Bon ben voila je crée ce topic en pensant a toute les personne sui sont fan de Love Hina qui est un super manga.
Présentation:

PRESENTATION
Vient de débarquer en force dans notre hexagone une série qui faisait déjà beaucoup de bruit dans le milieu des fans : Love Hina. Cette histoire romantico-burlesque a remporté un franc succès au Japon durant 14 volumes. Il était temps pour nous de revenir sur ce manga événement.
Vous connaissez sans doute l'importance au Japon de la réussite scolaire. Les étudiants se mettent une pression constante de peur d'échouer et d'être la risée de tout le monde. C'est ce qu'est malheureusement devenu URASHIMA Keitarô le héros de cette histoire. Ce jeune homme désire plus que tout au monde rentrer dans la prestigieuse université de Tôdai mais il va d'échec en échec et ses notes ne vont pas en s'améliorant malgré tout le mal qu'il se donne. La raison de son acharnement vient d'une promesse qu'il avait faite à une petite fille il y a 15 ans : ils s'étaient jurés de se retrouver plus tard à Tôdai.
Aujourd'hui, l'heure n'est pas à la morosité pour Keitarô. Sa grand mère l'a convié à la rejoindre à Tokyo à la pension Hinata bien connue pour ses onsen (sources d'eau chaude). Sans trop savoir pourquoi, Keitarô s'exécute et il ne s'attend sûrement pas à l'accueil qu'il va avoir. Dès son arrivée, on lui apprend qu'il a été choisi par sa grand mère pour prendre sa succession le temps pour elle de faire le tour du monde, Keitarô se voit donc devenir gérant de la pension Hinata. Gérant n'est pas tout à fait le terme que je devrais employer en fait… les pensionnaires d'Hinata vont se servir de lui comme d'un larbin. Keitarô est tombé dans un nid habité par 5 jeunes filles qui vont plus ou moins apprécier qu'un garçon partage leur toit. Il faut dire qu'il ne fait rien pour faciliter son intégration, les quiproquos s'enchaînent d'heure en heure le faisant de plus en plus passer pour un pervers. Jugez par vous même : il se baignera constamment dans les onsen en même temps que la jolie Naru, il va se retrouver en possession de la culotte de Shinobu, il va accidentellement peloter allègrement la sexy Mitsune etc. Tout cela a de quoi attirer les foudres de la gente féminine occupant ces lieux.
Après quelques jours, sa maladresse va diminuer quelque peu (mais seulement un peu) et ses locataires ne lui en voudront plus. Toutes sauf une, celle qui est le plus souvent victime de ces "événements pervers" : NARUSEGAWA Naru. Rancunière, au caractère de cochon elle va passer ses nerfs sur le "pauvre" Keitarô ( pas si malheureux que ça vu que Naru a un charme incroyable et qu'il est fréquent pour lui de la découvrir dans le plus simple appareil). Les autres vont chacune appréhender le garçon à leur façon. Mais une chose est sûre c'est que quoi qu'il arrive, il sera toujours mis en situation difficile et devra toujours s'expliquer pour éviter de prendre des coups de Naru ou de Motoko la championne de Kendo.
C'est dans cette atmosphère que va désormais réviser Keitarô pour passer le concours de l'université. Il va s'apercevoir que Naru vise également le même but, elle aussi se doit de tenir une promesse qu'elle avait faite dans le passé. Serait il possible qu'elle soit la fillette qui hante les rêves de Keitarô, celle pour qui il veut entrer à Tôdai ? Toujours est-il que Naru est inscrite à la même école que lui pour se mettre à niveau et c'est ainsi qu'ils vont se rapprocher (parfois de trop près si on en juge par les mega punch de la jolie héroïne).
