Le Versus des Musiciens, 8ème de Finale : Gainsbourg-Hendrix

Yo, ça pulse dans tes oreilles mec. Tu as un son qui te fait vibrer, où qui t'arrache les oreilles, parle-nous en ici, on est tout ouïe.

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Flyers
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Message par Flyers »

LV Beethoven pour moi aussi!

(oui je suis toujours vivant :lol: :oops: :arrow: )
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oni-senin
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Message par oni-senin »

LV Beethoven car Michael est geant mais bon j'aime bien le classique, surtout le soir pour dormir c'est vachement reposant.
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SAI
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Message par SAI »

Michael :dance: :banane:
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Heinz
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Message par Heinz »

Beethoven pour ma part...
Il va etre tendu ce versus ^^ :oops:
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pyjama
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Message par pyjama »

D'abord, avant, quand j'étais jeune et insouciante, à DisneylandParis©, y'avais une super attraction avec une sorcière horrible qui faisait peur et un petit hamster rouge volant qui faisait pas peur, mais la sorcière faisait vraiment super peur.
Et heureusement que Michael était là pour sauver tout le monde de la méchante sorcière sinon on sait pas ce qui serait arrivé au petit hamster rouge volant qui lui faisait pas peur.

Alors que dans le film, Beethoven il fait que baver.

Bref, mon vote va à Michaël Jackson.
Rilakkuma
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Message par Rilakkuma »

Beethoven
Gaara/SuiKa
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Message par Gaara/SuiKa »

JACKSON!!!!! :banane: :dance:
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Kakashi_
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Message par Kakashi_ »

Michael Jacskon aussi :grin:
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Aizen
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Message par Aizen »

Et victoire au forceps de Beethoven sur Michaël Jackson. Un match extrêmement serré entre les deux musiciens durant toute cette semaine ^_^. Victoire donc, 13 voix à 12 voix. Regrettable pour MJ que le vote de Gaara/SuiKa intervienne après la limite =).

Prochain versus, Debussy contre les Beatles. Bon comme je suis un peu HS ce soir :redface: , je vais faire court :langue: .

*******************************************

Présentation de Claude Debussy :
Claude-Achille Debussy est un compositeur français. Il naît le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye et meurt à Paris, le 25 mars 1918.

Debussy est considéré comme l’un des compositeurs les plus importants du XXe siècle. Il reçoit de son vivant le surnom de « Claude de France », en référence à son rôle de défenseur d'un certain courant musical qui se veut national et, d'une façon plus anecdotique, en allusion au fait qu'il partage avec Louis XIV (« Louis de France »), le même lieu de naissance.

Tout en continuant d'admirer Wagner, il rompt avec le romantisme du siècle précédent et est rattaché généralement, à son corps défendant, au courant impressionniste (musical). Il refuse ainsi d'entrer dans un « moule » préétabli et recherche constamment la liberté la plus totale.

Son style, ses inspirations, sa musique :

Plus encore que les romantiques, Debussy marque une rupture avec la forme classique. Ses compositions se distinguent par une construction mélodique librement inspirée des musiques orientales (recours à la gamme pentatonique et à de nombreuses altérations). Les thèmes sont épars, disséminés, les recherches harmoniques audacieuses, les nuances délicates et les rythmes subtils. Ses œuvres sont avant tout sensorielles, elles visent à faire éprouver à l'auditeur des sensations particulières en traduisant en musique des images et des impressions précises. Les titres évocateurs de ses pièces illustrent d'ailleurs assez bien cette ambition, même s'ils ne sont qu'indicatifs et ne constituent pas de "programme" : Des pas sur la neige, La fille aux cheveux de lin, Ce qu'a vu le vent d'Ouest, La cathédrale engloutie, etc. (Préludes). Il substitue de cette manière les couleurs aux notes : il n'est qu'à écouter Arturo Benedetti Michelangeli, sans doute le meilleur interprète de son œuvre pianistique, pour accéder à cette synesthésie. Ainsi, même s'il est difficile de le rattacher à un courant artistique, on le qualifie généralement d'« impressionniste », étiquette qu'il n'a lui-même jamais revendiquée et plutôt abandonnée aujourd'hui.

