
Ainsi, Daisuke, un idéaliste et chasseur de primes, découvre la tête d'un cyborg en hybernation. Patiemment, il la réanime et la reconstruit. Amnésique, il lui donnera le nom de son défunt chat, Gally. Si elle ne se souvient pas de son passé, son corps lui connaît la technique de combat la plus efficace jamais conçue pour un cyborg humanoïde, le panzer kunst. C'est au cours d'un combat qu'elle découvre ce lien avec son passé et cela va devenir le fil conducteur de la série.
Ses adversaires seront une curieuses galerie de personnages, de monstres, de psychopathes, de révolutionnaires idéalistes, de gladiateurs... Tous cherchent à travers la violence une raison à leur existence ou simplement que quelqu'un leur réponde dans ce monde absurde. Chacun de ses personnages possède d'ailleurs une personnalité propre, complexe. Les méchants ne sont pas seulement des méchants, ce sont également des êtres humains qui ont suivi un parcours souvent atroce avant de devenir ce qu'ils sont.

Derrière eux se profile la présence d'un savant fou, le professeur Desty Nova, spécialiste en nano-technologie. A chacun d'eux, il a offert la possibilité de renaître sous la forme qu'il désirait, cherchant à découvrir derrière leurs actions la réponse à une question fondamentale de la philosophie. Le destin dicte-t-il notre conduite ou sommes-nous libre de nos actes? Il est vrai que cette interrogation revêt une dimension particulière pour les habitants de Zalem comme l'explique Desty Nova à une Gally interloquée dans le dernier volume.