cela guidé par une voix simple, personnelle, un peu sèche mais agréable, comme son propriétaire. Il y a bien sur d’autres protagonistes, le piano boogie de Lou Martin un peu en retrait dans une fonction rythmique où il brille pourtant, la basse de Gerry McAvoy qui enflamme les enceintes par son groove, et la batterie rude de Rod de’Ath. Tous à l’unisson font vibrer les murs.
Toujours à l’écart du star-system et préférant sa musique aux médias, Rory Gallagher a su créer un tel courant de sympathie que toute son œuvre est aujourd’hui auréolée de gloire. Parti rejoindre Nine Below Zero, Gerry McAvoy continue à faire vivre son souvenir avec le groupe Band of Friends... Tout est dit du sentiment d'amité qui entoure le personnage. Epicentre de cette grande histoire d’amour du blues (et de la musique), Irish Tour est l’un des quelques grands live. Sa simplicité, son évidence, sa force brute, tout en lui contribue à le hisser haut. Bien plus haut que ce qu’ont pu enregistrer ses alter-ego plus célèbres dans le même domaine. Clapton n’a pas fait si bien. Page non plus. On cherche toujours.
Tiré du site : http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=747Un album! Un seul album de Frank Zappa dont on devrait retenir le nom? Je répondrais sans aucun doute Hot Rats, le deuxième album solo de ce dernier. Véritable puit sans fin d'inspiration, cet album représenta enfin la reconnaisance tant méritée pour Frank Zappa. Ce chef-d'oeuvre instrumental prouvera enfin le talent infini de l'érudit.
Premièrement, il est important de savoir que cet album n'est pas réellement un album de prog. Il s'agit plutôt d'un jazz-rock plutôt psychédélique (on est dans cette époque quand même) aux souches progressives. En fait, Zappa mélange plusieurs influences musicales sur cette galette. On s'en rend vite compte avec la gamme d'instruments très variée dont jouit chaque piste de l'album. Violon, saxophone, basse, claviers et surtout guitare viennent se fusionner pour rendre cet album jouissif à souhait. Zappa a principalement travaillé avec Ian Underwood, qui s'occupa des claviers et des instruments à vent. Il s'est aussi entouré de plusieurs guests. John Guerin et Paul Humphrey comme batteurs, le Français Jean-Luc Ponty et Sugar Cane-Harris aux violons, et le grand Captain Beefheart au chant sur le morceau "Willie the Pimp".
Premier morceau du disque, "Peaches en Regalia" ouvre le bal avec style. On sent tout de suite la grande influence jazz-rock. On assiste avec ce morceau aux débuts fulgurants du jazz-rock, par l'intermédiaire du grand Zappa. La composition est magnifique, les arrangements géniaux. D'une justesse incroyable, ce morceau est l'un des meilleurs de la carrière de Frank Zappa.
Par la suite, on retrouve le fameux "Willie the Pimp", le seul morceau de l'album serti de paroles, magnifiquement interprétées par l'ami Captain Beefheart. Mais la chose qui vole la vedette sur ce morceau, c'est sans aucun doute la guitare de Zappa! Plusieurs minutes de solos, pas un poil répétitif ; franchement on en a pour notre argent!
"The Gumbo Variations", morceau le plus technique, le plus démonstratif, le mieux composé de l'album s'impose comme jamais! À lui seul, ce morceau témoigne de l'énorme talent des musiciens présents sur l'album. Un chef-d'oeuvre de technicité, de finesse et de précision de presque 17 minutes. Les musiciens y passent tour-à-tour avec l'intensité d'une mitrailleuse! Mention spéciale à toute la section rythmique sur cet album, qui est d'une perfection qui fait presque peur!
Ces trois morceaux sont les plus marquants, mais l'album en lui-même est une succession de réussites. Il n'y a vraiment rien à jeter sur Hot Rats. On a aussi droit à des morceaux plus courts, et encore plus jazz ("Son Of Mr. Green Genes", "Little Umbrellas", "It Must Be A Camel") pour faire le bonheur de tout le monde. Zappa n'est pas le précurseur, mais bien l'inventeur du jazz-rock. Je ne veux pas dénigrer Miles Davis, loin de là! Mais il faut se rendre à l'évidence, Zappa était là avant lui, et avec beaucoup plus de style non?
Chapeau à Zappa, chapeau à Underwood et à tous ceux qui ont participé à cet album, il s'agit d'un des plus grands chef-d'oeuvres de l'histoire du Rock.