De caractère non-conformiste et créateur iconoclaste, Debussy n'aura pas eu de réels devanciers ni de successeurs proclamés, mais il doit beaucoup à la musique de Wagner qu'il raillait constamment, et tout un pan de la musique du XXe siècle lui est à son tour redevable. Son innovation principale réside dans le refus du développement et de la forme-sonate de type A-B-A' qui malgré les variations et les innovations que lui auront apporté entre autres Beethoven, Brahms et Bruckner, contraignent le compositeur à avancer selon un schéma fixe et prédéfini. Mais du même coup Debussy affronte plus qu'aucun autre la liberté absolue du créateur fixant lui-même les règles de l'œuvre qu'il invente. C'est en cela qu'il appartient indéniablement à ce XXe siècle qui commence avec lui plus qu'avec Wagner, dont le Tristan et Isolde était selon ses propres mots « un magnifique crépuscule que l'on a pris pour une aurore ». Il est cependant remarquable que Debussy, fidèle comme Baudelaire « aux nuages qui passent, aux merveilleux nuages », n'adopte jamais de formules figées ou de système de composition arbitraire, comme ce sera le cas dans le sérialisme de Schoenberg, tout en construisant des œuvres d'une extraordinaire cohérence interne (Jeux, son œuvre la plus audacieuse, est le point d'aboutissement de cette révolution formelle).

Il aura aussi trouvé dans une attention scrupuleuse aux sensations physiques du son et dans une transgression de la rhétorique musicale traditionnelle, une expressivité unique et une forme de sensualité qui ne débouchent sur aucun hermétisme ni aucun intellectualisme. Alors qu'auparavant la mélodie et le déroulement "horizontal" de la musique primaient tout autre paramètre, Debussy accorde à la sonorité de chaque instrument un rôle dramatique en soi : avec lui le son lui-même fait sens, et non plus seulement l'architecture globale de l'œuvre. Cette modification constitue une révolution dans l'attitude mentale européenne qui identifie généralement la beauté à l'élaboration raisonnée d'un travail construit, d'où toute improvisation est impitoyablement bannie. Et si la musique de Debussy est tout sauf improvisée, elle peut néanmoins donner ce sentiment jusque dans ses œuvres les plus savantes, comme les Études, où l'exploration systématique de la technique pianistique se conjugue pourtant magiquement au sentiment de la plus totale liberté. Dans son unique opéra achevé, Pelléas et Mélisande, peut-être son chef-d’œuvre, il parvient à exprimer l'inexprimable et créer un climat "d'inquiétante étrangeté" à travers un lyrisme réinventé et une temporalité fondée sur le vécu intérieur de la conscience.

Son génie de l'orchestration et son attention aiguë aux couleurs instrumentales font de Debussy le digne héritier de Berlioz et l'égal au moins de Ravel. Mais surtout, son art de l'instantané qui "fixe des vertiges" et s'affranchit de la logique rationnelle au profit d'un "dérèglement de tous les sens", jusqu'à adopter le point de vue de l'enfant "amoureux de cartes et d'estampes", font de lui un frère spirituel de Rimbaud plus que de la peinture impressionniste auquel on l'assimile par facilité d'analyse. Cette rupture que Debussy instaure volontairement entre le goût classique dont musiciens et mélomanes possèdent les codes, et la musique nouvelle qu'il défend, est l'une des racines du divorce partiel entre le public et la musique contemporaine. D'une audace imprévisible mais d'une sûreté de goût absolue, génial coloriste et dramaturge subtil, Debussy est comme Rameau auquel il a rendu hommage dans ses Images un compositeur d'esprit très français (il signait d'ailleurs ses partitions Claude de France). Mais grâce à la révolution qu'il introduit dans l'histoire de la musique, à travers les ponts qu'il lance en direction des autres arts et des multiples sensations qu'ils éveillent (les sons et les parfums, les mots et les couleurs), il fait accéder sans doute mieux qu'aucun autre la musique française à l'universalité: celle du corps, de la nature et de l'espace. A ce titre, le chef d'orchestre Sergiu Celibidache qui par le recours à la phénoménologie de la musique a su restituer les sonorités de l'orchestre telles qu'elles nous parviennent, indépendamment des cadres d'analyse hérités et des formules apprises, a contribué peut-être mieux que quiconque à dévoiler la puissance émotionnelle brute que contiennent les plus belles pages de Debussy (La Mer et Ibéria, avec l'Orchestre Philarmonique de Munich). Messiaen, Takemitsu, Dutilleux et de nombreuses figures incontournables de la musique du XXe siècle reconnurent en Debussy si ce n'est leur maître commun, du moins celui grâce auquel la musique européenne toute entière pouvait connaître une nouvelle et magistrale Renaissance.
Les liens à écouter avant de voter ;-) :

Prélude N°8, La fille aux cheveux de lin.
Prélude N°6, Des pas sur la neige.
Préludes N°2, Voiles.


