Les débuts
La rencontre de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem Christo se fait dès l'année 1987 au lycée Carnot à Paris.
En 1992, les deux compères fondent un groupe de rock, Darlin', avec lequel ils enregistrent leur premier single sur le label indépendant anglais Duophonic. Cependant le succès n'est pas au rendez-vous : le titre se vend à environ 1500 exemplaires et le groupe n'a quasiment aucun impact sur la scène française. Une critique du magazine d'Outre-Manche Melody Maker ira même jusqu'à qualifier la musique du groupe de « daft punk », que l'on pourrait traduire par "punk idiot" ou "punk débile".
En 1993, lors d'une rave party au parc Eurodisney, les Darlin' rencontrent les responsables du label écossais Soma. Entre temps, Thomas et Guy-Manuel ont commencé à travailler sur des machines électroniques telles que le sampleur. Le duo enregistrera une année plus tard sous le nom Daft Punk le cd deux titres The New Wave / Alive. Les sonorités y sont clairement électroniques et à défaut de succès retentissant, la « techno adolescente française » des Daft Punk retient l'attention de quelques journalistes et critiques anglais. L'année 1995 est celle de leur premier succès, le groupe sort le maxi électro-rock Da Funk / Rollin' & Scratchin' . Le succès est immédiat, et le titre se répand petit à petit dans les clubs d'Europe.
Thomas crée son propre label, Roulé, sur lequel il sort le très remarqué Trax On Da Rocks. Tout s'enchaîne pour les Daft Punk qui font la première partie des Chemical Brothers à Londres. En France, ils sont repérés par la maison de disque Virgin ; c'est ainsi qu'ils font une apparition sur la compilation Sourcelab vol.2 du label Source (qui fait partie de Virgin) avec le titre « Musique », en 1996. Source est dès lors le premier label à diffuser les Daft Punk en France.
Les albums
Homework :

Suite à la sortie du single de « Da Funk », le 13 janvier 1997, les Daft Punk sortent le 20 janvier de la même année leur premier album Homework. Le succès est extrêmement rapide : 2 millions d'exemplaires se vendent dans 35 pays différents en l'espace de 2 mois. On y retrouve ce qui fait le succès des Daft Punk, un mélange de sons d'origines diverses et variées, de la house aux rythmes techno directement inspirés de la scène de Chicago. La presse généraliste et spécialisée fait l'éloge de l'album, qui conquiert rapidement la jeunesse internationale. Le titre Around the World (dont le clip est signé par le réalisateur Michel Gondry), initialement issu du tube électronique des années 70 Pop Corn, fait un tabac dans les charts européennes et nord-américaines.
Le groupe acquiert dès lors une notoriété internationale, et entame sa première tournée mondiale de 40 dates d'octobre à décembre 1997. Le spectacle y est totalement aléatoire, en effet, le concert dure parfois jusqu'à 5 heures.
Plus qu'un simple album de musique électronique, Homework révèle une multitude de facettes. Emblématique de la french touch, il démocratisa la « house filtrée », et ses conditions de mixage parfois aléatoires influèrent sur ce que les critiques appelleront le « son Daft Punk ». Le succès de cet album constitua un excellent tremplin qui permit à d'autres groupes de se révéler, insufflant un vent nouveau à la scène électronique française et mondiale.
Mon avis :
Dernier album des Daft Punk que j'ai écouté. Je n'ai pas aimé l'ensemble de l'album, trouvant certain morceau parfois à la limite de l'horripilant, mais il y'a certain tube d'exception dont un certain Aroun' The World
Discovery :

En 2001, cinq ans après le phénomène Homework, ils reviennent avec l'album Discovery. À la fois encensé et critiqué, il entraîne des controverses aussi bien chez les fans de la première heure que chez les journalistes. Très orienté pop voire disco, l'album s'inspire grandement de certaines références culturelles des années 1980. Il laisse aussi une place importante aux voix vocodées : Thomas et Guy-Manuel s'essayent eux-même au chant sur plusieurs titres. Le succès commercial est là encore particulièrement au rendez-vous.
Un peu plus tard, les critiques s'apaisent et l'album fait la quasi unanimité lorsque sort au cinéma le film d'animation Interstella 5555 : The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem réalisé au Japon par Leiji Matsumoto, créateur du célèbre Albator. Le public découvre, par delà les images, une bande son imaginative et ludique, qui n'est autre que l'album Discovery.
Mon avis :
Premier album des Dafts acheté après le single, One More Time. J'ai été envouté par cette album, et il reste sans difficulté mon préféré, car plus mélodique ques les autres (et aller savoir pourquoi, le premier album acheté est souvent le préféré). J'accroche tout particulièrement à certaine ballade comme Something About Us et l'inclassable Veridis Quo, morceau purement musical et ô combien répetitif… mais avec cette mélodie si jolie…
Human After All :

Le 14 mars 2005 sort le troisième album des Daft Punk, Human After All, qui marque un tournant dans la carrière de nos deux androïdes, qui revendiquent par le titre de cet album certainement leur côté « humain » mais qui traduit aussi les fuites de notre société vers la plus complète déshumanisation.
Avec des titres évocateurs comme peuvent l'être Prime time of your life, Television rules the nation ou encore Technologic, les Daft Punk ne traduisent-ils pas la surabondance de futilités dont nous sommes simples spectateurs?
Cependant, cet album reçoit un accueil contrasté et déchaine une nouvelle fois les critiques d'une partie des fans qui regrettent Homework. Certains le trouvent trop répétitif, sans nouveauté (Robot Rock est ainsi une simple reprise du thème de la chanson Release The Beast de Breakwater) et sans vie (ce qui contraste insolitement avec le titre de l'album, Humain après tout en français) alors que d'autres le voient comme un concept album fabuleux et novateur.
Mon avis :
Autant au début, j'ai eu du mal avec cette album, autant j'ai fini par grandement l'apprécié vers la fin. Je trouve que c'est un assez bon mélange des deux premiers, empruntant les mélodies de Discovery et les rythmiques très électronique de Homework.
J'ai tout particulièrement accroché à Technologic (vu les enguelade que j'ai eu avec mon ordi…), Emotion et Make love, un morceau très répétif mais au combien agréable à l'oreille. Quand on l'écoute bien, on entend bien le piano qui fait les accords, la mélodies, la batterie.
Interstella 5555

Quatre musiciens d'une autre galaxie sont kidnappés par un manager maléfique qui veut en faire le plus grand groupe sur Terre. Quand la musique des Français de Daft Punk rencontre les dessins de Leiji Matsumuto, créateur du fameux Albator.
Mon avis :
J'avais aperçu les quatre premier clips de cette histoire et j'avais été frustré de ne pas connaître la suite.
Quand il sortit en dvd, je vit enfin l'histoire en entier et j'ai été conquis par cette histoire enchanteresse et fort joli. Un bon moment que je ne regrette pas.
A vous de me dire ce que vous pensez de ce groupe mythique de la scène électronique.