Ainsi débute cette saga de AKAMATSU Ken mais le récit de ce manga est divisé en plusieurs parties. Il commence par la quête de Todai pour Naru et Keitaro qui auront bien plus de mal qu'on ne pourrait le croire pour être acceptés (ou pas) à Todai. Petit à petit, l'auteur va se recentrer sur la relation entre les deux protagonistes en introduisant de nouveaux personnages dont le rôle sera d'introduire un peu de jalousie dans l'histoire. C'est seulement vers la fin du manga que Keitaro quittera Hinata Sô pour partir en voyage initiatique. Mais la vie mouvementée continuera grâce à l'apparition d'un nouveau personnage ayant décidé de prendre le contrôle de la pension de jeunes filles. Et je ne vous ferais pas le déshonneur de vous raconter la fin de cette histoire.
Cette œuvre a réussi à passionner beaucoup de japonais et à coup sûr passionnera nombre d'entre vous, pourtant… il n'y a rien de bien original là dedans. A mi chemin entre I''s (pour les quiproquos et le côté "pervers" de l'œuvre) et Maison Ikkoku (à cause des pensionnaires incontrôlables et de la mise en avant du quotidien), Love Hina ne révolutionne absolument pas le genre. Après la lecture des premiers volumes, on a l'impression de se retrouver dans l'adaptation manga d'un digital comics de la Dreamcast (les digital comics sont aussi connus sous le sobriquet de "jeu de drague"). Les filles ont un caractère bien spécifique que, vous pouvez en être sûr, vous retrouverez dans n'importe quel jeu de ce genre : l'héroïne caractérielle, la jeune timide, l'allumeuse excentrique, la fofolle, et la fille plus froide qu'une porte de frigo. Keitaro va donc tout faire pour, comme dans un jeu de drague, se faire aimer de toutes ces jolies filles. Une multitude de chapitres est d'ailleurs présent uniquement pour resserrer les liens entre le héros et les pensionnaires. Et finalement, on s'attache à tout ce beau monde. Le quotidien de toute cette petite famille est très attrayant. Il faut dire que l'intérêt est d'autant plus grand pour nous, pauvres occidentaux, car nous sommes plongés dans une vie typiquement japonaise. Nous pourrons ainsi découvrir les habitudes nippones lors de la fête de Noël, mieux comprendre les subtilités de la saint Valentin ou du White Day, baver devant les planches où nos héros font du o-hanami, et jouer les touristes dans les vieux quartiers de Kyoto.
Mais tout ceci n'est pas vraiment le centre de l'histoire, le ciment de ce manga vient bien évidemment de la maîtrise de l'humour de l'auteur. Humour parodique, mise en scène absurde, jeux de mots (pas toujours faciles à transcrire dans la langue de Molière par ailleurs) et surtout comique de répétition. Evidemment, il est très drôle dans les premiers volumes de voir Keitaro atterrir dans les onsens pendant que Naru prend son bain mais après 14 volumes on espère tout de même découvrir d'autres gags. D'ailleurs il n'y a pas que les gags qui reviennent sans cesse, certaines situations sont également omniprésentes pendant toute l'aventure. Le premier exemple qui me vient à l'esprit est "la fugue des héros". Par plusieurs fois, Naru, Keitarô et d'autres personnages vont prendre la poudre d'escampette et s'isoler dans une partie du Japon pendant que leurs amis partiront à leur recherche. La première fois c'est amusant et intéressant mais la 3eme fois, on commence par en avoir marre.
Evidemment, ce n'est pas dans Love Hina que vous découvrirez une nouvelle facette du manga et vous ne serez certainement pas complètement accro au scénario qui ne casse pas des briques. Mais en alternant humour et émotion (et quelques scènes d'érotismes suggérées - scènes qui ont tendance à disparaître après quelques volumes-), AKAMATSU a su concevoir une série intéressante qui remplit parfaitement son but de divertissement. Et ce, malgré les quelques défauts que j'ai énoncé ici.
Texte de http://www.mangajima.com
***edit de Mottires : Bon je le laisse parce que c'est une source et que j'aime pas que les gens pompent sans citer leur source. Mais évite de recommencer quand même. ***