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Présentation des Beatles :
Les Beatles ont inventé la pop.
Les Beatles sont une énorme influence de tous les groupes qui se respectent.
Les Beatles sont le seul et unique groupe reconnu par le correcteur d'orthographe de Word.
C'est vous dire si c'est le groupe le plus important du siècle dernier.

Le mot Beatles vient de la contraction de beat (rythme) et beetles (scarabées). Une blague imaginé par Stuart Sutcliffe, bassiste du jeune groupe, en réponse aux Crickets, le groupe de Buddy Holly.

C'est en 1957 que Paul McCartney assiste à un concert des Quarrymen. A la pause, il s’approche du leader, un certain John Lennon et lui montre de quelle manière il joue "Be Bop A Lula" à la guitare. Très impressionné, Lennon demande à McCartney d’intégrer le groupe. Plusieurs mois, plusieurs changements de noms et plusieurs coups de sang de Lennon plus tard, c’est au tour d'un ami de Paul McCartney, George Harrison, d'entrer dans le groupe, comme guitariste solo des Silver Beatles. Le batteur est encore Pete Best, remplacé en 1962 par Richard Starkey (dit Ringo Starr), qui avait déjà pris - épisodiquement - la place de Pete Best. Ce genre d’histoire arrive probablement chaque semaine dans chaque lycée. La différence, c’est que ces quatre garçons là ont fait la pop, de ses balbutiements jusqu’à la maturité, en une vertigineuse accélération de l’Histoire.

Huit ans, de 1962 à 1970. C'est le temps qu'il a fallu aux Fab’Four pour graver leur place dans l'histoire de la musique, en 13 albums originaux. De 1962 à 1964, le groupe enchaîne les albums et les tournées triomphales. En 1963 (déjà), débute la "Beatlesmania". Tout et n'importe quoi se retrouve décliné sous l'effigie Beatles, leurs concerts deviennent des messes hystériques au cours desquelles ils ne s’entendent plus jouer. Cela conduit le groupe, mentalement et physiquement épuisé, à abandonner la scène pour se consacrer aux enregistrements en studio, sous l'impulsion du bourreau de travail Paul McCartney.

La sortie de l’album Rubber Soul, en 1965, marque un tournant capital dans la carrière du groupe. La qualité sonore se fait beaucoup plus sophistiquée, les thématiques des chansons deviennent plus graves et mystérieuses. John Lennon lâche la bride et laisse s'exprimer son imaginaire surréaliste. A ce stade, il est nécessaire de replacer cet élan créatif dans le contexte de l’époque. Les Beatles et les Rolling Stones ont souvent été mis en opposition. On est "Beatles" ou on est "Stones" (bien que les Stones aient chipé plus d'une idée à leurs "rivaux". Cependant, il apparaît désormais nettement que la véritable compétition, empreinte d’admiration réciproque, ne se jouait pas sur le territoire Britannique mais entre l’Angleterre et les Etats-Unis : entre les Beatles et les Beach Boys. La rumeur met d’ailleurs la grave dépression de Brian Wilson sur le dos de cette émulation mutuelle, qui aurait fini par faire craquer Brian Wilson. Mais les Stones et les Beatles n'ont jamais été dans la même catégorie. Jagger et sa bande sont un groupe de blues-rock. Les Beatles ont été un groupe de pop.

En 1965, on ne trouve plus trace du style skiffle chez les Beatles. De l'autre côté de l'Atlantique, les Beach Boys ont lâché les surfs et leur leader surdoué Brian Wilson souhaite donner aux productions du groupe une facture plus élaborée, plus complexe. Il se met en tête de concurrencer le groupe de Liverpool. Il écrit l'album Today. Les Beatles répondent par Revolver (1966), qui reste l'un des premier bijoux de la pop. Piqué au vif, Brian Wilson prépare son chef d’œuvre, Pet Sounds, un album qui, de l'aveu de Mc Cartney, a eu une influence décisive sur les disques suivants des Beatles. Dessus, "God Only Knows", dont le même Mc Cartney déclarera qu’il s’agit de la plus belle chanson jamais écrite.

En 1967, alors que l’émulation entre les deux groupes est à son comble, les Beatles mettent un terme victorieux au concours en sortant Sergeant Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Brian Wilson, pris de dépression, se retire en plein milieu de sa réponse Smile et les Beach Boys n’auront plus de titre classé numéro 1 jusqu’au regrettable "Kokomo" (1988), bande originale du film Cocktail.

Sgt. Pepper est souvent considéré comme le premier album conceptuel de l’histoire de la musique, c'est un "pop opéra" dans lequel les morceaux ne sont séparés par aucun temps mort. Il fait montre d'une extraordinaire richesse musicale : musique indienne, orchestres philharmoniques et visions psychédéliques perçues sous l’effet de drogues s’y côtoient dans une évidente fluidité. Lorsque qu’on fit remarquer que les initiales de la chanson "Lucy In The Sky With Diamonds" étaient LSD, John Lennon, qui l’avait composée, argumenta en prétendant que ce morceau avait été inspiré par un dessin de son jeune fils Julian.

Entre 1967 et 1970, les Beatles sortent quelques albums majeurs. Magical Mystery Tour (malgré un côté best-of, le White Album (le double album le plus important de l’histoire de la pop), peut être un peu plus faible que les autres, Abbey Road, un de leurs chefs d’œuvre, mené par McCartney, et Let It Be, doublé d'un film sur le tournage. Mais le climat est très tendu et le groupe se sépare en 1970.

A noter, la carrière du groupe est indissociable de leur collaboration avec le producteur George Martin, qui fut le chef d’orchestre, l’arrangeur génial, le véritable cinquième Beatles.

Les rumeurs persistantes de reformation ont cessé le 8 décembre 1980, le jour où Mark Chapman a tué John Lennon de trois belles dans le dos, au pied du Dakota Hotel à New York. Ringo Starr enregistre parfois quelques titres de variété. George Harrison est mort d’un cancer en 2001, après avoir mené une carrière post Beatles empreinte de compositions élégantes et raffinées (et parfois d'un kitsch ahurissant). Paul McCartney continue de composer des morceaux, dont une sympathique album en 2006.

Le plus grand groupe de tous les temps a été mille fois copié, jamais égalé. Ces quatre garçons les moins dans le vent de leur époque ont su incarner subtilement la révolte, l’insouciance et la jeunesse.
Les liens à écouter avant de voter ;-) :

Revolution
Back in the USSR
I want to hold your hand

****************************************

Les votes seront clos, le samedi 10 novembre 2007 à 12 heures.
Bonne écoute et bons votes... dans la limite :lol2: .

Edit : Et je vois en plus que Kakashi_ a voté pour MJ :kamool: .
Pas de chance ^_^.
Kakashi_
M. Anara
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Message par Kakashi_ »

Merde pour une fois que je fais pas le no-life devant mon ordi :lol: :lol: :lol:

Bon ben ce coup-ci pas de blague :mrgreen:

The Beatles
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Yoruiichi
Chunnin
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Message par Yoruiichi »

Debussy, pour "La Mer" et les frissons qu'elle procure!
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pyjama
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Message par pyjama »

Les Beatles.
Parce que tout simplement.
COCOTOUCH
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Localisation : Isère

Message par COCOTOUCH »

Kakashi_ a écrit :Merde pour une fois que je fais pas le no-life devant mon ordi :lol: :lol: :lol:

Bon ben ce coup-ci pas de blague :mrgreen:

The Beatles
Oui les blagues les plus courtes sont les meilleures donc pareil Beatles :razz:
palmocorse
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Inscription : mar. 23 août 2005, 00:15
Localisation : ...

Message par palmocorse »

grrrr Kakashi_ et Gaara/SuiKa vous pouviez pas voter 2h plus tôt comme tout le monde :evil:
Si Michael avait vu ça... :roll:

Bon, pour ce nouveau versus, ma voix part de l'autre côté de la manche, chez les beattles !!!!
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shinzo
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Message par shinzo »

THE BEATLES
coup de cœur : "Persepolis" de Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud
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Verrouillé